Cela fait déjà une semaine que Monsieur Suspect et devenu Monsieur Wellington. Il y a seulement ce matin, qu'il n'est pas venu à notre rendez-vous quotidien matinal. Je dois avouer que cela ma fait un petit pincement au cœur. Je suis quand même réaliste et je me doute qu'il a une vie autre que le travail et un stupide jeu avec une ex petite copine. mais je ne peux pas nier que j'ai passée la plus grande partie de la matinée à lever la tête comme une biche à chaque fois que la porte d'entrée s'ouvrait. Je ne suis pas venu à Montréal, pensant le revoir , ni même renouer quoi que ce soit avec Zack ou mon passé. C'est plutôt le contraire même. D'immense parti de mon passé est enfoui et je n'ai aucune intention de les déterrer, même si je suis revenu ici. Même si l'attirance que je porte pour Zack est bien réel, il est hors de question que je revive cette souffrance qui m'a habitée a l'époque.
Depuis une heure le café est totalement mort! Étant vendredi, la plus part des tours à bureau sont déjà vide et seulement quelques clients qui attendent la fin du trafic d'après-midi reste dans la salle à manger. J'ai proposé aux filles de prendre la fin de journée pour se reposé tant dit que moi je fermerai le café seul. Je suis bien consciente que mes amies sont exténuées par l'ouverture du deuxième café et qu'elles ne sont pas encore prête a laisser leurs employés fermer sans supervision. Etant donné que je n'ai pas le statut d'employé, je me suis permis de leurs exiger de prendre congé et de me faire confiance.
- Tu es sur que tu vas être correct Gamy ?
- Oui, oui ! Allez les filles, allez-vous reposer, je vais fermer le café.
- Ok! Appelle nous si tu as un problème. S'inquiéta Amy.
- BYE !!
Quand le dernier client quitte la place, je mets la clé dans la porte et repart laver les dernières assiettes dans la cuisine. Les portes fermés, la musique calme qui joue dans le café en arrière plan. Je me sens beaucoup plus calme que ce matin. Je me verse un verre de vin, de notre réserve secrète aux filles et a moi , tout en nettoyant la cuisine.
TING!! J'entend mon cellulaire sonner, et sa me prend quelque seconde pour réalisé que c'est bien lui, pas encore habitué a sa sonnerie. Je pars chercher mon cellulaire à la carte prit en arrivant à ma première journée ici afin de pouvoir rejoindre les filles en cas de besoin. Probablement encore Amy qui s'inquiète pour rien. Le numéro indiqué sur le portable mes totalement inconnu.
514-555-5998
Vendredi 19h34
-Où dois-je allez si je veux un autre café?
-???
-Vous venez de mettre le verrou, donc où dois-je allez?
Mais c'est quoi ses messages à la con. Si jamais c'est Max qui me fait une mauvaise blague, je lui fou une volée. Si je me glisse subtilement par la plonge, je pourrai voir entre les barreaux discrètement s'il y a vraiment quelqu'un à la porte.
- Non, non, non ! Pourquoi lui! Zack est devant la porte, beau comme un dieu dans son veston noir, avec sa barbe légèrement taillé. Accoté sur une des poutres de la terrasse. On dirait qu'il fait une pause pour un de ses stupides magasines que j'ai vue sur Google.
-Désolé, je suis nouvelle dans le coin !
-Oui, j'oubliais !
-Et comment avez-vous eu mon numéro ?
-Je crois heureusement que vous avez des amies facilement manipulables!
-Rappeler moi de leur faire savoir ma façon de penser !
-Alors ce café, je vais le chercher dans un Starbucks ou vous vous décidez enfin de m'ouvrir la porte.
J'enlève mon tablier et me retourne vers une vitre afin de voir de quoi j'ai l'air. J'ai chaud, ma camisole est trempée et j'essaye de donner un minimum de volonté à ma tignasse.
Je sors de ma cachette. Longe le comptoir de service et traverse les tables de la salle à manger. En ouvrant la porte, je reçois une décharge incontrôlable venant de lui. Après tout ce temps, la pulsion n'a jamais diminué.
- Mademoiselle James !
- Monsieur Wellington!
- Rare sont les filles qui fermerait seul un café sur cette rue! C'est dangereux vous savez?
- Disons que j'ai déjà vue pire! Ne sachant quoi répondre. Il est un peu tard pour votre café M. Wellington.
Pris par surprise, je me retrouve plaqué entre la colonne centrale du café et Zack! Mon coeur débat de plus en plus fort, en entendant la respiration palpable de Zack dans mon oreille. Son torse collé sur le mien, juste assez près pour sentir son érection sur ma cuisse. Retenu par sa main qui s'enfonce dans ma chevelure me tirant la tête vers l'arrière afin de lui ouvrir un accès direct à mon cou. Je sens doucement sa barbe me gratter la peau quand ses lèvres glisse lentement le long de mon cou jusqu'à aller embrasser le commencement de ma mâchoire.
- Désolé Gamy ! je ne peux pas! Je ne veux pas ! Désolé!
Il me relâche aussi rapidement que je fus agrippé et quitte le resto. Je pulse de tout mon corps adossé à la colonne. Mais qu'est ce qui vient de se passer? Et pourquoi il s'enfuit! Il est vraiment compliqué à cerner ce mec! Je regrette de ne pas avoir été plus rapide et de ne pas l'avoir retenu. Je sens encore le picotement de sa barbe contre ma peau. J'en veux plus. Je le veux lui. Plusieurs minutes passe avant que mon coeur arrête de débatte et que je finisse par décoller de la colonne. Ne comprenant pas trop ce qui viens de ce passé, je me suis dit que si lui en fini là, et bien moi je ferai tout le contraire. Il joue avec mes nerfs. moi qui était convaincu il y a même pas deux heures, que je devais me tenir le plus loin possible de lui.
Vendredi 20h04
-Vous avez oublié votre café M. Wellington!
-Désolé de l'urgence très cher, buvez le à ma santé! XX
- Merde, de merde, de merde !!! Ça veut dire quoi ça !?!
Je fini enfin par compléter la fermeture du café, enfile mes écouteurs et part en direction du loft en écoutant The Lumineers à tût tête ! Le vent est frais et les quelques minutes que dure la marche entre le café et le loft me rende folle. Je n'arrive pas à m'enlever la sensation de son corps sur le mien et comment j'aurais aimé poursuivre cette pulsion. Heureuse de réalisé que je suis seul en entrant dans le condo, j'en profite pour me couler un bain très chaud que je savoure durant beaucoup trop longtemps. Je fini par remarquer qu'il est passé minuit quand je regarde mon téléphone pour la millième fois ce soir, craignant ou espérant avoir un message d'un bel inconnu totalement connu.
En rentrant dans le lit, je ne peux m'empêcher de boucler le tout.
Samedi 00 :19
-Bonne nuit M. Wellington! Faite de beaux rêves!
- La nuit sera probablement très courte mais les rêves délicieux. Bonne nuit Mademoiselle James !
La nuit probablement très courte. Je comprends totalement ce qu'il veut dire. La mienne risque d'être également très courte. Je fini par m'endormir en pensent à la sensation de ses lèvres sur ma peau, au doux frottement causé par sa barbe et à la force de ses mains qui me retenais.
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