Homme comme Homme

1 - Adrian

Une brise de vent s’engouffre dans la chambre. Les rideaux dansent et le soleil pénètre doucement dans la pièce. Je respire longuement et me lève de mon lit, tranquillement. Après m’être préparée, je descends dans la cuisine italienne. Je me sers un café et m'assois sur un tabouret. La pièce est grande et lumineuse. J’entends un bruit de claquement de talons contre le sol.

-Bonjour, Adrian. Bien dormi ?

Isabella est ma belle-mère toujours attentionné envers moi. Jamais elle n’a pensé remplacer ma mère depuis sa mort. Et mon père, lui, a retrouvé la joie de vivre grâce à elle. Isabella travaille aux côtés de mon père, PDG de plusieurs entreprise. Elle s’habille toujours très bien et ses cheveux blonds platine sont toujours bien coiffés.

-Ça va. Mon père est déjà parti je suppose.

-Oui, dit-elle en sortant un panier repas. Il rentrera cet après-midi. Moi je rentrerai tard. Tu finis à quelle heure ce soir ?

-16 heure.

Elle soupire.

-Tu en as de la chance de finir si tôt.

Je finis mon café en vitesse, ayant vu l’heure sur le cadran.

-Je vais être en retard si je traîne plus. Bonne journée !

-Bonne journée !

Puis je couru chercher mon sac de cours et allai chercher ma Bentley Continental Supersport grise dans le garage.

-En route vers le lycée…

Lorsque je descendis de ma voiture, quelqu'un me prit par le bras.

-Bonjour Adrian, fit une voix cristalline.

-Salut, Erika.

Erika était ma petite-amie actuelle. Enfin, celle dont j’ai eu plusieurs relation entre plusieurs autre petite-amie. Compliqué n’est-ce pas. Ceci étant, Erika à toujours été le genre de fille à se maquiller massivement, à s’habiller en mini-jupe et grand décolletés et talons aiguilles. Elle pouvait être méchante et vulgaire mais au fond, elle était assez gentille. Un vrai pot de colle. À la réflexion, je la verrai plus dans la catégorie sex friend ou alors amie proche que petite-amie. Il fallu que tout le monde nous dévisage pendant notre avancée vers la classe. Une fois arrivés dans la classe, je m’assis à ma place, ignorant les remarques de Erika.

-Regarde c’est Charly Norton, chuchota Erika.

Je pivotai la tête vers le garçon. Cet élève était très réservé et semblait être tout le temps ailleurs. Mais quelque chose se révélait en moi lorsque je le voyais. Il semblait mystérieux et inaccessible. À part à une fille, Daphné. Je la savais bagareuse et agressive. À part avec Charly. Comment faisait-elle pour le côtoyer comme elle le voulait ?

-Eh, Adrian ?

Erika me sortit de mes pensées.

-Qu’est-ce que tu fais à fixer Charly comme ça ? Je te parles là !

Je soupirai en rangeant mes mains dans les poches.

-La prof arrive. Vas à ta place.

Elle cracha quelques injures et parti à sa place. Les cours commencèrent. Contrairement à ce qu'on pouvait croire, je n’étais pas un mauvais élève. Je ne dirais pas que j'étais le meilleur mais j’avais la moyenne. Mon regard se posa sur Charly. Il griffonait quelques dessins sur le bout de son cahier, l’air ailleurs.

-Monsieur Klein la suite du récit s'il vous plaît, dit le professeur.

Les regards se posèrent sur moi. Mais Charly était toujours omjubilé par ses dessins.

-Monsieur Klein, répéta le professeur.

-Oui, pardon. Je continu.

La sonnerie retentit à la second près.

-Sauvé par le dong, ronchonna-t-il.

Je pris mes affaires et sortit en vitesse. Erika me suivit de près.

-Adrian ! Qu'est-ce qu'il t'a pris de fixer Charly Norton comme ça ?

-Tu regardes pas les gens toi ?

-Mais ça faisait dix minutes que tu restais coincé sur lui.

-Écoutes, il dessinait ça m’a intrigué c’est tout OK ?

Je m’arrêtai, remarquant la présence de Daphné Purgess. Elle me dévisagea et partit retrouver Charly, je supposai.

-Ça y est ? T’as fini de fixer toutes les personnes que tu croises ? S’impatienta Erika.

-Ça va, c’est bon, arrête c’est lourd. Je rentre.

-Adrian !

Je partis en trombe vers ma voiture, ignorant totalement Erika.

-Qu’est-ce qu'elle peut être lourde des fois…