EVREN ━゙HUNGER GAMES✔

champagnetlumiere tarafından

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WELCOME TO THE 66th HUNGER GAMES ! Aux 65ème Hunger Games derniers, Finnick Odair a gagné les jeux à 14 ans... Daha Fazla

🌊règles/districts
🌊aesthetic/prélude
🌊PARTIE I. Chapitre 1 (1/2)
🌊Chapitre 1 (2/2)
🌊Chapitre 2 (1/2)
🌊Chapitre 2 (2/2)
🌊Chapitre 3 (1/2)
🌊Chapitre 3 (2/2)
🌊Chapitre 4 (1/2)
🌊Chapitre 4 (2/2)
🌊Chapitre 5 (1/2)
🌊Chapitre 5 (2/2)
🌊Chapitre 6 (1/3)
🌊Chapitre 6 (2/3)
🌊Chapitre 6 (3/3)
🌊Chapitre 7 (1/2)
🌊Chapitre 7 (2/2)
🎲PARTIE II. Chapitre 8 (1/2)
🎲Chapitre 8 (2/2)
🎲Chapitre 9 (1/2)
🎲Chapitre 9 (2/2)
🎲Chapitre 10 (1/2)
🎲Chapitre 10 (2/2)
🎲Chapitre 11 (1/2)
🎲Chapitre 11 (2/2)
🎲Chapitre 12 (1/2)
👑PARTIE III. Chapitre 13 (1/2)
👑Chapitre 13 (2/2)
👑Chapitre 14 (1/2)
👑Chapitre 14 (2/2)
👑Chapitre 15 (1/2)
👑 Chapitre 15 (2/2)
👑Chapitre 16 (1/2)
👑Chapitre 16 (2/2)
👑épilogue (1)
👑bonus #2 + note de fin ! (2)

🎲Chapitre 12 (2/2)

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champagnetlumiere tarafından

Je fais un rêve qui me perturbe sérieusement. D'abord, ça concerne Athos qui n'est plus qu'un cadavre et en plus c'est un souvenir qui a fichu mon estime pour Père en l'air.

Le fameux jour où Père m'a emmené voir la famille d'Athos. Je me souviens, sa maison n'a rien avoir avec la mienne. Pas de bois, tout est en pierre, tout est décoré avec minutie par Esther, la mère d'Athos. Je me souviens avec le soleil pâle de la matinée, les rayons passaient entre les rideaux de dentelle.

Je suis là, près de la fenêtre, les mains posées sur le rebord, j'essaye d'apercevoir l'océan, mais de ce côté du district on ne voit que les grands entrepôts. Je suis dépitée et coincée dans ce salon. Je suis en colère contre Père qui m'oblige à faire quelque chose qui me répugne avec le garçon auquel je m'entends le moins bien.

Je vois encore mon doigt qui caresse la peinture lisse sur le rebord. Puis la porte s'ouvre et claque. Mon corps se tend, je sais qui vient de rentrer, c'est Athos, cet imbécile. Je détestais ce sentiment pourri qui me prenait l'estomac. Je m'en rappelle, je me suis retournée sèchement.

Il me regardait, toujours avec son apparence de faux-calme, comme Père.

- Ça fait bizarre de te voir chez moi. A-t-il lâché sans scrupule.

- C'est pas comme si je le voulais. Avais-je craché.

On s'est lancé un regard noir. Puis, on a soupiré. Quelle misère, n'est-ce pas ? Ces fiançailles qui n'ont rien à faire là. Je me souviens, il s'approche de moi, les mains dans les poches, puis il hausse les épaules.

- Ce n'est pas une si mauvaise affaire, je suis plutôt pas mal et tout le monde sait que tu es belle. On pourrait s'entendre, poupée.

J'avoue que cette phrase m'a laissé pantoise pendant quelques secondes. Mais est-ce qu'il délire ?

- Poupée ? Avais-je répété en écho, plus que perplexe.

Et c'est là que sa phrase légendaire est sortie, a envahie plus tard l'école et les discutions les plus houleuses et croustillantes, d'après les filles de ma classe.

- Quand je te regarde, tu me fais penser à une poupée d'argile aux yeux argentés. M'a-t-il balancé avec autant d'émotion qu'un mollusque amorphe.

Son père lui a-t-il appris cette phrase ? Je me souviens de ne pas avoirrépondu. Que répondre à une bêtise pareille, même si dans lefond c'est sensé être un compliment ? Rien. Puis, il s'étaitapproché dangereusement avant de déclarer.

- Écoute, peut-être que ça marchera. Nos pères seront satisfaits. Je te laisserai une certaine liberté, plusieurs personnes ont vécu un mariage arrangé et aucune n'en ai mortes. On peut essayer avec un baiser ? Voir ce que ça donne.

J'ai réfléchi, au moins cinq minutes. Je voulais faire plaisir à Père, je ne voulais pas qu'il me punisse. Alors pourquoi ne pas faire un essai ?

- Tu dis ça pour nous faciliter la tâche à tous les deux ou tu apprécies de devoir m'embrasser ? Avais-je demandé sans états d'âme.

Je me rappelle, il a hoché les épaules à nouveau, avec un air blasé qui le caractérise très bien.

- Tu es splendide, mais avoue que si j'appréciais une once de ta personne je serais un peu plus enthousiaste.

Un point pour lui, il n'a pas tort.

Agacée par tout ça, je l'ai pris par la chemise pour le faire descendre d'un cran et on s'est embrassé. Athos a des lèvres juteuses, parfaites. Mais c'est tout. On s'est éloigné l'un de l'autre. C'était mon premier baiser avec un garçon. Et à part que ses lèvres sont moelleuses, rien de spécial ne se déclare sous le soleil.

- Alor squ'est-ce que t'as ressenti ? J'ai demandé froidement.

- Tu embrasses bien, mais sincèrement, ni chaud, ni froid. Avait-il répondu en s'écartant à nouveau.

C'était donc la fin de ses fiançailles imaginaires rêvés par nos paternels. Je me souviens qu'on est sorti de ce salon oppressant et ont avait refusé la demande de nos parents, avec les conséquences qui vont avec.

Je me réveille en sursaut et je m'appuie un peu trop sur mon majeur qui me laisse échapper un cri de douleur. Je plaque ma main contre ma bouche, quelle idiote ! J'entends encore l'écho de mon hurlement, mais rien.

Je reste en suspens, j'attends la sentence, l'arrivée de Stratonice, en vain. Je soupire de soulagement et je vérifie mon doigt. Il est comme d'habitude.

Je vais au petit coin, je mange ma dernière algue séchée et je bois mes dernières gouttes d'eau. C'est bon, je n'ai plus rien. Maintenant j'ai une arme mais plus de ressources. Génial !

Ma plaie à la paume est maintenant insignifiante et celle de mon front en pleine guérison. Je vérifie mon sac et son contenu, tout semble opérationnelle et crochet en main, je sors de mon terrier. Je m'apprête à choisir un nouvel itinéraire au travers de la ville abandonnée. Bien sûr pour éviter Stratonice, il faut que j'aille à son opposé : mais est-ce que je vais y arriver avant que la déshydratation ne se face sentir ? D'un coup, l'hymne retentis et cette fois ce n'est pas pour annoncer les décès, mais à la place la voix du commentateur des arènes, éclate, étincelante.

- Bonjour tributs ! Un festin va avoir lieu à midi et je suis suis sûr que ça vous intéressera. Il aura lieu au niveau -1, sur la place de la ville abandonnée. Soyez à l'heure ! Déclare gaiement la voix doucereuse de Claudius Templesmith.

Un festin ? Bon sang, c'est vraiment la fin de l'arène. Un festin c'est comme un bain de sang miniature. On réunit les districts pour avoir de l'action. En général on y trouve ce qu'on a besoin : armes, eau, médicaments... pour moi ça va être de la nourriture à coup sûr.

Est-ce que j'y vais ? Je baisse un instant mon regard sur ma combinaison. J'ai l'impression de flotter à l'intérieur. J'ai maigri. Est-ce que je vais réussir à combattre avec aussi peu d'énergie ? Je ne sais pas. Je peux toujours focaliser ma colère comme me l'a appris Ilia. Mais c'est dangereux. Je risque ma peau dans tout ça.

Après tout, je peux toujours y aller, repérer les lieux et me lancer si nécessaire. Si j'échoue, je peux toujours chercher mes ressources à la Corne d'abondance, le lendemain. Oui, ça me semble être plutôt un bon plan avec les mesures extrêmes qui suivent.

Je décide de me diriger vers la place de la ville abandonnée, je sais où elle se trouve. Le seul endroit qui n'est pas un labyrinthe et que j'évite pour son grand espace qui peut facilement être mortel. Je repense à Stratonice sur son échelle pendant ma marche, dommage que je ne sais pas me servir d'un arc, je l'aurai tué comme une mouette, en plein vol.

Je continu sur ma lancée et enfin midi sonne. Tout le monde le sait et la place n'est pas loin. Je m'accroupis et je longe les murs lisses, ma main valide serrée sur le crochet.

La place est un endroit normalement vide, circulaire, recouverte de pavés. Elle est entourée du labyrinthe et des dédales.

Mais pour le festin, ils ont installé une table, avec plusieurs boîtes en plastique qui ressemblent aux parachutes des sponsors. Chaque réceptacle correspond à un district, le numéro est plaqué dessus. Je vois le Quatre en premier, tout à gauche. C'est ma nourriture.

Est-ce que j'y vais ? J'hésite, troublée. Puis, je me tend comme une corde. Je sens les autres tributs. Ils sont là, pas tous mais la plupart. D'ailleurs je ne vois pas de boîte pour le district Six, Stratonice manque peut-être de rien ? Sabin, non plus ? Je reste perplexe, mon cœur bat la chamade.

Puis, je me décide d'un coup, je saute à pieds joints et je me dirige en première vers le buffet. Je fais la moitié du chemin quand à droite, je vois deux silhouettes qui se ressemblent beaucoup trop.

Les Jumeaux ! Merde !

Je les regarde en accélérant la cadence, mais je vois qu'ils ont l'air terrifié. Par moi ? Sûrement pas. Mais c'est là que je l'aperçois. Sabin, qui cours derrière le jumeau et qui lui balance un pieu dans le dos. J'entends sa colonne vertébrale se fracasser d'ici.

Le coup de canon explose.

Je tremble de la tête au pied et je m'arrête, hésitante et horrifiée. Que faire ? La jumelle se retourne et hurle en voyant son frère à terre, raide mort, elle court de toutes ses forces. Elle semble me supplier du regard. Je reste bouche bée puis, j'observe Sabin et je comprend.

Il a une énorme morsure sur le cou, sanglante et dégoulinante. Ses yeux sont rouges et gonflés. Il s'est fait mordre par une mutation vampire ! Il est donc fou !

Ni une, ni deux je laisse tomber ma précieuse boîte de nourriture et je fais le chemin en sens inverse. Hors de question d'y passer. Je me retourne, quelques secondes. Je vois la jumelle qui me rattrape. Elle est presque à ma hauteur lorsque je vois de l'acier transpercer son crâne et une explosion de sang gicler jusqu'à moi.

Elle s'écroule dans une marre cinabre grandissante. Je manque de vomir ma bile et cette fois je me retourne pas alors que le canon claque dans le ciel ensoleillé, une seconde fois.

Je cours, je ne me pose pas de questions, je n'entends pas les pas de course de Sabin. Mais ce n'est pas pour ça que je m'arrête, au contraire.

Je ne fais que des pauses toutes les heures, mais je continue, il faut le plus d'espace possible entre ce carnage et moi.

Je revois la lame transpercer le crâne de la jumelle à l'air désespéré. Une nausée acide remonte dans ma trachée. C'est pas comme si je peux vomir grand chose.

Il fait nuit lorsque j'arrête de courir. Je n'ai pas d'eau et j'ai les lèvres craquelées. J'ai mal à la gorge et j'ai la tête qui tourne. Je ne cherche même pas un creux, je m'assois dans le coin d'une impasse et je déplie ma couverture. Mon ventre cri famine.

Merde, Sabin est fou et dangereux, littéralement ! J'espère qu'il ne va pas me prendre en chasse. Mais l'écart que j'ai mis entre lui et moi doit être suffisant.

Je respire difficilement. Il doit bénéficier de ma nourriture, de sa boîte et de celle des Jumeaux quelque soit ce dont ils avaient besoin. Au bout d'une semaine, nous ne sommes plus que sept combattants.

Au même instant, l'hymne résonne et l'unique portrait des Jumeaux s'affiche dans le ciel nocturne. Le district Trois va pleurer sous le ciel noir.

J'ai la gorge en feu et la langue pâteuse. Est-ce que je vais arriver à dormir ce soir ?

Au début je n'en suis pas sûr, puis je pense à Esther, la mère d'Athos. A-t-elle pleuré toutes les larmes de son corps ? Et avec son époux, ce sont-ils sentis apaisés lorsque j'ai mis fin à l'existence de Diane ?

Sur ces réflexions funèbres et cette soif fracassante j'arrive à fermer l'œil, quelques temps. Je fais une fixette sur les rideaux en dentelle et le soleil qui les traversent.

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