Permis de tromper [Tome 1:Terminé]

8. Départ mouvementé

 
           Ivan
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L'aube a pointé rapidement le bout de son nez. Ça tombe bien je ne suis pas arrivé à fermer l'œil.

J'ai un mal de crâne pas possible mais si je reste au lit je vais devenir fou.

Que personne ne m'adresse la parole  aujourd'hui sinon c'est mort pour lui..

Je croyais avoir rêvé hier mais les faits sont là.

L'une de mes entreprises a pris feu et des millions de dollars partis en vrille.

Encore heureux qu'il n'y ai aucune victime à déplorer.

Je n'ai renouvelé nos stocks que la semaine dernière et maintenant que tout est détruit, tous nos fournisseurs sont à nos trousses.

Les fils de pute. J'ai toujours su que le monde des affaires était impitoyable. Il suffisait qu'un événement se produise pour que la donne change.

A présent que tout va mal pour l'une des compagnies les plus influentes du pays, certains voudront se retirer tandis que certains sauteront sur l'occasion pour nous dévorer tel des vautours.

Et je ne peux laisser faire ça

- Bienvenu Monsieur

- Du nouveau Fernanda?

-  Monsieur Gilles a appelé et exige des explications.
Il demande une entrevue d'urgence avec vous afin de savoir quel est l'état de sa commande.
Sa livraison aurait dû avoir lieu il y'a deux jours Monsieur.

-ça suffit. Je sais tout ça alors n'en rajoute pas

- je suis désolé mais le téléphone n'arrête pas de sonner

- et bien va faire ton travail non?

- tout de suite Monsieur....

C'est grave. Nos investissements baissent en flèche  et  les choses ne s'améliore pas.

D'ailleurs qu'est-ce que je croyais?
Il fallait s'y attendre.

En à peine quelques heures seulement, la nouvelle avait déjà fait le tour des médias .

Des tabloïds aux gros titres de journaux, tout le monde était en alerte sur ce qu'il allait se passer par la suite.

Je  devais convoquer une réunion et vite.

- Vous savez  sans doute déjà  dans quelle situation nous sommes actuellement .
Le temps  de s'attarder sur ce qu'il s'est passé n'est plus. Une équipe s'en occupera.
Nous avons assez perdu du temps comme ça. Il faut que nous travaillons à remettre sur pied la compagnie.
Nos partenaires sont entrain de s'inquiéter de l'avenir de leurs actions, c'est  normal.
Certains vont sûrement vouloir se retirer, enfin si ce n'est pas déjà fait. Vous savez comme moi que les affaires n'attendent pas et nous perdons un temps fou.
Je veux que toutes nos équipes rejoignent dès maintenant  notre société d'Espagne , nous devons maintenir le flot de celle-ci.

- Ça veut donc dire que  nous allons tous travailler là bas à présent ?

- ça veut dire que tout le personnel  sera délocalisé sur Madrid .
Voyez ça comme une promotion ou une mutation.
C'est soit ça , soit un renvoi collectif très cher Georges
Un problème ?

- pas de problème Monsieur

- Quelqu'un d'autre à quelque chose à dire?

-  Et pour ceux qui n'ont pas les moyens nécessaires pour s'y rendre ?

- Un avion sera disponible dès ce soir.
Je veux que ceci soit fait le plus tôt possible. Alors que chacun se tienne prêt.

-  Il ne serait pas préférable de limiter le nombre ?
Je veux dire que tout le monde ne peut pas s'y rendre. Je ne pense pas qu'on aurait besoin de l'apport de tous

- Prenez donc les meilleurs peu importe le nombre. Ils devront partir et le reste sera ici en cas de besoin..
Autre chose ?

- Je  pense qu'il reste à contacter nos fournisseurs pour évaluer avec eux la suite.

- très bien qu'il en soit ainsi fait.
Je pense qu'il n'y a plus rien à dire alors vous pouvez disposer.

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   -C'est insensé Ivan. Nous n'avons pas besoin d'autant de gens

- il va nous falloir  toute l'équipe nécessaire pour redresser l'entreprise.

- et tu penses que dépenser plus d'un   demi million   dans des billets d'avion pour plus de 50 personnes c'est  normal?

- c'est le prix à payer

- c'est un investissement à risque je dirai.
Je penses que  tu n'a pas la tête à gérer tout ça. Laisse moi m'en occuper veux tu?

- je ne peux pas rester sagement à la maison Dixon. Tu sais que je suis un homme d'action

- mais tu n'a pas la tête froide pour ça.
Tu es tout le temps sur les nerfs, irrité. La dernière chose dont on ai besoin c'est que les employés aient peur du patron tu ne crois pas

- ce n'est pas l'essentiel.
Penses à contacter le directeur Marketing ,j'aimerai m'entretenir avec lui avant la fin de la journée

- Comme toujours tu changes de sujet. Mais je n'insisterai pas plus.
Je rencontre l'agent en charge des opérations tout à l'heure.

- Bien qu'il te fasse l'état des lieux. Je veux tout savoir

- Ivan ?

- oui

- tu crois qu'on arrivera à la sauver ?

- il le faut Dixon. On l'a promis à Papa...