Quand je serai belle

By popodu67

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Je rêve de passer mes nuits d'été dansant au bords d'une mer calme, agitant mes bras bronzés par le soleil, c... More

Introduction
Retour à Ravello
la plage secrète
souvenir
Aqua Magica
Nonna
L'eau Salée
Sonia
Sonia_ Le café

la belle

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By popodu67

- Merde ! Ce mot insolant s'échappe de ma bouche et me réveille de ma courte nuit. 

Il est 08h du matin, je me lève brusquement, m'habille et ne prends même pas le temps de me coiffer. J'avais oublié mes affaires sur la plage! Même si cet endroit est très peu visité, j'ai laissé mon téléphone portable ! 

Vite ! Je monte ma vieille bicyclette et fonce à toute allure dans les rues escarpées et étroites de Ravello. Je passe  entre les centaines de personnes se promenant tranquillement sur les chemins de pierre. J'ai l'habitude de pédaler rapidement et d'éviter avec classe tous ceux qui passe mon chemin. Mais étrangement, il semble avoir bien plus de monde que d'habitude, cela rends le trajet plus compliqué. 

 -Oups, désolé madame ! La veille femme me foudroie du regard, j'étais à deux doigts de lui écraser le pied. Il fait très beau aujourd'hui, il y a beaucoup de monde, beaucoup trop, je risque de m'en prendre quelques un.

Après multe réflexions, je conçois que passer près de la rues des clubs et des bars serait peux être plus simple, la majorité des personnes seraient rentrées se coucher après avoir fêter et le chemin est plus large. Aller ce n'est qu'un petit détour.

Ravello est une charmante petite ville, partagée entre mer et montagne, elle invite les gens à la randonnée  à la baignade. Mais aussi, elle comporte beaucoup de clubs et de bars, une hantise pour moi. Je vois ces jeunes femmes confiantes au courbes généreuses, ces jeunes s'embrassant fougueusement pour un oui pour un non, de la fumée, de la musique abasourdissante, de l'alcool, des hommes avide de sexe, des rires, des pleures, du vomi ( je pense, j'évite de passer devant les club ), de la danse, des chips, et un peu de liberté.

Je repense au bel homme que j'avais croisé il y a deux jours. Je ne l'avais pas oublié, il y a toujours en moi une petite flamme d'espoir à le revoir. Son précieux sourire, ces quelques secondes de bonheur partagé. Puis il est partit, me laissant seule à nouveau. Comme je l'ai toujours été.

Je suis devant la rue des clubs. Il semble rester quelques personnes, mais rien d'imposant. - Il faut que j'y passe au plus vite. 

Je pique un sprint avec mon engin, je pédale tels une championne olympique, je passe devant chaque clubs, tous insignifiants. Je suis bientôt à la fin de la longue rue. Les discothèques disparaissent petit à petit. Sans personne à l'intérieur, ces lieux semblent tristes, dépourvus de joies

Soudainement, mon regard se percute sur le dernier bar de la rue La luna di miele - joli nom.

 Je m'arrête d'un coup. Une bouffée de chaleur. Je le vois. Lui. Celui dont je n'arrête pas d'y pensé.  je ne peux plus respirer, mon coeur se serre.  Ses cheveux noir, ses yeux pétillants, son sourire, un être pûr. Il est là. A quelques mètres de moi. Il rit, entourés de nombreuses personnes. Il prends un verre dans sa main, toujours ce même sourire. Il à l'air heureux. Bien dans sa peau.

Nous ne sommes pas du même monde, ôh mon amour.

Je le regarde une dernière fois, puis reprends ma course. Le reste du chemin me semble durer une éternité, je n'ai plus de force, je n'ai plus envie. Sors de mes pensés. S'il te plaît. Pourquoi à chaque fois c'est la même chose. Je soupire.

Je distingue enfin la plage secrète. Et j'y perçoit mon sac ouvert. 

- Merde, quelqu'un a fouillé !

Je lâche mon vélo sur le sol et cours jusqu'à mon sac. Je l'inspecte. Rien, juste mes habits, tous à été pris. Je tourne la tête et vois un groupe d'adolescents, l'un deux est assis sur mon linge, l'autre à mon téléphone dans sa main. Les dix  jeunes rigolent fort, ils m'ont vu et on compris que c'était les objets qui m'appartenaient. Mon lieu n'était plus si secret que ça finalement.

Je m'approche à petit pas. Puis à plus grande avancée pour me donner confiance et arrive face à eux.

- C'est à moi. Mes mains tremblent mais je tente de garder mon calme.

- C'est à nous maintenant. C'est une homme à la barbe blonde qui dit ça. le groupe eurent un petit rire mesquin.

- S'il te plaît rends le moi. Les larmes me montèrent au yeux.

- Oh tu pleures ? rétorqua à nouveau le grand blond.

- ça suffit Adriano, c'était marrant un moment, rends lui son portable dit une jeune femme au teint foncé, une cigarette à la main.

- Tu es si cliché mon bébé, j'allais lui rendre. Mais avant tous elle doit me répondre à une question.

- Stop Adriano c'est pas drôle lui répond-elle. Aucune réaction de sa part. Il me regarde avec un léger sourire. Personne d'autres n'ose s'exprimer. On voit qui est le chef ici

- Pourquoi tu es aussi moche ? Quelques rires

- Putain ! Mais stop adriano !  La jeune fille voulu prendre le téléphone du blond, mais sa main le serrait bien trop fort.

- Aller réponds moi ?

- Rends lui son portable. Une voix soyeuse fit surface depuis mon arrière. 

Un éclat, une beauté comme je n'en n'avais jamais vu, des yeux vert, une peaux métissée, des cheveux bouclé et noir. Une oeuvre d'art. 

Tout le monde semblaient éblouit, même le blond, voir plus. Il n'eu qu'une seconde qu'il me rendit mon portable et mon linge, les yeux rivé sur son visage.  

- Que je ne t'y prenne plus Adriano. Je connais tes parents, tu es encore mineur et je sais toutes les choses que tu fais qui ne sont pas légale. Ton père ne serait pas fière. Et toi Lilliana tu devrais traîner avec d'autres gens, ce n'est pas ton genre. 

- Je traîne avec qui je veux. 

- Evite de foutre la merde, vraiment. Lilliana on est censé passé les vacances ensemble. Tu te souviens ? Sans la famille derrière nous. 

- J'aurais bientôt 18 ans, et si je ne veux pas traîner avec toi je le fais.

- Tu auras 18 ans dans deux mois, pas encore.  Elle soupire. Tu fais ce que tu veux. Ciao, ça sert à rien de discuter avec toi. Elle regarde une dernière fois le groupe de jeune et s'en va

 Vient me dit-elle en me pointant du doigts.

Elle marche très vite, j'ai de la peine à la rattraper. Nous arrivons enfin vers la fin de la plage, mes affaires toutes emmêlées. La belle s'arrête d'un coup nette et me regarde avec ces grand yeux vert. Quel beauté ça me rend presque malade. 

 Elle me tends sa main. Je la regarde perplexe puis lui rend son geste. Sa main me sert fort, elle me regarde avec fermeté. Puis une sourire prend place sur son visage. 

- Sonia.

- Alia. Que est ce qu'elle me veut ?

- Ma soeur ne t'as pas trop embêté ? Je suis désolé, elle est dans une période difficile.

- Non c'est bon.

- Tu es en vacances ici ? 

- Oui..je viens de Florence, mes grand parents habitent ici. 

- J'habite ici, c'est une jolie ville.

- Ah, sympa. Terminons cette conversation au plus vite.

- Ces vacances devait être pour moi et ma soeur, un moment fun. On aurait du aller en boîtes,danser jusqu'au levé du jours sans nos parents derrière nous, même si je suis adulte depuis longtemps ils ne me lâchent jamais. Ils ont divorcés et ont décidés chacun de partir en vacances de leurs côté cette été, avec leurs amis. Ma soeur n'a pas l'air d'avoir accepté ça, bref ducoup elle passe son temps avec de jeunes cons qui lui servent d'amis.

- Ah. Pourquoi elle me raconte ça, je suis sa psy ou quoi ?

- J'ai trouvé un petit job, ça me permet de me faire un peu d'argent. 

- Super. Bon laisse moi maintenant

- Il cherche du monde, tu serais pas intéressée ? Je pourrai te présenter à la boss !

- Je veux profiter de mes vacances. Je ne suis pas venue ici pour bosser. 

Sonia passe sa main dans ces cheveux, regarde la mer et se retourne à nouveau vers moi. Un percing doré mets en valeur sa lèvres inférieur, et deux boucle d'oreille verte sont accrochées à ses lobes.  Elle ne porte pas de maquillage. Naturelle et belle, on a pas tous cette chance. Il faut que je l'évite au possible car je sais très bien ce qu'il se passe dans sa tête.

- Tu es sans amis ici ?

- Oui. Quel toupet  Et si ça ne t'embête pas j'ai une inscription à faire.

- Ah oui ou ça ?

- J'dois y aller, pas l'temps ! Ciao ! Je chope mon engin, pose mes pieds sur les pédales et m'enfile dans la végétation sans me retourner. 

 - Alors à bientôt ! Me dit-elle au loin

- Ouè c'est ça dis-je en maronnant

Je la laisse seule, elle est son ego en laissant mes pensées me ramener dans un terrible souvenir. 





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