-Idiote, a répondu Gajeel.
Je le regarde confuse, puis m'allonge sur le sol. Il soupire, puis s'apprête à s'exprimer.
-Si tu commence à écouter les idioties des autres, tu seras toujours faible à leurs yeux. Si tu veux leurs prouver le contraire, change de mentalité, ignore leurs sottises. Bats toi pour ceux qui te soutiennent, pour toi et montrer ta valeur. Surtout aussi pour me battre, car on va pas se mentir, à ce train là, je me vois déjà gagner, s'est-t-il exprimé en souriant.
Il parle peu, mais il a toujours de bons conseils. C'est donc ça Gajeel, un homme mystérieux, solitaire mais un très bon conseiller. Il se relève, s'étire et me tends la main pour me relever. Plus je le côtoie plus j'en apprends sur lui. Je me retrouve debout et le combat peut commencer.
-Je suis prête, commençons, ai-je lâché.
Je fonce sur Gajeel qui reste immobile, ne semblant pas réagir puis disparait sous mes yeux et réapparait derrière moi en me projetant avec son pied contre mon dos vers un arbre.
-Tu est toujours trop prévisible et lente, a-t-il lâché.
Je m'évanouis sur place, puis me réveille un peu sonnée.
-Enfin réveillée, la belle aux bois dormant ?, m'a-t-il demandé.
-Oui, ai-je affirmé.
-Je crois être aller un peu fort sur le dernier geste, a-t-il constaté.
-Non, vraiment ?!, ai-je ironisé.
-Le principal est que tu es encore vivante, sinon nous allons rentrer, il se fais tard, a-t-il fini.
Il me prends la main et nous marchons jusqu'à chez moi. Je souffre un peu le martyr et il le remarque et décide donc de me prends dans ses bras.
-La belle au bois dormant est bien installé ?, m'a-t-il interrogé.
-Oui, ai-je répondu.
Nous continuons notre route et arrivons enfin chez moi après une heure de marche. Nous rentrons dans ma demeure, il me dépose sur mon sofa et s'assit à mes côtés.
-Repose toi va, dans une semaine les grands jeux magiques vont débuter et j'aimerais bien te voir combattre, a-t-il déclaré.
Je me contente de le regarder et de l'enlacer.
-Je vais aller me doucher, attends moi ici, si tu veux ou tu peux aussi rentrer chez toi, ai-je déclaré.
-D'accord, a-t-il simplement répondu.
Je me dirige vers la salle de bain tandis que lui, contemple le plafond sans réel but précis. Je rentre, me déshabille, fais couler l'eau avant de me contempler sur le miroir. Je remarque des hématomes sur mes hanches, des ampoules aux pieds, il n'y a pas a dire, Gajeel ne m'a pas ménager mais le côté positif de cette journée est qu'il m'a beaucoup conseiller. J'entre dans la cabine et laisse m'immerge dans la cascade. Je me lave tranquillement en fermant les yeux.
Je sens des mains poser sur mes hanches et des lèvres au contact de ma nuque. J'aperçois le corps d'Apollon de mon professeur. Il approche mon corps contre lui, caresse mon dos jusqu'à mes jambes. Je lance un gémissement de plaisir. Il descend à mes pieds qui couvre de milliers de baiser et colle ses lèvres contre les miennes. Il caresse mon intimité en continuant de m'embrasser.
Je sens un frisson me parcours, j'ouvre les yeux et comprends que c'est l'oeuvre du farceur Gajeel.
-J'ai entendu des cris depuis le salon, je suis allé voir d'où cela venait et me voilà, a-t-il expliqué.
Je rougis mords de honte, il me tends la serviette et sort immédiatement en sifflant les mains dans le poches.