La légende des deux royaumes...

By Miss-Laure

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" Lorsque la Lumière sombrera et que l'Obscurité périra Le doute et la peur apparaitront. En ces... More

Chapitre 1 - Partie 1
Chapitre 1 - Partie 2
Chapitre 2 - Partie 1
Chapitre 2 - Partie 2
Chapitre 3 - Partie 1
Chapitre 3 - Partie 2
Chapitre 3 - Partie 3
Chapitre 4 - Partie 1
Chapitre 4 - Partie 2
Chapitre 5 - Partie 1
Chapitre 5 - Partie 2
Chapitre 6 - Partie 1
Chapitre 6 - Partie 2
Chapitre 7 - Partie 1
Chapitre 7 - Partie 2
Chapitre 8 - Partie 1
Chapitre 8 - Partie 2
Chapitre 9 - Partie 1
Chapitre 9 - Partie 2
Chapitre 10 - Partie 1
Chapitre 10 - Partie 2
Chapitre 11 - Partie 1
Chapitre 11 - partie 2
Chapitre 12 - Partie 1
Chapitre 12 - Partie 2
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15 - Partie 1
Chapitre 15 - Partie 2
Chapitre 16 - Partie 1
Chapitre 16 - Partie 2
Chapitre 17 - Partie 1
Chapitre 17 - Partie 2
Chapitre 18
Chapitre 19 - partie 1
Chapitre 19 - Partie 2
Chapitre 20 - Partie 1
Chapitre 20 - Partie 2
Chapitre 22
Chapitre 23
Épilogue de la 1ère partie
Blabla
Chapitre 1 - Partie 1
Chapitre 1 - Partie 2
Chapitre 2 - Partie 1
Chapitre 2 - Partie 2
Chapitre 3 - Partie 1
Chapitre 3 - Partie 2
Chapitre 4 - Partie 1
Chapitre 4 - Partie 2
Chapitre 5 - Partie 1
Chapitre 5 - Partie 2
Chapitre 6
Chapitre 7 - Partie 1
Chapitre 7 - Partie 2
Chapitre 8 - Partie 1
Chapitre 8 - Partie 2
Chapitre 9 - Partie 1
Chapitre 9 - Partie 2
Chapitre 10 - Partie 1
Chapitre 10 - Partie 2
Nouvelles
C'est parti !
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Epilogue
Blabla de fin

Chapitre 21

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By Miss-Laure


Assise dans un coin de la pièce, sur un large fauteuil recouvert de cuir tanné, Océane écoutait d'une oreille distraite la réunion qui avait lieu. Finwë avait tenu sa promesse et dès le lendemain de leur mariage, elle avait pu assister aux réunions qu'elle souhaitait. Cependant, son époux s'était réservé le droit de lui refuser l'entrée de certaines entrevues. Elle se doutait qu'à ces dernières ils devaient parler de leurs projets d'invasion du continent, qu'elle n'y était pas invitée et elle s'en moquait. Elle se fichait bien de savoir quelles alliances il créait avec qui et les plans qu'il fomentait. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était d'être active pour ne pas sombrer dans la folie. Cependant, rien ne l'intéressait véritablement.

Ce jour-là, ils discutaient de l'aménagement de la voierie dans les bas quartiers de Süryell, pour que l'eau arrive jusqu'à eux et du pavage des rues. La jeune Reine n'écoutait qu'à moitié, pourtant, quelques mois auparavant, ce sujet l'aurait passionnée et elle aurait applaudi cette volonté d'améliorer les conditions de vie de la ville basse. Mais à présent, l'indifférence la gagnait. Elle avait du mal à aller au-delà des sourires lisses de façade.

Le mariage avait eu lieu deux Lune plus tôt et, contrairement à sa résolution, elle s'était laissée tomber dans un abîme de solitude dans lequel elle sombrait chaque jour un peu plus sans pouvoir se débattre. Habituellement, elle donnait bien le change, mais cette fois-ci elle n'y arrivait pas. Elle aurait souhaité rester dans son lit pour toute la journée. Et dire qu'elle s'était juré de se battre. La jeune femme savait que la grossesse pouvait causer ce genre d'apathie, même si le matin même, elle avait été réveillée en sentant son enfant bouger dans son ventre. Ce dernier commençait à pousser et il ne fallait pas que quelqu'un découvre sa grossesse. La journée, il lui suffisait de porter des robes évasées sous la poitrine et le subterfuge fonctionnait. Mais le soir c'était une autre paire de manche, son ventre gonflait et elle se cloitrait dans ses appartements. Pour le moment, rien n'avait été remarqué. Océane savait que ce n'était plus qu'une question de jours avant qu'elle ne doive partir. Elle était partagée à cette idée, ravie d'échapper à cette cité et à Finwë, mais cela la rapprochait inéluctablement de sa séparation d'avec son enfant. Elle avait fini par s'attacher à la vie qui grandissait en elle et désormais, elle était prête à tout pour lui, y compris à l'abandonner à quelqu'un d'autre, même si cela lui brisait le cœur.

La jeune femme sortit de sa torpeur quand elle se rendit compte que tout le monde était tourné vers elle, attendant visiblement son avis. S'excusant de son inattention et prétextant une migraine, elle quitta la salle d'un pas hâtif. La réunion avait eu lieu dans les appartements de Finwë, si bien qu'Océane n'eut qu'à pousser une porte mitoyenne pour pénétrer dans les siens.

Ceux-ci étaient bien plus grands et luxueux que tout ce qu'elle avait pu imaginer. Ils comprenaient un salon de réception où elle recevait tous les gens qui désiraient s'entretenir avec elle et qui donnait par une petite porte sur son salon privé aux murs recouverts d'étagères portant des dizaines de livres. Ici, elle recevait ses intimes, soit quasiment personne. L'endroit était meublé de diverses tables et d'une cheminée, c'était là son lieu principal de vie qui donnait sur la dernière pièce séparée en trois alcôves. La première était sa chambre, ornée d'un immense lit de bois dont les pieds ressemblaient à des racines d'arbre et les baldaquins aux branches. Il s'y trouvait également un secrétaire et des fauteuils confortables ainsi que sa coiffeuse. Séparés par des paravents, on apercevait d'un côté sa salle de bain personnelle où l'eau chaude arrivait directement dans un tube par un système complexe de tuyauterie qu'elle ne comprenait guère. Tout ce qu'elle avait retenu, c'était qu'il fallait pomper, comme pour un puits, et l'eau chaude sortait du tuyau. De l'autre côté, la dernière pièce donnait sur une penderie qui avait été remplie, petit à petit, d'une garde-robe démesurée que Finwë lui avait offerte. Un pan du mur était occupé par un meuble qui regorgeait de bijoux et d'accessoires en tous genres. Elle possédait également deux balcons. Le premier, immense, était accessible des deux salons et donnait sur la cour intérieure, rejoignant celui de Finwë, qui avait ses appartements mitoyens aux siens. Ils servaient uniquement d'apparats, lorsqu'ils se présentaient devant la foule. Le second quant à lui avait des proportions plus modestes et se trouvait à l'opposé, uniquement accessible par sa chambre, donnant sur ses jardins privés qu'elle pouvait rejoindre par un petit escalier. Les jardins avaient également une ouverture en contrebas pour permettre aux jardiniers, et à tous ceux qu'elle autorisait, d'y accéder. Pour le moment, ils étaient en jachère mais on lui avait proposé des plans d'aménagement qu'elle avait approuvé en rajoutant, ici et là, des plantes qu'elle voulait avoir.

Océane s'assit sur son fauteuil, près du grand balcon, après avoir pris soin d'ouvrir la porte vitrée pour avoir de l'air. Elle avait pris l'habitude de venir s'assoir là. Elle était installée depuis peu lorsqu'un bref coup fut toqué avant de laisser entrer Geosef, un plateau à la main.

— Je me suis laissé dire qu'un petit rafraîchissement vous ferait du bien, confia-t-il sur un ton complice.

— Geosef ! Vous êtes l'homme que toute femme rêverait d'avoir, s'exclama-t-elle, mais le cœur n'y était pas.

On était en plein milieu de l'été et les températures frôlaient des records de chaleur, les orages commenceraient d'ici de longs jours et en attendant, il faisait une moiteur suffocante, même à l'abri derrière la pierre.

— Vous m'en voyez flatté, affirma-t-il en s'exécutant.

Jamais il ne se serait permis une telle chose avec qui que ce soit d'autre, mais il voyait la jeune femme dépérir de jour en jour et il éprouvait une affection sincère pour elle. Alors, il avait mis de côté ses principes, et il s'était mêlé de ce qui ne le regardait pas. Il déposa donc le plateau sur la petite table basse et s'assit dans le fauteuil face à Océane, leur servant un verre chacun.

— Comment vous sentez-vous ? reprit-il.

— Mieux, répondit stoïquement Océane.

— Je ne vous crois absolument pas ma chère.

Inwë soupira, épuisée de jouer la comédie.

— Bien sûr que je ne vais pas bien, déclara-t-elle. Je suis enceinte et je vais devoir abandonner mon enfant pour que mon assassin de mari ne mette jamais la main dessus. Comment pourrai-je aller bien ?

— Vous faîtes le plus grand des sacrifices, déclara Geosef en s'approchant d'elle. Vous reniez votre propre volonté pour la sécurité de votre enfant et selon moi, cela fait de vous une personne extrêmement courageuse. N'oubliez jamais cela.

Océane fondit en larmes, incapable d'ajouter quoi que ce soit. Geosef se pencha vers elle et la prit dans ses bras maladroitement, ne pouvant rester à l'écart. Il devait être inapte à résister aux Filles de la Lune, songea-t-il en souriant. Il finit par sécher les larmes de la jeune femme.

— Vous y arriverez, j'en suis persuadé.

Il récupéra son plateau et se dirigea vers la sortie.

— Merci, sanglota Océane.

Il lui lança un bref sourire peiné avant de la quitter.

***

Quelques jours plus tard, la jeune femme prit son courage à deux mains et décida d'aller affronter Finwë. Elle avait de plus en plus de mal à cacher son état, aussi bien physiquement que mentalement. Elle se dirigea vers les appartements de son époux par une porte dérobée qui donnait sur leurs grands salons. Finwë allait sortir au moment où elle arriva. Il s'excusa auprès de ses conseillers et la guida vers son salon privé. Ses appartements étaient construits de façon symétrique aux siens.

— Je pense qu'il est temps pour moi de partir quelques temps, jusqu'à ce que l'enfant vienne au monde, attaqua Océane de but en blanc.

— Combien de temps seras-tu absente ?

— Jusqu'au début de l'hiver, répondit-elle.

— C'est long, commenta-t-il sobrement.

Il restait contrarié par cette grossesse qui n'entrait pas dans ses plans. Certains se posaient des questions et il avait nié les propos, et bien fait comprendre qu'il ne tolèrerait aucune discussion à ce sujet. Il y aurait toujours des rumeurs, mais il ne donnerait rien pour les alimenter.

— Si j'avais le pouvoir d'accélérer les choses je le ferais, répliqua Océane, durement. Mais je ne l'ai pas. Ceci dit, je peux rester encore un moment et risquer le fait que quelqu'un découvre que je suis enceinte et à ce moment-là, tu seras obligé de reconnaître l'enfant de ton frère...

— Ne te fâche pas, fit-il, presque en le lui ordonnant. Je me demandais juste ce que nous pourrions dire pour justifier ton absence.

— S'il y a bien une chose pour laquelle je ne me fais pas le moindre souci, c'est ta capacité à trouver une excuse à tout, lâcha-t-elle cynique.

— Tu me flattes, ma chérie, dit-il taquin.

— Là n'était pas mon intention, rétorqua-t-elle.

— Nos conversations m'enchantent, se moqua-t-il, la faisant enrager avant de reprendre sérieusement. Tu partiras dans quelques jours. Quand Gabriel sera revenu, il t'accompagnera.

— Hors de question qu'il m'emmène où que ce soit ! fulmina Océane. Je n'irai nulle part avec cet homme.

— Tu n'as pas le choix, affirma-t-il. Tu as besoin d'une escorte discrète, tu es ma Reine et je ne voudrais pas qu'il t'arrive malheur.

— Dis plutôt que tu n'as absolument pas confiance en moi, le contra-t-elle.

— Penses ce que tu veux, ma chérie. Gabriel t'accompagne.

La jeune femme serra les dents, elle détestait qu'il l'appelle « ma chérie » et Finwë faisait, très certainement, exprès d'en mettre à toutes les sauces. Quant à se retrouver seule avec Gabriel, cette idée la révulsait, mais avait-elle le choix ? Non.

— Très bien ! finit-elle par approuver. Mais tu ne sauras pas où je me rends tant que je ne serai pas arrivée.

— Ne serait-ce pas toi qui ne me fais pas confiance ?

— Voyons, chéri ! Jamais une telle pensée ne m'effleurerait ! le singea-t-elle.

La remarque fit rire Finwë, alors qu'elle le quittait d'un pas furieux. Si Gabriel l'accompagnait, alors son enfant ne serait pas en sécurité.

— A ce soir, dit Finwë derrière elle.

***

Gabriel pénétra dans Süryell alors que la nuit était tombée depuis longtemps. Il n'eut aucun mal à passer les contrôles et se rendre jusqu'au château, les gardes le connaissaient tous et il avait un laisser passer absolu. En tant que second de Finwë, il pouvait avoir accès à tout ce qu'il voulait dans le Royaume. Il laissa son cheval aux écuries royales et se dirigea directement aux appartements de Finwë après avoir déposé ses affaires dans sa chambre. Ce dernier, informé de son retour, l'attendait dans son salon privé. Gabriel lui fit son rapport, puis finalement, le Roi arriva au point qui l'intéressait.

— Tu vas partir avec Inwë jusqu'à ce qu'elle accouche.

Il n'en dit pas plus, Gabriel comprit ce qui l'attendait. Cependant, il ne put s'empêcher de demander :

— Tu es sûr que c'est ce que tu veux ?

— Je sais ce que tu ressens, Gabriel et je le comprends. Mais je pense que tu sais pourquoi je te demande cela. Cet enfant reste le fils de mon frère et s'il tombe entre de mauvaises mains, ce qui est fortement possible avec ma chère épouse, il pourra être utilisé contre moi. Alors tu vas faire comme nous avons dit et tu vas le tuer.

Gabriel savait bien tout cela et en avait déjà discuté avec Finwë. Il sut également qu'il ne changerait pas d'avis, il savait quand son ami était définitif. Alors il hocha la tête.

— Va te reposer, ajouta le Roi. Vous partez bientôt.

Gabriel s'exécuta et quitta la pièce.

***

Trois jours après, Océane était parée à partir. Gabriel était rentré depuis peu et on lui avait fait parvenir le message de se tenir prête. Ce fut Finwë en personne qui l'accompagna jusqu'à la cour et sa litière. Gabriel était déjà là, vérifiant l'attelage. Il avait les traits tirés et une barbe fournie, il n'avait pas dû se reposer beaucoup et Océane en éprouva une moindre satisfaction. Après que Finwë lui eut donné un baiser, destiné à la foule amassée pour voir sortir la Reine, Océane grimpa et tira les rideaux derrière elle. Elle ignorait ce que son époux avait dit pour justifier ce voyage et cela ne l'intéressait pas. Tout ce qu'elle voulait, c'était quitter cette ville sans se sentir dévisagée.

Bientôt ils furent dehors, traversant les routes entourées de champs, que la jeune femme observait avec délice. Elle avait envie de chevaucher, de se sentir libre. Alors qu'ils faisaient une halte non loin d'un bourg qui voyait passer beaucoup de voyageurs car Gabriel avait préféré se tenir à l'écart de la foule, Océane se changea à l'abri des regards derrière les tentures et revêtit son habit de voyage, puis elle sortit d'un pas décidé. Gabriel la regarda descendre dans sa drôle de tenue et se planter devant lui sans broncher, mais intrigué.

— Je veux faire le reste du voyage à cheval, débarrassez-vous de ça, fit-elle en désignant l'attelage d'un geste vague de la main.

— Je ne pense pas que cela soit possible, fit simplement Gabriel.

— Et moi je pense que si. Vous demandez à ce qu'on le renvoie au château dans quelques jours ou je ne sais quoi, vous pouvez même l'entreposer là, je m'en moque ! Je veux continuer la route à cheval. Tout comme je refuse de m'arrêter dans une auberge ou dans une quelconque demeure d'un proche de mon époux. Je préfère rester tranquille et voir le moins de monde possible. Je dois déjà supporter votre présence, cela m'est amplement suffisant, lâcha-t-elle, perfide.

— Vous savez que ce n'est pas possible, pour votre propre sécurité, déclara Gabriel sans réagir à l'affront.

— Pitié, ma sécurité ! ricana-t-elle. Croyez-vous que ce soit plus sûr de dormir dans une auberge qu'à la belle étoile ? Je sais me défendre, vous l'avez vu.

C'était la première fois qu'elle faisait directement allusion à l'assassinat de William et à la présence de son compagnon de voyage sur les lieux du crime.

— Très bien, je vous accorde le droit de nous arrêter dans un endroit isolé, déclara Gabriel après réflexion.

— Trop aimable.

— Mais il n'empêche, reprit-il, que dans votre état, il est inconscient de voyager à cheval. Non seulement vous risquez votre santé, même si je ne suis pas certain que vous vous en souciez, mais en plus vous mettez la vie de votre enfant en danger.

— Qu'est-ce que vous en savez ? demanda Océane sur la défensive, furieuse de reconnaître le bien-fondé des propos du second de son époux.

— Plus que vous semblez le croire, dit-il sombrement.

Océane ne sut que répondre à ça et devait bien s'avouer que les paroles de Gabriel étaient pleines de bon sens. En colère aussi bien contre elle-même d'avoir été si inconsciente que contre son compagnon de route de le lui avoir fait remarquer, elle retourna dans sa litière sans plus de cérémonie.

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La première partie sera finie la semaine prochaine. Je prendrai une petite pause le temps des fêtes. Mais je publierai tout de même un peu plus du côté de L'amour au temps d'Excalibur.

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