- Réveille-toi ma belle!
J'ouvre les yeux en sentant des baisers s'étendent sur mon cou.
- Salut beau brun !
- Salut Bella!
Réalisant que je me suis endormi sur lui, je me relève lentement.
- Ne bouge plus! Je dois prendre une photo mentale de ce que je vois. Il ne doit pas avoir plus belle vision que toi nue sur mes genoux. C'est décidé, je te garde à tout jamais comme ça!
- Ah oui! Tu vas m'apporter au boulot nu accroché à toi? Amusé de cette perspective.
- J'avoue que non! Je ne tolèrerais pas que Vince te reluque toute la journée! Il en rêve beaucoup trop!
- Niaiseux! Tu dis n'importe quoi!
- Allez! Me dit-il en me déposant sur le côté. Je vais nous chercher à boire.
Il m'enroule dans une belle jetée blanche et disparais dans la maison. Cette journée est tout simplement magique. Jamais je n'aurais imaginé ce matin, quand je lui ai envoyé un texto, me retrouver ainsi, dans ce chalet avec Zack, nu sur cette terrasse.
- À en croire mes observations de la veille, tu aimes toujours le rouge!
En rentrant sur la terrasse avec une bouteille de Pinot noir Romanée-Saint-Vivant et deux verres de vin.
- On a quelque chose à fêter? Surpris de la valeur de la bouteille en question.
- Choisi la raison de ton choix, moi je l'ai en avant de moi! En me fixant du regard.
Rougissant pour la deuxième fois dans la journée!
- Mais avant viens avec moi.
En rentrant dans la chambre, Zack attrape quelque sac près du lit et les déposent devant moi.
- Sachant que nous manquions de temps, j'ai demandé à Richard de faire quelque emplette afin que tu sois à ton aise. Honnêtement je te préférais complètement nue mais les bonnes manières prédominent chez moi.
- Et arracher ma culotte faisait partie de tes bonnes manières ?
- Techniquement non! Clairement fier de son coup. Mais ici le seul voyeur potentiel sera moi-même et le fait que tu n'aies plus de sous-vêtement me convient totalement!
- Merci pour l'honnêteté M. Wellington!
- Le plaisir est pour moi Mademoiselle James. Je vous attendrai dans la cuisine!
Me laissant seul dans la chambre!
Bordel! Les sacs semblent venir d'une designer local, à ce que j'en lis sur le sac. Les créations Dewer de Magog. Comment a-t-il fait pour avoir ceci à temps? Et parfaitement à ma taille? J'enfile la plus simple des robes, en bustier noir si mince que j'ai l'impression de rien n'avoir sur le corps. Ces vêtements sont tout simplement magnifique.
En descendant vers la cuisine, une délicieuse odeur m'enivre.
- Et en plus tu cuisine?
- M'en voudrais-tu du contraire?
- Je serais terriblement déçu de réaliser que tu n'es définitivement pas parfait mais oui, je crois que je te pardonnerais!
- Alors, j'avoue tout, Richard cuisine des plats délicieux et moi je suis nul en cuisine.
- J'aime bien Richard donc je te pardonne, vue l'odeur incroyable qui me donne terriblement faim!
- Tu aimes Richard? Je vais donc devoir l'éliminer! Rétorqua-il à la blague.
- Alors qui te feraient tous ses plats?
- Ok, je vais attendre avant de l'éliminer! Cette robe te va à merveille. Je commence à regretter l'idée des sous-vêtements. Te voir au travers de cette robe risque de nuire complètement à ma concentration. Assure toi, que je n'utilise aucun objet coupant ce soir, ou nous risquons de nous retrouver à passer la soirée à l'hôpital, moi avec un doigt en moins.
- Je l'ai fait exprès ! Ce petit jeu peux ce jouer à deux, tu sais.
- J'en prends bonne note mademoiselle James!
Heureuse de déguster un repas délicieux avec un vin tout simplement péché. J'en profite pour poser quelque question à Zack.
- Alors, si je comprends bien, il n'y a pas de Madame Wellington?
Nerveuse de la réponse.
- Non Gamy, il n'y a pas de Madame Wellington et toi, Est-ce qu'il y a un beau latino qui t'attends sur la plage?
- Hum, un beau latino. Laissant un moment de silence.
Le voyant changer d'attitude, je rajoutai immédiatement.
- Non! Ils ne sont pas mon genre!
- Alors c'est quoi ton genre?
- Les super-héros Mafieux.
- Ah, c'est définitivement beaucoup mieux !
- Oui, je sais. J'aime vivre avec le danger! Dis-je sur un ton hollywoodien.
Reprenant un minimum de sérieux.
- Tu as combien de boutique exactement?
- Dans exactement une semaine. J'en aurai 259 précisément.
- Et où sont-elles ?
- Le bébé est à New York avec 6 consoeurs. 40 au Québec, 192 au total rependue dans le Canada, 63 aux États-Unis, 2 à Paris et 2 autres en Italie.
- Ok wow, impressionnant. Vas-tu dans tous tes magasins?
- 1 fois par année, mais Vince me dit que j'énerve trop les employés, alors je me retiens.
- Tu peux en être fier Zack. Regarde-moi, On a le même âge et moi j'ai rien, je ne sais même pas ce que je veux faire exactement.
- Je t'aiderai à trouver ton projet. Au début j'étais vraiment fâché contre mon père de me forcer d'un certain sens à reprendre sa bisness mais je l'ai transformé à ma façon et maintenant j'en suis extrêmement fier!
- Et en dehors du boulot, tu fais quoi?
- Rien Gamy, il n'y a pas si longtemps, la seule chose qui comptait était cette compagnie et ses profits.
- Et pourquoi sa changé?
- Toi! Tu es revenu!
- Et je suis sensé y changer quelque chose?
- Tu veux encore du vin? Changent de sujet.
- Tu veux me répondre Zack?
- Non! Sur un ton qui ne porte pas à répliquer.
- Et Vince?
Bonne question, le sentent se radoucir.
- Vince m'est essentiel professionnellement vue mon incapacité à être sociable, comme il dit. Sinon il est toujours aussi con.
- Les bonnes vieilles répliques de Vince j'imagine.
- Exactement!
- Il devrait se mettre en duo avec Max, ça formerais un couple explosif.
- Ne dit jamais cela à Vince, lui qui fantasme dessus depuis le secondaire.
- Tout le monde fantasme sur Max depuis le secondaire. Amusé de la chose.
- Seulement parce qu'elle était en avance sur son développement physique, si je peux le formuler ainsi. Mais tu la surclassais sans contredit!
- Allez, on arrête sa, je n'aime pas me comparer à mes amies!
- Et bien si tu veux une comparaison, je te confirme que tu es moins sérieuse qu'Amy.
J'éclatai de rire.
- Personne n'est plus sérieux qu'Amy.
- C'est beau de te voir rire Lotus. Qu'as-tu le plus aimé au Mexique ?
- Tu ne le répéteras jamais à ma mère! Sur un ton d'enfant vilaine.
- Il sera un peu complexe d'en faire autrement!
- D'accord, quand je commençais à l'aube les ménages, certain condo était accompagné d'une piscine sur le toit. Et quand les clients avaient quitté durant la nuit pour regagner l'aéroport. Je plongeais nu dans la piscine en regardant le soleil se lever. Je suis quétaine mais j'adorai ça!
- Hum, intéressant. Et l'adaptation, comment là tu vécu?
- Certaine chose me tracassait mais pour ce qui est de l'adaptation social, les mexicains sont très fort. Jamais je n'ai vécu quelque forme que ce soit d'intimidation ou d'insulte à mon égard en raison de mon origine. J'avais énormément de difficulté à parler espagnol et les profs, les élèves et même les commerçants étaient patient avec moi. Au moins je parlais anglais et j'ai pu me débrouiller un certain temps avec ça.
- Est-ce que ton ancienne vie te manquait?
- Honnêtement Zack, ton absence était meurtrière. Mais ma nouvelle vie ma grandement aidé. Je n'avais jamais connu la sensation d'être bien chez soi. Sans chicane, sans peur ou sans violence. Tu le sais comment c'était avec mon père à la fin. Enfin ma mère souriait.