GOOD GIRLS LOVE BAD BOYS (AD...

Oleh haruna01

11M 94.3K 23.1K

En raison de sa publication le 7 mars 2018 en version numérique et papier dans la collection &H d'HARLEQUIN... Lebih Banyak

Chapitre 1 : (Version corrigée)
Chapitre 3 : (Version corrigée)
Chapitre 4 : (Version corrigée)
Chapitre 5 : (Version corrigée)
Chapitre 6 : (Version corrigée)
Chapitre 7 : (Version corrigée)
Chapitre 8 : (Version corrigée)
ADDICTION PUBLIÉ EN PAPIER !
! SORTIE PAPIER - EN MAGASIN !

Chapitre 2 : (Version corrigée)

401K 11.7K 4.4K
Oleh haruna01

Mon portable vibra dans la poche de mon jean et je montai rapidement, mais prudemment – pas question de traverser une marche pourrie – à l'étage pour répondre.

– Tom ? Pourquoi tu m'appelles maintenant ?

J'étais surprise. Avec le décalage horaire, il devait déjà faire nuit à Londres.

– Je voulais m'assurer que tu étais bien arrivée et que le voyage s'était bien passé.

– Euh oui, tout va très bien...

– Me voilà rassuré ! Et sinon, quelles sont tes premières impressions ?

Avec la découverte de notre nouvelle maison qui tombait en ruine, j'étais aux anges !

– Oh si tu savais ! Ça m'a l'air d'être un endroit tout à fait... merveilleux !

– Tant mieux, je suis ravi que tu t'y plaises déjà, même si j'aurais préféré que tu ne quittes pas Londres. Bon, il se fait tard de mon côté du globe... Est-ce que tu as la WiFi chez toi ?

– Il me semble... J'essaierai de me connecter demain avec mon ordinateur.

– Parfait ! Allez, je vais me coucher, je t'aime.

Il y eut un bref moment de silence, mais suffisant pour être gênant. Je ne pouvais pas continuer à lui mentir éternellement, mais rompre par téléphone alors que je venais à peine de quitter Londres me paraissait un peu cruel.

– Tu m'aimes aussi, n'est-ce pas ?

Heureusement que nous n'étions pas en webcam, heureusement ! Ce fut le moment idéal pour avoir recours à mes talents cachés d'actrice.

– Tom... Je t'entends mal, qu'est-ce que tu as dit ?

– Je t'aime, Élodie.

– Hein ? Quoi ? Je ne dois pas avoir beaucoup de réseau... À...

Je lui raccrochai au nez, soulagée.

– T'es vraiment qu'une vipère !

Je sursautai avant de relever les yeux sur ma sœur, qui se tenait debout devant l'escalier, hilare. Ne cherchant pas à me défendre, je me contentai de hausser les épaules.

– Tu aurais pu lui dire clairement que tu le larguais. Tom a beau être un sentimental, il s'en remettra, tu sais, c'est un homme.

Honnêtement, je n'en étais pas aussi sûre qu'elle...

Je sursautai à nouveau en entendant un bruit de casse suivi de cris provenant de l'extérieur. Sara fronça les sourcils, puis se précipita avec moi vers la fenêtre du couloir entrouverte qui donnait sur la rue.

– Et ne reviens plus jamais, gros lard ! cria la voix d'une femme depuis la maison d'à côté.

Je le savais que vivre dans ce genre de quartier, c'était comme vivre constamment avec ses voisins !

Une pile de vêtements fut projetée dehors par la porte d'entrée avant que cette dernière ne se referme en claquant. Un homme brun proche de la quarantaine, mais encore bien bâti pour son âge, se tenait immobile sur le trottoir, les yeux rivés sur ses habits éparpillés.

– Eh ben, dis donc, elle en a du caractère celle-là, plaisanta Sara.

Un chouia trop fort, puisque l'homme releva la tête dans notre direction. Sara se baissa juste à temps pour éviter son regard, moi pas. Étrangement, il me sourit.

– Je m'appelle Eric, se présenta-t-il avec un signe de la main.

Euh...

– Élodie, lui répondis-je, tout de même un peu mal à l'aise, Élodie Winston.

– Vous allez attendre là encore longtemps ? le questionna Sara après s'être relevée. Je sais qu'on ne se connaît pas mais à mon avis, vous feriez mieux de partir. Votre femme avait l'air sacrément énervée et je ne pense pas qu'elle vous laissera revenir de sitôt.

– Sara ! la grondai-je, gênée par son comportement abrupt et impoli.

Mais Eric se contenta de rire.

– Ouais, tu as raison, gamine. La semaine dernière, je suis resté plus de deux heures devant la porte avant qu'elle ne me laisse rentrer ! Mais je vais vous dire un truc, les filles, à chaque fois, cette vieille vache me lance tous mes vêtements mais jamais mon portefeuille, vous savez pourquoi ?

Nous fîmes « non » de la tête.

– Parce qu'elle sait qu'à ce moment-là, je pourrais vraiment foutre le camp de chez elle, répondit-il en souriant.

– Elle est plutôt rusée, remarquai-je.

– Non, elle est juste complètement folle de moi, me répondit-il avec un clin d'œil amusé.

Eric semblait assez... étrange, mais plutôt sympathique comme voisin.

– Élodie, Sara, venez chercher vos affaires ! nous cria notre mère dans l'escalier.

– Bon, euh, à bientôt, Eric, lui lança Sara. Si votre femme ne vous ouvre pas avant la nuit, n'hésitez pas à sonner chez nous, mon père acceptera peut-être de vous héberger !

Il la remercia d'un petit geste de la main et je refermai la fenêtre avant de suivre ma sœur au rez-de-chaussée.

Nous remontâmes à l'étage quelques instants plus tard, nos deux valises à la main.

– Je prends la plus grande chambre ! s'écria Sara en courant tant bien que mal vers le bout du couloir.

De toute façon, cela m'était égal, puisque nous ne comptions pas rester ici éternellement.

Je rentrai dans une petite chambre, qui devait avoir la taille de ma salle de bains à Londres. Elle était beige et simple, avec le strict minimum : un bureau, un lit, une armoire en bois et deux étagères vides accrochées à un mur.

Je posai ma valise par terre et me laissai tomber sur le lit. Au moins le matelas était confortable, c'était déjà ça.

Je me relevai sur les coudes en entendant des pas dans le couloir. Moi qui croyais que quitter notre ancienne vie et découvrir notre nouvelle maison était le pire qui pouvait m'arriver, j'avais complètement occulté une chose...

– Au fait, Élodie, est-ce que tu peux me prêter ta robe blanche en dentelle pour demain ? me demanda Sara en passant la tête par la porte. J'ai pas envie de faire tache avec mes vêtements, et les tiens sont vraiment plus élégants et...

– Elle est dans la valise, l'interrompis-je, sers-toi.

Depuis le temps que Sara me piquait mes vêtements, c'était presque devenu une habitude. Elle rentra et récupéra ma robe, le sourire aux lèvres.

– Merci, grande sœur, tu es un amour ! claironna-t-elle en sortant.

Sara avait bien de la chance d'entrer également dans du 38, de faire quasiment le même tour de poitrine que moi et d'atteindre déjà les un mètre soixante-cinq alors qu'elle avait seulement quatorze ans.

Je me relevai à contrecœur et commençai à ranger mes vêtements dans mon placard. Qu'allais-je bien pouvoir mettre moi aussi ? Effectivement, j'avais bien oublié une chose importante : demain, nous avions cours.

***

Porter de beaux vêtements qui vous vont à merveille est en effet le meilleur moyen de se faire remarquer et de se faire des amis le premier jour dans un nouveau lycée. Cependant, ici, ce n'était plus Londres et encore moins Beverly Hills. Je ne savais pas à quoi m'attendre dans ce lycée, peut-être que vouloir paraître trop classe risquait de me faire une mauvaise réputation, et c'était quelque chose que je voulais éviter...

Résultat, j'avais préféré opter pour un style simple et sans prise de tête et enfiler une chemise blanche, une jupe noire taille haute et évasée avec des collants et une paire de bottines de la même couleur.

– Tu es certaine de vouloir y allez à pied ? s'inquiéta mon père en me rejoignant dans le hall d'entrée, je peux toujours te déposer avant Sara.

Le risque que je me perde dans cette ville était relativement élevé, mais le collège de ma sœur et le travail de mon père étaient dans le nord de la ville, alors que mon lycée se trouvait seulement quelques minutes de marche. Après les onze heures de vol de la veille, j'avais bien envie de me dégourdir les jambes !

– Ne t'en fais pas, j'ai pris une carte et j'ai un GPS sur mon portable au cas où, le rassurai-je en attrapant mon sac de cours dans l'entrée.

Il acquiesça.

– Sois prudente pour rentrer ce soir, ajouta-t-il avant que je ne sorte et referme la porte derrière moi.

Un bon vent d'air frais ébouriffa mes cheveux.

– Belle matinée, n'est-ce pas ?

Je sursautai et tournai la tête vers Eric. Celui-ci s'étirait, debout devant sa porte.

– Vous... Vous n'avez quand même pas passé la nuit dehors ? le questionnai-je, déconcertée.

Il eut un petit rire.

– Non, non, Elaine m'a ouvert quelques heures plus tard !

Oui, enfin, « quelques heures », ça faisait déjà beaucoup. Sa femme m'avait l'air de quelqu'un d'assez flippant quand même !

Je regardai mon voisin d'un peu plus près. Mal rasé, Eric avait les cheveux courts et noirs en bataille, et le survêtement gris et simple qu'il portait semblait déjà froissé. Un sac de sport en mauvais état traînait sur le sol devant lui.

– Tu vas au lycée Layton, je suppose ? devina-t-il en croisant mon regard observateur.

– Comment le savez-vous ?

– J'entraîne quelques lycéens dans mon club.

– Un club de quoi ?

Il attrapa le sac à ses pieds et avança dans la rue.

– Viens, je t'accompagne, je dois y aller et il n'est pas très loin de ton lycée.

J'hésitai un instant avant d'accepter. Eric ne me paraissait pas dangereux, j'avais même l'impression de pouvoir lui faire confiance, mais les apparences sont parfois trompeuses.

– Alors, c'est un club de quoi ? lui demandai-je à nouveau en le suivant.

– De boxe. Mais tous ceux qui ont envie de se défouler et de faire du sport en général sont les bienvenus. Après, j'ai plutôt tendance à entraîner les jeunes des quartiers du sud, la plupart de ceux qui vivent là-bas sont des gamins à problèmes.

– Comment ça ?

– Eh bien, ils ne savent pas gérer leur self-contrôle ni canaliser leur force et leur colère lorsqu'ils sont confrontés à des altercations. Du coup, la plupart du temps, ils règlent leurs conflits avec leurs poings. On pourrait penser que leur apprendre à boxer n'est pas une bonne chose, que ça les encourage à se battre, mais d'après moi, ça a l'effet contraire. Quand ils encadrés par un professeur et doivent suivre des règles strictes, par exemple ne pas frapper trop fort son adversaire, cela les influence, ils apprennent à se respecter entre eux et donc à se maîtriser.

– Mais je suppose qu'ils ne sont pas tous aussi obéissants, n'est-ce pas ?

Il esquissa un léger sourire.

– Personne n'est parfait. Mais lorsque j'apprends qu'un gamin de mon club a utilisé la boxe à mauvais escient, je peux t'assurer que je lui colle une raclée mémorable et je le fous illico presto à la porte ! Je leur interdis tous formellement de mettre en œuvre les techniques apprises en dehors d'un entraînement ou d'une compétition réglementée. C'est avant tout un sport et dans le pire des cas, les compétences assimilées doivent simplement servir à se défendre si nécessaire. Il n'est pas question de chercher la bagarre et d'en profiter.

Complètement d'accord, je souris.

– J'en ai déjà fait.

– Vraiment ? Excuse-moi, mais j'ai du mal à t'imaginer coller une bonne droite à quelqu'un, plaisanta-t-il.

– Vous avez tort de me sous-estimer parce que je suis femme...

Il rigola et me donna une petite tape sur l'épaule.

– Tu me plais, toi ! Eh bien, madame la boxeuse, tu n'as qu'à passer quand tu veux au club pour me montrer ce dont tu es capable ! Et si tu peux donner une bonne leçon à deux ou trois de mes élèves, ça ne sera que mieux !

– Vous ne serez pas déçu ! répondis-je en souriant.

– Au fait, pourquoi avez-vous emménagé à Saint-Louis ?

– Mon père a été transféré ici pour son travail, alors on a toutes suivi.

– Tu as l'accent britannique, tu habitais en Angleterre ?

Je hochai la tête.

– Oui, à Londres.

– Tu vas voir, Saint-Louis est assez agréable. Cette ville a ses défauts, mais aussi ses qualités. Et puis les gens y sont sympas !

– À vrai dire, je n'ai rencontré personne d'autre que vous, l'informai-je.

– Ne t'en fais pas ! Mais au cas où quelqu'un t'embêterait à l'école, n'hésite pas à lui dire que tu connais Eric West, ça devrait le calmer. Et s'il ose te toucher, j'irai lui régler son compte en personne !

Il semblait vraiment sérieux.

– Hum... Merci, Eric.

Je n'avais pas vu le temps passer. Nous étions partis de chez moi depuis une bonne dizaine de minutes et je me trouvais à présent face à un grand et sombre bâtiment de trois étages.

– Pas de quoi, ma belle. Mon club se trouve à un pâté de maisons, si l'envie t'en vient un jour. Passe une bonne journée !

Il me fit un clin d'œil amical et me laissa seule devant l'entrée de mon lycée.

Quelqu'un me bouscula tout à coup avant de me fusiller du regard. Comme si c'était de ma faute ?

Je soupirai. Effectivement, les gens avaient l'air très sympathiques et cette journée s'annonçait tout à fait plaisante !

En entrant à mon tour dans l'établissement, je fus quelque peu désemparée. Mais qui ne se sentirait pas seul, perdu et légèrement nerveux lors de son premier jour dans un nouveau lycée ?

En plus, cet endroit ressemblait à une déchetterie. Tout paraissait en mauvais état, les murs étaient sales et tagués d'insultes, les casiers pour la plupart explosés ou bien très abîmés. Et bien que ne pouvant m'en apercevoir en plein jour, j'étais certaine que seule une lumière sur deux fonctionnait correctement dans les couloirs.

En marchant dans l'allée centrale, je remarquai même que l'une des salles de classe était inaccessible suite à un incendie... Quelqu'un avait mis le feu à l'intérieur ?!

Il fallait que je trouve le bureau de l'administration et vite. Je devais leur remettre mon dossier scolaire et récupérer mon emploi du temps ainsi que d'autres documents informatifs et personnels.

Arriver trois semaines après la rentrée officielle n'avait rien d'idéal. Mon intégration s'avérerait probablement plus difficile, d'autant que j'étais en dernière année. J'allais devoir rattraper les cours manqués et essayer de suivre tant bien que mal en classe...

– Excusez-moi, où puis-je trouver le secrétariat ? demandai-je à un groupe d'élèves appuyé contre un mur.

Ils me dévisagèrent avec curiosité, puis me désignèrent le bout du couloir. Après avoir fait quelques pas, je les entendis rire derrière mon dos. Très agréable.

J'accélérai sous les regards intrigués des autres élèves. Moi qui pensais pouvoir passer inaperçue...

Je poussai la porte du secrétariat et entrai précipitamment. Assise à un petit bureau, une femme d'une trentaine d'années tapait comme un burin sur son clavier d'ordinateur.

– Rien ne fonctionne jamais ici ! râla-t-elle avant de lever les yeux vers moi. Comment puis-je t'aider ?

– Euh, bonjour, je m'appelle Élodie Winston, je viens d'arriver...

– Ah oui, Élodie, Élodie, euh... Attends un instant.

Elle sortit rapidement dans le couloir.

– Vic ! Ramène tes fesses ici ! cria-t-elle en reprenant sa place comme si de rien n'était.

J'en restai bouche bée. Quel beau vocabulaire sortant de la bouche d'une adulte.

Quelques secondes plus tard, une jeune fille d'environ mon âge, avec le teint pâle et de cheveux châtains relevés en arrière, entra dans la pièce.

– Quoi encore, tata ? déplora-t-elle, agacée, en traînant les pieds jusqu'au bureau.

Ah, je comprenais un peu mieux.

– C'est une nouvelle. Lydie, c'est ça ?

Vic me jeta un regard curieux.

– Élodie, la corrigeai-je.

– Oui, enfin bref, étant donné qu'elle est arrivée quelques jours après la rentrée officielle, j'aimerais que tu lui fasses visiter avant le début des cours. Et tâche d'être gentille avec elle, t'as compris ? Il faut favoriser l'insertion pour notre réputation !

– Tata, je pense que notre réputation est déjà au plus bas...

Sa tante lui donna un léger coup sur la tête avec une règle prise sur son bureau.

– Tais-toi un peu et fais-lui visiter ! Au passage, je crois que vous êtes dans la même classe.

Vic soupira et me regarda à nouveau. Regard dans lequel je pus lire toute la sympathie qu'elle éprouvait déjà envers moi...

– Bon, tu te bouges, les salles ne vont pas défiler devant tes yeux ! me lança-t-elle d'un ton contrarié.

Elle semblait tout à fait ravie de devoir jouer les guides touristiques. Je l'adorais déjà !

Nous sortîmes dans le couloir et elle me montra rapidement les salles de classe, la cafétéria, et pour terminer l'infirmerie.

– Petite info préventive : la plupart des élèves passent la moitié de leurs journées ici et se servent des lits pour faire des choses pas très catholiques, si tu vois ce que je veux dire, alors je te déconseille d'être malade. Surtout qu'il n'y a pas d'infirmière.

Mes parents étaient-ils certains de m'avoir envoyée dans un vrai lycée ? Répugnée, je hochai la tête tandis que la sonnerie retentissait.

– Ça fera cinq dollars, me dit-elle soudain en tendant sa main devant moi.

– Pardon ?

– Cinq dollars pour la visite.

C'était une blague ?

– Je ne vois pas pourquoi...

Elle me saisit par le col de ma chemise et me plaqua contre le mur.

*********************

Lanjutkan Membaca

Kamu Akan Menyukai Ini

4.6K 637 44
Léna , 11 ans, rentre au Collège Jean Rous à la rentrée prochaine. En primaire, elle avait un statut de victime, avec derrière elle, un passé doulour...
75K 3.5K 37
𝗦𝗮𝗹𝗮𝗺 𝗮𝗹𝗲𝘆𝗸𝘂𝗺 ! 𝗩𝗶𝗲𝗻𝘀 𝘆 𝗷𝗲𝘁𝘁𝗲𝘇 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝘂𝗽 𝗱'𝗼𝗲𝗶𝗹 𝘁𝘂 𝘃𝗮 𝗽𝗮𝘀 𝗿𝗲𝗴𝗿𝗲𝘁𝘁𝗲𝗿. 𝗠𝗲𝗸𝘁𝗼𝘂𝗯~ مكتوب 𝗔𝗰𝗰𝗲�...
6.2K 436 7
Rosette, fille cadette de roi, vit delaissé comme une pauvre servante à la campagne ! Un jour cependant, elle est invitée au mariage de sa princesse...
1.2K 303 21
Derrière la lune voilée Résonnent des chuchotis amoureux Silhouettes se fondant dans l'obscurité Seuls se distinguent leurs gestes langoureux S'offra...