Chapitre 13

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Et oui! un deuxième chapitre ^^.

Celui-là, c'est pour m'excuser de mon erreur de copier/coller et pour le retard que je vais surement avoir à cause de mon stage :/

bonne lecture 

Booyakasha  

Si on en avait les moyens et la volonté, il était tout à fait possible d'acheter un appartement à Paris en un minimum de temps.

La première chose que fit Louis dès le lendemain matin fut d'appeler l'une des agences immobilières les plus courues de la Capitale, expliquant qu'il souhaitait acquérir, le plus rapidement possible, un pied à terre.

Dès qu'ile connurent son identité, les agents immobiliers se mirent en quatre pour lui faire plaisir, et Louis songea avec un brin de cynisme que l'argent avait décidément son utilité.

Entre la matinée et l'après-midi, il visita donc trois appartements dans le quartier du Champs de Mars, dont il était tombé amoureux aux cours de ses visites de la ville lumière. Mais il n'alla pas plus loin: il eut un véritable coup de cœur pour le troisième.

Le proverbe "Jamais deux sans trois" n'avait jamais été aussi véridique. Le coup de foudre se prolongea lorsqu'il rencontra la propriétaire, une dame d'un certain âge, au franc-parler plus que redoutable, et qui lui annonça d' entrée qu'elle ne baisserait pas son prix de vente, et que son œil charmeur n'y changerait rien.

Louis, séduit, lui répondit sur le même ton:

-Chère Madame, si vous me laissez en prime votre mobilier, je rajouterai même cent mille euros à votre tarif!

Elle en resta stupéfaite, puis éclata de rire. Dix minutes plus tard, ils discutaient tous deux comme de vieux amis devant une tasse de thé, sous l'œil ahuri de l'employé chargé de la visite.

Toute l'affaire fut rondement menée, et le soir même, Louis téléphonait à son avoué pour débloquer la somme. D'ici quelques jours, il serait l'heureux possesseur d'un appartement magnifique, pour la modique bagatelle de quelques millions d'euros...

La propriétaire lui avait annoncé qu'elle avait d'ores et déjà déménagé ses affaires personnelles dans son autre résidence, également meublée, et que lui laisser ne serait pas un perte en soi. Il ne faisait que lui rappeler son défunt mari, à qui elle devait une importante fortune, mais aussi beaucoup de souvenirs douloureux.

Au final, ce ne furent pas vingt-quatre, mais soixante- douze heures qui s'écroulèrent avant qu'il ne trouve enfin le temps d'aller rendre visite à Harry. Il s'était assuré auparavant que ce dernier était encore à l'hôpital, et on lui annonça au téléphone qu'il ne devait en sortir que le lendemain.

Louis n'hésita pas une seconde, et lorsqu'il arriva à Lariboisière, il croisa Niall qui en sortait. Celui-ci lui jeta un regard glacial, accompagné d'un:

-C'est maintenant que tu te décides à venir le voir?!

-Tu m'avais dit d'attendre au moins un jour, répondit le canadien sans se démonter.

-Et toi, il t'en faut trois?!

-Quelques affaires à régler.

Il crut un instant que le jeune homme allait le frapper, aussi adopta-t-il un ton plus conciliant.

-Ne t'inquiète pas, Niall, tout ira bien. Je n'ai l'intention d'agir que dans l'intérêt d'Harry, je peux te l'assurer.

-Tant mieux, fit le jeune prostitué d'un ton farouche, parce que dans le cas contraire, je te bute!

10 Ans Plus TardWhere stories live. Discover now