karim et nana

By NanaNiang2014

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Karim et nana More

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TOME 2 en prepa...
hello guys
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chapitre 17

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By NanaNiang2014

PARTIE 17
Karim

Mais pour qui elle se prend celle-là à bouder les gens comme une mal polie. Je ne suis ni son père ni son mari mais ici c’est chez moi et si on la laisse faire elle risque de se créer des problèmes car je connais ma femme. Tu la déclares lui guerre tu es perdue.

J’entre dans la chambre en trombe et fermai la porte en le claquant violement. Ndeye Fatou se retourna en sursautant.

«  Hey Ndeye Fatou, ne penses pas que tu as le droit de faire  ce que tu veux dans cette maison. Je ne suis pas ton camarade, et tu dois du respect aux autres membres  de cette famille. Il faut que tu saches que tu n’es pas une étrangère et donc, tu dois te conformer aux règles de cette maison. Ici, je fais partie des chefs de  cette famille, et si tu ne nous estimes pas, et bien nous feront de même. J’espère que j’ai été clair le dessus. 

Ndeye Fatou : on m’avait dit que tu étais accro à ta femme mais je ne savais pas que tu étais atteint à ce point.

Moi : QUOI ? PARDON QU EST-CE QUE TU VIENS DE DIRE ?

Elle : …

«  Écoutes moi très bien, je ne permettrai pas ces genres de commentaire dans ma propre maison ok. Si tu penses que ma mère peut te soutenir sur ces genres de choses tu te trompes j’espère que je n’aurais plus à venir te faire ce genre de reproche.

Elle baissa soudain la tête l’air honteuse. Il fallait que je mette les points sur les i, car j’avais l’impression qu’elle pense que je suis un simple pantin dans cette maison.

Ndeye Fatou : excuse-moi Karim je suis allée un peu loin je reconnais je te promets que cela ne se reproduira plus.

Sans lui donner son reste, je sortis de la pièce. Je savais qu’il fallait que je règle ce problème et donc, c’était fait. Je n’avais même plus faim.

Nana : tu n’as pas fini de manger termine d’abord avant de monter.

«  Merci c’est bon. Où est le petit ? »

Nana : il dort dans la chambre de ta mère.

Je montai donc dans ma chambre un peu soucieux. Le premier jour de sa venue ici, elle montre déjà sa vraie nature. Je ne comprenais toujours pas ce qui animait ma mère pour qu’elle se mette en tête de faire vivre Ndeye Fatou dans cette maison. Ça m’intriguait toujours. En réalité, je ne pouvais même pas la voir en image, tout juste parce qu’elle nourrissait  de faux espoirs par rapport à ce que ma famille lui faisait  comprendre.

En même temps, je n’arrêtais pas de penser à ma femme. Pour la première fois, je la voyais calme et très serein devant une situation pareille. Mais je savais que cela n’allait pas durer, car si Ndeye Fatou osait faire ce geste, la prochaine fois, nana ne laissera pas passer…

DANS LA TETE DE NANA

Les jours passaient calmement et l’incident de l’autre jour ne s’était  plus reproduit.

Ndeye Fatou était donc devenue plus calme. Elle avait désormais une certaine retenue envers moi et mon mari.

Et le plus drôle, c’est qu’elle était même amie avec Karim, ce qui était jusque là improbable, pensais je. C’était un peu incommodant à mon gout, mais je faisais avec. De toutes les façons il n’y avait encore rien d’alarmant.

Sokhna quant à elle, ne s’occupait de personne d’autre que de mon fils ; le petit passait tellement de temps avec elle, qu’on avait l’impression qu’elle était sa mère.

J’avais donc commencé les cours cette semaine et comme mon mari me l’avait dit J’avais des horaires flexibles et très aérés. Cela m’arrangeait car je pouvais m’occuper de mon fils avant que son père ne me fasse des reproches et aussi je pouvais rentrer avant qu’il ne revienne  lui du boulot. BILAY SEUY MO METTI. (Le mariage est difficile.)

Cependant, quand je revenais de l’école, j’étais tellement fatiguée que je ne pouvais rien faire à part nourrir junior et me coucher.

Et donc, j’avais ce rythme qui était de plus en plus dur. J’avais cru comprendre que les cours du soir étaient moins prenant que les autres cours, mais je m’étais trompé sur toute la ligne. En réalité, c’était encore plus difficile car je rentrai de plus en plus tard.

C’était ainsi depuis plusieurs jours. Et malheureusement pour moi, Karim rentrai toujours avant moi. C’était normal car j’avais raté un tas de chose. J’avais voulu réviser un peu et essayer d’être à la hauteur. Seulement ce soir, j’avais un peu exagéré, et quand nous avions terminé le dernier exercice il était déjà 21h.

Je me précipitai donc pour rentrer et pour couronner le tout, il y avait un embouteillage monstre sur la route. J’arrivai donc à la maison vers 22h et j’entrai sur la pointe des pieds.

Je me dirigeai vers la chambre de Sokhna et l’avait trouvé dormant tranquillement avec bébé à ses côtés. Je le pris légèrement et le conduit dans son berceau que Sokhna avait mis dans sa chambre.

Je sortis sur la pointe des pieds et me dirigeai dans ma chambre. Mon mari y était déjà. Il était allongé regardant un film sur son ordinateur. Il m’avait à peine regardé et je compris que je n’allais pas échapper à ses reproches aujourd’hui.

Je m’approchai doucement de lui et l’embrassa : salut bébé.


Karim : Tu étais ou jusqu’à une heure pareille ?

« J’étais à l’école. Tu le sais. »

Karim : à l’école jusqu'à cette heure ?

Moi : j’étais à l’école si tu veux-tu appel pour demander à quel heure les élèves de licence 1 GE sont rentrés.

Karim : je n’ai pas besoin d’aller demander nana. Tu aurait du penser que tu as une famille, avant de prendre ton temps.

« Écoute Karim, tu m’as donné l’autorisation d’étudier, alors si tu penses que ça va être tout rose tous les jours, tu te trompes. Si tu regrettes de m’avoir donné la permission dis le moi tout de suite que je sache. »

Et sans un mot de plus j’entrai dans les toilettes, n’attendant pas sa réponse. Je pouvais comprendre qu’il soit en rogne, mais je ne pouvais pas concevoir qu’il persiste à douter de moi. Je pris ainsi mon temps, car je savais qu’il m’attendait pour se disputer, mais je ne lui donnerai pas l’occasion pensais je. Et donc, quelques minutes plus tard, j’étais déjà douchée.

J’en sortis en silence et lui tourna le dos. Je savais qu’en partie j’étais fautive et que j’aurais du vérifier l’heure, mais il ne fallait pas que je lui donne l’occasion de me jeter sa colère . Il fallait que je le contrôle pensais je en mettant du lait sur mon corps.

D’habitude c’était lui qui m’aidait à appliquer la crème sur mon corps, mais comme il était en colère, je ne comptais pas sur lui. En plus de cela, j’avais mes règles et je comptais bien dormir ce soir, pensais-je en enfilant une chemise de nuit moins sexy que celles que j’avais l’habitude de mettre.

Je mis un déshabillé puis me retourna vers lui : je te fais à manger ?

Il fit non de la tête et ne m’avais toujours pas regardé, rire. C’en était amusant car je ne l’avais jamais vu ainsi.

Je sortis rapidement de la chambre pour aller voir si mon fils était réveillé. Il fallait que je lui donne le sein. Et donc, quand je le vis toujours endormi, je le pris légèrement. Il avait senti ma chaleur et avait aussitôt ouvert les yeux souriant automatiquement…

« Comme il est mignon mon bébé… tu as faim ??? Tu veux manger ? Maman t’a manqué ???? »

Comme s’il savait ce que je lui disais, il se mit à sautiller. Mon fils apportait une joie immense à mon cœur et je ne pouvais me retenir de sourire.
Je m’assis confortablement sur la chaise et fit attention à ne pas réveiller Sokhna. Junior tétait doucement pendant que je l’observais. Il ressemblait de plus en plus à son père. Les mêmes yeux, la même tête…

Il grandissait plus vite que je ne l’imaginais. Plus je le regardais et plus je me sentais fière.  Il avait fermé les yeux et avait arrêté de téter. Je le déposai de nouveau sur son berceau et sortit doucement pour retourner dans ma chambre ;

Karim était en train de répondre au téléphone. Je regarde l’heure sur mon portable il était presque 23h30. Il parlait avec qui ? Me demandais-je.

Je ne l’écoutais pas cependant, j’étais trop fatiguée et donc je m’installais confortablement à côté de lui et allait entrer dans un sommeil profond quand je le sentis se tourner vers moi.

Karim : la prochaine fois que tu dois rentrer tard tu appelles pour que je vienne te chercher est ce que c’est clair ?

Je lui soufflai : Abdou Karim c’est quoi le souci ? Tu n’as pas confiance en moi ou quoi ?

Karim : je n'ai rien dit de tel.

Je me retournai fatiguée de me disputer. J’allais entrer dans  un sommeil profond quand je sentis  ses mains me caresser la hanche. Je frémis à son contact mais je ne fis aucun geste. Il se rapprocha de moi et me chuchota à l’oreille. « J’ai envie de toi»

« : Stp je suis fatiguée. Pas aujourd’hui, en plus j’ai mes règles.

Il se leva brusquement alluma la lampe et me dis.

Karim : qu’est ce qu’il y a nana ???? Pourquoi tu refuses que je te touche ??? Hein, d’abord tu rentres tard, ensuite tu refuses que je t’approche…

Je me levai et lui fis face : hey Abdou Karim attention à ce que tu vas dire.

Il était en colère, et je ne comprenais pas pourquoi. Il cria : OUI C’EST CA… QUE JE FASSE ATTENTION A CE QUE JE VAIS DIRE. EN FAIT CELLE QUI M’A DIS DE GARDER UN ŒIL SUR  TOI NE S’EST PAS TROMPE EN FAIT. EN REALITE JE N’AVAIS MEME PAS VOULU LA CROIRE MAIS TU MEN DONNE LA PREUVE ;

Il sortit de la chambre et claqua la porte derrière lui.

Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer. Mon mari venait de me crier dessus pour une chose que je ne savais pas. Je pensais être dans un rêve car pour moi, c’était juste incroyable. Je décidai de l’ignorer et de me coucher quand j’entends le bruit de sa voiture, sortir du garage.
« Ou est ce qu’il compte aller comme ça, à cette heure ? » me demandais-je.

Je me précipitais au balcon et le vit longeant l’allée en vitesse. Qu’est ce qu’il lui arrive, me demandais-je encore plus la énième fois.

Il était un vrai gamin, quand il le voulait. Je retournai me coucher, mais je n’avais plus sommeil. Tout ce comportement juste parce que je n’étais pas disposé à faire l’amour ?  Non ce n’était pas cela, c’était autre chose. Qu’est ce qu’il voulait dire par celle qui me l’a dit ?

Bref je comptais résoudre cela le lendemain. Pour l’instant, s’il est assez immature pour sortir à cette heure de la nuit, je m’en fous. J'avais  sommeil et je ne comptais pas l’attendre.

Seulement, c’était plus fort que moi. J’avais beau vouloir l’ignorer, mais je ne pouvais pas. J’avais peur pour lui car je ne voulais qu’il  lui arrive rien, malgré tout.

La fatigue m’avait cependant gagné. Et donc je m’endormis avant même qu’il ne soit arrivé. J’avais eu un sommeil très agité et pas très profond. C’était incroyable comment il pouvait me hanter même quand je dormais. Et donc, à son retour, il fit tout son possible pour que je me réveille. Je tournai légèrement la tête vers lui et me rendis compte qu’il était toujours aussi en colère.

Il faisait un bruit montre dans la chambre et s’il voulait me réveiller, il avait réussi pensais je en me levant brusquement et me dirigeai sous la douche. Il fallait que l’eau touche mon corps car j’étais trop énervée. J’étais donc plus apaisée en sortant et je revins me coucher. J’avais complétement perdu le sommeil, et quand je pris mon portable, il était presque 3h du matin. J’avais oublié que j’avais le mari le plus arrogant de la planète. Et la manière dont il venait de me parler me mit soudain en colère. Comment ose-t-il insinuer que je suis infidèle, me demandais-je intérieurement en manipulant mon téléphone.

En plus de cela, il m’avait manqué de respect et avait tout fait pour que je retrouve plus le sommeil. Et bien monsieur le déserteur, tu m’as réveillé tu ne dormiras point. Je me mis donc à manipuler mon téléphone, lisant des vidéos sur hautparleur.
Je le sentis bouger légèrement avant de se retourner : nana tu pourrais faire moins de bruit avec ton téléphone ?

« : … »

Karim : c’est à toi que je parle.

Je ne répondais toujours pas faisant semblant de ne pas entendre ce qu’il disait. Tout à coup, alors que je m’y attendais le moins, il se leva brusquement, me prit le téléphone des mains et le jeta violement à la fenêtre.

Je criai de colère et de surprise : TU N’A PAS FINI DE ME TRAITER DE PUTE MAINTENANT TU JETTE MON TELEPHONE ????

Karim : JE T’AI DI QUE JE VOULAIS DORMIR TU M’A PAS ECOUTE MAINTENANT ASSUME LES CONSEQUENCES. DOUMA SA MOROM SOUKEYNA. (Je ne suis pas ton égal)

Il se coucha sur le coup, comme si ce qu’il venait de faire n’était rien. J’avais mal au cœur et je ne pouvais pas faire grand-chose. J’avais les larmes aux yeux, incapable de réagir. C’était trop facile pensais je. Et donc, sans hésiter, je me levai brusquement, alluma une  nouvelle fois la lampe puis lui cria : TU N’ES QU UN LACHE.

Il se leva subitement et n’hésita pas à me donner une bonne gifle : NE ME TRAITE PLUS DE LACHE OK ????

Je mis ma main sur ma joue, sur le coup de la surprise. Je n’en revenais pas. J’avais écarquillé les yeux de stupeur car jamais de ma vie, je n’avais cru une telle chose possible. C’était incroyable, pensais-je.

Je sortis en courant et me dirigea vers la chambre de Sokhna. Je savais qu’elle dormait profondément, mais je voulais être avec mon fils. Après ce que son père venait de faire, je pouvais plus bien réfléchir.

Je le trouvai lui aussi endormit. Je le prix légèrement et m’assis sur la chaise en face. Je sentais ainsi son cœur battre sur ma poitrine. J’avais tellement mal, et je sentais encore les mains de Karim sur ma joue. Je ne l’avais jamais vu comme ça, et donc je me demandais si j’ai épousé la bonne personne. Un homme qui osait lever la main sur sa femme est tout sauf un homme, pensais-je en essuyant mes larmes.

Il m’avait fait mal et pour cela, je ne le lui pardonnerai pas. Je m’étais ainsi endormi sur cette position et quelques heures plus tard, je fus réveillé par les gazouillements de mon fis. Je regardai la pendule : il était presque 10h et Sokhna dormait toujours. Je me dirigeai avec junior dans ma chambre.

Quand j’entrai dans la pièce je le trouvai en train de s’habiller. On était samedi et depuis noter mariage, il ne sortait jamais les week end. Je l’ignorais complètement et n’allait pas lui demander. Je me mis à donner son bain à mon fils et le regardait jouer avec l’eau. Il était magnifique et il m’aidait ainsi à oublier son idiot de père.

Il jouait, et je m’étonnais toujours de son insouciance…

« Allez viens maintenant, tu as assez joué… »

Il souleva ses petits bras vers moi et je le pris sans manquer de lui donner le câlin qu’il réclamait.
Nous retournons dans la chambre toujours sans un mot pour Karim. Lui aussi ne s’était pas retourné et même pas une petite attention pour son fils. Espèce de goujat, pensais je, sans le dire à haute voix ; je savais maintenant de quoi il était capable et la gifle de la veille etait restée dans ma tête.

Junior était très agité ce matin. Il bougeait et touchait à tout. Je sortis ses effets de toilettes et pendant la fraction de seconde que je mis pour prendre les couches, il avait jeté la bouteille de gel par terre, déversant ainsi tout le liquide qu’il y avait.

« Junior toi aussi ; Tu vois ce que tu viens de faire ??? »

Il me regarda d’un œil coupable avant de faire la moue. Je ne voulais pas rire car il devait comprendre qu’il venait de faire une bêtise. Son père qui était tout juste à côté faisait comme si nous n’étions pas là.

Je me dirigeai rapidement dans la salle de bain  et prenait la serpiere quand tout à coup, j’entends un bruit sourd : mon fils venait de tombait. Je couru rapidement dans la chambre et le vit dans les bras de son père, sanglotant de douleur. C’était la première fois qu’il tombait mon cœur se brisa en deux quand je le vis se tordre de douleur. Je me précipitai pour le prendre des bras de Karim et lui donner le sein…

Ce dernier cria : qu’est ce que tu faisais pendant que mon fils tombait ???

Je lui répondis sur le même ton : c’est aussi ton fils non ? Pourquoi tu l’as laissé tomber alors que j’étais dans la salle de bain ?

Il me regardait encore plus en colère que moi. Mais ça m’était égal à présent, tout ce qu’il faisait m’énervait. Et heureusement que le petit s’était calmé car je ne savais pas ce que j’aurais fait au cas contraire.

Les jours passaient ainsi à la vitesse de l’éclair. Mon mari et moi étions toujours en froid. J’avais remarqué qu’il voulait faire la paix, mais je ne lui avais pas donné l’occasion. Je n’avais toujours pas digéré la gifle qu’il m’avait donnée.
Et donc, depuis plus d’une semaine, on se calculait à peine. J’avais ma fierté et il avait son orgueil, du coup ça n’évoluait pas entre nous.

Tout le monde avait remarqué cette distance entre nous. Car oui, quand on était en bon terme, tout le monde le sentait. Notre joie de vivre débordait et contaminait toute la famille.

Nous étions à table. Oui quand on devait manger des plats comme la soupe Ou la bouilie, nous utilisions la table a manger.

Mais  j’avais le cœur lourd. J’en avais un peu marre de cette petite distance et je n’aimais pas comment ça évoluait. Nous mangions ainsi dans le calme. Astou et Sokhna papotaient doucement dans leur coin, pendant que mon beau père manipulait son téléphone en mangeant. Ma belle-mère elle, préférait de ne pas diner quand son mari était là. Qui sait pourquoi…

Ndeye Fatou quant à elle discutait avec mon mari. Ils étaient devenus très complices et je me retrouvai un peu jalouse en la voyant partager les mêmes convictions que Karim.

J’étais donc toute seule dans mon coin, broyant du noir et n’ayant pas faim du tout, quand soudain, mon beau père s’adressa à son fils : Karim Gueye c’est Ndeye Fatou ta femme ou nana ?

Karim leva la tête vers son père : de quoi tu parles ?

Beau-père : depuis un instant je vous observe vous vous parlez à peine.

Karim : papa c’est quoi cette remarque?

Beau-père : juste pour savoir…

J’avais envie de rire si vous avez vu la tête de mon mari… j’avais en même temps honte car tout le monde nous observait maintenant.

Astou : papa s’ils se sont disputés tu ne dois pas faire la remarque à table. Ce n’est vraiment pas notre problème.

Sokhna à Karim : WA PAPA LO DEF SAMA YAYE ? (mais papa qu’est-ce que tu as fait à maman nana ? »

Karim renfrogné : ce n’est pas ton problème.

Je n’en pouvais plus je voulais me lever et partir en courant. Tout à coup comme s’il entendait mes pensées mon fils se mis  à pleurer dans la chambre de Sokhna ou il dormait. Je me levai brusquement le remerciant  intérieurement,  avant de quitter la pièce.  Mais Karim me dit d’un ton arrogant « amène le ici je ne l’ai pas vu depuis ce matin »
.
.
.
.
Dans la tête de Karim

Nana était  vraiment têtue. Elle m’avait ignoré presque pendant toute la semaine, et quand j’avais voulu lui parlé elle ne m’avait  pas laissé faire. Du coup je la suivais maintenant  dans son jeu. Mais ce qui m’inquiétait c’est qu’elle me manquait  horriblement.

Ce soir, au  diner,  je faisais exprès de papoter avec Ndeye. Et vu son visage elle ne voulait qu’une seule chose, c’était nous étrangler tous les deux. Je la connaissais mais j’adore quand elle est jalouse. Seulement quand mon père était là il avait le don de tout chambouler. D’ailleurs je trouve bizarre qu’il ne fasse plus d’avance à nana…. Pensais-je…

Depuis maintenant une semaine nana et moi on s’adresse à peine la parole. Ce qui me faisait le plus mal c’est qu’elle montait dormir que très tard s’assurant que j’étais déjà couché. Je faisais toujours semblant de dormir mais je la regarder dans le noir : elle était toujours aussi belle et me rendait toujours aussi fou.

On était tous au salon en train de discuter en famille. Il y avait tout le monde sauf mon père. Surement en train de regarder encore ses films d’adultes. Maman quant à elle somnolait sur le fauteuil d’en face. Sokhna et astou comme d’habitude causaient tout bas et ce depuis le diner. Et moi je discutais avec Ndeye qui ne voulait plus me lâcher.
Plus la nuit avançait plus j’avais sommeil mais aujourd’hui j’étais bien décidé à me coucher que si nana partais d’abord. J’en pouvais plus de cette stupide dispute et après tout, je lui devais des excuses. Car oui, rien ne justifiait mon comportement. Je n’avais pas le droit de la gifler pensais je.

Mais elle était tellement têtue que je commençais à me résigner. Tout le monde était  allé se coucher même bb dormait sur moi. Je regardais la télé et nana était en train de faire je ne sais quoi avec son ordi.

Fatigué, je montai coucher junior puis retourna au salon, décidé à faire le premier pas après que tout le monde soit parti.

«  Nana »

Nana  :…

«  Je te parle là »

Elle leva paresseusement la tête. « Ki mo rew rek (quelle impolie) pensais je. Elle répondit : qu’est ce qu’il Ya ?

«  Il faut qu’on parle de ce qui s’est passé la semaine passée. »

Nana : je t’écoute !

«  ca ne peut pas continuer comme ça »

Nana : quoi ?

« Tu peux arrêter avec ton ordinateur et m’écouter un instant stp ? »
Elle soupira : quoi tu vas jeter mon ordinateur aussi ?

«  Écoute je m’excuse pour ce qui s’est passé je suis désolé »

Nana : …

« Nana ? C’est à toi que je parle. »

Nana  : … tu m’as carrément traité de salope.

«  Je suis désolé je n’aurais pas dû te dire ça j’étais juste en colère. »

Nana : n’empêche tu m’as frappé.

« Nana sono ci khoulo  bi khana ? (nana tu n’es pas fatiguée de cette dispute ?) »

Nana : …

«  On fait la paix ? »

Nana : c’est bon…

J’avais envie de rire, mais je me retenais. En fait, au fond d’elle, elle voulait se réconcilier mais elle faisait tout pour ne pas le montrer. Elle se leva brusquement pour aller ranger les verres qu’on avait utilisés. J’eus soudain une idée. Je la rejoins dans la cuisine, fermant la porte.

Nous avions une très grande cuisine. Il y avait même une table à manger à l’autre bout de la pièce.
Nana se retourna quand elle me vit entrer dans la piece3 : « loy def ci wagn bi ? (qu’est-ce que tu fais dans la cuisine ?) »

Je ne répondis pas.  Je fermai la porte à clé puis je la soulevai pour la mettre sur la table…

Nana : Karim qu’est-ce que tu fais ?

«  Shuuuut »

Nana : ce n’est pas une bonne idée, on risque de nous voir…

Je ne l’écoutais plus. Elle me manquait son corps entier me manquait. Elle allait me rendre fou celle femme. On s’embrassait comme des fous et elle se mit à gémir ce qui me rendait dingue. Je remontais doucement  sa robe et me rendit compte qu’elle n’avait rien mis dessous. « Tu vas me dire que tu  n’avais pas prévu ??? Tu vas payer maintenant ». Elle riait…

Je ne pouvais pas durer  en préliminaire. J’étais trop en manque et elle était la seule qui pouvait me satisfaire. Je la pénétrais doucement. elle émet un gémissement tellement fort que quelqu’un pourrai l’entendre. Je sentais mon membre tout à fait au fond d’elle. Au début, c’était douloureux pour elle, et elle avait mal, je le savais. Mais plus j’y allais et plus elle devenait humide. Elle se laissa aller tout contre moi et jeta sa tête en arrière, me montrant ainsi à quel point je l’avais atteint. C’était magnifique. Je plongeai ainsi la tête sur son coup, sentant de plus en plus la chaleur de son corps. On avait pris un grand risque pensais je, mais c’était le cadet de mes soucis….

C’est ainsi qu’on a fait l’amour dans la cuisine. L’ennui cest que je ne pouvais plus me retirer. cette chaleur me manquait son corps me manquait ses gémissement tout.
C’est à ce tintant la que je me rendis compte qu’il m’était juste impossible de vivre sans elle. Elle me chuchota, alors que j’étais toujours en elle : on va continuer la discussion dans la chambre ça te dit ?

«  Oui »

Je me retirai doucement d’elle et lui ajusta sa robe avant de relever mon pantalon. Si maman était au courant de ça, elle nous aurait déjà jeté de sa maison, pensais je en souriant.
Nous avions donc regagné notre chambre, et je n’attendis même pas d’avoir fermé la porte que je la plaquai au mur.

Elle me chuchota du bout des lèvres : tu as pris la manie de me prendre debout.

Je la fixais droit dans les yeux : et j’ai l’impression que tu aimes ça….

Elle me gratifia d’un sourire sensuel… javais  finalement fait d’elle une vraie femme fatale, pensais je en faisant de doux vas et viens dans son intimité… elle s’était cambrée pour me donner de la contenance, mais quand elle n’en put plus, elle se laissa aller, et je fus obligé de la retenir pour qu’elle ne tombe pas…

Je lui murmurai : la prochaine fois tu réfléchiras avant de me défier…

Elle sourit puis se laissa tomber dans mes bras. Je la soulevai ainsi et l’amena jusqu’au lit.

« Est-ce que tu sais que tu es délicieuse ? »

Nana : oui moi je le sais, mais on dirait que mon mari n’en est pas conscient.

« : Tu sais Ndeye Fatou m’avait dit qu’il t’a vu dans la voiture d’un homme vers mamelles. Je l’ai pas cru au début mais quand tu es rentrée tard et quand tu m’as refusé ton corps le doute m’est venu et je ne pouvais pas m’empêcher de faire cette scène. »

Nana se leva brusquement pour me faire face et c’est là que je m’étais rendu compte que j’en avais trop dit. Elle fronça les sourcils : NDEYE FATOU T A DIS CA ???? OK ELLE VA M’ENTENDRE.

Sans même que je puisse la retenir, elle s’était déjà levée et était sortie de la pièce.

A suivre.

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