Le soleil plombe dans mes yeux et je trempe dans un bain de sueur. Zack agrippé à moi dort à point fermé. Je ne peux plus fermer l'oeil tellement il fait chaud dans ce lit. J'opte pour une bonne douche rafraichissante. Lentement, pour ne pas le réveiller, je m'extirpe et me dirige vers la salle de bain. Heureusement Max à coucher chez Vince et avait déjà prévu d'aller directement au café ce matin. Je peux en profiter pour me promener nue, sans gêne. L'eau qui glisse sur mon corps est fraiche et termine de me réveiller à merveille.
- Puis-je me joindre à vous.
Zack vient juste d'entrer dans la douche avec moi sans attendre ma réponse. Je l'observe sans subtilité et réalise qu'il porte un tattoo maori sur le côté droit de son dos que je n'avais pas remarqué hier.
- Que signifie-t-il ?
- Que je dois me battre.
- Contre qui?
- La vie.
- Tu ne m'en diras pas plus si je comprends bien.
Son silence confirma ma déduction. Ne sachant pas quoi rajouter. J'attrape le pain de savon et commence à lui savonner le corps. J'ai l'impression que peu de personne l'on caressé dans la douche au paravent. Quand je circule mes mains sur sa peau douce, ses muscles se contracte automatiquement. Je le lave de la tête au pied en tentant de m'imaginer sur la plage, seul, les pieds dans le sable. Cette image m'aide un instant à ne pas lui sauter dessus et recommencer cette baise perverse que nous avons fait naître plus tôt dans la nuit. Il ne semble définitivement pas en grande confiance, ici nu avec moi. Pourquoi est-ce que je l'intimide. Nous étions nue également il y quelque heure sans gêne mais maintenant il y a autre chose. Un obstacle que je n'ai toujours pas réussi à percer. Je dois changer l'atmosphère.
- Dois-tu allez au travail aujourd'hui ?
- Oui, Vince doit être en train de fulminer en ce moment même. Je dois allez signer les contrats pour la boutique de New York.
- D'accord. déçu de ne pas pouvoir le garder avec moi.
- Tu peux venir avec moi, après on ira se balader.
- Je pourrai essayer mon nouveau joujou?
- Je croyais qu'on l'avait déjà fait hier?
- T'es con! Je parle de la voiture !
- Ha...! Feignant la déception.
Nous terminons de nous laver et j'enfile un pantalon de lin avec une camisole blanche que j'agence d'un long collier garni de quelque breloque. La porte sonne et je m'interroge à savoir qui cela peux bien être.
- Laisse, j'y vais. Me répond Zack tout bonnement.
Je l'entends remercier quelqu'un et fermer la porte. Venant me rejoindre dans la chambre avec un sac à la main. Il me montre les vêtements de rechange en voyant mon interrogation.
- Tu as combien de personne à ton service Zack ?
- Quelque un et vue que tu as détruit ma chemise hier soir, j'étais bien obligé de trouver une solution.
Ah oui, c'est vrai. J'étais un peu trop dans le feu de l'action. Il enfile un jeans, une chemise bleue et un veston puis met une paire de basquet qui lui donne un air de playboy californien!
- On y va ?
- Attends, je prends mes clés et on part !
J'embarque dans la voiture pour la première fois depuis sa livraison et la sensation en ai folle. Zack le remarque immédiatement et me lance un grand sourire de victoire. Il a misé juste et il en est fier. On dirait une voiture de course. L'odeur du cuir est très présente et invitante. Je n'hésite pas à démarrer la voiture et partir en trompe vers Cressent.
- Doucement ma belle. Je tiens à ce que tu restes en un seul morceau.
Zack connait très bien ma passion pour les voitures. Seul moment, dans ma jeunesse où mon père agissait comme il se doit. Quand nous allions voir les courses automobiles sur les pistes amateurs. L'odeur des pneus brulée. Les dessins gravés sur le sol par les voitures qui dérapent.
Je stationne la voiture devant le Blueberry et nous rentrons prendre un morceau avant de traverser au bureau de Zack. Maxim sert aux tables et offre l'expression d'une fille qui a passé la plus belle nuit de sa vie. Je n'en reviens toujours pas! Max sur un petit nuage. Amy au comptoir sert le seul client qui commande pour emporter.
- Salut les tourtereaux! Nous lance Amy entre deux étapes de préparation d'un cappuccino.
- Bonjour Amy! Répond Zack avec politesse.
Pour ma part, je me contente de la fusiller du regard. Des tourtereaux, est-ce possible d'exagérer encore plus. Je traverse le comptoir pour prépare un latté et un café noir dans des gobelets pour emporter. J'attrape deux muffins dans le panier de service et en remet un à Zack avec son café.
- Combien je te dois Amy? Demande Zack en sortant son portefeuille.
- Arrête tout de suite Zack, J'abuse de Gamy en l'exploitant dans mon restaurant, alors vous l'offrir me fais plaisir.
- M'exploiter?!? Tu caches bien ton jeu, je ne m'en étais pas rendu compte encore. Ricane-je en rejoignant Zack.
- Et Zack, tu remmercira Vince de ma part. Rajoute Amy, je n'ai jamais vue Max aussi serviable avec les clients sans avoir l'intention des séduires.
- Ok Promit!
- Allez, bonne journée vous deux!
Nous avalons notre café ainsi que notre muffin et traversons vers la tour d'en face. En rentrant, la blonde aux grosses boules que j'avais croisées l'autre jour est remplacée par un jeune garçon, qui doit avoir au maximum vingt-deux ans et nous accueil chaleureusement. Dans l'ascenseur, je suis beaucoup plus calme que la dernière fois que j'y ai montée. Quelques personnes sont placées devant nous dans l'ascenseur. J'en profite pour taquiner Zack. Je recule lentement jusqu'à être adossé à lui, les fesses appuyant sur sa verge, qui était pour l'instant calme et au repos. J'active un mouvement de bassin afin de créer un vas et viens délicat mais juste assez soutenu pour donner le but escompté. Les gens vont et viennent d'étage en étage. Zack maintenant durci tente de m'agripper pour augmenter le mouvement. Maintenant seul dans l'ascenseur. Voyant que nous sommes à un niveau de son bureau, je me retourne brusquement et me relève sur la pointe des pieds pour murmurer à son oreille :
- Je n'arrive pas à comprendre ce que le monde trouve d'excitant dans les ascenseurs.
- Embarquer là, elle va me rendre folle. Dit-il à tue-tête.
Les portes s'ouvrent sur les mêmes réceptionnistes que j'avais vus la dernière fois. Zack s'isole derrière moi afin de camoufler son érection encore présente.
- Bon matin monsieur Wellington.
- Bonjour Olivia, je vous présente mademoiselle James.
- Bonjour Mademoiselle James, Je m'appelle Olivia et ici, c'est Juliette, notre stagiaire.
Je serre les mains des deux femmes fortes sympathiques.
- Si vous désirer quoi que ce soit mademoiselle, nous sommes à votre entière disposition.
- Merci. Ne sachant pas quoi répondre de plus.
- Monsieur Wellington, Monsieur Florent vous attends dans votre bureau et il n'est pas très content.
- J'ai seulement deux heures de retard, ce n'est pas la fin du monde. Rajoute Zack pour faire rire les deux femmes.
- Et vous avez quatre messages, Le docteur Lewis qui veut reprendre votre rendez-vous que vous avez manqué lundi matin et trois fois madame Marley qui refuse de me laisser de message.
Le peu de poil que j'ai sur les bras vienne de s'hérisser. Je ne m'habituerai jamais à cette fille. Zack s'en ma frustration en me caresse l'avant-bras pour tenter de me rassurer, ce qui ne reste pas sans surprendre Olivia.
- Allons voir la colère de Vince. Grace à ta présence j'éviterai probablement une crise.
- Heureuse de te servir de bouclier!
Comme prédit, à la minute que Zack ouvre la porte, Vince s'emporte dans un sermon sur l'importance du contrat et le manque de concentration de Zack depuis quelque temps. Je me dis à moi-même qu'il est probablement le seul employé de Zack qui peut se permettre d'y parler ainsi et ceci me fait rigoler. Vince ce calme immédiatement voyant que je le précède.
- Désolé Gamy, je ne croyais pas que tu étais avec.
- Pas de problème Vince. Tu fais bien de le dompter un peu.
- Vous allez vous mettre à deux contre moi si je comprends bien ?
Faussement insulté.
- Où sont ses foutu contrat que je les signes. Ah et pour ton information, je prends off.
- Tu prends off? Répète Vince abasourdi.
- Tu as bien compris.
- Peux-tu me dire ce que tu lui fais Gamy? Je ne l'ai jamais vue prendre off en dix ans!
Je souri sans savoir quoi rajouter à cet aveu.
**********
- Dit moi ce que j'ai manqué durant tout ce temps.
Nous roulons, direction Québec sans trop savoir où nous allons exactement. L'air est très chaude aujourd'hui. Zack a retiré son veston et roule les manches de sa chemise à la hauteur de ses coudes. Les fenêtres de la voiture son descendu et j'ai attaché mes cheveux afin d'éviter de fouetter tout ce qui m'entourent.
- Que veux-tu savoir Gamy? Perplexe par ma question.
- As-tu voyagé durant les dernières années?
- Beaucoup mais seulement pour le travail, comme je t'ai dit l'autre fois, je focus énormément sur la compagnie.
- Vince n'avait pas l'air convaincu de cela ce matin. Me rappelant le début de crise de ce dernier.
- Il n'est juste pas habitué. C'est lui le fêtard d'habitude.
- Tes copines devaient trouver ça dure, tout ton temps investi dans la compagnie?
- Probablement.
En détournant le regard vers la fenêtre.
- Probablement? Je n'apprécierais pas être la copine d'un mec qui se fou d'être présent ou non.
- Et toi, t'es petits copains? Tu les voyais souvent?
- Zack, je ne suis pas le genre de fille qui s'attache facilement. Disons qu'ils étaient plus de passage et le temps passé avec eu était relativement court. J'étais plus souvent avec Maria qu'autre chose.
- Et comment s'appel le dernier?
- Tu veux vraiment le savoir? Pas convaincu que cela soit une bonne idée.
- Oui! Sur un ton autoritaire.
- Ok, c'est bon. Calme toi, je ne suis pas ton staff. Il s'appelle Lucio. On est sorti...... un mois sur quatre.
- Un mois sur quatre? Et ça veut dire quoi cela au juste?
- Que je n'étais pas fiable et qu'il ressemblait plus à un compagnon qu'à un vrai copain?
- Haaaa...Commence Zack beaucoup plus détendu. Bref tu es minable dans les relations de couple.
- Exactement.
- Alors nous sommes deux!
Je stationne la voiture près d'un quai municipal et nous sortons nous dégourdir les jambes avant de reprendre la route. L'air est beaucoup plus frais ici que dans la métropole. Quelque pêcheur son assis, au rebord de la plate-forme et se raconte toute sorte d'histoire.
- As-tu déjà pêché?
- As ton avis Gamy.
- Ok, oubli ça. Conclus-je en souriant.
Nous sommes interrompues par la sonnerie de son cellulaire. Zack ne semble pas heureux d'être dérangé mais ne prend pas la peine de l'ignorer et y répond.
- Zack Wellington.
Une voie féminine résonne de son portable. Je ne comprends pas ce qu'elle dit mais je mettrais ma main au feu qu'il s'agit bien de Marley.
- Je ne serai pas au bureau de la journée.
- Tu as bien compris.
- Ceci ne te regarde en aucun cas.
Est-ce que j'ai déjà dit que je la détestais. Zack à un ton très antipathique avec mais cela ne semble pas la décourager.
- Pourquoi veux-tu revoir l'offre. Elle restera refusé, tu le sais très bien que j'agis toujours en solo coté affaire.
- Si elle est vraiment ma petite amie? Encore une fois tu vas trop loin Victoria.
Elle le question sur moi. Je suis contente qu'il ne démente pas le statut que j'ai faussement indiqué à cette garce hier. Elle rajoute autre chose et Zack raccroche sans politesse. J'évite de gâcher notre journée et applique un sourire feint lorsqu'il se retourne vers moi.
- Pardonne-moi, je vais le fermer.
- Vince ne t'en voudra pas si tu le met en veille? Surprise de son initiative.
- Il m'en voudra a mort, mais il est assez grand pour se débrouiller seul une journée.
Zack, qui ressent mon mécontentement suite à cet appel. Ce qui veut dire que je devrais retravailler mon faux-sourire. Me prend contre lui et pose quelque baisé sur le rebord de mes tempes. Cette femme m'énerve énormément mais je ne devrais pas le faire sentir à Zack. Je ne suis pas sa mère, pour lui dire qui fréquenter et encore moins sa petite copine. Hier matin encore, nous nous évitions encore. Je dois absolument trouver le bon moment et lui redemander pourquoi il ma fuit pendant tout ce temps.
- On continu ? Demande Zack tout souriant
- Allez beau brun, je t'amène. Prenant un ton macho qui ne me va pas du tout.
- Où est passé la jeune femme délicate et affreusement sexy qui m'a accompagné hier soir?
- Celle qui ta sucé dans le portique?
- OUI OUI OUI, exactement elle. Dit-il avec précipitation.
- Je ne sais pas, je ne la connais pas. Plaisante-je en regagnant la voiture.
- Si vous la voyez, donnez-lui mon numéro!
Nous continuons, encore une fois sans trop savoir notre destination finale. Après s'être arrêté dans un petit restaurant passant. Nous arrivons dans une petite ville magnifique bordée par le fleuve où la vue me rappelle celle de la terrasse hier.
- Que dis-tu de prendre une chambre dans le coin et relaxer pour le reste de la journée? Me demande Zack sans subtilité.
- Tu as une idée derrière la tête toi.
- Oui, te garder avec moi le plus longtemps possible.
- Pareil pour moi Monsieur Wellington.
- Tu crois qu'on est à combien de temps de Montréal ici en ligne droite?
- Je n'en sais rien, si on prend l'autoroute, je dirais deux heures environ.
- Il faudra partir vers cinq heures demain matin. Je dois absolument être au bureau tôt demain.
- Affaire conclu, allons-nous trouver un motel miteux.
Nous circulons dans la petite ville à la recherche d'un endroit où l'on pourra trouver une chambre potable. Par chance, nous tombons sur une petite auberge familiale. Loin du motel miteux que je croyais trouver, l'auberge qui semble centenaire borde le fleuve et affiche un décor très champêtre.
- Ça te va Monsieur le millionnaire?
- Oui. Me répond-il froidement, définitivement insulté par le surnom que je viens de lui accorder.
Après avoir payé la chambre, laissez notre sac dans celle-ci et acheter un pack de bière local et deux ou trois truc a grignoter. Nous nous sommes étendues sur la petite plage, qui longeait le fleuve. Un beau feu , allumé par le proprio, brûlait sur la berge pendant que la noirceur nous rejoignait.
- Zack, m'avais tu oublié depuis toute ses années?
J'ai du prendre toute les forces que j'avais pour pouvoir posée cette simple question. Je n'arrive toujours pas a imaginé comment nous avons pus ne pas être en contact durant tout ce temps. pourquoi je ne l'avais jamais vue apparaître au loin, sur la plage, pour venir me rejoindre. Je sais très bien que nous nous étions fait des promesses de gamins , mais j'ai tellement voulu y croire.
- Pourquoi crois tu que je t'avais oublié? Me dit-il rigidement, comme si ma question l'insultait.
- Je ne veux pas te faire aucun reproche Zack. Je t'ai juste tellement attendu.
- Je voulais simplement attendre le bon moment. Tu avais ta vie a vivre.
Je suis tellement en colère. comment pouvait-il pensée que ma vie n'aurais pas été meilleur avec lui. de quel droit, il m'avait laissé me morfondre toutes ces années, sans signe de vie. Soit disant vouloir attendre le bon moment. Avait-il la moindre idée, le sentiment d'être impuissante, amenée loin de la personne qu'on aime le plus au monde. Durant tout ce temps, seul a espéré le moment que je pourrais le retrouver.
Je préfère garder le silence, me sentant imploser en moi. Je ne veux pas tout gâcher là.
- Viens. M'ordonna Zack.
Nous retrouvons la chambre, Zack silencieux, déboutonna mon pantalon, en laissant ses mains glisser le long de mes hanches. Une fois le bout de tissus tombé en boule au sol, ses mains rebroussa chemin et grippa jusqu'à mes cotes, remontant au passage mon haut par dessus moi.
Maintenant nu devant lui, je me sens petite et observé. Je n'ose aucun mouvement, ne voulant pas brisé la sensation qu'il dépose sur moi. Aucune parti de peau n'est oublié. je suis a la limite du soutenable. Mon corps est dressé de tout sens, ma peau frissonnante au passage de ses mains. Zack me dépose sur le lit. Pris tout son temps pour enlever ses propres vêtements avant de venir se mettre de tout son poids sur moi. Se retenant seulement par ses coudes afin de ne pas complètement m'écraser. Nos lèvres l'une sur l'autre, comme une danse qui ne veux plus finir. glissant ses mains sur moi, me caressant tout mon être.
- Mon amour ? tu me pardonnera, je t'en supplie.
Ma tête, déjà prête a exploser a de la difficulté a analyser ce que Zack vient de me dire. Fessait-il référence a notre soirée. Au fait qu'il ne soit jamais venu me voir. J'ai l'impression qu'il voulait en dire beaucoup plus. Qu'il répondait a une question qui n'avait pas encore été dites.
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