PARTIE 32
Ce week end sera sans doute le plus long mais aussi le plus délicieux de tous les week end qu’on a eu à passer depuis notre mariage. En effet Karim et moi avions besoin de ça pour pouvoir prendre un nouveau départ vu la barrière qui commençait à s’étaler entre nous. Ainsi je n’eus pas de mal à amener mon mari au septième ciel même si j’en payais le prix. Tout mon corps me faisait mal et visiblement il n’était pas encore prêt à me laisser dormir. J’avais quand même un peu exagéré sur la quantité de gingembre que j’avais mise dans le poulet pensais je avec regret.
Karim : tu ne dois pas avoir sommeil…. Il n’est qu’une heure du matin.
« Je suis fatiguée bebe je te jure. »
Je disais ces quelques mots en baillant mais n’étant pas dupe Karim se remit sur moi et vu la taille de son pantalon de pyjama, je n’eus pas le temps de protester qu’il met sa tête sous la couette et commençait à me torturer. Je me réveillais finalement et gémissais… quand le plaisir atteignait son paroxysme, il s’arrêta brusquement alors que j’étais sur le point de crier de plaisir. Il commençait à prendre l’habitude de me faire ça…
« : Pourquoi tu arrêtes ? »
Karim : amusé : tu veux dormir non ? Je veux te laisser dormir tu as l’air fatiguée.
Je n’arrivai pas à le croire. Il me chauffe pour ensuite dire qu’il veut me laisser dormir. Je lui tournai brusquement le dos. J’en avais marre de ses petits jeux d’enfant.
« Ah tu boudes ??? »
« … »
Karim : bon vient la tourne toi.
J’obéis et me retrouvai face à face avec lui. Il me regarda intensément et caressa le visage…. tout étais calme et tout le monde dormait sauf nous. Il me chuchota : tu es prête à rester éveillée jusqu'à l’aube ?
« tu m’a chauffé non ? Alors devine la réponse. »
Karim : je ne te ménagerai pas tu es prévenu…
« Tu ne peux rien me faire que je ne connaisse déjà. »
Karim : faussement choqué : c’est un défi que tu me lances ? Tu sais je ne t’ai jamais montré jusque-là pourquoi on dit vraiment que l’homme peut être un animal quand il veut.
« Vas-y montre moi je veux v… »
Je ne terminai même pas ma phrase qu’il redescendit jusque dans mon intimité pour me faire la meilleure fellation de toute mon existence. Je ne savais pas que le degré de ce truc pouvait atteindre ce niveau.
Je gémissais et criait en même temps. Il me bouchait la bouche de temps en temps pour ne pas qu’on entende mes cris c’était tout simplement inexplicable. Quand je voulu l’arrêter, il se leva et à genoux il me souleva pour que je sois au même niveau que lui. C’est à ce moment-là qu’il commença à m’assener de toutes ses forces. Nous étions tous les deux à genoux, et lui derrière moi, me faisant l’amour comme jamais ; c’était incroyable et j’avoue que cette position me rendait complètement folle…. Il me faisait l’amour comme si sa vie en dépendant et je sentais son souffle court sur mon cou. On n’avait jamais vécu une telle expérience mon mari et moi et je peux avouer qu’il était tout simplement le meilleur dans ce domaine qu’est le sexe.
J’étais soudain fatigué et on tomba tous les deux sur le lit. Il me prit dans ses bras et me chuchota : alors c’est fini ou tu veux encore que je te montre de quoi je suis fait ???
J’étais extenué, mais j’arrivai quand même à dire : allons prendre une douche avant de dormir…
Il ne se doutait pas que j’allais me venger et je savais pertinemment que quand il prendra une douche à cette heure de la nuit il ne pensera à rien d’autre qu’à dormir.
Quelques minutes plus tard de nouveau au lit et bien rafraichis, on commença à discuter de tout et de rien et je vois qu’il commençait à s’endormir. Je prends doucement la télé commande de la radio avant de l’allumer pour faire place au son de Ina.
Karim : qu’est-ce que tu fais ? C’est quoi cette musique ?
« Ah oui c’est vrai j’avais oublié que tu es un vieux qui ne connait rien de la nouvelle génération il va falloir que je te montre alors. »
Karim : ah bon j’aimerai bien voir ça. Mais avant de tenter quoi que ce soit, pense à ce que t’’a vécu il y a quelques minutes… allez vas-y…
Je me lève brusquement sous les yeux de mon mari qui s’était redressé pour mieux voir le spectacle. Je portais ma nuisette rose avec des bretelles et un pagne pour mettre un peu de touche traditionnel comme il l’aimait. Je commençais à bouger doucement au rythme du son avant de faire une vraie danse effrénée comme on le faisait dans les boites. Même si je sortais rarement pendant mon célibat, j’avais appris à danser avec mes copines et je me débrouillais très bien.
Je n’eus pas l’occasion de prouver mes talents mais par contre ici, dans ma chambre conjugale, devant mon mari, je comptais bien lui montrer qu’il ne s’était pas marié avec une fille ennuyante.
Je dansais à présent et de temps à autre, je lui montrais de derrière en faisant bouger mes fesses et à chaque fois que je le faisais il m’encourageait et allait même jusqu'à siffler. Rire, je savais qu’a notre réveil, Sokhna allait exploser de colère. Heureusement que ma belle-mère était absente avec Ndeye fatou et astou, pour se soigner.
J’enlevais peu à peu mes vêtements et quand il ne restait plus rien, Karim n’en pouvait plus. Je me dirigeai lentement vers lui et à ma grande surprise il s’était vite débarrassé de sa serviette. Je décidai de prendre le control et m’assoit instantanément sur lui. La musique prenait fin pour laisser place à un son de CHRIS BROWN très rythmé. Comme on était tous les deux nus sur notre lit, je me mets directement sur lui évitant toute foi de le sucer car je comptais lui réserver ce traitement le lendemain au réveil.
Je suivais le rythme du son pour faire des vas et viens sur lui et maintenant c’était lui qui criait de plaisir. Je riais de la façon dont j’avais les choses en main et quand on tomba, c’était fatigués qu’on s’endormi jusqu’au lendemain et très tôt le matin je le réveillai encore pour son activité favorite rire. Ce week end était loin d’être fini.
Durant la journée du dimanche, c’est une bonne ambiance qui régnait dans la maison même si nous ne sommes que trois et qu’on n’a pas eu des nouvelles de mon beau père depuis maintenant deux jours. On était tous au salon et je préparais un bon petit déjeuner pour mon mari et Sokhna quand tout à coup on sonna à la porte. Sokhna alla ouvrir et c’est avec joie que je vois Marième et Malick entrer dans la maison. Marie me rejoint dans la cuisine et elle me fit un rapide débriefing sur son séjour à Tunis et sa nouvelle vie de femme mariée.
Marième : on est rentré plus tôt que prévu car la fille là à eu des complications.
« : Ah oui elle avait quelques problèmes mais toi aussi ma chérie c’est normale qu’elle appelle le père de son enfant pour ça. C’est toi qui avais accepté que ton mari l’épouse après son accouchement, j’espère que tu ne comptes pas revenir sur ta parole marie ? »
Marième : justement nana je ne suis plus sûr de pouvoir partager junior. C’est quand même cruel de devoir supporter une coépouse juste avant un an de mariage. Je ne sais pas ce qui m’a pris d’accepter une telle chose.
Elle avait raison quand même c’était un peu difficile de devoir partager son mari. Si j’étais à sa place je ne l’accepterai jamais même après 20ans de mariage je ne partagerai pas mon Karim.
Sokhna nous interrompt en entrant dans la cuisine pour y déposer le plateau que je l’avais servi
« : Je t’ai dit de me laisser débarrasser. Dans ton état tu ne devrais pas trop bouger ni faire ces efforts-là. »
Sokhna : oh nana toi aussi arrête en plus je voulais venir vous retrouver ici pour te dire qu’à cause de vous je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. »
Elle éclata de rire avec marieet cette dernière lui demanda de lui raconter tout ce qu’elle avait entendu cette nuit. J’étais tellement morte de honte que je m’enfuie de la cuisine pour aller m’assoir dans les bras de mon mari qui à son tour me mordilla l’oreille me faisant oublier tout ce qui se passait autour.
Junior : hé ho attendez d’être dans votre chambre.
Et en criant il appela sa femme pour lui demander de venir car lui aussi voulais entendre ce que Sokhna était en train de raconter.
Sokhna, en s’asseyant péniblement sur un fauteuil loin de Karim : je disais donc à Marième que je n’ai pas fermé l’œil de la nuit à cause de ces deux tourtereaux…
Karim, souriant : je vous dis d’avance qu’elle ment.
Sokhna : oui c’est ça… j’ai entendu de la musique, des sifflements, des cris, et bien d’autres choses encore. Non tonton Malick je te jure que mon père en a vu de toute les couleurs hier car je n’ai entendu que sa voix.
Karim : ah non si tu es maintenant une cancanière il va falloir tout dire ma chère. Nana aussi a crié et ne dis pas que tu ne l’as pas entendu…
« Je n’en reviens pas que vous parlez de ça comme ça, aussi naturellement…. »
J’avais tellement honte que je me cachais le visage sur le torse de Karim. Tout le monde éclata de rire et ainsi on passe une excellente journée.
On raccompagnait nos invités à la porte quand soudain Sokhna se plaignait d’avoir mal au ventre. J’avais déjà remarqué que son accouchement n’allait pas tarder… Karim la conduit jusqu'à la voiture et pendant ce temps je montai pour prendre le sac d’urgence qu’elle avait préparé une semaine à l’avance selon les indications du médecin.
On se dirigea vers la clinique ou j’avais accouché et elle avait de plus en plus mal. Karim lui conduisait très mal, elle était la prunelle de ses yeux et ne supportait pas que cette dernière souffre.
Une fois arrivée, une équipe d’urgence l’avait prise en charge et nous laissa dans la salle d’attente ou je calmais mon mari qui disait que le travail était anormalement long.
Quelques heures plus tard on nous annonce qu’elle avait mise au monde une jolie petite fille et c’est avec les larmes aux yeux que mon mari m’avait pris dans ses bras.
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Quelques jours plus tard. Elle n’avait pas voulu se marier avec le père de son enfant à cause du comportement de ce dernier quand elle lui avait annoncé sa grossesse.
Ma belle-mère quant à elle n’avait appelé qu’une seule fois et n’avait plus voulu qu’on lui parle de « cette putain » comme elle avait l’habitude de l’appeler. Heureusement qu’elle était toujours à Tunis pour se soigner et donc, la paix et le calme régnait dans cette maison.
Cependant nous avions une jolie petite fille à la maison et mon junior venait d’avoir une petite sœur. On était dans notre chambre avec mon fils et son père quand le sujet d’un autre enfant vint déstabiliser notre moment de calme.
Karim : j’ai envie d’un autre enfant nana
« Karim c’est trop tôt je veux d’abord continuer de m’affirmer sur le plan professionnel avant d’en avoir un autre. »
Karim : en quoi le fait d’avoir un enfant peut te perturber ? Aida est pourtant enceinte cela ne l’empêche pas de travailler. Et toi tu ne manques de rien même si on a un autre enfant cela ne t’empêchera nullement de travailler. Et junior veut surement avoir une petite sœur n’est-ce pas mon fils ? »
Junior : oui maman mais veut pas petit sœur veut petit frère.
On éclata de rire à la façon dont mon fils parlait.
« Karim ce n’est pas aussi simple que cela tu ne connaîtras jamais la douleur de l’accouchement c’est pourquoi tu penses que c’est facile. »
Karim : je sais ma chérie mais le bonheur que cet enfant nous apportera sera sans égal aussi. Remarque comment ce petit ange comble nos vies.
Sur ce point il avait raison et depuis quelques temps j’y pensais sans grand enthousiaste à cause de ma grossesse difficile que j’ai eu avec junior. Karim me tira de mes pensées en prenant ma main et à le caresser sous le regard interrogateur de son fils.
Karim : tu sais que j’ai toujours été là et je serai toujours là à partager tout avec toi de même que cette douleur dont tu as si peur. Et en plus bb du moment où tu es enceinte avoue que c’est moi qui assume tout tes caprices rire
« Oui t’a raison mais… »
Il ne me laisse pas terminer ma phrase qu’il me captura les lèvres devant son fils. Et ce dernier nous rappela sa présence en faisant un petit caprice qu’il avait l’habitude de faire pour montrer sa jalousie à son père.
Karim : tu vois il faut rapidement lui donner une petite sœur comme ça il aura assez à faire pour nous laisser tranquille.
« Mon cœur tu veux une petite sœur ? »
Junior : je ne veux pas
« : mais bb pourquoi t’es fâché ? »
Junior : papa mange ta bouche il te fait mal et je ne veux pas »
« : bb papa ne mange pas bouche et je n’ai pas mal… »
Junior : …
Il faisait toujours la moue et soudain se lèva pour venir se blottir dans mes bras. Cet enfant avait un caractère qu’il tenait de son père et la chose qui me comblait le plus chez lui c’est l’amour qu’il me portait.
Karim éclata de rire avant de dire « BOY BI DAFA REW SA DOM BII YAROKO DARA. LI DEH MOY COMPLEXE D’ŒDIPE AMOUREUX DE SA MERE ET JALOUX DE SON PERE WAYEI BAKHNA SA MA DOM BOU DJIGUENE SOU GNEUWEI DINEU KHAMNI LEP DEUGLEU (ton fils est mal élevé ce qu’il vient de faire c’est le complexe d’Œdipe, amoureux de sa mère et jaloux de son père mais quand ma petite princesse viendra prendre sa place il verra.)
Moi : BAYIL SAMA TAW BOU GOR BII (laisse mon ainée tranquille)
Karim : bon je vais éviter de t’embrasser devant lui mais chérie penses y ok cette petite princesse j’y tiens vraiment.
Moi : ok mon cœur t’inquiète pas tu l’auras cette petite princesse.
Il me regarda intensément et me dis « JE T’AIME » que son fils se mit à répéter et on éclata encore de rire.
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2 semaines plus tard ce que je redoutais depuis quelques jours déjà s’est avéré être vraie. En effet le jour ou Karim me parlait d’un autre enfant j’étais déjà enceinte . La vie est vraiment bizarre et moi qui voulais refuser de tomber enceinte à nouveau… en effet ce matin je me suis réveillé avec un mal de tête horrible et ce sentiment je l’avais déjà ressentie pendant ma première grossesse. Je me suis donc vite dirigé chez mon gynécologue et il m’avait directement fait une échographie pour me montrer la présence d’un fœtus dans mon ventre ;
Au début j’étais un peu déprimée mais quand j’ai pensé au bonheur que cela ferai à Karim je commençais peu à peu à me sentir bien et à penser à la manière dont je pourrais lui annoncer la nouvelle ;
J’arrivai donc à la maison avec un peu de pêche. Même si j’avoue que je sentais toujours des vertiges comme tous les débuts de grossesses. Quand j’entrai dans notre chambre, je le trouvai en train de lire le journal. Il leva ses yeux sur moi et me dit.
Karim : tu es pale ça va ?
« Oui bb ça va euh je dois t’annoncer une bonne nouvelle. »
Karim : ah bon je t’écoute
« Je suis enceinte. »
Il déposa le journal puis se leva brusquement pour me demander de répéter. J’avais envie de rire, mais il voulait en avoir le cœur net. Quand je l’avais répété, il me porta dans ses bras, criant de bonheur, et m’amena jusqu’à notre lit… il m’embrassa longuement avant de me chuchoter : je t’aime.
A suivre.