Je ne sais pas ce qui ne tourne pas rond chez moi ou même chez ma famille. Si j'aurai aimé avoir une autre famille que celle que j'ai ? Non. J'aime ma famille, j'aime savoir à quel point ces gens-là m'aiment, j'aime savoir qu'à chaque connerie j'aurai le droit à une morale ou même une punition. Faut se l'avouer j'aime ses grands malades, j'aime leurs caractères, leurs façons d'être mais surtout je les aime tout simplement. Je n'arriverais pas à vivre sans eux. Je crois qu'au fond de nous, on ressent tout ça. Même si on est très en colère contre eux, maison arrive toujours à les pardonnés. Comme j'ai fait pour mon père, il m'a quand même abandonnée alors que j'étais sur un lit d'hôpital en luttant pour vivre alors qu'il se fessais juger, il a bien oublié de me prévenir que j'avais un frère autre que Aaron. Mais voilà, je lui pardonne car non seulement c'est mon père mais aussi car je l'aime.
J'entre dans la chambre de mes frères car il est impossible pour moi de dormir seule. Je n'ai même pas frappé comme toujours puis je me couche entre mes frères qui me regardent comme si je venais d'une autre planète. Ce qui peut être vrai.
- Si je me souviens bien tu as une chambre à toi toute seule. Dit Aaron
- Je sais, mais je préfère être avec vous.
- Ok, accouche. Di Lorenzo en déposant son livre.
- Tu lis toi maintenant ? Demandais-je pour changer de sujet.
- Accouche ou je te jette dehors. Dit-il méchamment.
- Très bien, mais sache que tu ne me fais pas peur du tout.
Ils se mettent à rire, je comprends pas pourquoi d'ailleurs, je n'ai rien dit de drôle.
- Vous pensez que je dois pardonner à Felipe ? Demandai-je doucement par peur qu'ils me crient dessus.
- Je ne sais pas, tu l'aime ? Demande Aaron
- Tu connais la réponse à cette question. Dis-je en soufflant
- Oui mais l'aime-tu au point de lui pardonner ? Demande Lorenzo
- C'est quoi ses questions à la con ? Je veux juste que vous me dites oui ou non.
Aaron levé la tête tout comme Lorenzo. Le cas est devenu grave, lorsque mon jumeau me regarde très sérieusement je sais d'avance qu'il va me faire la morale comme pas possible.
- Tu veux notre aide oui ou non ? Demande Lorenzo
- Oui
- Alors tu vas répondre aux questions.
- Très bien, dis-je en soufflant. Je l'aime comme une folle mais je ne sais pas si je suis capable de lui pardonner. Il a fait le mort. Vous imaginez. Le mort !!! Ce n'est pas comme ci il avait embrassé une autre meuf ou qu'on c'était engueuler comme des bêtes. Non, la pour le coup il a mis la barre très haute. Il a joué le mort. Je l'ai vue mourir devant moi, j'ai vue maman lui tirer dessus et je vais vous dire, c'était la pire scène que je n'ai jamais vue de toute ma vie. J'ai cru mourir, non je suis morte en même temps que lui, du moins une grande partie de moi est morte. Je ne sais absolument pas quoi faire, il dit m'aimer et je le crois attention je ne dis pas le contraire mais il m'a abandonné. Encore une fois et j'en ai marre. J'ai l'impression qu'il se joue de moi, qu'on joue au chat et à la souris et c'est énervant. Je me sens délaisser, comme si j'étais un jouer entre ses mains. Je lui ai pardonné une fois, lorsqu'il est parti et que pendant un an je n'ai eu aucune nouvelle de lui mais là sincèrement j'en sais rien.
Je reprends mon souffle, mon dieu que ça fait du bien. Mes frères me regardent très sérieusement.
- Ok .... Di Lorenzo
- Ok ? C'est tout ce que tu trouves à dire ?
- Ce n'est pas ce qu'il voulait dire ! Ecoute princesse, je sais que c'est dure pour toi, que dans ton cerveau c'est la pagaille mais sache que nous sommes là pour toi. Quoi que tu décides tu le sais hein ?
- Oui je le sais, mais là j'ai besoin de votre opinion sur la situation car je crois que si je ne trouve pas très vite une porte de sortie je vais devenir dingue.
- Ok, calme toi frangine. Regarde-nous.
Mes frères sont assis face à moi. Ils me prennent la main et j'ai l'impression que même si toute les merdes du monde me tombaient dessus en ce moment même ils me protégeront.
- Je sais que c'est compliqué pour toi, t'a l'impression d'être un pion. Mais je te connais depuis que nous sommes nées et même si nous n'arrivons pas à ressentir les sentiments amoureux l'un de l'autre, ce qui n'est pas plus mal d'ailleurs. Enfin bref, même comme ça, je sais à quel point tu es folle amoureuse de lui, car je ne t'ai jamais vue aussi heureuse de toute ma vie. C'est vrai que rien n'est avec vous au contraire, il arrive toujours une merde. Mais tu as une deuxième chance d'être avec lui. Si Lucie était à la place de Felipe, je te jure que je n'aurais même pas cette conversation avec vous mais je serais en ce moment même entrain de lui faire des bébés. Alors fonce et dit lui tout ce que tu as sur le cœur et bordel, soit heureuse.
- Je suis d'accord avec lui, enfin sauf la partie des bébés car s'il te met en clauque tu peux être sûr que tu ne le verras plus jamais de ta vie compris ?
Je me mets à rire tout comme mes frères puis quelqu'un toque. Peter Pan se montre et nous dit que le boss a des nouvelles. On ne peut même pas être tranquille cinq minutes dans cette maison. On souffle puis ont suis Peter Pan jusqu'à la salle des réunions, ou comme on l'Apelle nous dans le monde des terriens le salon !
Felipe se trouve lui aussi dans le salon, tout comme Carter et Dias. Je m'installe entre mes deux coéquipiers. Je peux voir que Felipe n'est pas très d'accord mais je n'en tiens pas rigueur.
Mes frères se mettent derrière le canape pour suivre ce que va nous dire notre boss.
- Désole de vous avoir réveiller en plein milieu de la nuit mais j'ai découvert quelque chose qui nous sera très utile.
- Qui est ? Demandai-je
- Bien, j'ai reçu de la part de mes indics plusieurs informations sur notre homme. Récemment il était sur le sol américain, mais maintenant il est à Paris en France. Malheureusement nous ne savons pas pourquoi car d'après ce qu'on sait il en a après Stéphanie et non la Tour Eiffel.
- Donc on doit aller jusqu'à Paris ? Demande Felipe.
- Oui et non.
- Comment ça ? Soit c'est oui soit c'est non. Dis-je
- Ce que je veux dire c'est que la moitié de l'équipe reste sur place. Seulement trois d'entre vous ira à Paris.
- Qui y va ? demande Carter
- Toi, Stéphanie et Felipe.
Sérieusement ? moi qui croyais que j'allais pouvoir me balader en plein milieu de la nuit en plein Paris pour réfléchir vis-à-vis de Felipe je me suis trompée. Voilà que je dois me le coltiner pendant je ne sais combien de jours.
- Et les autres ont fait quoi ? car il est hors de questions que ma sœur y aille et que je sois là à regarder les papillons.
- Aaron, on est en plein hiver, il n'y a pas de papillons. Dis-je en me retournant vers lui
- Je comprends tout à fait, c'est pour cela que vous allez être en contact avec elle. Vous n'êtes pas des agents alors je ne peux pas vous envoyer sur le terrain mais vous pouvez la guider à distance.
- C'est complètement con. Dias dit moi que tu n'es pas d'accord avec lui. Puis qui va assurer leurs arrières ? demande Lorenzo
- J'y viens, Peter Pan sera aussi du voyage. Il aura à leurs dispositions une équipe et je peux t'assurer que personne n'est meilleurs qu'eux. Dit Jason.
- Ok très bien, mais on fait quoi nous ? demandai-je pour changer de sujet mais aussi pour calmer mes frères.
- Le plan est très simple, il y a une vente aux enchères qui aura lieu dans deux jours en plein musée du Louvre qui se finira en dîner de riches enfin bref, Felipe et toi vous serez un beau petit couple, Monsieur et Madame Portman marier depuis 2ans, vous êtes à la tête d'une des entreprises qui commence à évoluer dans le monde. Vous êtes présent à cette soirée pour vous trouver une perle rare mais aussi car Madame voulait absolument visiter la capitale de l'amour avant de commencer une grande saison au boulot.
Dites-moi que je rêve !!!!! Que c'est une mauvaise blague, que je ne vais pas devoir jouer la femme marier à l'homme que j'aime ? Oh pitié....
- Carter tu seras le frère de Madame Portman, Monsieur Maxwell, le directeur financier de l'entreprise. Votre but c'est de vous approcher le plus possible de notre cible afin de lui mettre ça.
Jason nous montre un petit rond gris métallisé, j'ai l'impression c'est un aimant.
- C'est ce qu'on appelle un traceur, ça nous permettra de le suivre à la trace.
- C'est tout ? on se déplace à Paris que pour ça ? demandai-je
- Pour les autres oui, pour toi je dois te parler en privé.
Tout le monde me regarde tandis que Jason part et entre dans son bureau, je suppose que je dois le suivre. Je me lève et les yeux sont toujours rivé sur moi.
Je toque et Jason m'ordonne d'entrée, son bureau est très classe, très sobre, tout comme lui.
- Je dois te confier une autre mission, surtout tu n'en parle à personne, même pas à ton jumeau ou à ton copain compris ?
J'allais lui dire que Felipe n'était pas mon copain mais ça ne servirait à rien vue la situation dans laquelle je suis mieux vaut ne rien dire.
- Très bien. Dis-je
Il se déplace jusqu'à a un tiroir l'ouvre et y sors une enveloppe qu'il me tend.
- Dans cette enveloppe tu trouveras toutes les informations nécessaires, lorsque je te donnerais l'ordre de suivre ses indications tu devras t'éclipsé sans que personne s'en rende compte c'est compris ? cependant tu peux l'ouvrir.
J'ouvre l'enveloppe et je ne sais pas quoi dire ou comme réagir.
- Tu es sur ? demandai-je en respirant très fortement
- A 100%. Dit-il en me fixant.