La légende des deux royaumes...

By Miss-Laure

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" Lorsque la Lumière sombrera et que l'Obscurité périra Le doute et la peur apparaitront. En ces... More

Chapitre 1 - Partie 1
Chapitre 1 - Partie 2
Chapitre 2 - Partie 1
Chapitre 2 - Partie 2
Chapitre 3 - Partie 1
Chapitre 3 - Partie 2
Chapitre 3 - Partie 3
Chapitre 4 - Partie 1
Chapitre 4 - Partie 2
Chapitre 5 - Partie 1
Chapitre 5 - Partie 2
Chapitre 6 - Partie 1
Chapitre 6 - Partie 2
Chapitre 7 - Partie 1
Chapitre 7 - Partie 2
Chapitre 8 - Partie 1
Chapitre 8 - Partie 2
Chapitre 9 - Partie 1
Chapitre 9 - Partie 2
Chapitre 10 - Partie 1
Chapitre 10 - Partie 2
Chapitre 11 - Partie 1
Chapitre 11 - partie 2
Chapitre 12 - Partie 1
Chapitre 12 - Partie 2
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15 - Partie 1
Chapitre 15 - Partie 2
Chapitre 16 - Partie 1
Chapitre 16 - Partie 2
Chapitre 17 - Partie 1
Chapitre 17 - Partie 2
Chapitre 18
Chapitre 19 - partie 1
Chapitre 19 - Partie 2
Chapitre 20 - Partie 2
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Épilogue de la 1ère partie
Blabla
Chapitre 1 - Partie 1
Chapitre 1 - Partie 2
Chapitre 2 - Partie 1
Chapitre 2 - Partie 2
Chapitre 3 - Partie 1
Chapitre 3 - Partie 2
Chapitre 4 - Partie 1
Chapitre 4 - Partie 2
Chapitre 5 - Partie 1
Chapitre 5 - Partie 2
Chapitre 6
Chapitre 7 - Partie 1
Chapitre 7 - Partie 2
Chapitre 8 - Partie 1
Chapitre 8 - Partie 2
Chapitre 9 - Partie 1
Chapitre 9 - Partie 2
Chapitre 10 - Partie 1
Chapitre 10 - Partie 2
Nouvelles
C'est parti !
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Epilogue
Blabla de fin

Chapitre 20 - Partie 1

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By Miss-Laure

Océane se redressa en sursaut, affolée. Elle tourna la tête dans tous les sens pour savoir où elle était, avant de se rendre compte qu'elle se trouvait dans ses appartements, dans son lit. Un instant, elle se sentit rassurée avant qu'une violente douleur lui vrille la vue. Sa nuque la faisait terriblement souffrir, elle y passa sa main et sentit une énorme bosse. A ce moment, tout lui revint en tête. Paniquée, elle appela William, le cherchant vainement à ces côtés. Puis son regard s'accrocha sur ce qu'elle n'avait pas repéré plus tôt.

Il était là, allongé sur une table, les bras en croix sur sa poitrine. Océane hurla son prénom, de douleur. Elle se redressa précipitamment, mais elle restait encore étourdie, si bien qu'elle s'effondra au sol. Elle se releva, boitillant et se jeta sur son amant. Elle le secoua l'appelant encore et encore. Jusqu'à ce qu'elle comprenne qu'il ne lui répondrait plus. Les larmes qui coulaient le long de ses joues se transformèrent en sanglots intarissables. Une douleur intense envahit tout son corps et bientôt elle ne fut plus capable de respirer que par saccades. Elle ne parvenait pas à se calmer, les pensées s'embrouillaient dans sa tête.

William était mort.

Rien que cette idée la fit s'écrouler à terre. Elle ne verrait plus jamais ce regard tendre sur elle, elle ne se sentirait plus comme la plus belle femme au monde et il ne verrait jamais sa fille naître. A vrai dire, tout ceci n'était rien. Rien en comparaison de la douleur qui lui vrillait le cœur. Cet homme était tout pour elle. Elle avait perdu sa famille et maintenant lui aussi était parti. Que lui restait-il ? L'enfant qu'elle portait en son ventre n'était pas suffisant, pas pour l'instant. Cependant, il apparaissait comme une petite lueur, faible et vacillante face au néant et comme pour se nourrir de cet espoir, elle se roula en boule, par terre, au pied de la dépouille de William. Elle y resta recroquevillée toute la nuit jusqu'à ce qu'une servante vienne et s'occupe d'elle. Elle était gelée, si bien que les tremblements de froid avaient remplacé ceux des sanglots.

***

Finwë attendait dans ses appartements. Il avait récupéré ceux de Danector, anciennement ceux de son père, comme un juste retour des choses. Il avait attendu plus de vingt ans que cela arrive et enfin, il était précisément à la place qui lui revenait de droit. Il savoura l'instant avec délectation. Danector n'était qu'un fou de l'avoir sous-estimé. Il l'avait eu sans force ni violence, tout en douceur. Mieux encore, la plupart de ses Seigneurs s'étaient ralliés à lui, le trahissant sans vergogne. Quant aux autres désormais... eh bien soit ils se plieraient à leur tour, soit il les remplacerait. C'était aussi simple que cela. Il avait œuvré avec minutie et discrétion et cela avait été bien plus rentable qu'une guerre. Sans pouvoir ni richesse lors de son exil, il n'avait dû compter que sur sa ruse et sa détermination pour réussir et il en était fier.

Mais tout n'était pas fini. Maintenant qu'il était à la tête des Plaines du Soleil, il pouvait partir à la conquête du continent entier et détruire Lysianna et son époux. Et après... Il avait la patience et elle l'emmènerait au bout du monde.

Il entendit la porte s'ouvrir et se refermer dans son dos.

— Alors ? questionna-t-il.

— C'est fait, déclara simplement Gabriel.

Finwë se tourna vers lui. Son second, calme comme toujours, les bras croisés sur le torse, lui faisait face. Il l'invita à lui en raconter plus d'un geste de la main.

— Ils se sont bien battus. Ils ont même tué quelques gardes, la fille a été assommée mais elle va bien et lui est mort.

— Parfait, approuva Finwë. Nous irons la voir un peu plus tard.

— Tu es sûr que c'est ce que tu veux ? le questionna Gabriel, sans pour autant montrer une émotion quelconque.

— Oui, affirma son ami.

— Elle est enceinte, déclara alors son second en s'approchant de la fenêtre.

Finwë regarda dehors, passant les bras dans son dos, comme s'il n'attendait aucune réponse. Il resta silencieux durant un moment avant de finalement affirmer d'un ton froid :

— Il y a toujours une solution pour se débarrasser de ce genre de désagrément. Tu me trouveras une guérisseuse.

Pour la première fois, Gabriel sembla hésitant en se tournant vers lui. Comme s'il avait une idée mais se demandait s'il devait la partager ou non.

— Dis-moi ce que tu penses, lui intima Finwë qui le connaissait bien.

Tous deux faisaient équipe depuis une douzaine d'années et Gabriel pouvait se targuer d'être le seul homme à qui Finwë faisait confiance. Du moins autant que sa nature soupçonneuse le permettait. Mais le nouveau Roi des Plaines ne doutait pas de la loyauté de son second. Il lui avait offert la possibilité d'une nouvelle vie, s'assurant par là même sa reconnaissance constante.

Finalement, Gabriel finit par parler.

— Je ne la connais pas, mais si tu la veux vraiment, alors il lui faut un point de pression. Je pense qu'elle ne sera pas effrayée par les menaces sur sa personne maintenant qu'elle a tout perdu. Et si tu la menace de tuer son enfant, tu auras encore moins de chance qu'elle ne t'écoute.

— Tu veux dire que... fit Finwë en souriant.

— Si tu lui promets que son enfant n'aura rien, alors oui, tu auras une chance qu'elle te cède facilement, affirma Gabriel qui avait repris son regard neutre et froid.

Le sourire de Finwë s'élargit. En effet, il avait peut-être un moyen de rendre la Fille de la Lune docile et cela lui plaisait. Quant à l'enfant, une fois né, il aviserait de son cas.

***

On avait remis Océane dans son lit, sous les couvertures et on avait entrepris de la réchauffer. Elle était restée indifférente face à l'énergie qu'on avait déployée pour son bien-être. Elle se moquait d'avoir chaud ou froid, la seule et unique chose qu'elle souhaitait, c'était William. On l'avait bientôt laissée tranquille et elle ne sut combien de temps elle était restée assise dans son lit, le regard vide. Au dehors, la lumière déclinait, le crépuscule certainement, quand quelqu'un entra à nouveau dans sa chambre. Elle croisa brièvement un regard cyan et sursauta. L'homme qui avait été là durant l'assassinat de William, l'homme qui... C'était Gabriel, se rendit-elle compte. Comment avait-elle fait pour ne pas reconnaître le regard de ses visions ? Et, à côté de lui, se tenait Finwë, les bras croisés, qui la regardait avec un léger sourire aux lèvres. Océane eut un mouvement de recul, arrêté par la tête de lit dans son dos.

Finwë s'avança vers elle.

— Ne vous approchez pas, lui cracha-t-elle au visage. Vous n'avez rien à faire ici !

— C'est là que vous vous trompez, ma chère, fit-il faussement modeste. J'ai tout à faire ici.

— Vous voulez me tuer personnellement ? cracha-t-elle hargneuse. C'est pour ça que votre larbin ne l'a pas fait ?

— Quoi ? parut s'étonner Finwë. Non, pas du tout ! Voyons, pour qui me prenez-vous ?

— Un assassin, lâcha-t-elle amèrement.

— Non, voyez-vous, continua-t-il comme s'il n'avait rien entendu, si je suis ici, c'est pour vous présenter toutes mes condoléances et partager votre peine. Votre époux, mais aussi mon frère, est mort et je viens vous apporter mon réconfort.

— Vous êtes un monstre, fit Océane tremblante de rage. Vous faites tuer votre frère et vous venez me voir, tout mièvre, vous êtes méprisable !

— William avait le projet de m'abattre n'est-ce pas ? demanda-t-il en abandonnant son masque. Est-ce que vous le trouviez méprisable ? Inversez la situation. Si j'avais été marié, vous seriez-vous comportés comme des monstres avec mon épouse ?

— Vous avez tué toute votre famille pour être sur le trône, seul. Êtes-vous satisfait ?

— Encore une fois, nous avons une divergence de points de vue. Mais vous ne me croirez jamais n'est-ce pas ?

— Il y a des chances en effet, affirma Océane le regard noir.

— Et c'est bien dommage. Cependant, je suis venu ici pour vous proposer une alternative au cachot pour tentative d'assassinat sur le futur souverain. À vrai dire, je suis plutôt venu vous faire une proposition de premier choix, annonça-t-il fièrement. Je suis venu vous demander de devenir ma femme.

Océane resta bouche-bée devant cette proposition. Alors qu'elle s'apprêtait à rétorquer, Finwë la prit de court en s'avançant vers elle et lui glissa d'une voix grave et glaçante :

— J'ai appris que vous étiez enceinte. Et si vous voulez sauver ceci, déclara-t-il en posant son index sur son ventre. Je vous conseille de réfléchir très sérieusement à ma proposition.

Océane fut tétanisée par les propos, mais également frissonnante de dégout sous le contact et la proximité de Finwë. Cependant, bandant toutes ses forces, elle se ressaisit.

— Sortez, répliqua-t-elle froidement. Sortez maintenant, tous les deux. Dégagez d'ici et vite ! s'emporta-t-elle abasourdie de toute la conversation.

— Le bûcher funéraire de mon frère aura lieu demain, je veux votre réponse après, déclara Finwë, neutre. En attendant, des gardes vont surveiller votre porte, sait-on jamais...

Il la quitta ainsi, Gabriel sur ses pas, la laissant un moment interdite. Elle pensait être tombée au plus bas et pourtant non, voilà qu'il arrivait quelque chose de pire. La jeune femme se leva à nouveau, d'abord pour aller voir William, mais changea de direction quand elle vit sa dague posée sur le manteau de la cheminée. Elle ne l'avait pas vue auparavant, était-il possible que quelqu'un l'y ait déposée ? Et qui ? Cela ne pouvait être que Gabriel. Mais dans quel but ? À vrai dire, Océane s'en moquait complètement. Elle se trouvait ici pour l'aider à mettre fin à son supplice. Qu'allait lui réserver l'avenir ? Les cachots humides jusqu'à la mort ou épouser le frère de l'homme qu'elle aimait, son assassin. Elle prit la dague dans ses mains et la posa contre son cœur. Il y avait encore la solution d'en finir maintenant. Océane se tourna vers William, des larmes roulant sur ses joues.

Elle lui avait promis. Promis de vivre et de mettre leur enfant en sécurité. Durant un instant, elle le détesta de lui avoir fait faire cette promesse et de l'avoir abandonnée. Elle laissa tomber sa dague au sol et s'approcha du défunt pour lui serrer la main. Elle grimpa sur la table et s'allongea aux côtés de William une dernière fois, laissant rouler ses larmes jusqu'à son torse.

Elle sentit une main se poser sur son épaule, puis dégager les cheveux de sa nuque, mais elle s'en moqua éperdument. Elle resserra sa main dans la paume de William. On la secoua légèrement, elle grommela voulant dire de la laisser tranquille, mais aucun son ne sortit de sa bouche.

— Inwë, s'il-vous-plait, réveillez-vous, fit une voix douce à son oreille. Levez-vous.

Elle ne voulut pas l'écouter mais la voix s'ancra en elle. Se lever, oui, elle devait s'écarter de là. Mais c'était si dur. Elle essaya de se relever, mais son corps était tellement lourd que ses bras ne parvenaient pas à la redresser. On l'aida à s'assoir. Puis, ouvrant doucement les yeux, elle vit que Geosef était devant elle. Il l'aida à se lever et marchant lentement, la soutenant, il l'installa sur une chaise, près de la coiffeuse. Ensuite, il humidifia le torchon dans un broc d'eau et le tendit à la jeune femme.

— Vous devriez vous rafraichir un peu le visage, fit-il, bienveillant.

Amorphe, elle prit le tissu sans le remercier et le passa sur son visage. La fraicheur apaisa ses yeux gonflés. Elle resta un moment sans bouger, puis reposa le torchon sur le meuble.

— Je vous ai apporté à manger également, vous devriez vous nourrir dans votre état.

Océane tourna la tête vers lui.

— Comment savez-vous ? demanda-t-elle d'une voix rauque. Est-ce vous qui... s'exclama-t-elle, en se relevant et reprenant un peu constance. Finwë... est-ce vous...

— Non, non, fit Geosef en s'approchant d'elle. Inwë, écoutez-moi. Je n'ai rien dit à Finwë et jamais je ne ferai une telle chose. Vous avez ma loyauté, ma fille, lui dit-il en perdant sa rigueur un instant. Je suis l'intendant de ce château, je sais ce qu'il s'y passe et vous avez été malade chaque matinée durant ces derniers jours. Je sais ce que cela signifie, mais je vous promets que je n'ai rien dit.

Océane regarda le vieil homme et sut qu'il disait vrai, une intime conviction l'habitait. Et voyant là son seul allié, elle épancha sa peine sur lui.

— Finwë veut m'épouser. Il prétend que si je ne le fais pas, il tuera l'enfant qui grandit en moi. Je le crois tout à fait capable de cela.

— Il est fort probable qu'il le soit, approuva Geosef sobrement.

— Je ne sais pas quoi faire, confessa la jeune femme. Je n'ai d'autre possibilité que d'accepter.

— Nous avons toujours le choix, affirma le vieil intendant.

Le regard d'Océane erra à travers la pièce qui semblait si loin de son esprit. Son seul désir était de pleurer William et sa famille disparue. Ses yeux se posèrent sur le poignard qui avait été rangé, certainement par Geosef.

— Ce n'est pas la solution, lui fit-il lointain.

— C'était une faiblesse de ma part, affirma la jeune femme revenant à elle. J'étais bouleversée et la douleur m'empêchait de réfléchir correctement.

Elle finit par affronter son reflet dans le miroir. Ses yeux étaient bouffis, son nez rouge et gonflé, même ses lèvres paraissaient plus charnues à force de les avoir mordues. Elle avait les cheveux hirsutes et son teint blafard n'était rehaussé que par d'immenses cernes verdâtres. Elle faisait peur à voir. Il fallait qu'elle se ressaisisse. Elle n'avait pas d'autres choix. Elle était seule, Finwë la voulait au point de menacer la vie de son enfant. Elle songeait que même si elle fuyait, elle n'aurait jamais de répit. Elle avait vu dans le regard meurtrier de Finwë qu'elle était désormais sienne. Mais Geosef avait raison, elle avait le choix. Le choix d'abandonner William, de s'abandonner elle-même aux bras de cet homme ou bien de venger celui qu'elle aimait, attendre patiemment et un jour, quand l'heure serait venue, enfoncer une dague dans le cœur de ce monstre inhumain.

La voyant se ressaisir, Geosef sembla comprendre le cheminement de ses pensées. Il posa une main rassurante sur son épaule et la jeune femme leva les yeux vers lui :

— Serai-je assez forte ? lui demanda-t-elle comme si son sort dépendait de la réponse.

— Je pense que vous êtes plus forte que quiconque, jeune fille, affirma-t-il.

Elle le crut.

_______________________________________

Pardon... mais dites-vous bien que la mort de Willou ne vous brisera jamais autant le coeur qu'à moi. Peut-être que je reviendrai sur le pourquoi du comment de ce choix à la fin de la partie 1 dans un petit blabla. Ne me détestez pas trop, s'il vous plaît. Et je vous promets que la suite sans lui est tout aussi bien. Bon. Peut-être pas hyper réjouissante, surtout au début, mais que c'est plutôt cool quand même.

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