PARTIE 34
Il se retrouva par terre et avant même qu'il ne se rende compte de ce qui se passait j’étais déjà sorti de la chambre.
Je me dirigeai vers la chambre de mon fils quand tout à coup deux mains fermes m'attrapèrent Par derrière et me soulevèrent.
« LAISSE MOI KARIM, LACHE MOI JE DIS »
Il ne m’écoutait pas et se dirigeait à grand pas vers notre chambre. Là j’avais vraiment merdée car il était bien en colère. Il me déposa sur notre lit faisant toujours attention à mon ventre avant d'aller fermer la porte à clef. Quand il se mit face à moi le visage que je vis était tout sauf celui de mon mari.
Il cria : QU’EST-CE QUI T’ARRIVES ???? TU ES FOLLE OU QUOI????
J'allais répondre mais il cria de plus belle : FERME LA. QUE LES CHOSES SOIENT CLAIRES C'EST TOUT SAUF UNE CONVERSATION. MAIS qu'est CE QUI SE PASSE DANS TA TÊTE PUTAIN. TU TE RENDS COMPTE DE CE QUE TU VIENS DE FAIRE? TU PENSES QUE c'est PARCE QUE TU PORTE MON ENFANT QUE TU DOIS MONTRER TON SALE CARACTÈRE ??? TU NE RÉALISE PAS QUE JE SUIS TON MARI? JE VAIS TE DIRE UNE CHOSE IL EST HORS DE QUESTION QUE JE SUPPORTE UNE MINUTE DE PLUS TES STUPIDES CRISES DE NERFS. SI ÇA NE TE PLAIT PAS DE ME VOIR TOUS LES JOURS ET BIEN TU RENTRE CHEZ TES PARENTS.
Il termina son discours et sortit de la chambre en claquant la porte. Il avait raison et je le savais. Je ne me reconnaissais pas moi-même et je ne savais pas pourquoi je m’étais comporté de la sorte. Karim ne m’avait jamais montré une quelconque violence. J'avais tellement mal que je m’étais mise à pleurer pendant des heures et des heures et je finis par m'endormir...
DANS LA TÊTE DE KARIM
Là c'était la goutte d'eau qui avait fait tomber le vase. Nana exagère mais je savais ce que je vais faire. Je ne comptais pas la laisser se comporter comme elle le sentait, non j’en avais juste ras le bol.
Je démarre la voiture et me dirigeai chez sa badiene. Même si je n’avais pas envie de rencontrer cette dernière elle était la seule personne qui arrivait vraiment à parler avec elle.
Arrivé chez elle, elle me réserva un accueil auquel je My attendais vraiment pas : un grand sourire.
Badiene : bonjour mon fils comment tu vas ? entre…
« Je vais bien tata et la famille ? »
Badiene : ca va Abdoullah comment va ma nièce ?
« Ah tata c'est pour elle que je suis venu ici. Je la reconnais plus. Depuis qu'elle sait qu'elle est enceinte on dirait qu'elle ne veut plus me voir même en peinture. Aujourd'hui elle m’a littéralement fait tomber du lit.... »
Je lui raconte tout ce que sa nièce avait fait et à ma grande surprise elle n'en était pas étonnée.
Badiene : tu sais mon fils diabar dagnkoy yarr tei sa boss dafa rew Ba dof(une femme ca s'éduque et la tienne tu la couve trop) si je dis mal éduqué ce n’est pas son comportement envers les autres qui m'inquiète la zéro faute mais c'est la manière dont tu la gâte. Je suis sa tante et je ne cautionne pas certains comportements. Voilà ce que tu vas faire arrivé chez toi tu l'ignore complètement fait tout pour qu'elle regrette amèrement ce qu'elle a fait. C’est le seul moyen de la faire revenir sur terre. Et aussi il faut comprendre qu’il y a des femmes qui sont complètement différentes quand elles sont enceintes.
« Ok d'accord badiene mais si elle recommence je serais obligé de la renvoyer chez sa mère jusqu'à l'accouchement. »
Elle éclata de rire, me disant que je n’en arriverai pas là. Mais à ce stade, je ne savais plus ce que je devais faire.
Je pris ainsi congé d'elle avant de me diriger vers la plage pour méditer. Je me doutais de loin que badiene Aïssatou était si juste et sage. Je pensais qu'elle allait la rappeler à l'ordre. Mais non elle m’avait tout simplement montré l'attitude à adopter. C’était une femme vraiment réfléchie, et je le savais maintenant, car elle aurait pu prendre la défense de nana, pensais-je en m’asseyant sur le sable.
