Ivan
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- mon frère t'a recommandé parce qu'il avait confiance en toi.
- tout à fait et je vous promets de faire un travail digne de ce nom.
- j'aime cette détermination et ne vous inquiétez pas vous serez payer dès lors que tout sera fait. Vous connaissez déjà ma femme je suppose
- évidemment.
- très bien j'attendrai de vos nouvelles.
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Je me suis mis dans un merdier .
Mais suivre Roxanne est le seul moyen que j'ai de la contrôler. Elle me garde à distance et je la comprend mais je ne supporte pas ça.
Je me demande où est-ce qu'elle est. Elle est rentrée tard hier et avait même l'air heureuse..
Elle n'a même pas remarqué que je n'étais pas ivre.
J'ai fait des conneries certes.. Tellement que depuis l'épisode de la gifle, Roxanne ne me parle plus. Elle s'est même installé dans la chambre d'amis et ne m'adresse plus ne serait- ce qu'un seul regard.
Nous sommes devenus des étrangers l'un pour l'autre .
Je reconnais avoir fait beaucoup de mal à ma femme mais je déteste qu'on m'ignore.
Lever la main sur elle a certainement été la pire des erreurs que j'aurai pu commettre.
Et ça me coûte de l'admettre que j'ai eu tort.
Voir Roxanne en larmes m'a fait un mal que je ne saurai expliquer et à présent je comprends les personnes gentilles.
Elles accumulent, gardent et lorsque le vase déborde, elles explosent.
Ma femme à raison de me faire la tête.
D'ailleurs je n'aurai jamais cru qu'elle tiendrai aussi longtemps.
3 jours. Ça fait trois jours qu'elle y arrive ce qui me donne l'intuition qu'il y a anguille sous roche .
Elle rentre tard et je ne pense pas qu'elle soit avec son amie. Elle a son foyer et papoter jusqu'à une heure pareille ce n'est pas le genre de Roxanne.
Elle n'aime pas déranger.
Je n'aimerai pas tirer de conclusion hâtive mais quoi ou qui que ce soit, je le découvrirai...
Quoi qu'il en soit je fais vraiment confiance à Roxanne. Elle m'a supporté pendant plus de cinq ans alors...
En attendant ma femme me manque. Je sais qu'elle est décidée à ne plus me parler.
Mais cette fois c'est moi qui doit rattraper le coup.
Je ne supporte pas son indifférence.
Je me rends compte de l'effet qu'elle a sur moi.
Je crois que je la prenais pour acquis tellement que je n'ai pas vu à quel point elle devait souffrir.
Rien que pour ça je me suis arrêté de boire.
Et maintenant que j'y pense être en faillite n'est pas une raison suffisante pour devenir ivrogne.
A présent plus rien ne m'intéresse . J'ai négligé ma femme alors au moins maintenant que je passerai moins d temps dehors je dois faire en sorte de la récupérer.
Depuis quelque jour j'essaye de me tenir éloigné des femmes.
Quand j'en croise une , je suis d'humeur si massacrante que je reporte toute ma colère sur elles et apparemment elles détestent ça alors elles se tirent.
Mais il y en a des capricieuses sur cette terre que même mon état de bête ne fait pas fuir.
Ça faisait un moment que je n'étais pas allé la voir et Vicky me harcèle de messages.
Rien qu'aujourd'hui, ça doit faire la 15 ème fois qu'elle m'appelle.
Pour dire quoi?
Je ne veux rien avoir avec elle surtout pas maintenant .
Il faut que je mette les chose au clair avec elle.
- tu te décides enfin à me répondre Amour?
- y'a du plomb dans ta tête ou tu veux pas comprendre que je n'ai pas envie de te voir?
- mais non tu es juste préoccupé. Laisse moi m'occuper de toi Ivan.
Viens me voir d'accord?
- tu es sourde ou quoi j'ai dit que j'avais pas envie de baiser avec toi. En combien de langues, il faut que je te le dises ?
- alors viens me le dire en face sinon je viendrai chez toi et je dirai tout à ta femme
- comment oses tu ?
- à ce soir mon amour...
Attendez c'est du chantage qu'elle vient de me faire ou c'est une menace?
Je déteste qu'on me marche sur les pieds il faut que je remette cette fille à sa place et vite.
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18h,
Je dois me retenir pour ne pas l'étrangler tellement je suis furieux.
Elle vient d'ouvrir et ose s'afficher en petite tenue en plus.
Je bondis sur elle en la clouant au mur et en vociférant:
- tu croyais qu'on pouvait me menacer Vicky?
Et bien tu as choisi le mauvais camp.
Personne ,je dis bien personne ne donne des ordres à Ivan encore moins une pétasse comme toi
- Ivan....Ivan lâche moi
- tu vas arrêter de m'appeler, de m'envoyer des messages et n'ose même pas venir chez moi. Sinon tu ne sais pas de quoi je suis capable.
- s'il te plait Ivan lâche moi. J'étouffe.
- j'espère pour toi que tu fermera ta grande bouche. Les secrétaires ça parlent pas.
Alors tiens toi bien ou je te fait virer.
Je la lâche en ouvrant la porte mais elle me rattrape par le bras
- attends
- tu es bornée à ce que je vois Vicky , dis je en refermant derrière moi
- Ivan je suis amoureuse de toi.
- et bien moi non. Et garde ton amour pour toi. Tu n'as pas été la première tu ne sera pas la dernière
- ta femme tu ne l'aimes pas et elle ne te satisfait même pas.
Regarde moi. J'ai tout ce qu'il faut pour toi.
Là dessus elle se jette sur moi et m'embrasse fougueusement .
Elle prend mes mains qu'elle calque de force sur ses fesses et essaye de déboutonner ma chemise..
Merde elle est tellement délicieuse et ce corps...
J'arrive pas à croire que je me suis aussi longtemps retenu.
Le sexe avec elle m'a manqué.
Putain que c'est bon.
Mais jamais je ne me ferai avoir par une femme.
Le sexe c'est moi qui décide avec qui l'avoir et quand.
Je ne vais pas laisser cette fille m'imposer ses conditions.
J'essaye de profiter de la situation jusqu'à ce que je la plaque de nouveau contre le dos de la porte..
- Vicky... Je murmure
- continue Ivan ne t'arrête pas.
- Vicky chérie, regarde moi
Elle obéit et me regarde essoufflée par le baiser que je viens de lui donner.
Tu vas être déçue ma pauvre.
Je caresse lentement son visage d'une main et tenant fermement de l'autre, la commissure de ces lèvres de sorte qu'elle ne puisse plus parler.
- pour la dernière fois Vicky, je vais être clair. Lâche moi les baskets. N'essaye plus jamais de m'avoir comme ça ou tu le regrettera toute ta vie. Est - ce que c'est clair?
- .......
- ah oui tu ne peux pas répondre.
Je vais te lâcher mais si un seul son sort de ta bouche plus jamais tu ne me reverras de ta vie et sois sur que si tu insistes ,tu n'imagine même pas ce qui va d'arriver. Compris?
Elle fait un oui de la tête et je la libère.
Quel silence ,voilà qui est bien.
- au-revoir Vicky ,lui dis je en plaquant une bise sur sa joue.....