04/08/2017
Niall
J'ai chaud, atrocement chaud. L'air en est presque, irrespirable. Je suis comme coincé par des cordes. J'ouvre les yeux. Les longs cheveux de Melody sont éparpillés un peu partout. Elle dort. Son souffle est léger et lent tandis que le mien est rapide. La ceinture de sécurité me coince entre Melody et le siège. J'attrape toute sa chevelure et la mets dans son dos. Mes mains trembles, je suis aux bord des larmes. Je défait ma ceinture.
Faites que je me réveille de ce cauchemar. Au mariage il y a deux jours il paraissait en pleine forme et en pleine santé !
Mon père est mort.
Putain.
- "Depuis quand es-tu réveillé ?"
- "Pas longtemps."
- "Tu te sens mieux ?"
- "Melody, sérieusement !"
- "Désolée, désolée. Juste je ne sais pas comment me comporter."
- "Restes toi même. C'est aussi simple."
- "Je ne réfléchis pas souvent avant de parler, j'ai peur de dire des conneries."
- "Dans ce cas tais toi et embrasses moi."
J'en ai réellement besoin.
Voyant qu'elle ne bouge pas, je pose mes lèvres sur les siennes. Je passe ma langue sur sa lèvre inférieure avant refermer ma bouche puis de la rouvrir. Notre baisé est fougueux et passionné. J'ai besoin d'elle dans tout les sens du terme. J'attrape l'ourlet de son t-shirt pour lui retirer.
- "Non Niall, je ne pense pas que ce soit une bonne idée."
- "Pourquoi ?"
- "Premièrement nous sommes dans une voiture, deuxièmement nous sommes sur le coté de la route et troisièmement après ce que tu viens d'apprendre c'est une très mauvaise idée."
- "Les vitres sont teintées."
- "Ça ne résout en rien le problème, tu n'es pas en état de faire ce genre de chose."
- "S'il te plaît."
Je pose mes lèvres sur les siennes. Nos lèvres s'ouvrent et se referme. Je lui retire son t-shirt pour découvrir un soutien-gorge en dentelle noire.
- "Je te jure que..."
- "Il fait noir."
- "Oui mais..."
Bien trop bavarde.
Je la fait taire en posant mes lèvres désireuse sur les siennes. Je retire mon t-shirt. Ses mains glacées se posent sur mon torse provoquant un million de frissons dû à la fraîcheur de ses doigts mais aussi à son touché. Je défais le bouton de son jeans. Quelle idée de mettre un jeans en plein été, une jupe ou une robe aurait suffis. Elle m'aide à le retirer entièrement faisant tomber sa culotte qui va avec son soutien-gorge. Je n'avait jamais vu cet ensemble. Elle déboutonne mon short long en jeans puis le descend jusque mes pieds, prenant mon caleçon blanc.
- "Je reste sûre que nous sommes loin d'avoir la bonne solution."
- "S'il te plaît tais toi et laisse moi te faire l'amour dans cette voiture."
Elle pose ses lèvres sur les miennes. Une main de chaque côté de ses hanches je la soulève pour entrer en elle.
***
- "Mais qu'est-ce que vous faite encore à Londres vous deux ?" Hurle presque Louis.
- "Problème de famille." Répondis-je
- "Si c'est ton lapin qui s'est cassé une patte je vous assassine sur place."
- "Non Louis ce n'est pas ça."
Ma voix se bloque.
- "Je vais me coucher, je suis fatigué."
Je sors du hall d'entrée de la villa pour rejoindre ma chambre.
-"C'est son père, il est mort."
- "Putain. Quel con."
- "On part après demain soir et l'enterrement et dans trois jours."
- "Je vais prévenir les gars."
Je n'entend plus la suite de leur conversation. Je rentre dans la chambre. Il fait une chaleur pas possible. Je retire tout mes vêtement. Je prend un ventilateur dans le dressing. Je le prend et le branche pour me rafraîchir. Puis je me suis glissé dans les bras de Morphée.
Cette nuit, j'ai rêvé de mon père. De mon père et seulement mon père.