"Aime moi je t'aimerai
Hais moi! Je t'aimerai encore
Détruit moi ! Je t'aimerai encore plus
Car sache que je n'ai qu'un seul Coeur
Et dans un Coeur il ne peut y'avoir
Une place pour deux "
❤️ by yassem
Aujourd'hui, c'est la conférence de Djabir. Je me suis préparé, il est 21h et la conférence doit déjà être finie.
Le père de Mahir a bien voulu me passer les entrées.
[Flashback]
Je ne travaille pas le samedi, donc l'après-midi, je vais chez Mahir après mon jogging. Je frappe et c'est Hanane qui vient m'ouvrir.
Hanane: Salut Nader, ça va?
Moi: Alhamdulilah, ça va et toi?
Elle: Ça va, va, rentre.
Je rentre et vais m'asseoir dans le canapé, j'allume la télévision et m'installe confortablement en attendant que le père de Mahir revienne.
Père de Mahir: Marie-toi vite et arrête de squatter ma télévision.
Moi: Bonjour père, ça va?
Lui: Alhamdulilah, ça va et toi? Félicitations pour ton mariage, que du bonheur.
Moi: Merci père, et j'ai besoin de toi.
Lui: Dis-moi ce qu'il te faut.
Moi: Je voudrais deux billets pour le dîner qui aura lieu après la conférence de Djabir Soilih.
Lui: Ok, je vais essayer de t'avoir ça et je vais te les poster.
Moi: Merci beaucoup.
Lui: Avec qui vas-tu y aller et pourquoi?
Moi: Avec Malika, elle est fan de lui.
Que Dieu me pardonne pour ce mensonge.
Lui: Ah, il veut déjà faire plaisir à sa femme chérie, mdr. Tu peux compter sur moi.
Moi: Merci père.
[Fin du flashback.]
Et voilà, le lundi il me les a postés. Donc, comme je vous le disais, je suis vêtu d'un costume noir et d'une chemise blanche. Je prends mon téléphone et les clés de ma voiture pour passer prendre Malika. Elle porte un joli ensemble africain vert jaune et des talons noirs.
Moi : Magnifique.
Elle : Merci.
Direction le dîner, nous montrons nos invitations et rentrons pour manger en attendant l'arrivée de Djabir. Après le repas, on nous prévient que Djabir va arriver. Nous nous levons tous pour l'accueillir. Ils commencent à parler aux gens, moi et Malika nous nous approchons un peu plus pour pouvoir l'aborder.
Moi : Bonsoir.
Lui : Holà, como estas.
Moi : Que tal.
Lui : Et vous parlez espagnol, bellísima.
Moi : Merci. Je vous présente ma femme, Malika.
Lui : Enchanté, je suis Djabir.
Malika : Bonsoir.
Lui : Alors, dites-moi, le dîner vous plaît ?
Moi : Excellent. Nous avons quelques questions à vous poser.
Lui : Posez-les.
Je sors mon téléphone de mon sac et lui montre la voiture.
Moi : Nous voudrions savoir à qui vous avez acheté cette voiture.
Lui : Cette BMW, si je me souviens bien, je l'ai achetée à un jeune homme de votre âge, un certain Namir f****.
Malika : Répétez, vous avez bien dit Namir f**** ?
Lui : Oui, voici son numéro.
Moi : Merci beaucoup, ravi de vous avoir vu.
Lui : Vous êtes de très charmant convive, j'espère vous avoir aidée, amusez vous bien
Moi : Merci à vous
Malika : Merci.
Lui : Plaisir partagé
Nous décidons de partir, nous n'avons plus rien à faire ici. Je dépose Malika devant chez elle. En rentrant à la maison, je suis un peu chamboulé par ces révélations.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Malika
Non, ça ne peut pas être Namir. On se connaît depuis la primaire, pourquoi aurait-il simplement fait une blague s'il voulait attirer l'attention ou s'il n'aime pas le Mari, pourquoi ne lui aurait-il pas simplement dit ? Mais un accident de voiture, c'est grave.
On ne peut pas juste aller le dire, ça nous presserait pour des dingues, il nous faut des preuves. Mais comment va-t-on le trouver ? Ça fait plus d'un an que je n'ai aucune nouvelle, et pas moi seulement. Je n'arrive toujours pas à imaginer comment Nadjma réagira face à cela. Sans preuve, nous ne pouvons rien faire contre lui. Il faut qu'on creuse.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Je suis sortie de l'hôpital et Mahir m'a ramenée à la maison. J'ai tellement peur, Wallah, je décide de prier car seul Dieu peut me protéger.
Après avoir prié, je vais me changer et m'endors. Je ne veux plus penser à quoi que ce soit, je veux juste rêver un peu. J'ai peur pour mon bébé et pour ma vie.
Le lendemain,
Je me réveille à dix heures, je suis en retard pour mon cours déjà, Mahir n'est pas là mais à ce que je vois, il a préparé le petit déjeuner avant de sortir.
Je vais me baigner, j'enfile une robe et vais manger. Après avoir mangé, je décide de me faire des nattes. Puis je mets mon hidjab et direction l'université. J'envoie un message à Mahir pour le prévenir que je sors.
Moi à lui 💌 : Salam mon Amour, je ne t'ai pas vu ce matin, mais vu l'heure à laquelle je me suis réveillée, c'était normal. Je vais me mettre en route pour l'université ❤️. Bonne journée.
Je range mon téléphone dans mon sac et sors de l'appartement direction l'université.
Comme d'habitude, je vais à mes cours, je récupère l'emploi du temps des examens vers midi puis rentre à la maison. Allah est la meilleure protection qu'il soit 🙏🏼.
Après avoir commandé une pizza car je n'arriverais pas à cuisiner, je vais prier. Je mange tranquillement la pizza et mets le reste au frigo.
Je fais une petite sieste et me réveille vers 15h. Je me prépare vite fait et vais au boulot. À 18h, je finis et rentre seule, je ne voulais pas déranger Mahir.
Arrivée à la maison, je trouve Mahir assis sur le canapé en train de regarder un film sur l'ordinateur.
Moi : Salut.
Lui : Ça va.
Il ne me regarde même pas et me répond sèchement.
Moi : Tu as quoi, Mahir ?
Lui : Je n'ai rien.
Moi : Mahir, je suis ta femme, je te connais. Tu as quoi ?
Lui : Où étais-tu ? Je t'ai appelé une dizaine de fois sans réponse, je me suis inquiété toute l'après-midi.
Je vais m'asseoir à côté de lui et pose ma tête sur lui.
Moi : Je suis désolée, j'avais fait une petite sieste et en me réveillant, j'ai vu que j'étais déjà en retard pour le travail, donc j'ai vite couru là-bas et je n'ai pas fait attention à mon téléphone. Désolée, mon chéri.
Lui : Je me suis inquiété.
Moi : Je sais, je suis désolée vraiment.
Et les hormones se mettent en marche, je commence à pleurer.
Lui : Allez, calme-toi, ça va aller, je te pardonne, t'inquiète.
Moi : .., ok.
Lui : Allez, c'est bon.
Moi : Ok.
Je lui fais un bisou sur la joue et pose ma tête sur ses genoux en m'allongeant.
Lui : Ne t'endors pas là, je n'arriverais pas à te porter et quand tu dors, je n'aime pas te réveiller .
Moi : Mdr, ne t'inquiète pas.
Lui : Ok, allez.