Harry's Code (EN PAUSE PR UNE...

Από -YuKiRi-

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18 ans après la Grande Guerre contre Voldemort, l'Histoire a repris son cours normal. Harry Potter est toujo... Περισσότερα

Prologue : Le Code.
Chapitre 1 : Sur la table.
Chapitre 2 : Un secret pour un autre.
Chapitre 3 : Une question pour une autre.
Chapitre 4 : Une réponse pour une autre.
Chapitre 5 : Le chapeau noir d'Astoria.
Chapitre 7 : Rencontre post-mortem
Chapitre 8 : Le ruban d'une scène de crime
Chapitre 9 : Retour aux sources
Chapitre 10 : Congés payés
Chapitre 11 : Le calme avant la tempête.
Chapitre 12 : Le Gobelin, la Faucheuse, le Passager Noir et Hermione Granger
Chapitre 13 : Pauvre Père Northwood
Chapitre 14 : Les vilaines habitudes
Chapitre 15 : Condamnation à mort
Chapitre 16 : Assise en tailleur
Chapitre 17 : À cette amitié insolente.
Chapitre 18 : Dieu est amour
Chapitre 19 : Louanges et cantiques

Chapitre 6 : Les interrogatoires de Severus Rogue

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Από -YuKiRi-


Eh en vrai c'est archi dur d'écrire une affaire policière xD T'as beau connaître tous les détails de l'affaire, c'est super dur de les ammener et tout ça... bref.

Bonne lecture à vous ;)

Chapitre 6 : Les interrogatoires de Severus Rogue

          Barbara s'installa face au quatuor d'enquêteurs, silencieuse. Elle ne souriait pas, et semblait plutôt choquée. Choquée d'avoir cuisiné de la viande humaine, certainement.

"On mange les plats du menu pendant nos pauses déjeuner..." articula-t-elle avec dégoût, les yeux dans le vide. "J'y crois pas...

- Ecoute Barbara, je vois bien que tu es choquée, mais on a quelques questions à te poser." la raisonna Harry en tentant de ne pas laisser percevoir son manque d'intérêt pour ses états d'âme.

La jeune femme acquiesça et s'excusa vaguement. Hermione ouvrit le dossier devant elle, et lu à voix haute la description de l'affaire que Barbara avait déjà entendu plusieurs fois depuis la mise en arrêt du Miss Mead. Distraitement, elle reporta son attention sur Rogue, qui regardait autour de lui, ennuyé.

Elle s'étonna. Ennuyé ? Qui pouvait être ennuyé ? Evidemment, s'il était Auror depuis des années, il pouvait être ennuyé de faire passer un énième interrogatoire... Mais il s'agissait d'une affaire un peu particulière, même pour des Aurors, non ?

Se sentant observé, Severus porta son attention sur elle, et d'une manière ou d'une autre, elle eu l'impression d'être scannée. Et puis, elle avait déjà vu ce regard. Ces iris sombres ne lui étaient pas étrangers, tout comme ces longs cheveux noirs. Barbara fronça les sourcils.

" Nous sommes nous déjà rencontré ? demanda-t-elle.

- C'est peu probable.

- Je vous ai déjà vu." expliqua-t-elle simplement.

Severus se tendit légèrement, pas sûr de rester longtemps ici s'il manquait d'être reconnu. Mais il ne comprennait pas comment une jeune sorcière comme elle pouvait prétendre l'avoir déjà vu. Il était mort à peu près en même temps qu'elle n'avait dû naitre après tout. A moins qu'elle ne soit elle aussi une divinité quelconque, auquel cas il ne saisissait pas l'intérêt qu'elle avait à bosser dans un restaurant cannibale. Pensif, Le Gobelin croisa les bras, revêtant le plus mythique de ses airs sérieux.

Barbara écarquilla les yeux et claqua des mains sur la table, la lumière se faisant dans son esprit. "Le tableau de la salle de Potion à Poudlard ! Y a un type dessus qui vous ressemble ! Séé.. tenta-t-elle en tentant de se rappeler. Séveeuh... R... Oh, ça date, j'ai fini mes études il y a deux ans, mais avec votre air sérieux là, qu'est-ce que vous lui ressemblez !

- Y a un tableau de Rogue à Poudlard ? s'étonna Harry.

- Tous les directeurs décédés ont le droit à un tableau Harry, remarqua Hermione. Même si le contexte était particulier, le blason du professeur Rogue a été blanchi, et ce en très grande partie grâce à toi en plus, alors il n'y a pas de quoi s'étonner.

- Oui mais dans une salle de potion ! 'Mione, c'est hyper perturbant. Tu fais ta potion et y a Rogue qui te matte avec ses yeux noirs, comme quand nous on l'avait. Sauf que eux ils l'ont pas en prof ! Je veux dire... Ils se font surveiller par deux profs ! Deux ! Mais c'est... C'est ignoble !

- En fait ça allait, le coupa Barbara. C'était pas un tableau autant animé que les autres. Il... C'est comme s'il cherchait quelqu'un, et qu'il gardait le silence jusque là. Il paraît qu'une personne a réussi à le faire parler une fois, et ça relève du miracle.

- Et pour dire quoi ? demanda Severus, un brin suspicieux.

- Eh bien... C'était assez curieux." dit Barbara.

"Priez le Gobelin, retrouvez son épouse."

Harry, Rogue et Barbara se tournèrent vers Hermione. "C'est à moi qu'il avait parlé, expliqua-t-elle. Pendant ma dernière année, parce que j'ai voulu boucler mes études, moi. Je n'ai eu qu'un semestre de potion, pour pouvoir passer mes examens rapidement, et j'ai passé presque la totalité de mes cours dans le bureau du professeur Slughorn. En fait, je n'ai eu qu'un cours dans la salle de potions avec les autres élèves, pour passer mon examen en condition. Je discutais avec Slughorn à l'entrée de la classe, et quand je suis entrée, tout le monde était déjà assis. J'ai découvert d'un coup d'oeil le tableau du professeur Rogue, derrière le bureau professoral. Il lisait. Mais lorsque nos regards se sont croisés, il s'est levé brusquement et a plaqué ses mains contre la parois de la toile, comme s'il était enfermé dans une boîte de verre, avant de s'exclamer : "Priez le Gobelin, retrouvez son épouse !" C'était perturbant, personne ne comprenait."

Harry se retourna vers Severus. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Le serpentard posa un instant son regard sur lui, avant de le détourner, fermé à la discussion. Mais il croyait quoi de toutes manières ? Harry avait la capacité spéciale de l'invoquer littéralement quand il voulait, alors cette discussion, ils l'auraient.

Bien qu'il ne comprenait pas vraiment pourquoi cela lui tenait tant à coeur, soudainement. C'est vrai, 19 ans de silence, de morosité. Il ne vivait plus que pour lui même, ne s'était marié avec son amie que pour l'image, et paraître intégré. Il ne s'était jamais occupé de personne, autre que lui, et Hermione. Et le voilà qui s'intéressait démesurément aux secrets de Rogue. Ils le sortaient de son train-train quotidien, c'était vrai, mais d'autres choses pouvaient en faire autant.

Mais il fallut que ce soit lui.

"Je pense que nous avons un interrogatoire à mener, Granger." rappela Drago, toujours adossé au mur.

La cheffe de brigade aquiesca : ils avaient en effet d'autres chats à fouetter, et si elle avait des question à poser au "fantôme de Rogue", elle les lui poserait plus tard. Elle croisa ses jambes, et se racla la gorge avant de reprendre le dossier entre ses mains.

"Depuis combien de temps travailles-tu au Miss Mead Barbara ?

- Ça va faire une dizaine de mois. Enfin officiellement du moins... Je suis la nièce du patron, Tim Santa, du coup j'ai toujours un peu travaillé ici depuis la fin de mes études, mais pas forcément dans la légalité." répondit-elle avec un sourire gêné.

Hermione sortit un cliché moldu de Milana Satorio. "L'as tu déjà vue ?

- Non, jamais, admit Barbara.

- Il s'agit de Milana Satorio, c'est à elle qu'appartenait l'ADN retrouvé dans le boeuf servi par l'établissement de ton oncle. Elle est porté disparue depuis 4 mois.

- Je connais un Satorio ! s'exclama Barbara. Na.. Naï... Nigel, Nigel Satorio, il venait souvent manger ici."

Harry et Hermione échangèrent un regard, et Drago, derrière eux, prit la parole. "Et vous le voyiez souvent trainer avec les mêmes clients, ou discuter avec le personnel de votre restaurant ?

- Il était toujours accompagné, oui, d'un gars typé asiat', et parfois ils sympathisent avec un client du bar et l'invitent à leur table. Il va parfois en cuisine, mais je n'y suis pas moi, alors je ne sais pas qui il va voir.. Et puis un jour, quand mon oncle a vu qu'un client s'invitait dans la cuisine, il l'a fait sortir. Il est plutôt à cheval sur tout ce qui est propreté du resto... Enfin, vous voyiez."

Harry et Severus levèrent les sourcils, pensant en choeur que niveau hygiène alimentaire, ils avaient vu mieux.

Drago s'avança du trio assis. "Le patron du resto n'est plus à Londres depuis une semaine, il est parti voir pour racheter une firme française... L'information a été vérifiée, il est censé revenir dans le courant de ces prochains jours.

- Il ferait bien, dit Hermione.

- Oui, il ferait bien. Pour vous, du moins." lâcha un homme typé asiatique en entrant dans la pièce. Ses chaussures cirées claquaient sur le sol alors qu'il s'avançait sèchement vers la table au centre de la pièce, et sa silhouette élancée recouverte du tissu sombre de son costard semblait imposer le silence.

Harry se demanda s'il avait calculée une arrivée si théâtrale, ou s'il était simplement doué pour ça. Rogue faisait aussi ça à Poudlard, il avait toujours voulu lui demander. Leur relation ne lui permettait pas.

"Je suis l'avocat du patron du Miss Mead, Lukas Klernot, et vous ne pouvez pas faire passer des interrogatoires aux employés d'une entreprise sans l'accord du directeur, du moins pas avec le mandat que vous avez aujourd'hui. Miss Barbara, vous pouvez partir. Messieurs et madame de je-ne-sais-quelle-section-de-police, vous êtes priés de partir aussi."

Les trois Aurors se retournèrent l'un vers l'autre, pris au dépourvu. C'était quoi cette histoire ? Hermione se leva, avec son meilleur air de Cheffe de Brigade sur le visage. "Votre client ferait bien de rentrer tôt, M.Klernot, ou je n'hésiterais à provoquer son retour urgent en informant la presse du scandale sanitaire qui saisit son restaurant à l'instant."

Elle s'avança un peu plus vers lui.

"Et n'imaginez pas un seul instant que quelques journalistes retarderaient le travail de mes équipes. Je n'ai rien à perdre. Rien ne me retient."

Klernot plissa les yeux, le défis dans les iris noisettes d'Hermione l'appelant à sourire.

"Enchanté, inspectrice Granger." dit-il en titillant le badge accroché à sa chemise. Elle dégagea sa main, et partit devant, suivie de près par Harry, Drago et Rogue.

A l'extérieur, la sorcière jura. "Nan mais merde ! C'est révoltant !"

Elle se laissa tomber sur un des bancs disposés près du parking du restaurant, et Harry s'assit à côté d'elle, passant sa main dans ses cheveux pour la calmer. Mais c'était bien sa main qui tremblait. Les effets de la pimentine semblaient s'estomper.

"C'te pauv' type... Je suis dégoûté." râla Drago dans un soupir. "J'ai l'impression d'avoir perdu ma matinée. Je me suis bourré de potion pour rien.

- La même ici.... marmonna Harry. On sait au moins dans quelle direction diriger nos recherches. L'oncle de Barbara, Tim Santa, et le pote asiat' de Satorio. D'ailleurs, en y repensant, c'est étonnant qu'un avocat aux mêmes caractéristiques physiques se ramène en même temps.

- Lukas Klernot... soupira Hermione. A surveiller.

- Je peux partir ?"

Tous relevèrent leur visage vers Rogue, qui attendait, bras croisés. "L'Au-delà vous manque déjà ? le taquina Harry.

-Je préfère être une âme informe et immatérielle errant sans but que de rester avec la nouvelle version du trio d'or, oui.

- Ce n'est pas ce que vous aviez l'air de penser lorsque vous m'avez appelé à travers votre tableau." Lui fit remarquer Hermione. Severus laissa son attention se porter sur elle. Quelle insupportable petite audacieuse. Son badge de cheffe de brigade des Auror lui allait terriblement bien.

"Je ne pensais rien du tout. Je n'ai rien à voir avec ce tableau, je ne sais pas ce qu'il pense, dit-il en défiant Harry de dire quoi que ce soit d'un simple regard.

- Vous aviez l'air tellement désespéré. Tant mieux si vous n'avez rien à voir avec ça, ce serait vraiment... triste." dit-elle en haussant les épaules. "Le Gobelin. L'épouse du Gobelin." répéta-t-elle.

L'épouse du Gobelin. Rogue avait volontairement caché cet élément à Harry, ce qui semblait pourtant essentiel à la compréhension de ce qu'il se passait. Quel baratineur !

Il se tourna alors vers Severus, agacé, le regard autoritaire d'un père surprenant son enfant à mentir posé sur lui. La chose ne manqua pas de surprendre le serpentard, pas habitué à être regardé de la sorte par un de ces élèves.

"Puis-je partir maintenant ? A moins que vous ne vouliez me mettre une fessée ?

- Allez-y, on ne manquera pas de se revoir, de toutes manières... soupira Harry.

- Youpi." lui répondit le Gobelin, en levant le poing en l'air d'impatience. (Impatience en totale opposition avec l'appel à l'aide évident inscrit sur son visage.)

Il partit alors en direction de la porte la plus proche, mais comme toutes les portes du restaurant étaient gardées, alors il ne pouvait pas y passer. Severus se dirigea donc vers une voiture de police, avant d'ouvrir la portière de gauche, provoquant les hurlement des policiers moldus à proximité. Il disparut évidemment dans la seconde, et les policiers ne comprirent absolument pas où il avait bien pu disparaître.

Hermione se tourna vers Harry, qui avait encore le regard posé sur la voiture de police. Elle porta son attention vers la Pierre de Résurrection qu'il tripatouillait distraitement avec ses doigts, et plissa les yeux. Elle n'était pas certaine que c'était comme cela que la relique fonctionnait.


        Plus tard, chacun rentra chez lui. Harry congédia la nounou qu'il avait appelé en urgence pour garder Lily dans la matinée, et puis, comme si ses nausées l'avaient attendues chez lui, il s'affala dans le canapé, bassine entre les jambes.

Être malade est-il toujours si violent ? Il n'avait pas souvenir d'être tombé malade depuis longtemps. Le passager noir devait certainement le protéger à ce niveau, ou instinctivement lui faire éviter les lieux chargés de microbes. Et maintenant, de quoi avait-il l'air ? Le Sauveurs du monde magique, tueur en série et bête noire des criminels, haletant la tête dans une bassine.

Lily s'installa à côté de lui, et il fit apparaître un faible patronus pour la divertir. C'était une douce empreinte lumineuse, rien de très puissant, mais une forme suffisamment éveillée pour maintenir l'enfant en admiration. Elle s'allongea contre son torse, la bouche entre-ouverte.

"J'ai hâte d'avoir une baguette moi aussi...

- La baguette choisit son sorcier... récita Harry sans raison apparente

- Ca va papa ?

- Non, je délire..." bafouilla-t-il dans un écho résonnant contre les parois de la bassine.

Ginny ne devait pas tarder à rentrer, mais d'ici là, Harry était seul avec sa fille, absolument incapable de s'occuper d'elle. Oh, Lily était grande maintenant, mais il commença malgré tout à regretté d'avoir renvoyé la nounou. Pour qu'elle s'occupe de Lily, et puis pour qu'elle s'occupe de lui aussi. Bien loins d'une nouvelle passion surprenante pour les babysitter, Harry avait juste l'impression d'être au bout de sa vie. Il se sentait vraiment défaillir.

Merde, il devait appeler Ginny, ou Hermione.

Il décala Lily sur le côté, et se leva. Trop vite, il manqua de tomber, alors la pièce tangant avec lui, il s'appuya sur le dossier du canapé. Sa vision se stabilisant, il se lança jusqu'à la cuisine, où il avait laissé son téléphone. Mais la fièvre lui engorgeait complètement le crâne, et chaque pas lui demandait plus d'effort qu'il ne lui en aurait fallu pour se battre avec un Basilik.

Alors à mi-chemin, Harry s'effondra, et ce fut le noir complet

*

* *

En premier lieu, Harry se demanda pourquoi il pleuvait.

Ensuite, Harry entendit le livre électronique de Lily, alors il se demanda pourquoi il pleuvait dans la maison.

Il se dit qu'il devrait ouvrir les yeux, alors il essaya. Mais une lourdeur sur les paupières l'empêcha de bouger. Avec une lenteur dont on pouvait se moquer, il déposa sa main sur son visage pour dégager ce qui le bloquait, mais il n'y avait rien. Ce n'était qu'une simple sensation de lourdeur fiévreuse qui le frappait sans raison apparente.

Sans raison apparente ?

Dans un grognement, tout lui revint. Indigestion, cannibalisme, fatigue, pimentine... alors il rabaissa sa main, mais sur le chemin de son visage jusqu'au canapé, elle heurta quelque chose d'humide.

"La pluie..." murmura-t-il entre ses lèvres. Un linge humide vint nettoyer son front, certainement pour essuyer sa sueur, alors Harry l'attrapa lentement. Il attrapa surtout la main de sa femme, sans s'en rendre compte, et réalisa qu'il n'était certainement pas arrivé sur le canapé par magie.

"Gin, c'est bon... jle fait...." souffla-t-il. Il la remerciera lorsqu'il sera capable de prononcer plus 4 syllabes sans avoir à reprendre son souffle. Bordel, c'était une phrase, un sprint.

"Il serait plaisant que vous vous rendiez compte une bonne fois pour toutes, vous et votre fille, que je suis un homme, Mr. Potter."

Soufflé, Harry se fit violence et ouvrit les yeux. Evidemment il n'y voyait pas grand chose, mais en tournant la tête, il reconnut sans doute possible la silhouette de Rogue. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Son cou semblait illuminé d'un reflet, dont il ne put deviner l'origine.

"Lunettes...'ous plait..."

Il sentit le fer froid des branches de son accessoire entre ses doigts, et déposa alors ses lunettes sur son nez maladroitement, malgré le fait qu'il réalisait ce geste tous les jours depuis ses plus jeunes années. Il se redressa doucement, et stabilisé, se tourna vers Rogue.

La lueur sur son cou avait disparu, et Rogue passa sa main dessus lorsqu'il vit Harry s'y attarder trop longtemps. "Qu'y a-t-il ? demanda-t-il sèchement.

- Rien, j'ai cru... Un reflet... marmonna Harry entre deux souffles saccadés. Je ne sais pas... ( Il soupira longuement pour reprendre sa respiration) Merci, professeur."

"C'est ta maîtresse, papa ?" demanda la voix légère de Lily.

Harry chercha d'où elle venait, et la retrouva assise sur une chaise haute à côté de Severus, complètement vautrée contre lui. "M-mais bien sûr que non, ce n'est pas..." commença-t-il à se justifier, avant de réaliser que par Maîtresse, la jeune fille entendait Maîtresse de classe.

"Lily, Severus est un homme. Et oui, c'était mon Maître.... Enfin à cet âge... on parle de professeur..."

La jeune fille se décala soudainement, comme dégoutée, et Rogue, qui ne s'était pas rendu compte avoir un poil apprécié la situation, se surprit à être presque blessé du rejet soudain de l'enfant. "Argh mais t'es un garçon ?! réalisa-t-elle. C'est trop nul les garçons !"

Harry ricana doucement tandis que l'enfant alla jouer dans sa chambre, ou bouder. Il ne savait pas si sa fille était vexée d'avoir été trompée par sa nouvelle copine à la voix grave, mais il était clair que Rogue, lui, venait de se prendre le vent de sa vie.

"Qu'est-ce que vous faites là ?" demanda finalement le Gryffondor allité. "Je veux dire, merci, bien sûr. Mais comment êtes vous arrivé là ?

- Drago n'avait pas bien digéré la pimentine avec laquelle il s'était mis d'aplomb pour les interrogatoires. Mais Astoria allait mieux, alors elle est restée s'occuper de lui." répondit-il sans un mot plus haut que l'autre.

"Vous n'avez pas répondu à ma question... murmura Harry, essoufflé de devoir se répéter. Pourquoi êtes vous ici ?

- Je me suis dit que vous seriez dans le même état-

- Vous ne pouvez pas me sentir. Je vous demande ce qui vous a malgré tout donné la motivation de venir."

Le regard de Rogue se troubla. Certainement ne s'attendait-il pas à une question si franche, puisqu'entre eux, depuis qu'ils se sont rencontrés par accident, ils ne parlent pas de leur tolérance nouvelle pour l'autre de vive voix. Le sujet n'est jamais abordé, et Severus se disait que la situation était très bien comme ça. Ce n'était franchement pas la peine de parler avec autant d'honnêteté.

"Nous avons quelques mystères à résoudre il me semble. Ce serait embêtant que vous mourriez avant.

- Vous saviez que Ginny n'était pas là, sinon vous ne seriez pas venu.

- Astoria m'a dit que votre épouse était en déplacement. Elle m'a poussé à venir vous voir.

- Evidemment."

Severus répondait toujours trop bien. Et sans doute le réalisa-t-il, puisqu'il se leva, marmonnant quelque chose à propos du fait qu'il n'avait nullement le besoin de se justifier.

"En parlant d'épouse..." reprit Harry. Rogue s'arrêta dans sa quête d'une porte. "...je ne savais pas que vous cherchiez une femme."

Le Serpentard posa sa main sur la poignée de porte, et la laissa ainsi un instant, pensif. Il se retourna lentement, et les yeux émeraudes rencontrèrent les noirs.

"Je n'en cherche pas.

- Vous devez pourtant la trouver, avança Harry.

- Je pense que c'est elle qui me trouvera. Je n'ai besoin de personne." clôtura le Serpentard.

"Une divinité ne doit pas dire de mensonges, Severus." dit le sorcier d'une voix amusée. Rogue secoua la tête et sortit.

La porte se referma derrière lui, et Harry la fixa un instant, lèvres pincées.

Même pas un mot gentil, un "soignez-vous bien Massieuh Powttah" ou un "ne me reconvoquez pas". Il ne lui avait même pas parlé de son sentiment par rapport à Barbara pendant l'interrogatoire, ou celui sur l'avocat Klernot.

Harry ricana et fit venir à lui une allumette, l'alluma, mais avant qu'il ne puisse souffler dessus, la porte d'entrée s'ouvrit à nouveau.

Une femme aux cheveux de feu entra, chargée de sacs et d'une valise, de retour de son déplacement professionnel. Elle lâcha un long soupire bruyant, fatiguée d'avoir fait tant de route certainement, ou quelque chose du genre. Harry se rappela alors soudainement que sa femme était en effet partie quelque jours pour le travail.

Elle ferma la porte à clé d'un sort, et laissa tomber ses sacs en lévitation au sol, pour enlever son foulard clair. Ses yeux se portèrent sur Harry, et la surprise prit le dessus.

"Chéri, qu'est-ce qu'il s'est passé ?" demanda-t-elle en courant vers lui. Le sorcier tenta de s'extirper sans méchanceté de ses mains moites de sueurs, et expliqua qu'il avait chopé une indigestion à cause du Miss Mead, sans aller plus que nécessaire dans les détails.

"Oh mon pauvre, tu aurais dû m'appeler !

- Ah, oui, j'avais justement prévu de le faire...

- ...mais tu ne l'as pas fait... soupira-t-elle en tentant d'effacer le reproche dans sa voix. De toutes manières je vois que tu étais entre de bonnes mains. Qui s'est occupé de toi ?"

Harry ouvrit et ferma la bouche, n'ayant pas prévu de réponse à cette question. L'arrivée soudaine de Ginny n'était pas attendue de si tôt, ou du moins pas de si tôt après le départ de Rogue, alors pris de court, il sentait son cerveau s'embrouiller. Mais comme l'une des premieres règles du code d'Harry est de toujour rester calme pour mieux jouer la comédie, il se reprit.

"C'est 'Mionne. Je suis allé bosser ce matin et voyant mon état...

- Hermione, répéta-t-elle. Hermione a vu Ron tout l'après-midi pour mettre plusieurs choses au clair. J'ai reçu ses messages."

Ceci n'était pas prévu, pensa Harry. Le passager noir sembla ricaner doucement au plus profond de lui, comme s'il se moquait de ses faibles capacité d'acteur lorsqu'il n'y mettait pas un peu du sien.

"...Je... Hum... dit-il, ravi d'entendre que son éloquence habituelle était mise en valeur.

- Tu sais quoi ? Je ne veux rien savoir. Tu vas me ressortir le coup de la pierre de résurrection, quelque chose du genre, et j'en veux pas, de tes excuses pourries. Alors laisse tomber."

Harry resta béat. Voulait-elle se garder cette discussion pour quand il serait plus à même de lui répondre ?


         Le lendemain matin, la réponse fut claire : oui, elle attendait qu'il se remette de son indigestion pour relancer le sujet. Harry se dit alors que son absence lui manquait.

"Dit moi au moins ce que tu penses de moi !" avait-elle demandé, dans un dernier espoir d'une dispute longue comme une préparation de Polynectar.

Harry avait regardé assez de séries télévisées pour comprendre le comportement humain, alors il savait qu'il était censé dire quelque chose de flatteur pour Ginny, puisqu'elle était, après tout, son épouse. Mais Harry songeait à ses cernes sous ses yeux, dont il était lui-même responsable, il le savait bien, à ses rides au coins de la bouche et aux creux de ses joues... Il chercha une jolie phrase à dire, mais tout ce qui lui vint était qu'il était habitué à elle, qu'elle ignorait tout de ses incartades au couteau avec les criminels, mais cela ne semblait pas être ce que la situation exigeait qu'il dise.

Il réfléchit encore un peu, et Ginny continuait de l'observer. le silence se fit de plus en plus pesant, et, en désespoir de cause, Harry tenta de plaisanter (parfois ça marche askip).

"Tu fais le meilleur bacon du monde des sorciers."

Ginny pencha sa tête sur le côté, visiblement pas préparé à ce qu'il fasse de l'humour dans de telles circonstances. Harry se demanda s'il n'aurait pas du transplaner à la place.

"C'est amusant, ça, dit-elle finalement.

- Quoi donc ?"

Un sourire passe fugitivement sur son visage.

"Quand on pose la questions à la plupart des hommes, la première chose qu'ils disent de leur femme, c'est "Oh, elle est vraiment belle, merveilleuse..." ce genre de choses. Et toi, tu réfléchis pendant une plombe et tout ce que tu trouves à dire c'est que je fais du bon bacon ?"

Harry avait vraiment envie de lui dire qu'il n'avaient pas le même sens des priorités, parce qu'il avait quand même parlé du meilleur bacon du monde des sorciers, et puis qu'honnêtement, Ginny pouvait bien ressembler à Shrek, du moment que son bacon restait aussi bon.

"On a vraiment pas le même sens des priorités." dit-elle, et le Gryffondor fut tellement surpris de l'entendre dire ce qu'il pensait à l'instant, qu'il ne fit rien d'autre qu'opiner.

"C'est bon, reprit-elle. C'est fini.

- Euh je... quoi donc ?

- Nous. C'est fini. On approche de la quarantaine et tu ne m'aime plus, je ne vais pas perdre plus mon temps. Les enfants seraient plus heureux avec des parents eux-mêmes heureux qu'avec un père dans ton état. Pour eux, pour toi, c'est fini."

Il fallait croire que le monde entier avait l'intention de lui faire perdre ses talents d'acteurs ces derniers temps, puisqu'Harry ne trouva rien à dire. Vraiment rien. Il resta choqué, la bouche légèrement entrouverte, ses yeux émeraudes dans le vide.

Il n'aimait pas Ginny, et il le savait, mais c'était un choc de perdre sa femme après presque vingt ans de mariage. Et une amie, qui était devenue un peu chère à ses yeux... bien que la vie de ménage l'ai rendue insupportable sur la longueur. Mais il ne pensait pas être mieux. Surtout qu'il venait de perdre sa meilleure couverture d'homme normal.

En silence, Harry redescendit dans le salon. Lily jouait dans sa chambre, alors tout était calme.

Il s'appuya contre le bar de la cuisine, à gauche de l'entrée, fixant le mur face à lui, où était accroché tous les manteaux de la famille.

S'ils se séparaient, qui allait partir ? Ou allaient-ils revendre la maison pour partager les gains ?

Bon sang, il avait besoin de s'aérer. Il repartit alors en vitesse vers l'entrée, dont la porte s'ouvrit violemment dans un fracas infernal. Son expression de désert interne dura jusqu'au moment où il fonça sur Malefoy qui entra en vitesse dans la maison, alors que lui-même en sortait tout aussi pressé. Ils se cognèrent et bien évidemment, comme Harry est plus costaud que Drago, il rebondit sur lui et heurta le bar.

"Argh, mon coude ! dit-il en se redressant et en frottant l'endroit où il s'était cogné. J'en ai un autre !

- Un autre coude ? s'étonna Harry. Pas de quoi pavoiser, tout le monde en a deux.

- Un autre cadavre ! dit-il en le forçant à sortir en vitesse. Le Bouffeur de Chair Humaine a encore frappé !"

Harry se laissa alors tirer vers l'exterieur, puisque c'était bien là qu'il voulait aller à l'origine, et décida de remettre au lendemain ses interrogations concernant le fait que Drago ai donné un nom au tueur. On avait tous des lubies étonnantes, et le Gryffondor n'était pas sur d'être en droit de juger celles du serpentard, quand on connaissait les siennes.

Cependant, il y avait bien une question qui méritait d'être posée :

"J'peux savoir pourquoi t'es venu me chercher directement chez moi Malefoy ?

- Parce que premièrement, Granger n'arrive pas à te joindre sur ton téléphone, deuxièmement parce que les protections autour de ta maison sont si fortes qu'un Patronus ne peut même pas t'atteindre, et enfin, parce que la scène de crime est juste là."

Ils s'arrêtèrent, et Harry replaça ses lunettes pour regarder face à lui. La voisine d'en face était en train de sangloter dans les bras de son époux, à l'extérieure de leur maison, entourée de flics et d'Aurors.

"Ça fait beaucoup en peu de temps." dit-il.

Drago opina en silence, et indiqua du menton deux personnes en pleine discussion agitées un peu plus loins. Hermione était visiblement en train d'hurler sur le capitaine moldu, et certainement celui-ci ne comprenait-il pas qu'il devait laisser leur brigade s'en occuper. En temps normal, elle n'aurait pas hésité à utiliser un sortilège sur lui, malgré l'interdiction de les utiliser sur les moldus, mais étant donner qu'elle attendait un mandat pour interroger les employés du Miss Mead avant le retour de Tim Santa, elle se tenait à carreaux.

"Du coup l'accès à la maison est bloqué pour l'instant. T'as de la chance que ce soit pas tombé sur toi Potter. Ou chez toi."

Hary ne releva même pas le pique que Malefoy venait de lui lancer, habitué à ses soupçons continuels. Ou occupé par autre chose. Drago attendit d'ailleurs une réponse, et comme rien ne vint, il se tourna vers lui.

"T'as fait voeux de silence ou quoi ? J'vais pas m'en plaindre, l'absence de tes jérémiades me fait beaucoup de bien, mais préviens quand même, histoire que je m'organise pour l'enquête.

- Ginny vient de rompre."

Le Gryffondor ouvrit grand les yeux. Venait-il réellement de se confier ? De se confier à Malefoy en plus ?

Le passager noir sembla s'ébrouer sous la surprise. Il ne l'avait pas vu venir non plus.

Certainement était-ce parce que Malefoy était le seul qui avait compris qu'il ne l'aimait pas depuis un bout de temps.

Harry se tourna vers lui, espérant qu'il n'ai pas entendu l'aveux, mais celui-ci le fixait d'un air tellement choqué qu'il n'y avait aucun doute sur sa parfaite audition.

"Putain mais achète toi un journal intime plutôt que de venir chialer sur mon épaule, c'est dégueulasse, merde.

- Moi aussi je suis gêné de ce qu'il vient de se passer, pas la peine d'être si vulgaire."

Malefoy rentra ses mains dans ses poches, reportant son attention sur la maison face à lui. Les policiers moldus pullulaient comme des abeilles autour d'une ruche, mais au loin, Hermione semblait remporter le combat avec le capitaine du clan ennemi.

"Tu vas faire comment ?"

Harry, médusé, reporta son attention sur le Serpentard, dont il ne voyait que les cheveux blond, et le tier de son visage. Pommettes saillantes, peau lisse et blanche. ...Rosie par l'embarras de la situation.

"Pour quoi ?

- Merde, putain, Potter, tu sais très bien de quoi je te parle. T'as besoin de ta fausse vie de famille pour avoir l'air normal, tu vas faire comment maintenant ? Feindre la tristesse du divorce ? Comment tu vas faire avec la presse qui te tournera tout le temps autour pour... tu sais ?"

Harry plenta fixement ses yeux dans ceux de Drago, la sidération à son paroxysme. Comment Malefoy pouvait-il parler si précisément ? A quel point avait-il lu en lui ? Des sous-entendus sur les hobbies nocturnes, il en faisait, mais le Gryffondor n'avait jamais pensé qu'ils avaient pu être réellement fondés, bien qu'il s'était toujours questionné sur le pourquoi du comment il en était arrivé à penser ce genre de choses sur lui.

Avait il lui aussi un passager noir en lui ? Aurait-il loupé quelque chose d'aussi énorme ?

"Je suis pas comme toi." précisa Drago, comme s'il comprenait parfaitement ce à quoi il pensait sur le moment. "Mais je suis pas aveugle. Et quand t'es obstiné à l'idée de voir tout ce qu'il y a de mal chez une personne, tu finis par le voir réellement. Alors je sais ce qu'il y de mal en toi.

- Mais... dit-il, à bout de souffle. Pourquoi tu me balances pas ?

- Parce que j'ai pas de preuve, essentiellement. Et que je n'ose pas trop imaginer ce que deviendrait le monde des sorciers s'il apprenait que leur héro national était pourri de l'intérieur, et qu'au final, les rumeurs sur le fait qu'il tourne vers le côté obscur n'étaient pas si folles."

Harry sentit son coeur se serrer. Evidemment, Malefoy l'avait toujours vu, ou imaginé comme ça, comme un monstre, alors maintenant que c'était vraiment le cas, il était le seul à être prêt à emmagasiner une telle nouvelle.

Était-ce aussi pour cela que Rogue n'avait pas tant cillé lorsqu'il l'avait surpris train de planter Nigel Satorio ?

Et comme si le fait d'y penser avait révéillé Drago... "Et putain mais mec, Satorio, t'a failli te foutre dans la merde ! Heureusement que c'est à moi que Granger avait passer ton écrin, avec un autre gars du labo tu te serais fait laminer ! Et bordel, un écrin quoi... t'es malade avec plaquettes de sang. Je te jure, j'ai vraiment cru que j'allais te balancer quand j'ai vu le nombre de trophées qu'il y avait à l'intérieur."

Harry avait vraiment très envie qu'il arrête d'en parler, parce qu'il était très timide à ce sujet.

"T'es vraiment en train de rougir ? se stupéfia Malefoy. Mais putain mais- ...Je te parle pas de dessins cochons que tu cacherais au monde, je te parle de... Putain mais t'as pas le droit ! T'es pété hein !

- C'est une des premières fois que j'en parle avec quelqu'un. Je veux dire, avec quelqu'un qui n'est pas sur ma table.

- Ta table ?

- C'est là que j'allonge mes vict-

- Oh mon Dieu mais stop merde, je veux pas savoir ! Ta femme ! Tu vas faire comment ? Tu peux pas la laisser partir, votre séparation va trop te porter sur le devant de la scène.

- Merci, je sais. Après l'enquête je rentrerais à la maison avec un bouquet de mille roses et un bébé chien, ça te va ?

- Ferme ta putain de gueule Potter."

Harry ricana. Il n'aurait jamais imaginé que Malefoy deviendrait si vulgaire lorsqu'il était embarrassé.

Les Serpentard étaient des personnes amusantes.

"Puis-je au moins savoir comment tu as fais pour le savoir ? Je veux dire, tu peux pas deviner comme ça, juste sous prétexte que tu peux pas me blairer et que du coup tu as plus tendance à voir mes défauts que les autres. D'autant plus qu'avant l'affaire Satorio, je n'ai aboluement j'amais fait d'erreurs.

- T'en vantes pas, bon Dieu.

- Alors ?"

Malefoy se tourna vers lui, hésitant visiblement à donner une quelconque réponse. Il regarda à gauche et à droite, et finalement, reporta son attention sur lui.

"Un nom." dit-il.

"Astoria."

A suivre....


TUNTUNTUUUUN

Bon, j'aurais aimé apporté plus de truc au snarry, mais c'est pas le bon chapitre. Il doit encore se passer pas mal de trucs, et vous savez que je n'aime pas précipiter les choses xD

Mais qui est donc Astoriaaaa ??? ( ca fait 143 chapitres que je pose la question à la fin histoire de connaitre l'évolution de vos hypothèses xD ) 

Severus regorge encore de mystères, hololo mais tant de secreeeeets qu'est-ce donc que celaaaa

Bon, bref, bonne nuit, je crois que je sature xD

A la prochaine :D

Συνέχεια Ανάγνωσης

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