CHERUB Agent Double - 1 - Opé...

By Varig_Atorias

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Adolescent, espion. Agent Double. Depuis la seconde guerre mondiale, un département officieux des services se... More

Avant Propos
1. Monsieur V
2. Cocktail Explosif
3. Planète CHERUB
4. La Mission
5. Sam
6. Tours de Stade
7. Mise à l'épreuve
8. Le Problème Ward
9. Le Saut de l'Ange
10. Devenir sa Légende
11. La journée commençait bien
12. Verdict
13. Injustice Génétique
14. Trouver sa place
15. Exercice de Combat en Milieu Urbain
16. Bienvenue dans l'équipe Delta
17. Fort Alamo
18. Traqués
19. Au bout de la nuit
Note de l'auteur
20. La Vallée de l'Archange
21. Premier Jour
22. Voir Paris
23. Le coup de grâce
24. Escarmouche souterraine
25. Faire un choix
26. En chair et en os
27. Qui ose gagne
28. Une mélodie familière
29. Dans le noir
30. Varig
31. Opportunité
32. Parabellum
33. Échec et Mat
35. Pyramide
36. En route vers le gris
37. Merci, Émilie
38. L'épreuve finale
39. Opération Midas
Note de l'auteur
40. Mon frère, mon ennemi
Épilogue
Remerciements
Projets et Tome 2

34. Le toit du monde

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By Varig_Atorias

Après quatre-vingt-dix jours passés dans le programme d'entraînement initial, Samuel avait presque oublié qu'il existait d'autres vêtements que l'uniforme réglementaire. Enfiler une tenue civile avait été un pur moment d'extase; le T-Shirt propre semblait doux comme de la soie, et mettre des baskets était un pur délice après avoir porté des rangers inconfortables durant près de trois mois.

Tandis qu'il se changeait en essayant d'épargner ses multiples coupures et contusions, le garçon se demanda ce qui les attendrait pour la dernière épreuve. En tout cas, ce serait loin puisqu'ils allaient devoir prendre un vol régulier pour s'y rendre, d'où les nouveaux vêtements: qu'on soit agent opérationnel ou simple recrue, il n'était pas question de porter l'uniforme de CHERUB en dehors du campus.


Une fois habillé, il avait suivit ses camarades hors du dortoir jusqu'au minibus aux vitres teintées garé devant le bloc, qui devait les mener jusqu'à l'aéroport. Le ciel était gris, et le terrain d'entraînement semblait plus morne que jamais. Pourtant le garçon ressentit un petit pincement au cœur quand ils franchirent le grillage qui les séparait du reste du campus. Il y avait vécu tellement de choses ces derniers mois...

Durant les premières minutes du trajet Sam avait essayé réfléchir à leur destination, mais la fatigue avait été la plus forte et il s'était rapidement endormi sur son siège, bercé par les vibrations de la route.


-Réveil! aboya soudain Speaks, le tirant brutalement du sommeil.


Tout en se redressant, encore confus, le garçon s'aperçut qu'il s'était endormi tête appuyée contre celle de Linda. Difficile de dire lequel des deux avait sombré en premier, mais de toute façon ce n'était pas la première fois qu'ils dormaient ainsi l'un contre l'autre depuis qu'ils étaient coéquipiers. Toute gêne qu'ils auraient put ressentir dans cette situation avant le début du programme avait rapidement disparue.

Sam la regarda s'étirer en silence. Trois mois plus tôt ils ne se connaissaient pas pourtant aujourd'hui il aurait prit une balle pour elle sans hésiter, et il était sûr qu'elle ferait de même pour lui. C'était une certitude étrangement réconfortante compte tenu de ce qu'il avait vécu. Avoir quelqu'un sur qui compter...

La jeune fille surprit soudain son regard.


-Qu'est-ce qu'il y a? demanda-t-elle.

-Rien, répondit son coéquipier, un petit sourire sur les lèvres.


Linda fronça les sourcils et allait sans doute exiger une réponse, mais Speaks la devança.


-Terminus, lança-t-il joyeusement tandis que le van se garait devant un immense bâtiment vitré.


Sam reconnut le terminal de Londres-Heathrow, l'aéroport international. C'était ici qu'il était arrivé en Angleterre quelques mois plus tôt. Ça lui semblait s'être passé dans une autre vie... Tant de choses s'étaient produites depuis.


-Avant de descendre, on va vous donner vingt livres chacun, poursuivit l'instructeur en chef, tourné vers les passagers à l'arrière du van. Vous aurez une heure de quartier libre pour les dépenser. Restez groupés, soyez discrets...


La suite fut totalement noyée dans un joyeux brouhaha, et Speaks dut élever la voix pour se faire entendre.


-... Je vous préviens que le premier qui fait un pas de travers rentre direct au campus! rugit-il.


Mais la menace ne fit pas beaucoup d'effet aux jeunes recrues, occupées à débattre de comment utiliser cette heure de liberté et vingt livres d'argent de poche.

Finalement ce fut la proposition de Will qui l'emporta, et la petite troupe prit littéralement d'assaut le McDonald's de l'aéroport. Après trois mois de privations en tout genre Sam se sentait capable de vider toutes les réserves du fast-food, et il dépensa jusqu'à son dernier penny en burgers, frites et autres aberrations diététiques.

Le repas se déroula dans une ambiance joyeuse et bruyante. Heureusement Pike, qui les surveillait de loin, ne jugea pas utile de les rappeler à l'ordre, peut-être par peur d'être dévoré vivant par ses recrues s'il se mettait entre eux et leur nourriture.


Une fois rassasiés, ceux qui avaient eu la présence d'esprit de garder un peu d'argent proposèrent d'aller dans une des supérettes de l'aéroport acheter des provisions pour le voyage. Suivant le mouvement, Samuel se promena entre les rayons en se maudissant de ne pas avoir été plus économe. Observant les lieux, il envisagea de voler quelques friandises. Les caméras avaient pas mal d'angles morts, et la vendeuse ne semblait pas très réactive, sans compter que la présence d'une demi douzaine de ses camarades dans le magasin offrait une excellente diversion. Un jeu d'enfant pour un futur agent opérationnel...

Mais Pike les surveillait du coin de l'œil et le garçon renonça. Voler ne lui causait aucun problème moral après toutes les privations qu'il avait enduré, mais c'était prendre le risque d'être viré de CHERUB, et il n'était pas allé aussi loin pour échouer stupidement à cause de quelques sucreries.


S'éloignant de la tentation avant d'y succomber, Sam sortit du magasin et décida de s'installer en attendant le reste du groupe. Alors qu'il s'asseyait sur l'un des nombreux sièges du hall, il eut la surprise de découvrir que Linda avait elle aussi quitté la supérette. Immobile au milieu de la foule, la jeune fille fixait les téléphones publics en faisant tourner une pièce entre ses doigts. Intrigué, son coéquipier se leva pour aller la rejoindre.


-Tu veux appeler quelqu'un? lui demanda-t-il directement.


Elle ne répondit pas, mais se mordit la lèvre sans lâcher le téléphone du regard. Sam se demanda qui elle pouvait bien vouloir contacter, mais ne posa pas plus de questions.


-Vas-y, je vais faire le guet, proposa-t-il. Pike ne te verra pas, il est trop occupé à surveiller les autres.


Mais Linda secoua la tête et poussa un gros soupir.


-Laisse tomber, lâcha-t-elle. On va plutôt prendre un truc à manger.

-Tu es sûre? insista Sam.


Sa coéquipière semblait vraiment perturbée, et mit plusieurs secondes à répondre, lâchant finalement:


-Non. Allons-y avant que je change d'avis.


Quelques minutes plus tard, toutes les recrues rejoignirent Mr Speaks près d'une des portes d'embarquement. L'instructeur distribua des passeports à chacun, et Sam s'empressa d'y chercher un visa pour savoir où ils allaient. Il n'y avait qu'un seul tampon sur le document, mais il dut l'étudier une bonne minute avant de comprendre qu'ils partaient pour le Népal.


Une fois dans l'avion, les recrues commencèrent à regretter de s'être goinfrés; leurs estomacs n'étaient plus habitués à ce genre d'excès. Heureusement quinze heures de vol séparaient Londres de Katmandou, et ils eurent le temps de récupérer, d'autant que les services techniques de CHERUB leurs avaient réservé des sièges en première classe, avec tout le confort que ça impliquait. Plus important encore, Speaks et Pike leurs fichaient une paix royale, discutant à voix basse et se passant une flasque qui ne contenait certainement pas de l'eau.

Quand l'avion survola enfin la capitale népalaise Sam avait le nez collé au hublot, mais il faisait nuit et il n'aperçut que des points de lumière perdus dans un noir d'encre.


Franchir la douane ne prit que quelques minutes, mais le groupe dut s'installer dans un des salons de l'aéroport avant de prendre un vol intérieur très tôt le matin. Ayant put dormir tout leur saoul dans l'avion et trompés par le décalage horaire, les recrues se sentaient en pleine forme, et l'ennui ne tarda pas à les gagner. Il fallut que Speaks menace d'occuper tout le monde, pour ramener un peu de calme. L'alcool ingurgité dans l'avion l'avait rendu grognon.


Finalement le groupe quitta l'aéroport au petit matin, à bord d'un appareil vétuste et nettement moins confortable que celui qui les avait amenés de Londres. Heureusement ils n'y passèrent pas longtemps: après moins d'une heure et demi de voyage ils se posaient près d'une petite ville du nord ouest.


À peine descendu de l'avion, Sam s'arrêta pour regarder autour de lui, fasciné par l'incroyable panorama qui s'offrait à lui.

La piste atterrissage était aménagée sur une hauteur, dominant la ville. Il était encore tôt et le ciel était d'un bleu sans nuage. L'air était frais mais il faisait bon, surtout avec un manteau. Le soleil brillait et ses rayons éclairaient les montagnes qui s'étendaient tout autour d'eux, à perte de vue, immenses, écrasantes. En arrivant au Népal, Samuel s'était attendu à découvrir des pics rocheux et de la neige, mais seuls les plus hauts sommets correspondaient à cette vision. Les flancs des montagnes étaient couverts de la même verdure que les plaines d'Écosse, et on apercevait une grande forêt plus bas dans la vallée.

Une ville s'étendait sur les collines aux alentours, un assemblage hétéroclite de bâtiments beiges et gris entourés de champs.


Malheureusement, le garçon n'eut pas le loisir de profiter longtemps du panorama. Les instructeurs emmenèrent rapidement leurs recrues jusqu'à des 4x4 garés à côté de la piste et les firent embarquer à bord avec leurs bagages.


-Bienvenue, lança joyeusement leur chauffeur tandis qu'ils s'installaient.


Ses passagers lui rendirent son salut, et Sam observa son visage dans le rétroviseur intérieur. C'était un grand homme roux, la trentaine, avec une barbe bien taillée et un visage bronzé, clairement pas népalais. En fait il avait l'accent londonien, étrangement familier dans cet endroit pourtant si loin de l'Angleterre...

Le véhicule se mit en route, et le garçon se désintéressa vite de ce petit mystère, préférant observer les maisons et les autochtones à travers la vitre. Tout était différent de là d'où ils venaient; les bâtiments étaient très simples, en béton ou un autre matériau beige que le garçon ne connaissait pas, et les pancartes étaient écrites dans une langue inconnue, mélange improbable entre l'arabe et les idéogrammes chinois. Des sorte de guirlandes colorées en tissu étaient installées sur des cordes tendues entre les maisons, apparemment au hasard, sans que Sam en comprenne l'utilité. La route était en terre battue, sans doute parce que le goudron n'aurait pas résisté longtemps au gel.

Quand aux habitants, ils avaient la peau sombre, comme des indiens, et portaient tous des anoraks polaires. Ce n'était pas la seule incursion de la modernité dans le décors: des antennes satellitaires et des panneaux solaires étaient visibles sur presque toutes les maisons, signe le plus flagrant que la technologie s'était implantée partout, même dans ce coin perdu du toit du monde.


-T'admire le paysage minus? lança soudain Pike, assis à l'avant à côté du chauffeur.


Étrangement malgré le sobriquet, le garçon ne sentit pas d'agressivité dans la question. Il hocha simplement la tête.


-T'inquiètes. On va t'apprendre à les détester ces montagnes, ricana l'instructeur, les yeux toujours cachés derrière ses éternelles lunettes de soleil.


Sam faillit soupirer. Autant pour sa première impression...


La colonne de 4x4 sortit de la ville et grimpa le long d'une piste de montagne. La route était mal entretenue, et les cahots étaient fréquents, obligeant les conducteurs à ralentir l'allure.

L'ascension prit une vingtaine de minutes, et ce n'est qu'une fois en haut qu'apparut une structure bâtie sur la ligne de crête, probablement leur destination puisqu'il ne semblait rien y avoir d'autre à des kilomètres à la ronde.


Sam n'en croyait pas ses yeux; c'était un château médiéval, tout en pierres ocres. Alors qu'ils approchaient, il discerna des silhouettes sur les remparts, ainsi qu'un mat se dressant au sommet de la tour carrée qui semblait être au cœur de l'édifice. Dominant le fort, l'Union Jack flottait au vent. S'il n'y avait pas eu le reste du paysage pour lui rappeler qu'il se trouvait bien au Népal, le garçon se serait cru de retour en Écosse.


Mais contrairement à ce qu'il pensait, les véhicules n'allèrent pas jusqu'au château. Ils s'arrêtèrent à moins d'un kilomètre de la structure, un milieu de nulle part.


-Allez on descend! ordonna Pike en joignant le geste à la parole.


Linda et Sam échangèrent un regard inquiet, avant de suivre le mouvement avec un temps de retard. Le chauffeur, lui, ne broncha pas.

Le sol était un mélange d'herbe, de terre et de cailloux, en pente douce, de sorte que la vue était dégagée dans toutes les directions. Mais l'horizon était barré par la silhouette massive des montagnes, un paysage magnifique mais écrasant, donnant le vertige par sa démesure. Le ciel bleu ne faisait que renforcer cette impression, Sam se dit qu'il n'y avait rien de comparable en Angleterre, ou plutôt dans le monde.


-Rassemblement! cria soudain Speaks de sa voix de stentor.


Le garçon se dépêcha de rejoindre sa place habituelle entre Linda et Will. Une fois la petite troupe rassemblée, le silence complet se fit, comme amplifié par l'immensité du paysage. Des dix recrues qui avaient franchit le portail du camp d'entraînement quatre-vingt-onze jours plus tôt il en restait huit: Max, Carl, Damen, Emma, Linda, Samuel, Will et Dean. Mais allaient-ils tous arriver au bout?


-Bienvenue sur le toit du monde, lança l'instructeur au bout de quelques instants. Vous pensez sûrement avoir fait le plus dur, mais je compte bien profiter des neuf jours qu'il me reste pour vous prouver le contraire. On commence tout de suite: position de pompes, faites m'en quarante!


Les recrues s'exécutèrent docilement, habituées à l'exercice.


-Bon, pour vous distraire je vais vous parler un peu de la jolie maison de vacances là-bas, poursuivit Speaks en faisant les cent pas. Nous sommes à côté du fort Saint-James, bâtit par la Compagnie des Indes il y a plus d'un siècle pour surveiller cette vallée. Aujourd'hui il sert à l'entraînement de nos hôtes du SAS, et parfois au recrutement. Dites vous voulez pas me foutre la honte devant mes anciens camarades, pas vrai? Je dis ça parce que je vous trouve mous aujourd'hui. C'est la bouffe et le repos qui vous a ramollis comme ça?


Bien en peine de répondre, Sam jeta un rapide coup d'œil vers ses camarades. Au fur et à mesure que l'instructeur parlait, il s'était sentit de moins en moins bien. Ils n'avaient fait qu'une vingtaine de pompes, mais les autres semblaient tous aussi essoufflés que lui. Quelque chose n'allait pas...

Forçant sur ses bras malgré sa respiration sifflante, le garçon continua à pomper.


-Allez, bougez vous! aboya Pike en passant au milieu d'eux, manquant de lui écraser la main. Je veux vous entendre compter! Une, deux...


Il débutait à une. Bien sûr... L'une des brimades préférée des instructeurs. Mais cette fois, les recrues semblaient vraiment incapables de tenir. Même Dean et Max, les deux plus costaux de la troupe durent abandonner avant la trentième, exténués.


-On dirait que le bon air de la montagne vous réussit pas, ironisa Speaks, un grand sourire aux lèvres.


Sam l'ignorait encore, mais l'explication de leur soudaine fatigue était en fait très simple: le fort Saint-James était perché à plus de cinq-mille mètres au dessus du niveau de la mer, une altitude où l'oxygène se raréfiait. Dans ces conditions difficiles, le moindre effort devenait épuisant et on pouvait développer le ''mal des montagnes'' qui se manifestait par des migraines, des vertiges et des vomissements, voir la mort dans les cas les plus extrêmes.

Heureusement le corps humain finissait par compenser le manque d'oxygène en multipliant les globules rouges dans le sang, un processus qui se faisait naturellement après quelques semaines en altitude.

Mais les instructeurs n'avaient pas l'intention de respecter ce délai. Chaque recrue reçut une dose d'erythropoiétine, un produit stimulant artificiellement la production de globules rouges, et les exercices physiques recommencèrent. L'injection n'empêcha pas les recrues de passer une journée affreuse entre migraines et fatigue extrême, sous l'œil tantôt compatissant tantôt détaché des forces spéciales du SAS qui occupaient le fort. Impitoyablement, Speaks et Pike firent s'enchaîner les séances de pompes, d'abdos et de footing, jusqu'à ce que leurs malheureuses victimes tombent littéralement d'épuisement. Ils se relayaient pour s'économiser, mais pour une fois l'épreuve semblait presque aussi pénible pour eux que pour les recrues.


Ils avaient droit à des chambres doubles, qu'ils furent autorisés à rejoindre après le dîner. À peine la porte fermée, Sam et Linda s'effondrèrent sur leurs lits, tout habillés.


-Je déteste ces montagnes, gémit le garçon, qui avait l'impression qu'un marteau battant la mesure dans son crane.


Sa coéquipière lâcha un rot, signe qu'elle risquait de vomir. Mais garder son maigre repas était trop important et elle parvint finalement à se contrôler.


-Pas... Autant que moi, lâcha-elle. Enfin je les déteste toujours moins que les instructeurs. Je les hais.


À part ''Amen'', Sam ne voyait pas quoi ajouter à ça.

Il savait qu'il aurait dut se déshabiller, mais son épuisement était tel qu'il se contentât de s'enrouler maladroitement dans la couverture rappeuse qui couvrait le lit avant de sombrer dans un profond sommeil.

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