Au lycée Emerson, Louis Tomlinson était le souffre-douleur de Harry Styles, le capitaine de l'équipe de hockey.
Un jour, dans un vestiaire désert, la rivalité entre les deux adolescents a échappé à tout contrôle...pour se terminer par une première...
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Je voulais juste vous dire avant de commencer ce chapitre, que je voulais le dédicacé à ma chatte qui m'a quittée en ce 26 juillet, car des connards ont décidé de mettre de la mort au rat pour tuer les chats :'(
Cela lui prit une bonne semaine, mais le détective finit par retrouver la trace d'Harry Styles.
Il avait d'abord effectué quelques recherches sur internet, mais n'avait trouvé que de vieilles photos datant du temps de sa carrière de joueur de hockey. Après son accident, les journalistes s'en étaient très vite désintéressés. Un champion qui ne fait pas de vagues, qui n'est ni jet set, ni people, ne "vend" pas aussi bien dans les magazines qu'un fêtard.
Styles avait défrayé la chronique par ses frasques et ses conquêtes amoureuses, mais c'était au temps de sa gloire. Dès qu'il arrêta sa carrière, les excès cessèrent eux aussi.
Cowell n'avait pu retenir un sourire en tombant sur un article de presse laissant clairement entendre l'homosexualité du joueur. Lui connaissait très bien la vérité, même si par la suite il découvrit qu'une plainte avait été déposée contre l'auteur de l'article.
Le détective avait récupéré l'annuaire de fin d'année de Louis Tomlinson, et il avait longuement examiné les visages des deux jeunes hommes. Celui de Louis respirait la nervosité et la timidité. A l'inverse de ce qu'il était devenu. Pourtant, dans son bureau, Simon avait eu un bref aperçu de l'adolescent d'autrefois.
Le visage d'Harry, par contre, irradiait l'assurance et l'arrogance. A l'opposé de l'homme que Simon était entrain d'observer à cet instant précis. Non, il n'y avait vraiment rien en commun entre ce sportif conscient que l'avenir lui appartenait et cet homme en jean, en blouson de cuir élimé, adossé à un mur dans cet rue de Pigalle, les yeux et l'esprit clairement ailleurs.
Simon avait été nettement surpris lorsqu'il avait découvert que l'ancien champion de Hockey habitait un quartier aussi coloré-et mal famé!-que celui-ci.
Pigalle....Connu dans le monde entier comme le quartier de la débauche et des prostituées, le quartier le moins fréquentable et le plus excitant de Paris!
Simon était arrivé dans la capitale Française la veille au matin, et y avait immédiatement commencé ses recherches. Un petite visite au Consulat Canadien, un brin de charme, un brin d'illégalité, beaucoup de diplomatie et de patience, et il avait fini par avoir accès à la liste des résidents canadiens en France. L'adresse et le numéro d'Harry Styles y figuraient en bonne place, ainsi qu'un visa en bonne et due forme. Le tour était joué!
Cowell avait donc commencé immédiatement sa filature. Harry n'était sorti de son domicile que vers onze heures, avait acheté du pain, fait quelques courses et déjeuné à Montmartre, dans une petite gargote ou un chef cuistot jovial l'avait salué en personne avec une grande claque dans le dos et un large sourire de bienvenue.
