PARTIE 6
Pendant le trajet de l'allée, il y avait un silence de plomb dans la voiture. Un silence tellement pesant que j'eus soudain sommeil. Mais je n'eus pas le temps de m'endormir sur mon siège qu'on arriva à destination...
Karim se retourna vers moi : voilà, nous sommes arrivés. Tu as l'air fatiguée, tu pourras te reposer...
Je regardais autour de moi, on était quelque part en ville, mais je ne savais pas où. Tout ce que je pouvais dire c'était que c'était une maison magnifique. Une très grande demeure et très jolie. Je ne savais pas qu'il pouvait y avoir un tel endroit dans notre pays... une cité calme, et surtout très propre.
Karim me sorti de mon utopie : cette maison nous appartient. Je suis né ici mais mon père n'aime pas ce quartier. Et donc, il ne se doute pas que nous y seront . Raison pour laquelle j'ai tenu à ce qu'on vienne Nous cacher ici.
Moi : et s'il décide de venir ici comme ça, par hasard ?
Karim : rire ça ne risque pas d'arriver, je lui ai fait savoir que la maison sera en location par de nouveau locataires...
« Et à la fin du mois, qui sera chargé de lui donner l'argent de la location... »
Il me montra le chemin de l'entrée avant de me répondre : l'argent de la location est toujours versé dans notre compte à moi et astou... ça nous appartient. ; Et du coup seul astou sait que nous serons ici.
Il répondait à toutes mes questions sans brocher. Et pourtant il n'était obligé, mais il prenais le temps de me parler et m'impliquait dans tout ce qui nous concernait. En même temps je voyais qu'il assurait vraiment tout. Il avait tout préparé même s'il n'avait pas eu assez de temps pour le faire . je me rendais compte qu'il était un home vraiment responsable, et surtout, il s'occupait de plusieurs choses à la fois... c'était vraiment fascinant.
Mon seul problème était la façon dont il avait de me regarder depuis notre départ...
Y avait-il quelque chose d'anormal sur mon visage ? Ma tenue? .... Me demandais je en le suivant.
Quand nous entrâmes dans la maison, je n'eus pas vraiment le temps de la visiter. Je voyais une très belle maison encore une fois, mais j'étais tellement fatiguée que je ne pouvais plus bouger. Il me montra ma chambre qui était juste à côté du sien. Ce n'était pas rassurant bien sûr, il est un homme et moi une femme. En plus de cela, nous étions mariés, mais je ne devais pas m'inquiéter... pensais je... il fallait que j'arrête d'être susceptible car au fond, Karim était un homme bien, et avait l'air de quelqu'un qui respecte ses engagements ... il sorti donc et me laissa seule dans cette grande chambre. J'en profitai pour me doucher et contempler la magie de cet endroit. Je croyais être dans un rêve devant tant de luxe...
Après ma douche, je pris le sac qu'avais préparé mes sœurs. Je voulais rapidement porter quelque chose de léger pour pouvoir manger. Mais à ma grande surprise, quand j'ouvris le sac en question, j'eu la surprise de ma vie.
« Qu'est-ce que ces folles ont encore fait ??? » je parlais toute seule dans cette piece car j'étais choquée... en effet, il n'y avait que des nuisettes, pagnes sexy et des morceaux de tissus que je n'avais jamais vu de toute ma vie. Je fouillai encore au fond du sac et MIRACLE ! J'avais trouvé un bas en coton et deux haut... je les prix avant de le fermer rapidement ... il ne fallait en aucun cas que Karim voient ces choses, au risque de mourir de honte pensais je en portant rapidement mes habits...
C'était dommage que mes sœurs se mettent à l'idée que nous allons consommer le mariage. Car ça ne sera jamais fait...
Dans la salle à manger, je ne voyais pas l'ombre de Karim. Je commençais donc à regarder partout quand je sentis un regard se poser sur moi ; Je me retournai brusquement et nos regards se croisèrent.
Il avait mis ses mains dans sa poche avant de me rejoindre de l'autre côté de la pièce... on s'assit ensemble autour de la table mais à une bonne distance : alors tu aimes la chambre ?
« Oui... »
Karim : d'accord, j'ais dis à la domestique de nous préparer quelque chose avant de rentrer. J'ai tout mis dans le micro onde, je vais voir si c'est prêt...
« Non laisse c'est à moi de le faire montre-moi juste ou est la cuisine »
Karim, amusé : rire, stp nous ne sommes pas au moyen âge en plus je ne suis pas infirme. Le mieux c'est d'aller manger à la cuisine et donc on ne sera pas obligé de débarrasser après...
Je fis oui de la tête avant de le suivre dans une autre pièce aussi jolie que les autres, mais qui servait de cuisine... décidément, je n'étais pas au bout de mes surprises.
KARIM
Je m'attendais à tout sauf à cela. Je ne savais pas que cette petite était si belle. En effet je ne l'avais jamais bien regardé ; même si je reconnaissais avoir un faible pour les femmes rondes, je trouvais qu'elle était la parfaite exemple de ce genre de femme.
Mais ce qui m'inquiétait le plus c'est qu'elle n'avait même pas conscience de sa beauté, et ça me perturbais au plus haut point... « Abdou Karim, arrête-moi tes conneries et essaie d'être concentré... » Une voix dans ma tête me rappelais à l'ordre...
Mais comment faire ? Je voulais ne plus penser à ces choses lui concernant, seulement, ce collant qu'elle porte n'arrangeait pas vraiment les choses. Elle ne sais surement pas qu'il ne faut jamais mettre ce genre de vêtement devant un homme et être seul avec lui. Il fallait que je me reprenne...
J'essayais d'engager la conversation en changeant de sujet.
« : J'espère que tes sœurs n'ont rien oublié. Si c'est le cas on peut sortir demain t'acheter ce dont tu auras besoin. »
Elle changea automatiquement d'expression comme si quelque chose la dérangeait dans ce que je venais de dire. Elle répondit : non ça va, elles ont mis des choses dont je n'aurais pas besoin et...
Je l'interrompis : ah bon quoi ?
Nana : rien d'important. Je suis un peu fatiguée je vais aller dormir.
Elle se leva brusquement et je la suivis du regard : bonne nuit nana et si tu as besoin de quoi que ce soit je suis juste à côté. Même en cas de mauvais rêve, tu peux crier mon nom et je vais accourir comme super man...
Elle éclata d'un rire sincère avant de se retourner et de partir. C'était la première fois que je la voyais sourire comme ça, et j'avoue qu'elle avait un jolie minois... je soupirai pour la énième fois puis me dirigeai vers le levier pour y déposer les assiettes. Une voix dans ma tete me répétais : « Karim on ne joue pas avec elle... on y touche pas... »
Seulement, c'était plus fort que moi, nana était vraiment innocente, et je ne pensais pas une seconde jouer avec elle. Elle était juste différente des autres femmes que j'ai eu à côtoyer et cela me déviait de tous mes calculs... ça me perturbais en fait...
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maman Fatou (mère de nana)
Je venais de me coucher après avoir remarqué que ma fille n'était plus dans la maison.Mais où est-elle passée ?? J'espère qu'elle ne s'est pas enfuie ? J'étais tellement inquiète que je n'arrêtais pas de me poser des questions. Et donc, mon inquiétude se sentait dans ma voix...
On frappai a la porte au meme moment. ..
Moi : entrez !
C'était ma fille, Malia : bonsoir maman
Moi : tu n'es toujours pas rentrée toi ? Il se fait tard...
Malia : j'attends mon mari maman. Je voulais aussi te rassurer que nana est avec son époux . Ils sont parti ensemble... et ne me demandes pas ou, car je ne le sais pas.
Je soupirais de soulagement : tu me rassure . Je pensais que ta sœur s'était enfuie. Vous les jeunes d'aujourd'hui...
Malia : rire maman ils sont mariés maintenant. Je l'ai dit à papa et il voulait savoir où ils étaient. Quand je lui ai dit que je n'en savais rien, il avait failli me manger. Il voulait qu'elle consomme le mariage chez son mari afin de suivre la tradition... mais tu connais ta fille, elle fera tout pour défier papa ; ça lui plait de le mettre en rogne.
Moi : ton père m'étonne Malia comment peut il douter de l'innocence de ma fille. J'ai bien éduqué tous mes Enfants et vous ne m'avez jamais déçue. Même nana est restée correcte quand on lui a annoncé son mariage. Je ne comprends pas sa rancœur envers elle.
Malia : maman, c'est bizarre, mais depuis que nana était toute petite, papa n'a jamais été tendre avec elle. Et jusqu'à présent, je ne comprends pas pourquoi il a décidé de la donner en mariage à un homme qu'elle connaissait à peine. Comme s'il voulait la punir de quelque chose. De toute façon j'ai envoyé un message à Abdou Karim pour lui dire d'appeler dès que possible.
Moi : tu as bien fait ma fille
Je n'avais pas d'autre réponse car moi meme je n'avais pas envie de me rappeler le pourquoi mon mari en voulait tellement à ma fille.
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nana
J'étais réveillée depuis longtemps mais je n'arrivais pas à me lever du lit. Et pourtant il le fallait bien.
N'ayant pas le choix, et aussi n'ayant pas l'habitude de faire la grâce matinée, je me forçais à me lever pour prendre une douche. Et donc c'était vers 12h, alors que je finissais de m'habiller, que Karim se mit à l'embrasure de la porte...
Karim : je peux entrer ?
« Oui bien sûr, entres ! »
Il entra complètement et se mit debout devant moi : alors bien dormi...
« Oui oui, comme un bébé... »
Il sourit puis devint un peu sérieux : ta sœur m'a envoyé un message hier pour me dire que je dois appeler ta mère et ton père pour ces histoires de tradition...
J'étais un peu gênée: tu n'es pas obligé de mentir pour moi. De toute façon on a rien fait donc tu n'es sûr de rien...
Il s'assit sur le lit : rire nana même si je n'ai rien consommé je ne vais pas pour autant laisser les gens penser du mal de toi. En plus j'adore jouer à ce jeu avec la famille, donc je considère cela comme une petite partie de plaisir.
Je lui rendis son sourire : d'accord de toute la façon c'est à toi de voir.
Il acquiesça : très bien je vais m'occuper de ça avant le petit déjeuner. Dis-moi, une partie de tennis de table, ça te dirait ? Le temps que le petit déjeuner soit prêt ???
Surprise par sa proposition, et surexcitée en même temps, je lui répondis oui sans hésiter... mais avant d'aller à la salle, on nous avait déjà servi le petit déjeuner et j'avais tellement mangé qu'il s'était moqué de moi...
Après donc le petit déjeuner, on s'était dirigé vers une piece ou il y avait tout le matériel de tennis... on devait commencer une partie, mais j'étais tellement nulle que Karim se retenais de rire...
Moi, offensée : j'arrête !
Karim : non non excuse-moi. mais tu me fais rire. Viens je vais t'apprendre à jouer.
Il s'était approché de moi pour me montrer comment tenir la raquette. Il portait un short et un Lacoste et moi javais mis un autre collant bleu de nuit et un débardeur blanc.
Il se positionna derrière moi, mais je me sentais tellement gênée que je me mettais à trembler. Il avait forcément du le sentir et au lieu de me montrer comment faire il me dit presque en chuchotant : il faut que tu sache que tu ne dois pas porter ce genre de tenues devant un homme comme moi et avec ce corps de rêve...
J'écarquillai les yeux de surprise mais il continua sur sa lancée, toujours collé à moi : tu es très jolie nana !
J'essayai de garder de ma contenance pour lui répondre : Karim n'oublie pas qu'on n'est pas sensé vouloir de ce mariage.
Il me répondit en soufflant : je sais mais tu dois aussi savoir que je ne suis qu'un homme et...
Il me retourna brusquement et sans crier gare, il se mit à m'embrasser comme un fou. Je n'en croyais rien. Son baiser était tellement doux et sensuel. Il me fouillait la bouche comme s'il recherchait quelque chose. Finalement n'en pouvant plus je répondis à son baiser en m'accrochant à son coup. Aucun homme ne m'avait jamais touché comme ça avant.
Soudain reprenant petit à petit mes esprits, je me rendis compte qu'on est en train d'aller loin. J'arrivai a me détacher. .. : ... Karim on ne doit pas.
Il ne répondait pas. Il continuait d'explorer mon corps et quitta mes lèvres pour se diriger vers mes oreilles. SOS !!! Voulu je crier... mais j'arrivai quand même à lui dire : non, pas la bas...
Et je me dégageai completement de son étreinte, Haletante. Il souriait et avait conscience que mon point sensible etait mes oreilles.
Il se détacha doucement avant de mettre ses mains dans ses poches : excuse-moi princesse je ne voulais pas qu'on en arrive là. Je ne voulais pas te choquer.
Moi : on ne doit pas en arriver là Karim. Ça ne doit plus se reproduire...
Lui : je sais ça ne se reproduira plus. Je m'excuse. Je peux te poser une question ?
Moi, essayant de remettre de l'ordre dans mes habits : OUI Vas-y !
Lui : ou est-ce que ta appris à embrasser comme ça ??? Tes lèvres sont.... Oh mon DIEU....
Et il éclata de rire en courant. Je le poursuivis avec les deux raquettes dans le but de lui jeter tout ça. Et c'était ainsi que la tension avait diminué d'un trait, comme si ce que nous venions de faire ne signifiait rien.
A suivre.