10 Ans Plus Tard

By Myyaou

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Au lycée Emerson, Louis Tomlinson était le souffre-douleur de Harry Styles, le capitaine de l'équipe de hocke... More

Bonjour
Chapitre 1
Chapitre 2
chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
chapitre 19
chapitre 20
Epilogue
No chapitre

Prologue

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By Myyaou

Les opposés s'attirent.

      Il s'agit d'un cliché, certes, mais dont on trouve bon nombre d'illustrations dans la nature. Le duo formé par Louis Tomlinson et Harry Styles en était une parmi tant d'autres.

Le seul point commun entre les deux jeunes gens était de faire leurs études au lycée Emerson, dans la Capitale Canadienne, Ottowa. Pour le reste, ils étaient aussi dissemblables que l'eau et le feu.

De constitution fragile, avec une peau blanche translucide, des cheveux châtain mi longs et d'étranges yeux bleus, toujours cachés par une paire de lunettes rondes, Louis avait tout de ce que l'on nommait familièrement geek...

A l'opposé, Harry était un sportif accompli, aux pectoraux bien dessinés et au physique avantageux. Son regard Vert vous fixait sans ciller, ne laissant rien paraître de ses pensées les plus intimes, et ses courts cheveux bruns bouclés donnait souvent aux filles l'envie d'y glisser les doigts pour les recoiffer.

Gringalet génial contre sportif stupide? Les choses ne se résumaient pas à une question aussi simples. Certes, le QI de Louis était au-dessus de la norme, mais celui d'Harry ne le classait pas pour autant dans la catégorie des demeurés.

 Le premier faisait partie du club d'échec et de mathématiques du lycée, le second était le capitaine de l'équipe de hockey. Leurs chemins n'auraient jamais du se croiser.  

Pourtant, depuis leurs treize ans, pour d'obscures et mystérieuses raisons connus de lui seul, Harry avait décidé que Louis serait son souffre-douleur. Il ne manquait jamais une occasion de l'humilier.     

Louis était effacé et studieux, mais ces traits de caractère semblaient pousser Harry à exercer sur lui ses plus cruels instincts.

   En temps normal, chaque élève aurait trouvé cette attitude ignoble, mais le hockeyeur possédait la personnalité la plus charismatique du lycée.  

Pas une seule fille qui n'ait rêvé de sortir avec lui, pas un seul gars qui n'ait voulu être à sa place ou l'avoir comme ami... Aussi, pour la majorité des étudiants, les blagues d'Harry à l'encontre de Louis étaient tout simplement... Hilarantes. 

Le principal intéressé, lui, était loin de d'être du même avis. Il luttait ardemment chaque matin pour ne pas être malade à la simple idée d'aller en classe.Styles lui donnait des sueurs froides. Il était le symbole de tout ce que le jeune homme détestait: la cruauté, couplée de la beauté et à la force brute. 

 Les séances de sport de gym se transformaient en un véritable enfer pour le geek aux yeux bleus. C'était là que les tortures infligées par son bourreau grimpaient dans les plus hauts sommets de la créativité...

Son humiliation atteignit son paroxysme par une chaude journée de juin. Il y endura l'angoisse d'être maintenu par deux paires des bras musclés pendant qu'Harry lui ôtait son tee-shirt, son short et son slip, le laissant aussi nu qu'un nouveau né.

Louis essaya en vain de se débattre, mais que pouvait il contre des joueurs de hockey faisant le double de sa taille?

 Aussi longtemps qu'il vivrait, l'adolescent n'oublierait jamais les rires gras qui l'entouraient, ni le son de la voix d'Harry Styles tandis qu'il jetait négligemment alentour: 

 -Hé, les gars! Qui auraient cru que Double Foyer avait un tel paquet dans le pantalon?!

Louis ne pourrait pas davantage effacer de sa mémoire sa peau vif tandis que son tortionnaire lui collait un morceau de scotch sur la bouche et liait ses bras et son torse avec un corde.

Il fut incapable de retenir ses émotions, et des larmes amères roulèrent le long de ses joues blêmes, sans vraiment qu'il en ait conscience.

Harry, lui, le remarqua.

-Oh? Le pauvre bébé est en train de chialer! Ricana-t-il, raillant sans pitié la détresse de sa victime.       

Son doigt vint caresser une goutte d'eau qui s'était perdue sur la peau pâle, et Louis frissonna de dégout. Puis son adversaire adressa un sourire sarcastique à ses coéquipiers, qui riaient comme des fous. 

-Allez, les mecs! On le fout dans son casier et on va se doucher!

Louis resta enfermé dans un endroit à peine plus grand qu'un mouchoir de poche, à essayer de contrôler une respiration de plus en plus erratique, à écouter les rires et les blagues qui fusaient, le bruit de l'eau qui coulait, et à se demander si les quatre murs qui l'entouraient n'allaient pas se refermer sur lui à tout jamais.

Il parvint miraculeusement à contrôler sa terreur d'être ainsi confiné dans le noir, avec juste un petit filet de lumière pour seule compagnie.

Puis les bruits se calmèrent, les discussions se firent plus sourdes, les pas s'éloignèrent, et en pensée, il supplia désespérément pour qu'on ne l'oublie pas, inconscient du temps passé...mais qui lui semblait durer une éternité. 

Pour son plus grand malheur....ses prières furent exaucées. Il entendit le cliquetis du verrou, le bruit grinçant de la porte qui s'ouvrait et il cligna soudain furieusement des paupières tandis que la lumière du jour frappait de plein fouet sa rétine. Il sentit que quelqu'un l'attrapait par les pieds et le tirait hors du casier. Allongé au sol, douloureusement conscient de sa propre impuissance, il tenta de reprendre sa respiration.

Un gémissement lui échappa à travers le bâillon, et Harry, uniquement paré d'une serviette nouée autour des ses hanches, haussa les épaules avec mépris. Il était seul. 

 -Oh, ça va, petite nature! Ça fait juste trois quarts d'heure que t'es la dedans! 

Malgré sa détresse et sa position vulnérable, un élan de rage pure envahit Louis, et ses yeux flamboyèrent dangereusement, ce que le joueur de hockey, à l'affût de la moindre faiblesse, ne manqua pas de noter.

Il entendit un petit rire moqueur. 

-Quel regard! Je me demande si je vais t'enlever ce morceau de sparadrap, en fin de compte. Tu me plais assez, comme ça, entièrement à ma merci... 

Sa voix s'était faite plus rauque et un frisson parcourut sa victime, qui eut un mouvement de recul tandis qu'Harry s'agenouillait à ses côtés le contemplant d'un air pensif. 

-Dis moi... Nous n'avons jamais vraiment pris le temps de parler , toi et moi, n'est-ce pas ? 

Il était évident que le sportif n'attendais pas de réponse, aussi son vis-à-vis se borna-t-il à détourner la tête. Une main ferme le saisit par le menton et le força à contempler de Nouveau le visage de son bourreau.

 -je vais te dire un secret, double foyer, murmura ce dernier d'un ton presque amical, comme s'il discutait avec un copain de toujours. Je te déteste. En fait....je hais tout de toi.  

Les yeux exorbités, les pupilles dilatées, Louis ne put que le fixer, impuissant, et attendre la suite de ce monologue rempli de fiel. 

 -Je hais ton intelligence, je hais le fait que tout te tombe rôti dans le bec, que les meilleurs universités soient prêtes à ouvrir leurs bourses et à se battre pour t'avoir, et par-dessus tout.... je hais l'effet que tu as sur moi. 

 Machinalement, le hockeyeur leva la main et remit en place un mèche châtain qui tombait devant les yeux du jeune homme. Celui-ci eut un mouvement de recul, comme si un serpent l'avait piqué, et sa tête alla cogner contre la paroi métallique avec un bruit sourd.

Le regard d'Harry se durcit  

 -Oh...Monsieur ne supporte pas que je le touche, c'est ça?

Une lueur furieuse dans ces yeux bleu, Louis hocha affirmativement la tête, conscient que la provocation ne resterait pas impunie. La mâchoire d'Harry se crispa dangereusement.                             -Tant pis pour toi...

 Son regard s'égara sur le corps nu devant lui, et une lueur un peu trouble s'éveilla au fond de ses prunelles vertes. 

 -...parce que je compte bien te toucher partout, acheva-t-il d'une voix remplie de désirs inavoués.

Louis se rendit compte avec horreur de ce qu'impliquaient les paroles de l'autre adolescent. Ils étaient seuls dans les vestiaires, et à cette heure ci, personne ne viendrait à son secours. Quoi que ce malade décide de lui faire subir, il devrait le supporter... 

Mais voilà que soudain, sa peau rougissait, sa respiration devenait haletante, et il ne comprenait pas très bien pourquoi. Ce regard brûlant qui le parcourait de la tête aux pieds , s'attardant sur son entrejambe, le faisait frémir, et pas seulement d'horreur.

Il sentit son bas-ventre réagir et constata avec une fascination mêlée de répulsion que son bourreau était loin d'être indifférent à la situation, lui non plus. Du moins, si l'on en croyait la bosse traîtresse déformant sans vergogne la serviette qui entourait ses hanches... 

Un mélange d'adrénaline, de rage et de luxure le parcourut, et il se débattit avec davantage de violence contre ses liens. 

-Chut, tu vas te faire mal, fit Harry

 Il avait parlé presque...tendrement

Sa main se posa sur la peau fine des hanches, les caressant doucement, et Louis frissonna sous le geste. Il sentit son excitation grandir, et se demanda comment il pourrait supporter par la suite ce souvenir.

Celui d'avoir eu une érection sous les doigts de son pire ennemi.

Louis avait presque dix-huit ans et il n'était pas naïf. Son corps évoluait, se transformait, et il s'était souvent masturbé dans la chaude et douillette intimité de sa chambre. Mais c'était presque toujours rapide et honteux.

Il voyait cela comme un mal nécessaire, qui ne lui apportait rien d'autre qu'un éphémère soulagement physique.

Jamais encore n'avait-il été touché par quelqu'un d'autre que lui-même. Aussi sursauta-t-il violemment en sentant des phalanges rudes se poser sur sa virilité dressée. Son bâillon lui brûlait les lèvres, et s'il en avait été capable, il se les serrait sûrement mordues jusqu'au sang pour s'empêcher de hurler.



   Le visage d'Harry était un masque de tension et de désir tandis qu'il observait sa paume aller et venir le long de la chair durcie.

 Il s'émerveillait des sensations vertigineuses que lui procurait ce simple geste, qu'il avait pourtant répété des milliers de fois sur lui même.

Mais il voulait plus, beaucoup plus.

 Ce qui n'avait commencé comme un énième humiliation tournait rapidement à autre chose, beaucoup plus sombre, plus complexe. 

 Harry avait quelquefois pensé, seul dans son lit, aux sensations que lui procurerait le corps de Louis Louis lui. A sa grande honte, teintée de rage, il ne pouvait penser qu'à son souffre-douleur dans ces moments intimes, et non à quelque jolie fille. Il imaginait Louis et, seulement lui. 

Gémissant. Se tordant. Le suppliant.

Cette simple pensée faillit lui faire perdre la tête.

 Son bas ventre était si tendu qu'il en devenait douloureux.

 Il fallait qu'il s'enfouisse dans cette chaleur, cette étroitesse qu'il devinait entre les cuisses du jeune homme étendu sur le sol froid. Dans ces yeux, il pouvait lire de la terreur, mais aussi de l'excitation d'être à sa merci.

Un violent élan de désir mordit ses reins, et il sut qu'il n'en supporterait pas davantage. Il voulait goûter cette peau, ce sexe, et pénétrer ce cul bandant.

 Il avait observé Louis sous les douches.

 Souvent. Trop souvent.

 C'était une tentation vivante.

  Et maintenant, il allait lui donner ce que son corps lui avait inconsciemment promis...

Dans la tête d'Harry, ce qu'il s'apprêtait à faire n'était pas un crime. Parce que, Dieu le damne, ce petit con allait jouir, lui aussi. Il allait le faire hurler de plaisir.





Louis vit la détermination s'inscrire en toutes lettres sur le visage de son bourreau. Une vague de peur et de surexcitation traîtresse lui parcourut l'échine. Mais déjà, Harry lui écartait les cuisses, caressant en cercles concentriques la peau fine de l'entrejambe.

 Il évitait soigneusement son membre viril.

Jusqu'au moment où Louis, les yeux écarquillés, le vit se pencher. Et une bouche moite enserra son sexe, d'abord hésitante, puis s'enhardissant à mesure que les minutes s'égrenaient. 

Respiration    haletante,       proche        de l'hyperventilation, il ne put que regarder son pire ennemi, yeux clos sous l'effet du plaisir, goûter voracement sa saveur intime.

 Non, il n'allait pas éjaculer.

Il n'offrirait pas cette joie à son tourmenteur.

  Mais ce que cette langue lui faisait... Ce devrait être interdit par la loi. Il fallait qu'il résiste, il le fallait...Mais cette de plus en plus difficile. C'était...

OH, mon Dieu...c'était...trop bon!

Avec un cri rauque, étouffé par le sparadrap, Louis se tendit et se vida avec violence dans la gorge de sa Némésis. Secoué de soubresauts, submergé par des sentiments complexes allant de l'humiliation la plus totale au plaisir le plus puissant, il sentit la tête lui tourner.                                                                              

Harry, un peu pris de court, avala de son mieux ce qui lui était offert, tant il était avide de goûter enfin une part de l'autre adolescent. Puis il se redressa, jambes flageolantes, et se leva pour se rendre dans son vestiaire. Son érection le faisait souffrir, lui réclamant de conclure le plus rapidement possible.

Avec des gestes fous, il ouvrit son propre casier et le fouilla frénétiquement avant de trouver ce qu'il cherchait: un petit tube de lotion pour les mains.

A presque dix-huit ans, Harry avait souvent couché avec des filles fascinés par sa popularité et son physique d'ange déchu, mais il était complètement novice dans l'art d'aimer un homme.

Et il se doutait que Louis, lui, était carrément vierge.

 Aussi n'avait-il pas envie de faire souffrir l'autre garçon plus que nécessaire. Il voulait le prendre, le pénétrer, le marquer à jamais. Pas lui faire mal.

 Cette seule idée lui donnait le vertige.

  Il allait le faire. Pour de bon.

 Les doigts tremblants, il ouvrit le tube et revint sur ses pas.

Louis flottait dans un agréable brouillard post-orgasmique, mais il comprit immédiatement les intentions de l'autre lorsqu'il le vit enduire ses phalanges et son sexe d'une généreuse portion de gel.

Non, non, non!

Il secoua négativement la tête, en proie à la panique, et le regard sombre, dangereux d'Harry lui intima le silence.

 -Tu as pris ton pied, murmura doucereusement le hockeyeur. Tu ne voudrais pas me laisser frustré, n'est ce pas?

Louis maudissait le bâillon qui l'empêchait de lui hurler d'aller au diable, mais déjà, un doigt glissant s'introduisait dans son anus étroit, et la sensation était....indescriptible. Et puis celui-ci commença une lente exploration de son intimité, et soudain, il toucha un point ultra sensible, que Louis ignorait posséder.

Il sursauta, son pénis flasque revenant brusquement à la vie. A ce moment, il haït le sourire triomphant d'Harry. Il haït Harry comme il n'avait jamais haï quiconque auparavant. 

Un deuxième, puis un troisième doigt l'écartelèrent et étirèrent la chair fine de son intimité. Durant de longues minutes, Harry prit son temps pour le préparer, l'amenant au bord d'un précipice dont il ne sortirait pas indemne. A cette heure-ci, Louis savait que l'endroit était désert et que personne ne viendrait à sa rescousse. En avait-il vraiment envie, d'ailleurs? Tout s'embrouillait dans sa tête.       Harry ôta sa serviette, saisit les jambes de Louis et les écarta. Jamais ce dernier ne s'était senti aussi exposé. 

 La légère douleur que les doigts de l'autre lui avaient fait connaître ne fut rien, comparée à la sensation de ce sexe tendu qui le pénétrait.

 Il avait l'impression d'être déchiré en deux.

    Une main se posa sur sa joue, et effaça doucement les larmes qu'il n'avait même pas eu conscience d'avoir laissées couler.

    Harry, immobile, entièrement enfoui en lui, silencieux, lui témoignait un étrange réconfort.              De longues minutes s'écroulèrent, dans un silence total. Les yeux d'Harry ne quittaient pas son visage, et il demeurait immobile, lui donnant l'opportunité bienvenue de laisser la douleur refluer. Après quelques instants, celle-ci se transforma graduellement en un simple inconfort,le corps de Louis s'habituant à cette sensation nouvelle. Petit à Petit, il se détendit. 

Il bougea imperceptiblement les fesses, et une décharge d'extase pure se mêla soudain à la gêne. Comme s'il n'attendait que ce signe, Harry le saisit par les hanches, et commença à se mouvoir très lentement en lui, d'avant en arrière, ondulant sensuellement du bassin. Les derniers vestiges de malaise refluèrent, pour bientôt laisser place à un plaisir dévorant. 

Sur lui, en lui, Harry gémissait, au bord de la jouissance, exhalant la testostérone par tous les pores de sa peau en sueur. 

 -Tu es...si...étroit...

 Et soudain, son sexe heurta ce point si sensible que ses doigts lui avaient fait découvrir.

 Il ne fut plus question de douceur tandis que leurs jeunes corps se tordaient frénétiquement l'un contre l'autre, dans une recherche éperdue de jouissance. 

S'il n'avait pas été aussi entravé, Louis savait qu'il aurait posé ses mains sur les fesses d'Harry pour mieux le souder à lui.

 Cette pensée, mêlée à la vision du visage du jeune homme, convulsé par le plaisir, l'envoya une deuxième fois au fond de l'abîme, et il se répandit à longs jets brûlants sur son estomac.



Rien de ce qu'il avait pu vivre jusqu'à présent n'aurait pu préparer Harry à la sensation que lui procurait la soudaine contraction des muscles qui enserraient son érection.

 -Oh, putain...je vais..! haleta-t-il. 

 La jouissance de Louis précipita son orgasme et tremblant, il se vida à son tour dans ce qui, à ce moment précis, ressemblait furieusement au paradis sur terre.

  Il s'abattit ensuite sur son amant-le terme le fit grincer des dents mais il savait désormais qu'il lui serait impossible de voir son compagnon autrement-et les deux adolescents, l'un contre l'autre, reprirent peu à peu leur souffle. 

Tous deux savaient que ce moment de grâce ne durerait pas, et que la réalité finirait par reprendre ses droits. Mais pendant de longues minutes, ils savourèrent l'intimité et la chaleur que deux êtres partagent après l'amour.

 Puis sans un mot, Harry se redressa, et ôta les liens entourant le torse et les bras de Louis. Il grimaça légèrement en voyant les marques laissées par la corde. Une boule se forma dans sa gorge. Il avait brusquement l'impression d'avoir stupidement détruit quelque chose de très précieux, par simple luxure.

Mais sans mot dire, il se leva, laissant à l'autre adolescent le soin de se débrouiller , et entreprit de se rhabiller avec des gestes saccadés qui témoignaient de son trouble bien mieux que de longs discours.

Immobile, sous le choc, Louis le regardait faire.

Il ôta d'un coup sec le sparadrap de sa bouche, et la douleur le ramena au présent, l'arrachant à la léthargie qui menaçait de le submerger. Un élan de colère salutaire la parcourut, et il se vêtit à son tour avec brusquerie.

Un tel silence ne pouvait pas s'éterniser. 

Louis le rompit de façon violente.

 -Tu m'as violé, espèce de salaud! cria-t-il. 

 Harry bougea avec une telle rapidité qu'il n'eut même pas le temps de le voir venir. La seconde d'après, il fut plaqué sans ménagement contre le casier, souffle coupé.

Les yeux vert du capitaine de l'équipe le toisèrent avec mépris.

-Que je ne t'entende jamais  répéter ça à qui que ce soit, petit fumier! menaça-t-il. Parce que tu as pris ton pied, toi aussi!

Brutalement ramené à ses deux orgasmes, Louis ne put que se taire et le fixer, le regard voilé de rage et de douleur. Et ce fut Harry qui baissa les yeux le premier.

 Louis le vit quitter les vestiaires, puis lentement, il se laissa tomber à terre, la tête entre les mains, et son univers en lambeaux.



Bon, bah, Voilà, le prologue! 

J'espère que vous aimerez ce livre qui est l'oeuvre de Isabel Lucia

Bonne soirée ^^

Cette histoire est de Isabel Lucia- tout droits lui revient- je ne fais que la réécriture version Larry

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