La Chute d'Eden

By ChristopheNolim

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Depuis presque mille ans, les anges, établis en la cité céleste d'Eden, font régner sur la planète Daln la ju... More

Notes
Carte de Daln
Prologue 1 - Armand
Prologue 2 - Le concentrateur
Prologue 3 - Le transfert
Partie I : Eden
I - 1. Rema
I - 2. Astyane
I - 3. Le Stathme d'Eden
I - 4. Erlena
I - 5. Pierre
I - 6. Samaël
I - 7. La grandeur de Fallnir
I - 8. Le retour du fils oublié
I - 9. Le retour du fils oublié (2)
I - 10. Une réunion d'anges libres
I - 11. Le roi
I - 11. Le roi (2)
I - 13. Vers l'Orkanie
I - 14. La chute d'Eden (1)
I - 15. La chute d'Eden (2)
I - 16. Le basculement (1)
I - 17. Le Basculement (2)
I - 18. Yora
I - 19. La Loi de tous les êtres
Partie II - La Chute d'Eden
II - 1. Soirée de bal (1)
II - 2. Soirée de bal (2)
II - 3. Lendemain de fête
II - 4. Revue de presse
II - 5. Gabriel
II - 6. Prise de fonctions
II - 7. Le président
II - 8. La désunion
II - 9. Berevitch
II - 10. Le général
II - 11. L'assaut
II - 12. Terminus
II - 13. La tempête
II - 14. Le temple
II - 15. Tu as changé
II - 16. Le chef d'État
II - 17. La contre-attaque
II - 18. La bataille de Twinska
II - 19. Gaël
II - 20. Le baron
II - 21. L'ambassadeur
II - 22. La capitale
II - 23. Le Commandement
II - 24. Le stratège
II - 25. La prise de Rema
II - 26. Capitulation
Partie III : La campagne d'Orkanie
III - 1. Un camion sous la pluie
III - 2. Le fort (1)
III - 3. Le fort (2)
III - 4. Maman
III - 5. Cassandra (1)
III - 6. Cassandra (2)
III - 7. Kilan (1)
III - 8. Kilan (2)
III - 9. L'exilé
III - 10. Les chaînes
III - 11. Le Bureau
III - 12. L'antre du vampire
III - 13. Le directeur
III - 14. Tu seras mon élue
III - 15. Les trois vérités
III - 16. La main
III -17. La résurrection
Partie IV : La bataille de Yora
IV - 1. Tout et son contraire
IV - 2. Les défenseurs
IV - 3. La peste verte
IV - 4. Le chef de guerre
IV - 5. Mon dernier jour d'homme libre
IV - 6. Le médiateur
IV - 7. L'archange
IV - 8. Le déchu
IV - 9. Les survivants
IV - 10. La libération
IV - 11. La conférence de Yora
IV - 12. L'escargot de Bourgogne
IV - 13. Le retour
IV - 14. Adrian
Épilogue

III - 18. La science de la débrouille

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By ChristopheNolim

30 décembre 2018 – 2400 mots


On rapporte que Bombastus était en pleine expérience de transmutation, tenant d'une main le soufre, de l'autre le salpêtre, appuyant du pied droit sur une braise qui manquait de mettre le feu à son atelier, lorsque son assistant d'alors lui posa la question.

Qu'est-ce que l'alchimie ?

Après cinq cent ans de recherches, je m'en tiendrai à cette citation apocryphe du grand Bombastus.

« L'alchimie, c'est la science de la débrouille. »

On rapporte aussi qu'il remplaça le sang de vipère par de l'alcool de poire, et que son expérience fut un succès.


Adrian von Zögarn, L'alchimie expliquée à mes petits-enfants


Orkanie, Trois cent lieues au sud de Yora, 13 mars 2011


Kilan n'était jamais revenu.

Cassandra avait tenté de tirer quelques informations auprès des officiers et soldats namanes du camp. D'abord, Erlena, l'archange qui était passée cracher sur Kilan, était morte. Elle avait été tuée dans la forêt par des soldats de la Deuxième Armée en fuite. Des anges déchus étaient venus, ils avaient emmené Kilan ; ils étaient revenus avec Erlena et sans Kilan. Et ces officiers se taisaient après coup, conscients qu'on ne les croirait sans doute jamais. Ces mêmes hommes qui avaient vu l'archange étendue par terre dans son sang, le cœur à l'arrêt depuis des heures, avaient ensuite assisté à son retour, affaiblie et chancelante, soutenue par les autres anges, encore couverte de sang et de blessures. Elle respirait. Elle vivait. Et les soldats qui, la veille, s'étaient agglutinés autour d'elle de fascination, s'en étaient écartés avec horreur.

Le chef des anges déchus, Samaël, s'était ensuite entretenu avec les officiers.

Tous les jours, toutes les heures, le camp semblait changer sans cesse. Les soldats discutaient entre eux, se saluaient et s'embrassaient, puis des sections se réunissaient, paquetage sur le dos, et quittaient le campement. L'armée marchait vers le Nord. L'Empire marchait sur Yora.

Cassandra n'avait pas le temps de prendre conscience de ce mouvement, de ses ramifications et de ses implications sur elle et sur les prisonniers de la Deuxième Armée. En l'absence de Kilan, elle et John étaient seuls à pouvoir sauver ces malheureux. Sur ordre ou spontanément, les autres médecins avaient quitté leur poste ; ils se retrouvaient seuls avec cent blessés et malades, parfois très graves. Ils manquaient de tout. Cassandra désinfectait maintenant les outils et les plaies au Wiska, un alcool distillé d'Orkanie dont ils avaient obtenu un tonneau au service d'approvisionnement de l'armée namane. Elle et John dormaient à côté de ce tonneau. Car s'il s'agissait pour eux d'un outil de travail, les soldats namanes sur le départ y voyaient surtout une réserve de bon alcool gaspillée, dont ils auraient bien besoin pour se donner du courage avant l'assaut final.

Le soir du 13 mars, elle ne trouvait pas le sommeil, pas plus que John. Le campement s'était vidé de la moitié de son personnel et les officiers ne semblaient pas avoir tranché quant à l'avenir des blessés. Faute de pouvoir les laisser ici, il aurait fallu les renvoyer à Fila ; mais dans ce cas, il faudrait qu'on leur prête des véhicules.

« À votre avis, docteur Hilbert... est-ce qu'ils vont prendre Yora ?

— Je n'en sais rien. »

Si l'on s'en tenait aux événements passés, le Commandement s'était ridiculisé. Incapable de raccommoder les restes de la Deuxième Armée et d'installer une véritable ligne de défense, incapable peut-être de communiquer avec Yora elle-même, il sombrerait de nouveau. L'Empire prendrait la ville et y trouverait une assise confortable avant de se tourner vers Verde, dernier point stratégique de l'Orkanie fédérale.

« Le président Velt se trouve là-bas, se rappela John. Que se passera-t-il s'ils lui font signer la capitulation ?

— Le Commandement de Verde pourra choisir ou non de la suivre. Mais de toute façon, nous aurons perdu. »

Depuis la défaite de la Deuxième Armée, le sort de l'Orkanie dépendait de causes mystérieuses et inextricables que l'on choisit parfois de nommer le « destin ».

Deux hommes, deux namanes, firent irruption dans la tente. En un éclair, Cassandra fut sur ses pieds, un scalpel à la main, aveuglée par la lumière menaçante de leur lampe-tempête.

« Qu'est-ce que vous voulez ? »

Ils ne parlaient pas la même langue mais se firent comprendre d'un geste. Le tonneau. Maudit tonnelet qu'il fallait veiller toute la nuit, alors qu'ils avaient bien mieux à faire ! John, qui interposait son corps malingre, fut ramené à la raison d'une gifle en pleine figure.

« Vous n'avez pas le droit de faire ça » tempêta Cassandra, mélangeant des mots namanes à son orkanien pour qu'ils en saisissent quelque chose.

Mais les deux hommes semblaient ne même pas tenir compte de sa présence.

« J'en référerai à vos supérieurs. »

Ils partaient le lendemain ! Qui viendrait les chercher sur le front, qui leur courrait après pour un si piètre crime ?

Une silhouette se découpa derrière eux, aussitôt illuminée par la lampe. Cassandra y reconnut le vampire amputé de la jambe gauche, Vladimir Fédorovitch. Bien qu'il fût encore maigre et affaibli, elle n'avait jamais vu quelqu'un récupérer aussi vite. Le vampire ne se plaignait pas. Il s'était fait à ses béquilles et marchait sur trois pieds d'une tente à l'autre en transmettant parfois des messages entre Cassandra et son assistant.

« Qu'est-ce qui vous arrive ? »

Les regards tournés vers lui détaillèrent d'abord un blessé crasseux et pitoyable qui s'était levé trop vite, qui tenait à peine debout. Puis Vladimir se força à sourire, faisant briller ses canines. Elles n'ont pas servi depuis des lustres, semblait-il dire. Je ne tiens que sur un pied, mais je n'en aurai pas besoin sitôt bondi. Il me reste à choisir lequel de vous deux je mords, celui-là sera tué sur le coup. Une bien triste fin, tout ça pour dix litres d'alcool...

À leurs regards mauvais, qui disparurent aussitôt à l'extérieur, Cassandra sut que le vampire avait gagné ; sans rien dire et malgré son handicap flagrant.

« Merci, Vlad... il faut croire qu'ils ont vraiment peur de vous.

— Oh, non, c'est juste qu'un de leurs officiers m'a à la bonne, vous savez, le petit gars qui passait tout le temps discuter avec moi. Un passionné de la Salvanie. Je rêve d'avoir une maison à Twinska, qu'il m'a dit. Il n'est pas encore parti du camp. »

Fatigué de tenir debout et de jouer la comédie, Vladimir s'assit à côté de Cassandra et de John qui vérifiait que toutes ses dents étaient encore en place.

« Ils vont attaquer Yora, conclut-il. Moi, Leam et tous les autres, nous n'avons servi à rien. La Deuxième Armée n'a guère été qu'un nid-de-poule sur leur chemin.

— Je n'imaginais pas vous demander ça il y a trois jours, mais... est-ce que vous pensez que vous pourrez nous aider ? Les namanes vont abandonner le camp. Ils vont laisser les prisonniers derrière. La plupart vont marcher jusqu'à Fila, je pense. Il va falloir qu'on se débrouille pour transporter les blessés et les malades.

— Je ferai tout ce que je peux, docteur Hilbert. Marcher avec les béquilles ne me permettra pas de porter une civière, mais je peux essayer de mettre un sac sur le dos.

— J'ai quelque chose pour vous, dit Cassandra. Vous savez, je ne suis pas docteur en médecine, mais en alchimie. Savez-vous ce qu'est l'alchimie ?

— Euh, transformer le plomb en or ?

— L'alchimie, c'est la science de la débrouille. »

Elle tira à ses côtés un objet cylindrique en bois dont, dans la pénombre, on distinguait difficilement l'usage. Il était raccordé à une sorte d'attelle à lanières de cuir.

« On essaiera de régler ça demain, d'accord ?

— C'est une jambe de bois ?

— En somme. Le mécanisme fait en sorte qu'elle se plie lorsque vous la levez. On fait ces prothèses-là en plastique, d'habitude. Vous vous contenterez de ce qu'on avait sur place. La débrouille, voyez. »

En quelques mouvements de ses trois pattes, claquant un peu à la manière d'un insecte blessé, Vladimir se rapprocha d'elle.

« La débrouille, répéta-t-il avec une déférence certaine. La débrouille, dites-vous. Mais, docteur, vous êtes un miracle.

— Tout le crédit en revient au grand Adrian von Zögarn, qui m'a formée.

— Je gage que le grand Adrian von Zögarn était un alchimiste en chaussons jamais sorti de son bureau. Le mérite revient à vous, parce que vous accomplissez des miracles avec de la ficelle, deux bouts de ferraille et des chutes de cuir.

— Avant que j'oublie, Vlad. Vous êtes sur pied, je vous la rends. »

Elle lui tendit sa bague. Le vampire la prit, mais sa main s'arrêta sur la sienne, la serrant d'émotion.

« Vous ne savez pas ce qu'elle est devenue, n'est-ce pas ? s'enquit Cassandra.

— Nous étions ensemble à Penn. Quand j'ai été pris sous l'éboulement, je ne l'ai pas vue. Je pense qu'elle a réussi à fuir. Leam en a vu d'autres, croyez-moi. Si moi je survis, c'est qu'elle s'en sort sans une égratignure. »

Il y avait eu tellement de pluie et de brouillard. Aux dires des prisonniers du camp, la boue avalait les corps des humains aussitôt tombés. Un dixième de l'armée, dix mille soldats peut-être, resterait ainsi porté disparu. La terre recracherait ces ossements encore un siècle plus tard.

Malgré tout cela, Vladimir parlait comme si son épouse était encore en vie, et Cassandra n'entendait pas le contredire sur ce point. Elle se refusait encore à accepter que Kilan était mort, tué par les anges déchus pour redonner vie à Erlena. Redonner la vie au prix d'une autre vie lui paraissait, non impossible pour l'atman, mais abominable. Aussi, refusant cette mort arrivée si près d'elle, accordait-elle partout le bénéfice du doute. Ces photos jaunies par l'humidité que lui montraient parfois les blessés, elle les regardait en souriant et disait invariablement : « vous les retrouverez après la guerre ». Ce n'était pas vrai. Mais elle y croyait néanmoins. Il est parfois instamment nécessaire de se raccrocher à de telles illusions.

« Vous êtes mariés depuis longtemps ?

— Depuis quinze jours. Mais nous nous connaissons depuis deux ans. »

Il l'aimait. C'était indubitable. Même disparue, il l'aimerait toujours. Et cette attitude résolue n'était pas seulement touchante. Cette attente qui se lisait dans son regard n'était pas une fantaisie romantique. C'était la seule force capable de maintenir la cohésion du monde, lorsque celui-ci traverse les pires épreuves.

« Brigadier Fédorovitch, vous êtes un miracle, lui renvoya-t-elle.

— Lorsque ce cauchemar sera fini, docteur Hilbert, vous viendrez visiter Twinska. Je vous présenterai Leam. Je pense que vous lui plairez beaucoup.

— Je n'en demande pas tant, sourit l'alchimiste. Prenez du repos, Vlad. Les derniers bataillons namanes vont partir demain dans la journée. Je ne sais même pas s'ils nous laisseront la moindre toile de tente. Je compte beaucoup sur vos relations pour obtenir un camion. »

Cassandra et John profitèrent ensuite de deux dernières heures d'un sommeil de plomb. Vladimir s'était assis et réglait sa prothèse. Il avait décidé de marcher dès le lendemain. C'était un objectif intermédiaire sur le chemin qui le ramènerait à Leam. Une fois debout sur deux pieds, il pourrait la chercher.

***

L'armée namane s'ébranlait toute entière. Lancés sur leur objectif final, Yora, ces hommes avaient trois cent lieues pour prendre de l'élan. Ou bien ils s'écraseraient et périraient tous, ou bien ils seraient victorieux.

Samaël contemplait tout cela de loin.

La situation le concernait-elle vraiment ?

Devait-il vraiment agir ?

Assis devant un écran éteint, il laissait promener son regard sur les commandes, songeant au pouvoir qu'elles représentaient, et au pouvoir plus grand encore que l'atman lui procurait désormais.

Erlena surgit au milieu de la salle de contrôle de la navette, modèle Dragon, un des deux qui leur restaient depuis l'attaque de Twinska. Il y avait à bord assez de place pour une cinquantaine d'anges. Mais ils étaient seuls.

« Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-elle.

— La bataille de Yora va bientôt avoir lieu. »

La salle était tout juste assez haute de plafond pour permettre à Erlena d'avancer sans se cogner, en baissant la tête. Elle promena une main indolente sur une arête du métal, comme une caresse. C'était avec ce vaisseau qu'elle avait écrasé la Deuxième Armée à elle toute seule. Les troupes orkaniennes appuyées par les anges et les salvanes avaient bien tenté de faire feu sur elle, mais ils visaient mal dans le brouillard. Les rares projectiles dangereux, trop peu nombreux, avaient pu être arrêtés par le bouclier magnétique.

« Je te l'ai dit, murmura-t-elle en faisant passer sa main du métal froid à l'épaule de Samaël. Partons. Tu as sans doute promis aux namanes d'appuyer leur assaut sur Yora, mais nous n'avons pas besoin de tenir cette promesse : nous sommes plus forts qu'eux, nous ne leur devons rien.

— Tu as raison, Erlena, nous ne leur devons rien. Mais je veux aller jusqu'au bout de ce pouvoir.

— Est-ce que tu n'es pas déjà au bout ? Eden s'est effondrée. Les Fallniriens et les Wostores ont eu la guerre qu'ils rêvaient. Les salvanes ont payé leur attachement à l'ordre vaincu. Les namanes réalisent la grande ruée vers l'orkanie qu'ils ont toujours fantasmé. Daln redistribue à ses peuples le pouvoir et la richesse. De ce trouble naîtra un nouvel équilibre qui demeurera mille ans.

— Ça ne me suffit pas » dit Samaël, avec l'intime conviction qu'il le savait déjà depuis le début, que ça ne lui aurait jamais suffi.

Erlena se sentit trahie. Ce fut une impression subite, aussitôt chassée, mais elle avait été là.

« Bien sûr que tu comptes pour moi, se hâta de dire Samaël. Je crois que tu ne comprends pas. Le seul moyen de te préserver, de me préserver, est d'acquérir plus de pouvoir. Personne ne peut se reposer sur ses lauriers. Pas dans l'univers dans lequel nous vivons. C'est ce que les anges d'Eden ont fait, regarde ce qu'il est advenu d'eux... »

Comme il arrive parfois aux plus excellents criminels, Samaël se justifiait par une nécessité née de ses propres crimes.

« Que veux-tu, alors ?

— Je progresse dans la connaissance de l'atman. Je me rapproche de l'atman. Il viendra un moment où je saurai exactement ce dont il s'agit et ce qu'il veut. L'atman n'est pas seulement une énergie, mon amour, c'est aussi une intelligence, et s'il nous prête son pouvoir sans limites, c'est parce qu'il a un but que nous pouvons lui permettre d'atteindre. Nous formons une symbiose. Plus nous serons à même d'atteindre ce but annexe, plus il croira en nous, plus il nous donnera son pouvoir. Comprends-tu ? »

Elle suivait ses mots, mais ne comprenait pas.

« Si c'est ce que tu veux, dit-elle. Nos vaisseaux sont tous les deux en Orkanie, c'est cela ?

— Ils seront tous les deux à Yora dans quelques jours.

— Je n'ai pas envie de piloter. J'en ai assez, Samaël. Toi, que veux-tu faire ?

— Je veux aller tuer Bill Velt.

— Entendu. Tu laisseras le pilotage à tes lieutenants. Allons tuer Bill Velt. »


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Ceci clôt la partie III !

À bientôt pour la partie IV et dernier gros morceau de ce gros bouquin ;)

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