karim et nana

By NanaNiang2014

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publicité chapitre 1 du tome 2 de brisee
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chapitre 39 fin
TOME 2 en prepa...
hello guys
CONTINUITÉ...
Est ce que vous avez lu le tome 2????
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chapitre 3

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By NanaNiang2014

nana

Je ne savais même pas pourquoi j'étais choquée par la décision de mon père. Il avait toujours exercé cette dictature sur nous, sur ma mere . Et donc elle n’osait jamais le contester. Mais ce qui me faisait le plus mal c’était l’homme qu’il avait choisi. Pourquoi Abdou Karim ? Pourquoi pas un autre ? Je ne comprenais pas. Il fallait que je parle à quelqu’un, n’importe qui, il fallait que je me vide l’esprit… je pris mon telephone pour appeler Marième…
C’était la seule personne capable de m’écouter et de me donner les conseils qu’il faut…

Après deux sonneries elle répondit.

MARIEME : (d’une voie ensommeillée) allo !

MOI : chip tu dors encore toi. Réveille-toi il faut qu’on parle.

Marieme : je t’écoute mais dépêche hein j’ai trop sommeil.

Moi : Marie mon père a prévu de me donner en mariage avec un cousin du nom d’Abdou Karim. C’est le fils de tonton babacar. Celui qui était au canada. Je suis tombée des nues car je n’avais jamais pensé que la dictature de mon père atteindrai ce stade…

Marième se réveilla complétement : eh ho attend le mec canon-là qui a la voiture toute noire, au mariage de ta sœur ? C’est lui ?

Moi : oui c’est lui. Il na rien de canon…

Marième : non je ne comprends pas depuis quand votre famille est conservatrice à ce point ?

Moi : Mon père et tonton babacar ont parlé d’une certaine amitié qui les liait en dehors du lien de sang. Ils ont aussi parlé du jour où il a donné son sang à papa et qu’il lui avait sauvé la vie… quelque chose comme ça. Mais je ne sais même pas en quoi ça nous concerne… je suis perdue Marième…

Elle : ok je vois mais nana en quoi tu t’inquiètes ? Si c’était un mec moche laid pauvre et répugnant là je t’aurais aidé à fuir loin de ta maison, MAIS NANA C EST DE ABDOU KARIM GUEYE DONT ON PARLE LA… l’homme que toutes les femmes veulent. Moi j’appelle ça de la chance.

Je soupirai d'agacement : attend toi je t’appelle pas pour que tu chantes ses louanges, je t’ai appelé pour que tu me soutiennes. Même s’il est beau, riche cela n’empêche qu’il reste le garçon le plus arrogant que la terre ait jamais porté. Et raison de plus pour qu’il arrive à avoir toutes les femmes qu’il désire dans sa vie. Qu’est ce qu’il va faire d’une fille aussi insignifiante que moi ? Et tu as pensé à mactar dans tout ça ?

Marième : tu ne m’as pas dit ce matin qu’il ne t’a jamais parlé de mariage ?

Moi : … je sais mais je ne peux pas épouser Karim et laisser mactar. C’est au-dessus de mes forces. Je ne veux pas me marier avec lui. Non, le mariage c’est quelque chose qui dure toute la vie et j’ai envie de me marier avec l’homme que j’aime, pas avec un arrogant prétentieux comme lui. En lus de cela, il a de ces manière que…. Attend Marième tu dors ???

Marième : …

Je criai presque : MARIEME??!!!!!

N'ayant plus aucune reponse de sa part, Je raccrochai ainsi le telephone, consciente que ma seule et unique alliée me laissait tomber. Moi qui croyais trouver une solution avant le coucher du soleil.

Je soupirai puis me couchai dans l’espoir de dormir. Mais toutes mes pensées dérivaient vers Karim. Il pouvait être beau, canon, et extrêmement riche, cela n’empêchait pas pour autant mes tracas. Je ne comptais bien sûr pas accepter cet accord de nos parents, mais avais je le choix ? Karim avec ses airs de jeune cadre accompli. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire avec lui… on ne s’entendra jamais, pensais je… en plus de cela, je n'ai que 18 ans et je n'ai vraiment pas envie de me marier quand même. Mes camarade de cet Age  aspirent à une formation poussée afin de realiser leur rêve … et donc, je ne comptais pas accepter cette stupide décision comme ça, juste parce que mon père a envie de nourrir sa dictature. Non, je suis appelée à faire quelque chose de ma vie et non à être une femme au foyer soumise aux volontés de mon père et d'un mari que je n'ai pas appris a connaitre.

Même si je me révoltais intérieurement, je savais qu’il n’était pas possible de me battre contre papa. Il était de nature acharné et quand il voulait quelque chose, il l’avait coute que coute. Il l’obtenait de gré ou de force. C’était un homme autoritaire, renfermé et surtout, très fermé avec ses filles. Il ne discutait jamais avec nous, c'était à croire qu’il nous détestait . Donc c’était mal barré pour moi si je m’aventurai à lui manifester mon refus, pensais-je tristement…

Je décidai de dormir, peut être que le lendemain, je pourrais avoir une autre approche de tout ça. Pour l’instant, la seule chose que je voulais, c’était reposer mes neurones.

Il était donc presque 00h. J’allais fermer les yeux quand soudain je reçois un message d’un numéro que je ne reconnaissais pas. Je l’ouvris automatiquement « Salut Nana excuse du dérangement il se fait tard je le sais mais fallait que je te texte c’est Karim… je voulais juste que tu sache que comme toi je ne veux pas de ce mariage ; mais après réflexions on n’a pas le choix vu l’état de santé de ton père et l’acharnement du mien qui utilise ma mère pour me faire flancher, on a zéro chance contre eux. On doit parler donc demain matin je t’appellerai pour qu’on se voit quelque part pour mieux en discuter. On trouvera une solution . Bye »

Je relisais le message, encore et encore… même si son texte avait été le refflet de sa personnalité , j’avoue que je ne m’attendais pas à ce qu’il s’adresse directement à moi. Mais bon, même si je voulais ne pas vraiment le reconnaitre, les chances n’étaient pas vraiment de mon coté. Et donc peut etre que son aide pourrait changer les choses… Pensais je en entrant dans un sommeil très agité.

Le lendemain matin, je me réveillai avec un mal de tête horrible. Au début, je pensais que j’avais rêvé de la veille. Mais quand je vit la tête que mon père faisait quand je lui disais au revoir, je me suis rendue compte que je n'étais pas dans un rêve. Je soupirai et sortait de la maison sans manquer de faire signe à ma mère, lui faisant comprendre qu’on devait discuter de tout ça.

J’étais vraiment perdue et confuse. Je sentais que je n’allais pas me concentrer dans mes cours…
Comme Sarah dormait maintenant dans une autre chambre, j’en remerciais ma mère intérieurement. Car je savais qu’elle n’allait pas arrêter de me poser des questions  si on dormait ensemble ; Et quand j’ai su ce matin qu’elle n’avait pas cours, j’ai presque sauté de joie. Il fallait que je sois seule pour pouvoir réfléchir à toute cette histoire pensais je quand tout à coup, mon telephone se mit à sonner…

C’était Karim, mais avant de répondre, mon cœur se mit à cogner fort dans ma poitrine. Pourquoi ? Me demandais-je…

Karim : bonjour petite je passe te chercher à 13h ça te va ??

Aie entendu « petite ??? »

Je lui repondis : je descends avant 13h

Lui : c’est parfait je viendrais te chercher à cette heure bye.

Tac et il raccrocha sans même me donner le temps de répondre. Mais pour qui se prend-il ? Comment ose-t-il ? Je sentais que mon irritation n’allait pas s’atténuer de la journée. Raison pour laquelle, une fois en classe, je m’éloignais de tout le monde, je n’avais pas envie de parler, pas même à Marième qui insistait pour que je lui donne les détails de la reunion.
.
.
.
On était à la fin de l’heure. Je sortis sans attendre Marième et Fatou qui criaient derrière moi. Mais je leur avais fait comprendre que javais rendez-vous avec Karim. Bien sûr, elles voulaient coute que coute le voir mais moi je ne voulais pas. Plus vite cette histoire se terminera, et mieux c’était. Il n’y avait pas besoin de se tisser des liens d’amitié, ni de le rendre encore plus prétentieux en voulant le présenter à mes amis.

Une fois à la porte de l’école, je n’eus pas de difficulté à repérer la voiture de Karim. Il ne savait vraiment pas se faire discret lui, pensais je, irritée. Toute l’école avait les yeux braqués sur lui, et cela me gênait au plus haut point. Il faisait la grosse tête mais il ne savait pas qu’il se donnait en spectacle.

Je courus rapidement vers la voiture, le salua brièvement avant d’entrer à l’avant…

Il entra à son tour et se retourna vers moi…

Karim : salut petite…

Moi : salut (qu’il m’appelle encore petite et je lui dis mes 4 vérité)

Lui : on va ou ?

Moi : qu’est-ce que j’en sais moi ?

Lui : c’est comme ça que tu parles toi ? Je sens que ça commence bien .bon on va à la plage de voile d’or c’est plus calme.
Sur ce-il démarra en trombe. Un silence de plomb régnait dans la voiture j’étais comme intimidée. En effet le gars était bien habillé jean noir Lacoste blanc et il sentait drolement bon. Il y avait une classe inexplicable qui émanait de lui… heureusement que je m’étais bien habillée aujourd’hui d’une part parce que j’avais prévu notre rendez-vous.
Javais mis une robe trois quart saumon à manche courte. Je pouvais dire que c’était l’un de mes habits qui m’allait le plus. Il mettait largement en valeur mon derrière bien rebondi et ça me donnait un air sensuel selon cette folle de Marième. Au fond de moi j’avais fait exprès de porter cette tenue car je ne voulais pas apparaitre en infériorité devant lui… mais bon… je me suis rendu compte que j’ai été stupide de le penser.

Après 20 minutes de trajet, on arriva à la plage et on s’assit sur le sable.

Visiblement, Karim était aussi gêné que moi. J’avais un peu honte d’être dans un endroit pareil avec lui comme si on était les deux amoureux que nos parents voulaient que nous soyons…

Il rompit le silence : j’ai voulu qu’on se voie pour essayer de trouver une solution face à ce problème. Je sais que tu ne veux pas de ce mariage et moi non plus. Mais tu sais, les parents ont tout fait pour nous mettre dos au mur et quand mon père y a intégré ma mère, j’avoue n’avoir plus le choix… je ne peux rien lui refuser…

Moi : donc tu as convoqué ce rendez-vous juste pour me dire que tu acceptes uniquement pour ta mère ? Tu peux accepter, mais moi je ne le ferai pas. Je n’épouserai jamais un homme que je ne connais pas, encore moins que je n’aime pas. Je n’ai que 18 ans, je n’ai même pas encore le bac, mon avenir est plus important que le mariage. Ce n’était donc pas la peine de m’emmener ici pour me dire que tu le fais pour ta mère, moi je ne le fais pas tout court. Donc ce n’était pas la peine de convoquer cette rencontre…

Il fronça les sourcils… on était assis cote cote, mais assez loin pour ne pas nous toucher… il n’appréciait visiblement pas ce que je lui avais dit…

Karim : d’abord je suis largement ton ainée et je ne t’ai pas manqué de respect quand j’ai pris la parole. Donc tu surveille ton vocabulaire quand tu me parles. Enfin tu n’as pas le choix tu fais partie des plus jeunes filles de ton père et visiblement ton avis compte peu alors autant s’y faire maintenant. Si je suis là c’est pour trouver une solution donc ton impertinence et ton arrogance ne me font ni chaud ni froid. Je le suis largement plus que toi…

Mon cœur se brisa en deux. Comment un homme aussi dénué de sentiment peut être mon mari ? C’est tout simplement impensable. Et pourtant, il avait raison malheureusement, mon avis ne comptais pas dans cette histoire et j'avais beau me battre pour mes propres choix, mon père ne me prendra jamais au sérieux…

Tout a cout, des sanglots me submergèrent et je me mis à pleurer à chaude larme. Je me détestais tellement d’être si faible. Mais je n’y pouvais rien. Je me sentais seule et vulnérable face à une décision de mon père que je n’approuvais pas. Je me sentais mise à l’écart et surtout, je me sentais mal de n’avoir pas le droit de faire mes propres choix…
Soudain, alors que je m’y attendais le moins, il me prit dans ses bras et se mit à me consoler.

Karim : excuses moi je ne voulais pas te blesser je sais que tu es désespérée je le vois sur ton visage mais ne t’inquiète pas j’ai une solution sèche tes larmes et écoute moi jeune fille.

Moi : (séchant mes larmes comme une enfant) Quelle solution !

Je me détachai un peu de lui, soudain gênée par cette proximité…il commença : voilà, tu m’écoute jusqu’à la fin surtout. Et après tu me diras tes impressions. Je comprends que tu sois perdue. C’est normale tu es encore jeune. Mais comme tu peux voir la situation les parents pensent qu’ils prennent la meilleure décision pour leurs enfants. Personnellement, je ne ferai rien pour mon père, mais il y a impliqué ma mère et donc je suis dos au mur. Toi aussi tu n’as visiblement pas le choix, mais une fois mariée avec moi tu seras libre comme l’air. Je m’explique. On va leur faire croire qu’on accepte leur proposition et on se marie. Une fois mariée, chacun de nous deux vie tranquillement sa vie de son côté. Jusqu’à ce qu’on atteigne les trois mois. Et là on sera libre de divorcer leur disant qu’on ne s’entend plus. Je sais que c’est une idée pas facile à appliquer mais c’est la seule que j’ai pu trouver…

Je réfléchis un peu à son idée. En réalité, c’était une bonne proposition même si j’avais un peu peur de me marier à cet Age. Mais bizarrement j’étais rassurée et je pouvais avoir un petit brin espoir…

Moi , plus soulagée : ok d’accord mais attendons que j’ai mon bac pour le mariage.

Lui : ma chère ça ce n’est pas à moi d’en décider mais ne t’inquiète tout va s’arranger d’accord ? Je parlerai à ton père et on fera comme tu veux…

Je retournai soudain vers lui, pour mieux le regarder. cette soudaine sollicitude envers moi m’avait un peu étonné. Mais je me rendis compte que derrière cet air d’arrogant fils à papa, se cachait un homme prévenant…. Et j'avais remarqué qu’il n’avait pas supporté de me voir pleurer… c’était rare de nos jours, pensais je. Je sentais ainsi que je pouvais compter sur lui, pour avoir ce que je voulais, et dans ses yeux, quelque chose me disait qu’il était sincère. Ce mariage allait donc être la plus grosse mascarade du siècle, pensais-je en souriant…

Je savais que si ça ne dépendait que de mon père, je quitterai sa maison avant même d’atteindre mes 18 ans, et donc, il pensait surement que je ne pouvais pas avoir mieux. Ainsi donc, un allié comme Karim était la meilleure chose qui pourrait m’arriver.

Cependant, quelque chose commençait à me tracasser. Oui, ses paroles m’avaient automatiquement rassuré. Je n’avais plus de doute et j’étais soulagée. D’habitude ma méfiance se voyait à des kilomètres mais lui…

Je ne comprenais pas et le fait qu’il m’intriguait et me donnait des frissons à chaque fois qu’il me touchait, même par accident, me faisait peur …
En fin bref, il fallais que je m’y habitue, car surement il devait avoir le même effet sur les autres femmes. Il fallait que je m’y fasse car après tout, on aura à se côtoyer plus souvent que la Normale ces derniers jours… mais toujours pour la bonne marche de notre plan, me disais-je, en entrant dans sa voiture…

A suivre.

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