Les cicatrices du temps
Sont indélébiles.
Les mélodies du cœur
Sont souvent
Inutiles,
Face au doute
Face au deuil.
Le regard hagard,
Du loup,
Perce la brume,
Il porte les traits d'une autre époque,
Les expériences de l'infortune.
Il déambule dans l'épaisse couche
De neige immaculée,
Ne ressentant ni le froid,
Ni la brûlure
Des tempêtes givrées.
L'écume des poussières,
Porte une dernière prière,
A celui dont le cœur espère,
Un dernier message à ses frères.