J'attendais sur le banc au terrain de basket tandis que Adrian apparut, essoufflé. Je me levai et il s'arrêta juste devant moi. Mes yeux se perdirent dans les siens. Il caressa ma joue et m'embrassa tendrement.
-Quel est le motif de cette rencontre ? Demandai-je.
-Charly, je crois que je t'aime. Mais... Ma situation fait que je ne peux encore rien entreprendre de concret avec toi. Alors... Je te demande de patienter encore un peu.
-Je t'attendrais.
Il sourit, soulagé et m'embrassa encore une fois.
-Tu voulais juste me dire ça ?
-Je me suis disputé avec mon père. Il veut... Il veut me marier.
-Comment ?
-Écoutes, je suis désolé...
Mon téléphone sonna, je décrochai.
Charly : Allô ?
Fredrik : C'est moi, je ne rentres pas ce soir.
Charly : Pourquoi ?
Fredrik : C'est Daphné. Elle est à l'hôpital.
Adrian, je vais devoir te laisser.
-Je ne laissai pas le temps à Adrian de parler que je filai vers l'hôpital et je rentrai dans la chambre d'hôpital de Daphné, sans toquer.
-Qu'est-ce que tu as encore fais ?
J'ai un plâtre au bras, une côte cassée, huit points de sutures au front et un œil hors-service. Ils disent que je vais devenir avec un œil bleu et un œil noir.
-Pourquoi tu t'es retrouvé comme ça ?
Daphné ne répondit rien.
-Tu t'es bagarré parce que les personnes se sont moqués de moi et Adrian, n'est-ce pas ?
Elle baissa la tête.
-Je ne suis plus aussi forte qu'à l'époque. Et j'ai causé pas mal de soucis au collège. Ils ont pris deux fois plus de plaisir.
-Qui te dis de te batte pour moi ? C'est moi qui devrais me battre ! Pas toi !
Elle posa sa main sur ma tête.
-Je fais ce qui me semble être juste. Je ne le fais pas par contrainte ou par obligation.
Elle sourit et je fondus en larmes.
-Qu'est-ce que tu peux être bête, soufflai-je.