Au Mexique, quand on sort dans un club, votre paire de short la plus courte possible et votre camisole préféré sera la meilleurs chose à porter. J'aime toute fois la sensation étrangère d'avoir l'air d'une starlette.
- Allez les filles, ont part! crie Amy du bout de l'appartement.
En marchant vers le club, je commence déjà à regretter l'idée des talons extravagants et je sens même déjà la présence de mon ami l'ampoule. Il est hors de question que cela nuise à ma soirée. Je vais danser toute la soirée et m'éclater comme une folle. Je veux me changer les idées et rien ne m'en empêchera.
Le club, aux allures de bar New-Yorkais haut de 3 étages est bondé de personne voulant tous avoir l'air plus sexy les uns des autres me confirme que ma tenue sera idéale pour rester inaperçue. Pendant que Amy et Max discute avec ce que je comprends être le proprio de la place, j'en profite pour me faufiler et monter au deuxième étage prendre une 3eme coupe de rouge et regarder toute ces têtes en bas de moi qui danse pour la plus part et malheureusement quelque jeune femme également présente uniquement pour arriver à paraître dans l'un de ces tabloïds ridicules!
Préfèrent de loin m'en éloigner, le deuxième étage me donne une perspective différente où je peux être dans ma bulle pour danser et oublier tous mes soucis.
Me laissant allez au son de la musique, au tintement qui retendit dans mes oreilles, je suis soudainement tiré de ma bulle par deux mains qui m'enlace au niveau du ventre ce qui me donne automatique un frisson qui passe de mes cotes et prenne un chemin direct vers mes cuisses.
- Vous êtes seul pour danser très cher dame. Une autre idée dangereuse à faire sur cette rue. Je devrai vous surveiller plus souvent si je comprends bien. Votre sécurité est essentielle pour moi.
- Difficile à croire après votre abandon d'hier. Répliquais-je avec un léger gout de provocation.
Sa voix douce et chaude ne fait que le trahir. Son corps, maintenant collé dans mon dos, pressant avec sa main sur mon ventre pour le sentir d'avantage. Son odeur masculine et fraiche est enivrante.
- C'est précisément pour votre sécurité, que je vous ai abandonné comme vous dite.
- HA, merci Jack Bauer ! Beaucoup trop aimable.
- Vous avez un magnifique bracelet à votre poignet, vous savez?
- Oui, j'ai des admirateurs secrets dans le coin.
- D'où l'importance de redoubler votre sécurité.
- Moi qui croyais que l'admirateur ne me voulait que du bien. Faudrait-il également que je comprenne la raison exacte de ce cadeau inattendu.
- Alors, nous avons 24 heures pour le savoir, si je comprends bien ! Riposta Zack en tentant de garder le plus grand séreux du monde tout en continuant de me suivre dans mes pas de danse.
- Vous dansez très bien mademoiselle, d'où vient ce talent que je ne connaissais pas.
- La Riviera Maya peut transformer quelqu'un à tout jamais. Dis-je doucement.
- Croyez-moi, je sais. Me renvoi-il sur un ton beaucoup moins enjouer.
N'ayant aucunement envie qu'il s'enfui à nouveau, je prends les reines en me retournant face à lui. Avec mes talons, qui sont facilement confondant avec des échasses de cirque, j'arrive directement à la même hauteur que lui et je peux admirer pour la première fois son nouveau visage de près. Il possède des yeux persans auquel personne ne peut soutenir le regard trop longtemps de peur de se faire lire complètement l'esprit. Sa gueule carré sous sa barbe est tout simplement craquante et son air trop sérieux lui donne une certaine inaccessibilité qui donne probablement envie à toute la gente féminine le gout de se battre dans l'atteinte du mâle absolu.
Dans une tenue complètement différence au quel je l'ai vue cette semaine, l'allure bum que je lui connaissais ressort incroyablement. Avec simplement un Jeans et un chandail noir qui me permet de voir toute les démarques de son torse. J'enlace mes mains au tour de son cou et commence à les glisser dans ses cheveux soyeux. Mon corps, collé sur le sien donne place à un champ magnétique incontrôlable.
Nous avons dansé durant des heures sans remarquer personne au tour de nous. Remarquant que les lumières commence à ouvrir, je me lève la tête de sur l'épaule de Zack pour réaliser que le bar est pratiquement vide.
- Je vous raccompagne Mademoiselle James?
- Je crois bien m'être fait abandonner par mes amies. Donc je vais accepter volontiers.
En descendant dans la rue, Zack glisse son bras sous le mien et m'accompagne jusqu'au loft.
- On croirait que tu sais où tu t'en vas! Dis-je en le suspectant.
- Disons que je peux savoir ce que j'ai besoin de savoir.
- Merci pour le bracelet Zack, mais un jour tu pourras m'expliquer la vrai raison de ce cadeau?
- Je te le promets. Comment trouve tu ton retour à Montréal?
- Énervant ! Au Mexique, tout est plus au ralenti, tu apprends a vraiment profiter de l'instant présent. Ici tout le monde est toujours sur la course mais je ne crois même pas qu'ils savent où ils vont !
- Tu n'as pas changé depuis le temps. Ce n'est pas le Mexique qui est comme ça, seulement toi qui a toujours su vivre autrement des autres. Et c'est ce que j'aimais de toi! Heureux de voir que ça n'a pas changé.
- Je suis navrez pour ton père.
- Merci Gamy, beaucoup de chose change quand l'on perd la dernière personne qui comptait pour nous.
- Est-ce que je peux te demander comment ça s'est passé?
- J'avais 18 ans quand les policiers ont débarqué dans le petit logement que j'avais avec Vince pour me dire que mon père avait fait un ACV dans son bureau et que c'est sa secrétaire qui la trouvé étendu au sol à la fin de la journée.
Ne savant pas quoi dire, je préfère garder le silence.
- Après plusieurs offre d'achat, j'ai décidé de mettre le deuil de côté et reprendre la tête de la compagnie de mon père avec comme seul aide Vince et son père qui est un gestionnaire financier très réputé.
- Tu te rappel de Vince, mon pot à l'école.
- Le blond qui courrait toujours après Max?
C'est sûr que je m'en souviens, il était inséparable. C'est à peine si Vince n'était pas là quand je couchais avec Zack.
VINCE - Simon Baker
- Oui, en plein lui! En dix ans, nous avons passé de 4 à plus de 250 magasins partout au Canada, au nord des États-Unis et en Europe.
- Afin de me donner un air imbu, comme Vince aime si bien répéter, j'ai gardé le même nom d'entreprise, soit ZACK ENTERPRISE INC.
- Alors depuis 10 ans, moi et Vince passons notre temps à gérer les boutiques pour homme ZACK. Vince est du genre à aimer beaucoup le jet set montréalais et n'en manque pas une pour vouloir me faire sortir dans tous les nouveaux clubs de la ville. Prétextant que sans lui je serais un milliardaire fou enfermé dans mon pentouse du centre-ville. Quel con !
- Ah, ah. Moi qui pensais que tu étais devenu exactement ce genre de type!
- Mademoiselle James! Cela me peine énormément, que vous puissiez avoir un jugement du genre!
Sur un ton de prédateur.
- Prenez garde à ce que vous dites ! Ici la nuit les chats ne sont pas que gris. Ils sont vorace et en manque de chair fraiche.
- C'est un avertissement ou une invitation Monsieur Wellington.
- Simplement une constatation. Je ne suis pas le genre d'homme à sauter sur une dame par simple pulsion sexuel.
- Je vous crois sur parole.
Voyant la référence à événement de la veille.
Nous avons terminé la marche dans un silence doux et paisible jusqu'à la porte de Max.
- Veux ...commençais-je avant de me faire interrompe.
- Non. Ne dit plus rien Gamy, ce ne serais pas une bonne idée. Dit-il définitivement à contrecoeur.
Il enlaça son deuxième bras dans mon dos en déposant lentement ses lève sur les miennes l'instant d'une exquise caresse et me quitte tout bonnement sans plus.
- Pourquoi me fuir pour ensuite revenir pour finalement me fuir.
- Il y a des choses plus importantes qu'une simple pulsion Gamy!
- Et tu crois que je ne le sais pas? En grogne contre son ton réprobateur.
- Soyez prudente Mademoiselle James. Sinon avertissez-moi!
Il embarque dans une Aston Martin Noire qui était stationné devant le loft. Mais comment le savait-il! Il a du front tout le tour de la tête. Et c'est quoi ce refus! Il est clairement en couple, je vais devoir éclaircir ça! Je ne suis pas là pour être la pitoune de service! Définitivement déçu de la fin de cette soirée superbe, je monte dans ma chambre, laisse tomber ma robe sur le sol et me couche nu dans ce lit froid et vite.