Les poings serrés, tellement serrés qu'ils commencent à me faire mal. Je suis toujours dans la même position. Deux hommes de ma mère me tiennent par les Bras tandis que Felipe et Aaron sont assis face à moi ligotés. Me mère quant à elle, ris, elle aime me voir dans une telle situation.
C'est à dire impuissante, je sais que dans très peu de temps l'un des deux va se retrouver avec une balle dans la tête. J'avais espoirs, je pensais compter sur Dias et Carter mais ils se sont fait prendre. Je ne peut pas leur en vouloir, á la base ils ne devaient pas se battre car ce combat est le mien. Donc si je perd l'un des deux aujourd'hui la seule personne fautive c'est moi.
- Arrête. Dit mon jumeau
Tout le monde nous regarde.
- Ce ne seras pas ta faute, si je dois mourir sache que je mourrais en paix, je te protégerais de la haut et je t'attendrai. Sache que je t'aime. Je pense que personne ici t'en voudra par rapport au choix que tu devra faire car personne ne mérite de faire ce choix mais apparement nous avons une mère indigne et complètement cinglée. La seule personne qui doit se sentir coupable dans cette pièce c'est la femme qui nous a mis au monde.
Sans plus attendre ma mère donne une gifle à Aaron ce qui a le don de m'énerve d'avantage.
- Toi ! Criai je ce qui attira son attention. Je t interdit de le toucher tu a compris ? Laisse les partir ! C'est moi que tu veux pas eux!
Elle s'avance vers moi avec ses manières qui me gonflent. Elle m'a l'air tellement confiante.
- Met toi bien ça dans le crâne ! Seulement un des deux sortir d'ici vivant.
- Écoute moi petasse, tu peut en tuer un, tu peut réussir à t'enfuir. Mais sache que je serais derrière toi, plus jamais tu pourra dormir tranquillement. À chaque bruit, chaque pats que tu entendra tu pensera que c'est moi. À chaque fois que tu voudra baiser ton Dominguez je pourrais débarquer et te mettre une balle dans la tête. Á n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit je pourrais débarquer et te tuer.
Ma mère déglutis, je vois bien qu'elle viens de prendre peur. Si seulement elle prenais ma menace au sérieux et elle lâche Felipe et Aaron. Mais au contraire elle se retourne et embrasse fougueusement Dominguez ce qui me répugne ! J'avais l'habitude lorsque j'étais petite de voir ma mère embrasser mon père ou l'inverse. Mais savoir qu'elle embrasse et qu'elle saute un autre homme que mon père ça me répugne.
- Malheureusement, tu va devoir faire un choix et maintenant.
- Jamais !
Elle s'approche de Aaron et tend une arme sur lui, je commence à voir rouge. Je sais qu'elle va tirer. Je met un coup à un de ses hommes et me met à crier de toute mes forces. Un sourire apparaît sur son visage et c'est à ce moment là que j'ai compris. Tout est fini, elle va réussir à me briser.
- Je vois que ton choix est fait.
Je n'ai pas le temps de répondre qu'un coup de feu est parti, NOOOOON !!! Impossible ! Elle ne peut pas avoir fait ça ! Comment á t'elle osez.
Mon monde viens de s'écrouler, elle viens de tuer l'une des personnes les plus importantes. Celle qui avait réussi à me comprendre même si c'était souvent compliqué , celui qui m'avais aimé et m'a appris à aime, á faire confiance mais aussi à donner ma confiance.
Mon cœur se brise petit à petit, je ferme les yeux, j'espère que tout cela n'était qu'un simple cauchemar et que lorsque je me réveillerais j'irai le prendre dans mes bras et lui dire à quel point je l'aime. Mais lorsque j'ouvre les yeux, l'horreur fait face à moi. Son corps, ses yeux clos, sa tête baissée. Il ne respire plus, il ne ressent plus rien. Le silence règne dans la pièce.
Mes yeux se remplissent petit à petit de larme. Je n'avais pas pleurer depuis je ne sais combien de temps. Toute ma rage et ma douleur sortent par un cri. Un cri que tout Miami á du entendre. Je m'avance petit à petit vers son corps. Mes pleurs s'intensifient, elle n'avais pas le droit. Je me met à sa hauteur et prend son visage entre mes mains. Aucune réaction, il n'ouvre pas les yeux, il ne respire plus.
- Je t'en supplie ouvre les yeux. Dis je en le secouant et en pleurant.
Mais rien, il ne se passe rien. Ses yeux restent fermés.
Je le serre fort contre moi et continue de pleurer. Peut de temps après je sens une main sur mon épaule mais je ne fais pas attention. La seule chose qui importe c'est celui que je serre dans mes bras. Celui pour qui je vais me venger mais aussi pleurer sans m'arrêter durant des jours.
- Pourquoi ? Tu n'avais rien demandé. Dis je toujours en pleurant et en balançant mon corps et celui que je tiens près de moi.
Je suis brisé, elle a réussi. Elle m'a détruite de l'intérieur puis que je ne pouvais l'imaginer.
- Stéphanie ?
Je relève la tête, des larmes coulent sur son visage alors qu'ils ne se connaissaient que très peu.
- Elle n'avais pas le droit de faire ça, elle n'avais pas le droit de décider pour lui. Elle ne pouvais pas lui retirer la vie, il était si jeune, si beau et si intelligent. Il avait tout pour avoir une belle vie,on c'était même mis d'accord pour nous marier, avoir des enfants, tu t'imagine ? Moi enceinte ? Moi non plus, mais avec lui, la vie était si facile, si belle. Alors dit moi Carter pourquoi elle me l'a retirer ? Dis je en pleurant
- Parce qu'elle est malade, aller lève toi.
Je fais ce qu'il dit et remarque alors que la police est sur place, ils interrogent Aaron et Dias tandis que Carter me prend dans ses bras ou je pleure. J'ai l'impression d'avoir des tonnes et des tonnes de larmes qui sortent mais aucune ne m'apaise, aucune ne me retire cette douleur à la poitrine. Cette douleur qui me suffoque un peu plus chaque seconde, qui me serre le coeur comme si on me l'écrasait.
2 Jours plus tard.
Après la mort de Felipe, je me suis réfugiée dans son appartement. Je n'arrive pas à me défaire de ses vêtements, de son odeur, de sa maison, son endroit à lui.
Lorsque nous sommes rentrée à la maison ce soir la, ma famille á alors compris qu'il s'était passe quelque chose, quelque chose qui allais changer les règles du jeux. Lorsqu'ils ont compris que Felipe était mort, le silence à régner encore une fois. Je n'ai rien dit, j'ai pris ma moto et je suis parti. Depuis je n'ai vue personne, je n'ai repondu á personne.
Toute ma famille à essayer de prendre de mes nouvelles, CarteR et Dias on localisé mon téléphone mais ne sont pas venue. Juan quant à lui à sonner pendant des heures et des heures mais je n'avais pas la force de me lever et d'aller répondre.
La seule chose que je fais de mes journées depuis que j'ai mis les pieds ici c'est dormir, pleurer, m'habiller avec les chemises ou t-Shirt de Felipe. Impossible pour moi de sortir de ce lit, de cette chambre, de cet appartement. J'ai l'impression que si je quitte cet endroit j'abandonne Felipe. Alors je ne peut pas, malgré l'acharnement de mes proches je refuse de sortir.
Mon téléphone se met à sonner encore une fois, je ne prend même pas la peine de regarder qui c'est, cette personne laissera un message que je n'écourterais pas comme la plus part d'entre eux.
Mon téléphone arrête de sonner mais voici que c'est la sonnette de l'appartement. Je souffle d'agacement mais je ne bouge pas, la personne finira bien par sortir.
- Stéphanie c'est moi ouvre ! Crie Aaron
Mes larmes montent.
- Je t'en supplie ouvre cette porte, tu a besoin de moi comme moi j'ai besoin de toi.
Il a raison, j'ai tellement besoin de lui.
Je prend mon téléphone et lui envoie un message en lui disant qu'il y a une clef sous le pot.
Quelques seconde plus tard j'aperçois mon frère devant le lit. Son regard, c'est tellement bouleversant. Je me met à pleurer, Aaron je jète sur moi et me prend dans ses bras. Je me laisse aller, je laisse mes larmes couler, avec mon jumeau je sais que je n'ai pas besoin de cacher quoi que se soit même si je le voulais cela serai impossible.
- Il y a quelqu'un qui attend dans le couloir tu veux que je le fasse entrée?
- Qui ? Demandai je en reniflant
- Tu peut entrée. Crie mon frère.
Impossible ! Qu'est ce qu'il fait la ?
- Lorenzo ? Dis je doucement comme dans un murmure
Il ne dit rien puis me prend tellement fort dans ses bras que j'ai l'impression d'étouffer.
- Aaron m'a tout raconté, je suis tellement désolé. Je n'aurai jamais du t'envoyer vers Dias.
- Ce n'est pas ta faute mais celle de Maman. Dis je en essuyant mes larmes
- En parlant de ça, Carter et Dias m'ont fait part de ta décision tu m'explique ? Dit Aaron en croisant les bras
- Pas maintenant s'il te plaît.
Mon frère souffle mais me caresse les cheveux. Nous restons en silence tout les trois.
J'ai l'impression de vivre un enfer.
- Il est vraiment parti hein ? Demandai je
- Oui princesse, mais il veille sur toi.
- Oh mon dieu. C'est horrible, j'ai l'impression qu'on m'arrache le coeur, qu'on me serre tellement fort que j'ai du mal à respirer. Elle n'avais pas le droit de faire ça. Dis je en pleurant
- Oui c'est vrai, elle n'avais pas le droit. Et c'est pour cela que tu va te lever, prendre une douche pendant que je fais à manger. On va aller la retrouver et lui faire la peau ! Pour Felipe ! Dit Aaron
Je regarde mes frères á tour de rôle puis hoche la tête. Ils ont raison. J'ai passé beaucoup trop de temps à pleurer, je lui ai laissé beaucoup trop d'avance. Je prend une forte inspiration, essuie mes larmes puis je me lève suivis de mes frères.
Lorenzo me lance un sac que n'attrape, ce sont des vêtements. Ils quittent la chambre puis je me dirige vers la salle de bain, une fois fini, je prend un jean noir et un t shirt noir qui appartient à Felipe que je rentre à l'intérieur du pantalon. J'applique du mascara, une queue de cheval puis mes bottines. Je suis prête. Je m'apprêtais à sortir de la chambre lorsque je vois une photo de Felipe et moi, on avait l'air si heureux, si beau tout les deux.
- Elle a choisi la mauvaise cible bébé. Je te promet qu'elle va mourir.
Je repose la photo puis sort rejoindre mes frères. Lorenzo est aux fourneau alors que Aaron se sert dans les placards.
- Á table ! Crie Aaron
Je m'assieds, je dois avouer que deux jours sans rien avaler ça m'a ouvert l'appétit. En quelques minutes seulement j'ai fini de déjeuner, les garçons sont assez choquée car j'ai fini mon assiette avant eux mais personne n'ose dire quoi que se soit.
Une fois fini, on sort de l'appartement, l'air me fouette comme une claque. J'ai l'impression que c'est Felipe qui m'en donne une á cause de mon comportement, je n'aurai jamais du la laisser s'enfuir mais je vais la retrouver et lui faire payer très cher.
Je donne l'adresse de l'agence á Aaron puis nous nous mettons en route.
- Tu est sorti quand ?
- Ce matin, j'ai trouvé ça bizarre de ne pas te voir c'est à ce moment là que Aaron m'a tout expliqué puis on est venue te voir directement. Dit Lorenzo
Je ne répond pas, quelques minutes plus tard Aaron se gare juste devant. J'ouvre la porte d'entrée et la secrétaire me demande si j'ai rendez vous ? Moi rendez vous ?
- Stéphanie Smith.
Elle regarde son ordinateur.
- Oh je suis désolé je ne vous ai pas reconnue. Vous pouvez y aller.
Je me retourne et fais signe aux garçons de me suivre.
- Entrez ! Crie Dias comme une otarie depuis son bureau
Lorsque j'ouvre la porte, je peut voir qu'il n'est pas seul, mon coéquipier aussi est présent,
- Stéphanie ? Demandent t'ils en même temps
- Ouais bon ça va. Dis je froidement comme toujours quoi
- Qu'est ce que tu fais la ?
- Je crois qu'on a une petasse á tuer. Dis je en fermant les poings.
Lorenzo me prend la main ainsi que Aaron, c'est dingue, ils me connaissent si bien.
- Lorenzo ? Demande dias
- Tu pensais que j'allais rester enfermé combien de temps ?
- C'est grâce à moi que tu est la.
- C'est mignon les retrouvailles mais on a du boulot. Dis je en avançant
- Tu a raison ! Dis Carter en souriant
C'est ce que j'aime chez eux, ils savent que je ne vais pas bien mais personne ne me demande comment je vais, si je suis sur de ce que je veux faire. Non, ils sont la, avec moi, pour moi, ils veulent eux aussi attraper ma mère.
Carter et Dias nous font un topo sur ce qu'ils ont réussi à trouver en deux jours, á vrai dire ce qu'ils ont c'est assez énorme.
- Au début on ne trouvais rien, on a alors cherché du côté de Dominguez et c'est là que j'ai trouver ça. Dit Carter en me donnant une feuille.
Je sens la présence de mes frères derrière moi et lorsque je me retourne je peut voir qu'ils ont la tête penchée vers moi pour voir ce que je tiens en main.
- Elle est parti en bateau ? Elle déteste ça! Ils sont parti ou ?
- C'est la où est le problème ! La dernière frontière qu'elle a traversé c'est celle entre les États-Unis et le Mexique. Après le bateau a été retrouver abandonnée au milieu de nul part.
- Des aéroports ? Gares ?
- Rien du tout.
- Et si ils sont parti en voiture ? Demande Lorenzo
- Si c'est le cas on va finir par les retrouver grâce aux caméras. Dit Dias
On les retrouvera jamais comme ça, il faut réfléchir. Pourquoi elle partirai au Mexique ! Moi si je suis en cavale je vais dans un pays où il n'y pas d'extradition, comme les Bahamas. Elle prend de trop gros risque pour rien, elle sais que je la recherche alors pourquoi risquer de se faire prendre?
- Et si elle n'avais pas quitter les État Unis, si cette info était bidon pour nous envoyer sur une fausse piste?
- Comment ça ? Demande Aaron
Je demande à Dias de me laisser sa place ce qu'il fait. Une fois sur l ordinateur je visualise les caméras de surveillance.
- Sur les vidéos on peut voir Dominguez, ses hommes et une femme. Sauf que cette femme n'est pas ma mère. Regardez, ma mère fait un mètre 55 celle ci fait ma taille.
- Tu est sur ? Demande Carter
- Absolument. Ce soir la, lorsqu'elle á embrasser Dias elle a du se mettre sur la pointe des pieds hors je fais la même taille que Dominguez.
- Alors elle est toujours ici ? Demande Lorenzo
- Mais ou ?
- Trouve les images du soir où elle s'est enfuit.
Carter prend son téléphone et demande les vidéos. Dans maximum deux heures nous auront les images. Pendant les deux heures nous avons essayez de la retrouver par tout les moyens, j'ai essayer de comprendre son comportement, ses idées, mais rien y fait. Je n'arrive pas à mettre la main sur elle. Carter reviens avec des vidéos de surveillances, tout le monde est sur les caméras, tout le monde veux la retrouver.
Tandis que les garçons tentent de retrouver ma mère, je reçois un appel.
- Allo ?
- Oh princesse, comment tu va ? Me demanda mon père
- Je fais avec.
- Ton frère m'a appris pour Lorenzo, malgré ta douleur je sais que tu est heureuse qu'il soit dehors.
- En effet, papa excuse moi mais j'ai du boulot pour retrouver cette salope qui a tuer mon copain.
- Ta raison.
- J'ai quelque chose ! Crie Carter
Sans même me rendre compte je raccroche le téléphone puis me précipite vers lui.
Je me met devant l'écran et tout le monde nous rejoins, Carter appuie sur play. On peu voir ma mère sortir dû hangars en courant, elle embrasse rapidement Dominguez puis monte dans une voiture avec deux hommes. On peut voir une autre voiture, celle de Dominguez, il monte à l'intérieur puis quitte la rue par l'arrière. J'avais raison, ils se sont séparer pour nous tromper.
- Alors elle est toujours là, mais ou ? Demande Lorenzo
- Aucune idée, les caméras l'ont perdu sur la route 95. Annonce Carter
- C'est celle qui mène á New- York. Dit Aaron. Qu'est ce qu'elle irai foutre la bas ?
- Elle rentre à la maison. Dis je doucement
- Comment ça ? Demande Lorenzo.
- Lorsque papa á vendu la maison, il ne savais pas qui était l'acheteur. C'est l'agent immobilier qui était en possession de tout. Il a dit á papa qu'il avait un client potentiel mais qu'il était à l'étranger donc papa á quand même vendu la maison.
- Tu pense que c'est Maman le client. Dit Aaron
- Je ne vois pas d'autre solution ! Elle va se cacher juste sous notre nez.
- Elle est très douée. Dit Carter
- Mais je suis plus intelligente qu'elle.
- Et que va tu faire ? Dit dias
- Je vais retrouver l'agent, je vais remonter à son compte en banque voir si je n'ai pas foirer, puis je vais débarquer et la tuer. Dis je froidement.
Les garçons sont choqués par ma froideur sauf Aaron qui a un petit sourire diabolique. Mon téléphone se remet à sonner ce qui me fait souffler d'avantage.
- Allo !
- Stéphanie ?
En entendant sa voix je me fige.
- Juan ?
Aaron lève la tête puis me souris tristement.
- Avant que tu ne raccroche, je veux que tu sois présente cet après midi.
- Pourquoi ? Il y a quoi cette après midi ?
- C'est l'enterrement de Felipe. Je sais que c'est dure mais j'ai besoin de toi. Et il serais fière que tu soit la, pour lui.
Je laisse tomber le téléphone, la vérité me rattrape. Aaron prend mon téléphone et discute quelques secondes avec Juan.
Son enterrement, le moment où je vais dire adieux une bonne fois pour toute, ce moment où je sais que plus jamais je verrais son visage car tout son corps sera enterrer six pied sous terre. Ce moment où sa famille et ses proches me regarderont avec pitié, avec tristesse. Ce moment où je vais devoir affronter la réalité, savoir que Felipe ne sera plus jamais partis nous.
- Stéph ! Dit Aaron et Lorenzo en me secouant.
- Je suis prête. Dis je en me relevant
Je dois y aller, je dois être présenté pour Felipe mais aussi pour Juan. Car il a raison, il a besoin de moi comme moi j'ai besoin de lui. Carter et Dias on décidés de nous accompagner. Je suis rentrée à la maison pour enfiler une robe noir, collant noir et des bottines noires ainsi que Ma veste. Ma famille est présente tout comme mes amis, nous sommes la dans l'église, le cercueil fait son entrée et j'ai du mal à le regarde. Je n'arrive pas à me faire á l'idée qu'il soit á l'intérieur. Je serre la main de mes deux frères qui sont prêt de moi, j'ai besoin qu'ils me soutiennent. Le prête commence à faire son discours puis quelques minutes plus tard Juan prend place.
- Tout d'abord je vous remercie à tous d'être parmi nous, c'est un jour difícil. Il essuie ses larmes. Mon frère était quelqu'un de bien, compliqué mais bien. Il a toujours été présent pour moi quand j'en avais besoin, il a toujours été le grand frère que tout le monde rêve d'avoir. Le perdre aujourd'hui me fait mal, mais je sais que de la où il est il veillera sur nous. Je t'aime frangin.
Il quitte l'estrade puis je décide de prendre sa place, je prend une forte inspiration et balayé la salle du regard. Son père et Juan me regardent triste, ses amis sont tous la, ma famille me fait signe de la tête.
- La plus part d'entre vous ne me connaissent pas, certains me connaissent très bien. Tout comme je connaissait Felipe. Il était mon meilleur ami, ma force, ma faiblesse mais aussi l'homme que j'aimais et que j'aimerais toujours. Lorsque nous nous sommes rencontrés nous avons fait un combat et j'ai gagné,il était assez énervé mais il m'a quand même payer un verre. Au début j'étais assez retissante, comment un homme comme lui pouvais aimer une fille comme moi. C'est vrai je suis du genre froide et compliquée mais il m'a prouver que je pouvais être une meilleure personne. Alors je lui ai laisser une chance et je peut vous dire que c'est la seule de bien que j'ai fait dans ma vie. J'essaie une larme qui coule et pend une forte inspiration. Il m'a fait découvrir ce que le mot amour voulais dire et je peut vous dire que j'ai vécu la meilleure année de toute ma vie á ses côtés. C'était une personne formidable, merveilleuse, toujours de bonne humeur et prêt à tout pour aider ses proches. Il va beaucoup me manquer.
Je quitte à mon tour l'estrade et mes frères me prennent dans mes bras, je m'assois en tremblant légèrement. Je ne pensais pas que ça allais être aussi dure, aussi difficile de lui dire au revoir. Le prête fini ce qu'il a á faire puis nous nous retrouvons au cimetière.
Un trou se trouve au sol, la où son corps va être enterré, rien que de savoir que plus jamais je le serrerais dans mes bras, plus jamais je sentirais son odeur, plus jamais je verrais son sourire ou entendre sa voix ça me déchire le coeur. Mon visage est recouvert de larmes, comment est ce possible? Pourquoi ?
Son cercueil s'avance, sa famille, ses amis dépensent des fleurs avant même qu'il ne soit engloutis par la terre. Juan s'approche de moi et me serre fort dans ses bras, il me remercie d'être venue. Ma famille viens de s'avancer vers le cercueil de Felipe, ils y déposent eux aussi des fleurs. Tandis que moi, je reste à l'arrière, j'observe les gens quitter Le cimetière, présenter ses condoléances à la famille. Mais impossible pour moi de faire un pas, impossible pour mon corps de bouger alors que je n'ai qu'une envie c'est de le rejoindre, de le prendre une dernière fois dans mes bras. Le cimetiere se vide peu à peu, je me retrouve seule devant son cercueil. Ma famille m'attend mais je n'arrive pas à bouger. Alors je fixe ce qui se trouve devant moi c'est à dire son cercueil et sa tombe. Je m'avance petit à petit et m'assieds devant lui.
- Tu sais, ce que j'ai dit tout à l'heure je le pensais vraiment. Comment tu a réussi à m'aimer, tu aurai du me fuir mais tu a fait tout le contraire. Malgré que tout le monde disse que ce n'est pas de ma faute je n'arrive pas à me retirer de la tête que si tu ne l'aurai pas connu tu ne serais pas dans ce cercueil aujourd'hui. Alors Felipe je te demande pardon, pardon pour t'avoir fait vivre un enfer, pardon de t'avoir mis dans cette situation, pardon de ne pas t'avoir dit à quel point je t'aimais. Je suis sincèrement désolée bébé. Mais sache un chose, c'est que je fais te venger, je vais la retrouver et je vais la faire souffrir. Elle n'avais pas le droit de te retirer la vie elle n'avais pas le droit de t'éloigner de moi. Je te fait la promesse que je l'aurai.
Je me lève, essuie mes larmes et dépose une Rose noir. Je voulais que ma fleur soit diferente de celle des autres. Je voulais que cette Rose se démarque, qu'il sache qu'elle vienne de moi de la où il est.
Je rejoins ma famille qui me prennent dans mes bras, Steven et sa copine sont aussi au rendez vous.
- Sache que je suis la d'accord ? Me chuchote Steven en me serrant dans ses bras
Je l'embrasse et le remercie pour tout ce qu'il a déjà fait pour moi. Malgré que j'ai retrouver mon frère Lorenzo, Steven sera toujours un frère pour moi quoi qu'il arrive.
Carter s'approche de moi et m'annonce qu'on a aperçu ma mère dans une rue en plein New-York. Je dit au revoir à ma famille puis monte dans ma voiture avec Carter et Dias. Aaron et Lorenzo veulent aussi monter mais je les arrête.
- Vous faites quoi la ?
- On viens avec toi ! Et hors de question que tu disse non. Dit Aaron
Je sors de la voiture et claque la portière.
- Écoutez moi bien, il est hors de question que vous venez avec moi ! J'ai perdu Felipe, je viens de l'enterrer à cause de ma mère alors vous deux vous allez rester à la maison car il n'est pas question que j'aille à un autre enterrement compris ? Dis je d un ton menaçant.
Je sais que Aaron n'est pas d'accord avec cette situation Mais il sait aussi qu'il n'a pas d'autre solution.
- Á une condition, tu nous appelle tout les jours, on veux avoir tout le temps de tes nouvelles et tu a intérêt à revenir en entière ta compris ? Me dit Lorenzo en me pointant du doigt.
- C'est promis. Lorenzo ! Promet moi de parler à papa.
- D'accord
Je le prend dans mes bras puis je rentre dans la voiture. Carter met le contact puis nous prenons la route pour tuée ma mère.
Maria Rosalinda Suarez Wilson prepare toi á mourrir...