FIGHT FOR US 1

By AWriterAtHeart01

433K 30.1K 4.1K

JEU DE COMBAT Il veut la retrouver, c'est son objectif premier. Pour ça, il est prêt à tout sacrifier, jusqu'... More

AVERTISSEMENT
Prologue (*)
Chapitre 1 (*)
Chapitre 2 (*)
Chapitre 3 (*)
Chapitre 4 (*)
Chapitre 5 (*)
Chapitre 6 (*)
Chapitre 7 (*)
Chapitre 8 (*)
Chapitre 9 (*)
Chapitre 10 (*)
Chapitre 11 (*)
Chapitre 12 (*)
Chapitre 13 (*)
Chapitre 14 (*)
Chapitre 15 (Définitif)
F.A.Q.
Chapitre 16 (Définitif)
17. Smith
18. Lucie
20. Lucie
21. Smith
22. Lucie
23. Smith
24. Lucie
25. Smith
26. Lucie
27. Smith
28. Lucie
29. Smith
30. Smith
31. Lucie
32. Lucie
33. Smith
34. Lucie
35. Lucie
D E B R I E F I N G
R E M E R C I M E N T
FIGHT 2....c'est parti !
RÉSULTATS DU CONCOURS #WriteItDown
P L A Y L I S T

19. Smith

9.6K 770 138
By AWriterAtHeart01

- Vas y, dis le.

Lucie me regarde étrangement, comme si j'avais éteint quelque chose en elle. Quelque chose d'immense et d'important. Soudainement, des larmes coulent sur ses joues, me donnant la nausée. J'essaie alors de m'approcher d'elle, pour tenter un quelconque geste d'attention, mais Lucie recule instantanément, me fixant toujours avec ce même vide. Elle paraît fatiguée avec ces traits renfermés, et la façon dont elle laisse tomber ses bras et ses épaules, mollement. Et ça, ce n'est pas bon signe.

- Te dire quoi ? je lui demande, d'une voix douce.

- Ne joue pas à ça avec moi, Smith ! Maintenant, dis le moi ! elle crache.

Je prends une bonne bouffée d'air, observant attentivement la femme qui se tient devant moi. Ce n'est pas Lucie, elle n'a jamais été aussi impulsive, en prenant les gens de la sorte, comme Pamela. Elle n'a jamais été ingrate, aussi ! Je me demande ce qu'ils ont pu lui raconter comme connerie, pour qu'elle se mette autant en rogne.

- Toi, explique moi !

- Est-ce que..., elle respire un bon coup. Est-ce que tu savais que j'avais été choisi dans un but précis, comme butin ?

C'est la douche froide, que je prends en pleine gueule quand elle ose me demander ça. Tout m'échappe. Je ne sais plus quoi penser, ni même répondre à Lucie. Cette situation est vraiment bizarre, et il a fallut que Pamela ouvre sa gueule pour lui dires des choses pareilles.

- Tu racontes que de la merde, Lucie ! Je sais que dalle ! je réplique, d'une voix sèche.

Subitement, elle s'approche de moi au plus près et relève le visage pour que nos regards se croisent définitivement. J'en ai la chair de poule, rien qu'à la regarder me tenir tête, aussi magnifique qu'elle est. Voilà, en plus de ça, elle me déglingue le cerveau !

- Ne t'avise plus de me mentir, Smith, sinon c'est mon poing dans ta gueule ! elle peste, les mâchoires serrées.

- Ça y est, tu viens juste de frapper dans un punching-ball et tu te sens pousser des ailes ! Il faut redescendre, Trésor !

- Ne m'appelle pas comme ça ! elle hurle.

Alors que j'allais lui répondre plus brutalement, j'entends plusieurs sifflements autour de moi. Je tourne la tête d'un geste sec, et d'un regard froid et dure, je demande à tout le monde de déguerpir de cette pelouse. Puis je prends violemment Lucie par le bras, pour l'emmener jusqu'à ma voiture, et la plaquer contre ma portière.

- Calme toi, Lucie, et tout de suite ! Tu ne vois pas que tu n'es pas toi même ce soir ? T'es devenue timbrée ou quoi ? je souffle, légèrement agacé.

- Arrête un peu avec tes leçons à deux balles ! Avant de conseiller les autres, tu devrait plutôt t'occuper de toi ! elle siffle. Je veux savoir toute la vérité, Smith, et n'oublie rien surtout !

Je me passe une main sur ma nuque et sur mon visage. Elle m'a carrément tuer avec ces paroles un peu hystériques. Ce qui est sûr, c'est que je n'aime pas du tout cette Lucie qu'elle est entrain devenir maintenant. Elle m'horripile.

- D'accord, tu as gagné. Je...

- Ah, je le savais ! Espèce de...

- Non ! Tais toi, et laisse moi parler ! je lui intime, sèchement. Tu te souviens le soir où j'étais au bar ?

- Comment l'oublier ! elle murmure.

- Quand je suis arrivée, j'ai demandé un bourbon, puis deux, puis trois. Et peut-être une demie heure après, Leah est venu me rejoindre, comme ça, à l'improviste. On a commencé à parler de tout et de n'importe quoi, jusqu'à ce qu'elle se penche vers moi pour me dire qu'elle avait un secret. Je me souviens qu'elle ait dit que tu n'étais pas là par hasard. Que les hommes qui t'avaient embarqué, t'avaient choisi pour une raison bien particulière, que j'ignore bien sûr. Après ça Leah est partie, complètement pété du bar. Moi, je n'avais pas les idées clairs. J'ai continué à boire, puis à parler avec le barman. La chose me préoccupait. Et lorsque je suis rentrée à la maison et que je t'ai vu allongée sur le canapé, je n'ai pas voulu te réveiller pour des broutilles.

- Des broutilles ? elle grogne.

- Je voulais te protéger Lucie, comme je dois le faire pendant toute cette période de jeu. Imagine si j'avais eu le courage de te le dire, tu serais partie en courant, n'est-ce pas ? Tu aurais abandonné, et dieu seul sait ce qu'ils t'auraient fait endurer pour ça !

Lucie m'observe tristement, avant de poser ses mains sur mon torse. Je sais que je n'aurais pas dû lui cacher ça, mais je ne savais même pas la raison de son kidnapping. A quoi bon lui révéler des choses dont je connais pas la réponse, et qui pourraient la mettre en danger ? Doucement, elle laisse glisser ses mains, les posant légèrement sur mes hanches. Je frémis à ce geste tendre et doux. Mon coeur se compresse, lorsque j'aperçois dans larmes couler encore et encore sur son jolie visage.

- Tu ne me dois rien, Smith. Nous ne sommes ni amis, ni complices, ni je sais pas quoi. Nous nous connaissons à peine, et tu veux vivre seul d'après ce que j'ai compris. Alors laisse moi partir, et surtout ne viens pas me chercher, parce que c'est maintenant que je coure.

Précipitamment, Lucie pose ses douces lèvres sur ma joue, avant de courir à grandes enjambées pour aller je ne sais où. Je la laisse partir, puisque je sais parfaitement que je la retrouverais, coûte que coûte.

- Elle est partie où, euh, Lucie ? me demande soudainement vaguement Paul.

Je le considère, les sourcils froncés, avant de grimper dans ma voiture. J'ai plus à rien faire à cette fête de merde ! Je démarre, et j'ouvre ma fenêtre pour répondre à Paul, qui est complètement défoncé :

- Tu devrais arrêter l'alcool, ça te donne mauvais genre !

Paul me fusille du regard, avant de rentrer à l'intérieur de cette grande baraque. Tandis que moi je prends tranquillement la route, vers mon appartement. Lorsque j'arrive devant ma porte d'entrée, mes pensées se dirigent étrangement vers Lucie. Je me demande bien ce qu'elle fait et où est-ce qu'elle est. En fait, je n'aurais jamais dû la laisser filer, comme ça, sur un coup de tête. Franchement, je crois que je n'ai pas fait le meilleur des choix. Mais bon, dès demain je fais des recherches sur sa vie, et ses parents. Ou peut être qu'il faudrait que je la laisse seule pendant un petit moment. Ce n'est pas une si mauvaise idée. Mais les organisateurs de combats s'en rendraient vite compte. Je suis foutu, piégé entre toutes mes interrogations.

Alors que je referme la porte, le cerveau en miette, mon téléphone se met à sonner. J'arrive à voir le nom de ma mère s'afficher sur l'écran de celui ci. Je souffle un bon coup, avant de décrocher. Pendant quelques secondes, je ne dis rien, la laissant se confondre en excuses. Mais c'est complètement idiot de faire ça ! Surtout venant de moi. Ma mère n'y est pour rien dans cette histoire. Certes elle a invité gentiment Frank à venir lui rendre visite, et lui, comme une sangsue qui cherche désespérément une cible facile, a accepté sans la moindre once d'hésitation. 

- Maman ?

- Samuel, tu vas bien ? elle demande, d'une voix douce.

- Oui, je vais bien. Et toi, ton traitement te fait toujours autant souffrir ? je souffle, inquiet.

- Non, c'est beaucoup mieux. Écoute, les médecins m'ont dit qu'il ne me restait que très peu de temps à vivre, elle rigole amèrement. Alors, j'aimerais que tu viennes plus souvent me voir, si possible. Tu me manques terriblement, même si nous nous sommes vu il y a un jour.

J'entends soudainement des sanglots étouffés dans le fond du combiné. Je n'ai jamais supporter que ma mère pleure, puisque c'est si particulier de la voir, elle, pleurer. Souvent lorsque ma mère a le cafard, elle a tendance à tout amplifier. Ses pleures s'intensifient et son corps est pris de violents spasmes. Je crois me souvenir que la première fois, où je l'ai vu pleurer de cette manière, est le jour où mon père l'a quitté. C'est étrange tout de même, elle avait beau le détester de tout son coeur, elle l'aimait de tout son être. Une relation de plus, vouée à l'échec. Toute fois, il y a une chose que je ne comprends pas. Pourquoi mon père est revenu maintenant, se faire pardonner ? Il a eu tant d'années pour le faire, que ça paraît louche. Et cette histoire avec sa copine, je n'y crois pas du tout.

- Tu es d'accord alors ?

- Bien sûr, maman. Est-ce que tu crois qu'on pourrait aller manger un bout à la cantine de l'hôpital, demain ? je lui demande, tendrement.

- Je pense que oui. Les médecins m'ont gentiment intimer de ne pas faire trop d'effort, mais si on prend l'ascenseur pour aller à la cantine, je pense que c'est tout à fait faisable !

- A demain, alors !

 - A demain, Sam. Hum..,Frank sera là, elle souffle tremblotante.

- Ok.

Je vais tâcher de ne pas m'emporter, mais si jamais il me cherche, il me trouvera.

**

Je me lève, le corps tout endoloris. Mes membres sont lourds, et ma main me lance. Je crois bien que des morceaux de verres se sont enfoncés dans ma peau, sauf je n'ai pas eu le temps de les enlever. Même si j'ai passé la nuit à me lever, et à transpirer comme une bête, je n'ai pas une seule seconde penser à cette foutue main. Sans trop tarder, je me dirige vers la salle de bain, où je passe celle ci sous l'eau. Le sang reste tout de même collé sur ma peau, laissant une vision d'horreur, comme toujours.

Après avoir fait ça, je passe à la cuisine, pour me préparer un petit déjeuner. Le temps se fait long et cru. J'ai comme une impression de vide dans cet appartement, sans Lucie pour me crier dessus, ou pour regarder la télévision à pas d'heure. Alors pour faire taire ce vide, je m'installe tranquillement sur mon balcon, et allume une cigarette. Une très mauvaise habitude que j'ai prise lorsque ma mère est partie pour la première fois à l'hôpital, pendant un mois, me laissant seul dans cet appartement.

- Bordel de merde, elle me tuerait si jamais elle voyait ça, je souffle en tirant sur ma cigarette.

Je reste pendant plusieurs heures, assis sur ce balcon, le froid me glaçant les veines, et ma cigarette me réchauffant. Puis soudainement je prends mon portable pour voir qu'il est tout juste midi. Je me précipite vers l'entrée de mon appartement pour mettre ma veste en cuir et prendre mes clés de voiture. Une fois que je suis bien installé dans celle ci, je démarre en trombe pour arriver à l'heure, afin de faire plaisir à ma mère.

Lorsque j'arrive au deuxième étage, mon père est devant la porte de la chambre de ma mère, me fixant d'un regard froid et dur. Je fais de même, en le poussant légèrement, avant de rentrer dans la chambre. Ma mère me sourit radieusement, avant de croquer dans hamburger. Un hamburger, sérieux ?

- Tu aurais pu faire l'effort d'être à l'heure, Sam, me chuchote Frank.

- Et toi, tu aurais pu faire l'effort de ne pas te pointer après tant d'années d'absence, je ris amèrement.

- Venez tous les deux ! Autour de moi, mes hommes, elle jubile presque.

Je m'assois alors à sa droite, tandis que Frank s'assoit à sa gauche. J'évite soigneusement son regard, pour contrôler la rage qui monte en moi. Précipitamment, ma mère me prend la main en même temps que celle de mon père.

- Tu as vu mon chéri, je peux manger des hamburger ! elle s'exclame.

- Tu es sûre de ça, maman ?

- Bien sûr, c'est ton père qui me les a apporté ! elle sourit à mon père.

Je souffle un bon coup, essayant vainement de contenir la rage qui brûle en moi. Comment ma mère peut-elle être aussi heureuse d'être avec cet homme ? Il l'a battu à mort parfois, et a osé lever sa main sur moi, également. Elle devrait plutôt le foutre à la porte, un bon coup de pied au cul. Mais non, elle est trop gentille.

- Comme tu sais, mon cancer est trop fort pour que je résiste contre. Il ne me reste donc, que très peu de temps. Voyant que tu n'as pas de travail, ton père et moi, avons décidé que...

- C'est non, je grogne furieusement.

Je sais exactement ce qu'elle est entrain de me dire, mais je refuse de vivre avec ce salaud, et son argent. Pris de colère, je me lève d'un bond, lançant un regard amer à ce qui fut mon père autrefois.

- Samuel, écoute ! Tu n'as pas d'argent, enfin pas vraiment. L'appartement dans lequel tu vis est toujours à mon nom, et même si tu le gardais après ma mort, tu ne pourrais pas le payer à tes frais ! m'explique ma mère.

- Plutôt crever que de vivre avec lui ! Je trouverais un boulot, et j'arriverais à payer cet appartement, maman.

- Tu devrais plutôt réfléchir avant d'agir n'importe comment, Smith, me confie mon père.

- Écoute moi bien, je ne suis pas aussi clément que ma mère. Mon pardon n'est pas prêt d'arriver pour ton cas, c'est clair ? je lance, sèchement.

J'ouvre la porte dans la volée, et avant que je la referme, j'entends mon père grogner :

- J'attendrais le temps qu'il faudra, mon fils.

- Tu brûleras en enfer avant même que j'ai pu t'entendre me supplier de le faire, je peste, en refermant cette foutue porte.

A suivre...

-------------------------------------------------------

Coucou mes amours !! J'espère que vous allez bien aujourd'hui ? J'ai quand même eu le temps de l'écrire cette nuit, l'inspiration était là !! J'espère qu'il vous a plu ? Dîtes moi tout, je veux savoir vos impressions !!

JE VEUX ÊTRE BOMBARDER DE COMMENTAIRES !!

Bisous, Sarah.

Continue Reading

You'll Also Like

351K 14.6K 35
Lina Thompson 18 ans brune aux yeux bleu. Étudiante à la FAC travail le soir dans un bar pour gagné de l'agent qui sert à nourrir son frère de 3 ans...
104K 4.8K 90
Elle s'était faite une promesse : Ne plus jamais aimer. Elle voulait être froide, forte. Les hommes l'avaient déjà trop brisée. À chaque fois un peu...
31.3K 794 8
Fantasy • Anciennement « Soulmates' Bonds » À Gemealma, deux choses bénéficient de l'entière attention du peuple : les troubles sociopoliti...
1.4K 167 42
Maddyson ne sait plus quoi faire, les deux hommes pour qui elle a développer de grands sentiments lui ont demandés sa main. Comment choisir sans risq...