La légende des deux royaumes...

Bởi Miss-Laure

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" Lorsque la Lumière sombrera et que l'Obscurité périra Le doute et la peur apparaitront. En ces... Xem Thêm

Chapitre 1 - Partie 1
Chapitre 1 - Partie 2
Chapitre 2 - Partie 1
Chapitre 2 - Partie 2
Chapitre 3 - Partie 1
Chapitre 3 - Partie 2
Chapitre 3 - Partie 3
Chapitre 4 - Partie 1
Chapitre 4 - Partie 2
Chapitre 5 - Partie 1
Chapitre 5 - Partie 2
Chapitre 6 - Partie 1
Chapitre 6 - Partie 2
Chapitre 7 - Partie 1
Chapitre 7 - Partie 2
Chapitre 8 - Partie 1
Chapitre 8 - Partie 2
Chapitre 9 - Partie 1
Chapitre 9 - Partie 2
Chapitre 10 - Partie 1
Chapitre 10 - Partie 2
Chapitre 11 - Partie 1
Chapitre 11 - partie 2
Chapitre 12 - Partie 1
Chapitre 12 - Partie 2
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15 - Partie 1
Chapitre 15 - Partie 2
Chapitre 16 - Partie 1
Chapitre 16 - Partie 2
Chapitre 17 - Partie 1
Chapitre 17 - Partie 2
Chapitre 18
Chapitre 19 - partie 1
Chapitre 19 - Partie 2
Chapitre 20 - Partie 1
Chapitre 20 - Partie 2
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Épilogue de la 1ère partie
Blabla
Chapitre 1 - Partie 1
Chapitre 1 - Partie 2
Chapitre 2 - Partie 2
Chapitre 3 - Partie 1
Chapitre 3 - Partie 2
Chapitre 4 - Partie 1
Chapitre 4 - Partie 2
Chapitre 5 - Partie 1
Chapitre 5 - Partie 2
Chapitre 6
Chapitre 7 - Partie 1
Chapitre 7 - Partie 2
Chapitre 8 - Partie 1
Chapitre 8 - Partie 2
Chapitre 9 - Partie 1
Chapitre 9 - Partie 2
Chapitre 10 - Partie 1
Chapitre 10 - Partie 2
Nouvelles
C'est parti !
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Epilogue
Blabla de fin

Chapitre 2 - Partie 1

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Bởi Miss-Laure

— Avance jusqu'à la lumière, sans mouvements brusques, fit froidement Inwë reculant pas à pas.

Tandis que l'homme s'approchait lentement, elle se dirigea sans le lâcher du regard, vers sa table de nuit où elle avait déposé sa dague. La Reine la dégaina de son mince fourreau et se permit enfin d'analyser la personne face à elle qui entrait dans la lumière.

L'homme était à peine plus grand qu'elle et malgré ses épaules larges, les traits de son visage reflétaient son jeune âge. Rien dans sa posture n'indiquait que c'était un guerrier. Il avait les cheveux châtains clairs qui lui retombaient dans tous les sens et une barbe relativement fournie par rapport à sa jeunesse. Ce fut son regard qui lui prouva qu'il ne mentait pas, les mêmes yeux clairs que le garçon qu'elle avait rencontré autrefois.

Elio, les mains écartées, pour lui montrer qu'il ne lui souhaitait aucun mal, la regardait avec appréhension, attendant sa réaction. Inwë jeta son poignard sur le lit tandis que son visage s'éclaira.

— Par la Lune, que fais-tu ici ?

Elle se précipita sur lui et pendant un instant, ils restèrent dans les bras l'un de l'autre. Inwë était sincèrement ravie de le voir. Elle en éprouva une vive joie qui lui réchauffa le cœur, sentiment qui ne lui était que trop peu familier ces dernières années.

— Moi aussi. J'ai pensé de nombreuses fois à toi ces dernières années, lui avoua-t-il lorsqu'ils se furent séparés.

— Comme tu as changé ! Racontes-moi tout ! Comment as-tu fais pour arriver jusqu'ici ? Et que fais-tu sur les Plaines ?

— C'est une longue histoire...

— Dans ce cas pardonne-moi, mais je vais profiter de ce bain, j'ai eu une journée extuénuante.

Inwë tira son paravent et passa derrière. Elle quitta son déshabillé et, de son pied, goutta la température de l'eau. Elle était chaude, presque brûlante comme elle l'aimait, un vrai bonheur. La Reine s'y glissa totalement avec délice et posa sa tête contre le rebord, pouvant ainsi voir Elio. Elle resta un instant les yeux fermés, puis finalement, sans les ouvrir, elle reprit la parole.

— Raconte-moi ton arrivée, je t'écoute.

— Pour être tout à fait honnête, je n'ai pas eu de difficultés à entrer dans le château. J'ai laissé mes affaires dans une auberge et j'ai profité d'une bagarre lors de la relève des gardes pour entrer discrètement, lui conta-t-il de sa voix traînante et douce. Deux fournisseurs avaient percuté leurs carrioles et en venaient aux mains, en bloquant toute la circulation. Je suis arrivé dans la cour intérieure. J'ai exploré les couloirs sans me faire repérer pour découvrir où se trouvaient tes appartements et je suis revenu avec un plateau de nourriture, en espérant qu'on me laisse entrer. Tes gardes se sont montrés un peu méfiants mais m'ont finalement laissé entrer. Là aussi j'ai pris soin d'arriver avant la relève pour qu'on m'oublie et c'est ce qui s'est passé. Je me suis caché peu avant ton retour, quelqu'un a toqué à ta porte et te cherchait, j'ai réussi à ce qu'il ne me voit pas et il est descendu dans tes jardins et tu es revenue, mais pas lui.

— C'était Gabriel, le second de Finwë, il voulait savoir où je me trouvais. Mais tout de même, tu dois avoir une bonne étoile !

— La Lune et le Soleil veillent sur moi après tout, expliqua-t-il en riant. Quoiqu'il en soit, c'est pour ça que je ne me suis pas montré quand tu es arrivée. Je croyais que c'était lui. Excuse-moi si je t'ai effrayée.

— C'est oublié. Maintenant, plus important, dis-moi ce que tu fais ici ?

— Cela fait si longtemps que je voulais te revoir, mais aux vues des circonstances c'était impossible. Tu ne pouvais pas revenir et je ne pouvais pas sortir de la Somgysaï parce que j'étais trop jeune. Mais ce n'est plus le cas et me voilà.

— J'en suis étonnée toutefois, tu es encore jeune pour voyager, surtout seul, les temps sont dangereux pour toi. Sans compter que tu es le seul héritier de ta mère...

— Et William n'a pas eu d'enfants, je sais ! coupa Elio, la faisant grimacer. Oh, je suis désolé. Je ne voulais pas me montrer aussi indélicat, mais j'ai tellement entendu cette rengaine.

— Ce n'est pas grave. Je sais où on pourra te cacher en ville.

— Et qu'est-ce que je ferai ensuite ?

— Je suppose qu'on ne va pas te présenter dans Süryell comme l'héritier de Somgysaï, ça serait mal vu, n'est-ce pas ?

— Je ne veux pas me cacher.

Inwë réfléchit quelques instants. Garder Elio à ses côtés serait terriblement dangereux. Pour elle, comme pour lui. On pourrait le reconnaitre et les exécuter tous le deux. Mais n'était-il pas assez grand pour prendre ses propres décisions.

— Que dirais-tu de me seconder dans mes affaires ? Il semblerait que tu aies la capacité de passer inaperçu, quand on voit avec quelle facilité tu es arrivé jusqu'à moi. Tu pourrais m'avoir des informations. Et ça expliquerait pourquoi nous restons ensemble. Mais sache que si tu préfères rester à l'abri, je pourrais te confier à mon frère en ville.

— Ton frère est ici ?

— Oui, mais personne n'est au courant. Mina, mon amie et son épouse travaille pour moi. Alors ?

— Je préfèrerai rester en ta compagnie, en réalité.

— Parfait, ça m'ira très bien. Mais Je veux que tu me jures de faire attention. Et si tu penses, ne serait-ce qu'une seconde que tu es repéré, fuis loin. Immédiatement.

— Je te jure.

Inwë sortit de son bain et s'essuya rapidement, renfila son déshabillé et fit de nouveau face au jeune homme.

— Très bien. Qu'on dit tes parents lorsque tu as voulu entreprendre cette aventure ?

— Mes parents n'ont rien dit, affirma-t-il sobrement.

— Soit. Je suis épuisée, je crois qu'il est temps de dormir. Je te laisse t'installer sur un des canapés pour la nuit. Dors bien.

— Bonne nuit, Océane.

— C'est Inwë désormais.

Il se tourna vers elle en cherchant à comprendre. Ne voulant pas la contredire, il acquiesça.

— Je suis en tout cas très heureux de te revoir.

— Moi aussi, dit Inwë doucement alors qu'il quittait la chambre.

Elle se glissa dans son lit et entendit Elio bouger quelques instants, puis un léger ronflement lui parvint. Elle sourit affectueusement et se rendit compte qu'elle était heureuse de le voir, heureuse tout court. C'était un sentiment qu'elle n'avait pas connu depuis si longtemps. Elle s'était murée dans une apathie. Cela l'avait éloignée petit à petit de Géron et Mina. L'arrivée d'Elio avait réveillé quelque chose en elle, pendant quelques secondes elle s'était de nouveau sentie exaltée.

Peut-être était-ce dû au lien qu'elle avait créé avec lui, lorsqu'elle l'avait soigné à Somgysaï, peut-être était-ce juste parce qu'il lui rappelait une époque bénie. Elle ignorait la raison de ce bouleversement, mais le fait est qu'il avait bien lieu.

L'hiver prenait fin, le givre qui l'entourait commençait à craqueler et elle se prenait à espérer que cet élan soit suffisant. Ce fut en souriant qu'elle s'endormit cette nuit-là.

Le lendemain, alors qu'elle dormait paisiblement, elle fut réveillée par une secousse au bras. Elle ouvrit difficilement les yeux et vit Mina au-dessus d'elle, les sourcils froncés.

— J'ai encore fait une bêtise ? demanda-t-elle la voix pâteuse.

— Il y a un jeune homme qui dort sur ton canapé, est-ce normal ?

— C'est Elio. Il est arrivé hier soir.

Mina, qui savait qui était le jeune homme, puisqu'Inwë lui avait narré ses aventures dans la Forêt des Songes, ne s'expliquait toujours pas ce qu'il faisait ici.

— J'ai été aussi surprise que toi, fit Inwë qui s'était relevée dans son lit, face au regard interrogateur de son amie. Mais c'est une bonne chose qu'il soit là, il va nous aider. Peux-tu aller le réveiller pendant que je lui écris une lettre de recommandation ?

Sa servante et amie la regarda sans vraiment comprendre ce qu'elle comptait faire et finalement se dirigea dans la pièce voisine pour réveiller le jeune homme. Inwë se leva pour une fois sans rechigner et la suivit. Elle vit Mina se pencher sur Elio, tandis qu'elle-même se dirigeait jusqu'à son bureau et s'assit sur son fauteuil pour écrire la lettre à donner à Geosef.

Elle ne prêta pas attention à ce qui se passait derrière elle, trop concentrée qu'elle était sur sa tâche. Si lire lui était venu aisément avec son héritage de Fille de la Lune, écrire en revanche, lui était un vrai sacerdoce. Former les lettres de façon élégante et fine était l'une des choses les plus compliquées pour elle, cela lui prenait énormément de temps pour un résultat qu'elle jugeait tout juste convenable. Quand enfin, elle apposa sa signature, Elio était en train de manger en discutant avec Mina. Inwë plia la lettre et la cacheta avec son sceau avant de se lever pour aller la donner au jeune homme.

— Tu ne devrais pas tarder à filer, si mon époux venait à passer me voir, je crois qu'il n'apprécierait que peu te trouver de si bon matin, en train de manger mon repas alors que je suis encore en tenue de nuit. Mina va te faire passer par un chemin qui t'amènera directement à la ville basse.

Elio finit sa tartine en se levant de table et enfila sa veste avant de suivre la servante qui l'emmena au jardin. Inwë s'assit dans son fauteuil face à la baie vitrée, les regardant s'éloigner, puis elle se rencogna pensive.

Elio était un don de la Lune, elle était ravie de le revoir, il lui avait insufflé une énergie nouvelle, mais pour combien de temps ? Cinq années auparavant, revoir son frère et sa femme en vie, lui avait, là aussi, redonné l'envie de se battre, mais les saisons passant, elle était retombée dans une sinistre quiétude. En ferait-elle de même cette fois ? Aurait-elle la force de lutter ? Elle l'ignorait, mais voir le jeune homme l'aidait à se sentir mieux. Il faisait partie de ceux qui avaient connu le vrai William et il ne la jugeait pas pour ce qu'elle avait fait ensuite, mais il n'était encore qu'un enfant à ses yeux.

Qu'en serait-il des autres ? Fenhrir, Lysianna et surtout Erid. Que diraient-ils s'ils venaient à apprendre l'existence de sa fille ? A la pensée de cette dernière, son cœur se serra douloureusement, comme à chaque fois. Voilà pourquoi elle s'était laissée couler jusqu'à ce jour-là, la honte. La honte de l'abandon.

Le retour de Mina la tira de ses mornes pensées, cette dernière était enthousiaste de la venue du jeune Prince de Somgysaï. D'abord parce qu'elle le trouvait gai et enjoué et ensuite parce qu'il semblait avoir redonné un peu de forces son amie et qu'elle en était ravie.

Ce matin-là, comme la Reine n'avait aucune réunion de prévue, elle se décida à jardiner. Mina lui donna sa robe adéquate, brune en coton grossièrement filé, et toutes deux se rendirent au jardin, au niveau des plantes médicinales qui en avaient besoin.

En réalité, la plupart poussaient sans aide extérieure, mais certaines, dont les Plaines du Soleil n'étaient pas l'habitat naturel, nécessitaient plus d'attention. De toute manière, Inwë adorait s'occuper de son jardin, d'après Mina, parce que c'était la seule chose qu'elle pouvait contrôler et qu'il lui était plus facile de composer avec les intempéries climatiques qu'avec son époux.

Quelques heures plus tard, Geosef fit son apparition en compagnie d'Elio. Inwë sourit quand elle vit arriver son vieil ami. Il avait cet air guindé et pince-sans-rire, se tenant droit, avec de bonnes manières en toutes circonstances, mais sous cette apparente façade se tenait un homme pétillant, vif et chaleureux qu'elle appréciait beaucoup.

Le voir ainsi marcher dans la terre humide avec sa tenue et ses chaussures impeccables avait quelque chose de rafraîchissant. Elle tenta de s'empêcher de rire, Geosef aurait été capable de lui donner la fessée dans le cas contraire, elle en était persuadée. Malheureusement, l'incongruité de cette dernière pensée laissa un gloussement s'échapper de ses lèvres.

— Peut-on savoir ce qui vous fait autant rire ? lui demanda l'intendant d'un ton aigre en soulevant un sourcil.

— Excusez-moi, réussi-t-elle finalement à dire, se reprenant.

— Bien. J'ai là un jeune homme qui souhaite vous voir et je vous ai préparé une collation dans vos appartements privés.

— Merveilleux. Mina et moi avons presque fini, le reste pourra attendre.

— Ou alors les jardiniers pourront s'en occuper, lui répondit-il en regardant d'un œil sceptique sa robe pleine de terre.

— Estimez-vous heureux, je pourrais en plus vous demander de m'aider à me relever, lui fit Inwë, en agitant devant lui une main pleine de terre.

Finalement elle se mit debout sous le regard stoïque du vieil homme et grimaça un instant : elle était restée accroupie trop longtemps et ses genoux la firent souffrir quelques secondes. Puis elle aida Mina à se redresser. Tous les quatre remontèrent dans ses appartements, et une fois assis autour de la table basse où attendaient boissons chaudes et pâtisseries, Geosef regarda à nouveau l'état de ses vêtements, qui juraient dans un milieu aussi raffiné, d'un air navré. Inwë lui fit un clin d'œil et il finit par s'en accommoder et s'occupa de faire le service.

— Ce jeune homme va donc travailler pour vous. Vous avez finalement cédé à votre époux sur ce point. Je ne m'en plains pas, vous avez besoin d'aide et vous semblez épuisée. Regardez-vous, vous êtes maigre comme un clou. Reprenez de cette brioche beurrée, fit-il en lui mettant d'office une tranche dans les mains.

— Merci, répondit poliment Inwë qui n'avait pas très faim mais qui fit l'effort de mordre dedans. Je n'ai pas vraiment cédé au Roi, il se trouve qu'Elio est arrivé et comme c'était un ami de longue date – ce que mon mari doit ignorer – et qu'il proposait son aide, j'ai accepté.

— Je vois, rétorqua Geosef en observant le jeune homme qui ne savait pas où se mettre face au regard inquisiteur du vieil intendant. Il va falloir être un peu plus loquace, mon garçon, fit-il enfin avec un sourire bienveillant. Vous risquez de vous faire écraser sinon. Nous ne vous avons jamais vu nulle part et on risque de vous poser beaucoup de questions.

— Je saurai y répondre, ne vous inquiétez pas.

— Oh, conclut Geosef en s'éloignant et d'un ton très sérieux. Ce n'est pas pour moi que je m'inquiète.

Le jeune homme tiqua, mais il se rendit compte que les yeux du vieil homme étaient rieurs. Il se détendit et sourit à son tour.

— Prenez soin d'elle, déclara Geosef. Et faites-la manger !

Puis il quitta la pièce.

— Drôle de bonhomme. Quand je lui ai présenté les papiers tout à l'heure, il m'a fait faire le tour du château en me montrant certains, « raccourcis » comme il les a appelés, me disant qu'ils pourraient, peut-être, me servir un jour et le tout en me posant quelques questions indiscrètes.

— C'est Geosef, expliqua Inwë en riant. Il aime me protéger, depuis que je suis arrivée. Mais il n'a pas tort, tu dois t'attendre à un interrogatoire en règle. Ne prétends pas que tu viens d'un endroit particulier, Finwë serait capable d'y envoyer son fidèle Gabriel vérifier l'information.

— Je devrai répondre aux questions sans y répondre ? Très bien. Ma mère m'y a entrainé depuis toujours, plaisanta-t-il.

Il se resservit à manger et cela fit sourire Inwë, Géron était pareil au même âge. Elle se tourna vers Mina qui semblait penser la même chose, vu l'air attendri qu'elle avait sur le visage.

La Reine décida de discuter avec Elio de ce qu'elle attendait véritablement de lui : elle voulait qu'il fasse un travail d'investigations pour elle, qu'il lui rapporte les renseignements dont elle avait besoin et qu'il laisse aussi traîner ses oreilles ici et là, afin de récupérer des informations que son époux ne jugeait pas spécialement utiles de lui raconter et qui, de ce fait, devaient être très intéressantes.

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