En média : Détective Conan. Un manga policier génialissime ! *o*
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Hello les chocovores !
Voilààààà ! Il est enfin là le chapitre du jugement dernier. Alix va-t-elle en prendre plein la figure ? Les cochons auront-ils des ailes ? La réponse ici ! Je vous laisse vous jeter sur la suite !
Des bisous chocolatés
- Apolite
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Le regard de la Moody la transperça. Alix était postée en face d'elle, se sentant presque encerclée par toutes les personnes présentes. Même le majordome était là avec son regard dénué d'expression.
Tout le monde était figé, attendant l'explication d'Alix. Seule Nina avait eu assez de cran pour se déplacer jusqu'à ses côtés en signe de soutien. Anne lui lançait un regard mauvais, avec cette posture toujours princière qui lui conférait une fausse supériorité. Mais elle ne pouvait plus duper Alix après ce qu'elle avait vu.
Alix s'attarda enfin sur l'herbe. Il ne fallait pas avoir fait Sciences Po pour comprendre que c'était France qui avait ramené ça en souvenir. La façon dont elle avait pris la fuite et éluder ses questions au mariage... La garce ! Elle voulait lui faire porter le chapeau maintenant ?
— Je réitère Alix... qu'est-ce que c'est ? maugréa Leslie.
— Sans être une pro je dirais de l'herbe, ricana-t-elle nerveusement en malaxant le sachet. Si votre question est qu'est-ce que ça fait là, je pense que ce n'est pas à moi qu'il faut le demander.
—Et qui comptez-vous accuser au juste ? s'enquit Anne. France ? Constance, peut-être ?
— Pas Constance...
— Tout paraît évident non ? la coupa une voix imposante.
C'était la grosse voix de Frank qui avait raisonné. Lui qui ne parlait pas beaucoup d'habitude il avait décidé de prendre la parole à un instant aussi terrible. Toutes les paires d'yeux se braquèrent sur lui.
Alix se rendit compte que son cœur battait la chamade. Elle allait donc être accusée injustement et devoir faire comprendre à tout le monde que France est la coupable. Mais qui croirait que cette fille de bonne famille pouvait commettre ce genre de fautes. Certainement pas les personnes qu'elle avait en face d'elle. Le pire était certainement l'air de Constance qui comprenait tout ce qui se passait. Cette déception dans son regard c'était terrible.
—Nos filles sont bien trop petites pour s'être procurées de l'herbe on en convient ?
Tout le monde hocha fervemment la tête. Génial ! France était déjà mise hors de cause...
— Nous ne pouvons pas accuser Anne, poursuivit Frank. Nous la connaissons depuis toujours et elle n'a jamais touché à ce genre de chose, son mari non plus. Quant à moi et à ma femme nous sommes abasourdis, et victimes de cette affaire. Nos enfants sont en contact avec une personne de mauvais goût ici.
— Toi aussi tu as une idée de qui c'est mon cœur ? s'enquit Leslie de sa voix faussement mielleuse.
— Tu peux nous rappeler la façon dont les choses sont arrivées Leslie ? demanda Frank, plongée dans une grande réflexion.
— J'ai remarqué que mes sachets de fruits secs avaient disparu. Tu sais comment je suis déjà que les filles n'ont pas le droit de manger de sucreries, et ce n'était pas à dix-neuf heures que ça allait se passer ainsi. D'ailleurs je ne les ai toujours pas re..
Frank lui fit signe de passer à l'essentiel. Elle se racla discrètement la gorge en mettant sa main devant sa bouche et poursuivit :
— Je suis montée à l'étage des invités, cherchant les filles que je soupçonné d'avoir piqué mes fruits secs, et j'ai trouvé France dans la chambre d'Alix. On a toutes les deux regardé Alix par la fenêtre de sa chambre partir et là j'ai aperçu les magazines que je lui avais prêté plus tôt dans la journée. Je les ai repris et c'est à cet instant que le petit sachet s'est échappé d'un des magazines.
Son explication fit peser un lourd silence. Alix eut l'impression que tout le monde pouvait entendre son cœur cogner contre sa poitrine tant il battait fort.
— C'est vrai, je suis arrivée quelques secondes après, ajouta Anne. Et nous avons fait constater à notre majordome l'incident. D'ailleurs il ne peut être accusé non plus car il n'a commencé son service qu'à dix neuf heures trente aujourd'hui afin de nous servir le dîner. Hors, la drogue a été retrouvée une demi-heure plus tôt. Pouvez-vous confirmer ? demanda-t-elle en s'adressant à son majordome.
Ce dernier acquiesça brièvement, ennuyé par le fait d'avoir dû attendre jusqu'à cette heure tardive. Pendant ce temps Anne et Frank arborait un visage sérieux et pensif. On se serait cru dans une mauvaise partie de Cluedo.
— Victor n'entre jamais ici et Hans vient en coup de vent et n'est jamais monté à l'étage. La chose paraît évidente, non ? conclut Leslie en regardant alternativement chaque personne présente.
Frank hocha la tête et tout le monde attendit son verdict divin. Alix avait d'ores-et-déjà envie de lui donner une gifle dont il ne se relèverait pas. Il s'éclaircit la voix et clama :
— La personne qui a introduit de la drogue dans la maison de notre hôte est forcément Nina.
C'eût l'effet d'une bombe ! Alix et Nina tressaillirent. Le choc de l'annonce les rendit muettes. Leslie écarquilla les yeux, tout comme le reste de l'assistance. Même France leva la tête, surprise.Personne ne s'attendait à cette accusation. Alix pensait que tout le monde allait la penser coupable, ce qui aurait semblé le plus logique, mais non, la conclusion sortait de nulle part.
La drogue se trouvait dans la chambre que les deux jeunes femmes partagent. Nous avons confiance en Alix, c'est notre femme de ménage. En plus Constance l'a choisie pour être sa nounou durant nos deux semaines à Paris, continua Frank avec un air d'enquêteur prêt à résoudre une enquête. Nous n'avons jamais eu de problème avec notre personnel de maison. Alix est une personne recommandable et très fréquentable. Par contre le seul élément en lequel nous ne pouvons avoir confiance ici est Nina. C'est une inconnue à nos yeux et une perturbatrice. On a pu le constater à l'aéroport déjà. On aurait dû prévoir que les choses déraperaient à un moment ou un autre. Anne je suis vraiment nav...
— Vous voulez que je vous mette un poing dans la gueule Détective Conan ?! s'énerva Nina. Vous me dégoûtez vraiment !
— Je vous prierez de parler à mon mari sur un autre ton ! tonna Leslie qui s'était levée d'un bon. Je savais bien que vous ne nous apporteriez que des ennuis...avec votre look de hippie du vingt-et-unième siècle... Oh oui, j'aurais dû savoir qu'une droguée se cachait derrière cette frange et pas une fille intelligente et belle comme je l'ai songé un moment.
— Une hippie..., pouffa nerveusement Nina. Faites gaffe Leslie, je risque de vous lancer un autre sortilège dont vous ne vous relèverez pas cette fois-ci !
— Vous n'oseriez pas ! gémit la Moody avec une appréhension qui se lisait sur son visage.
— Je vais me gêner !
— Nina calme-toi, la somma Alix. Frank, ce ne peut-être Nina voyons ! Elle ne touche pas à ces conneries. Vous êtes donc trop aveugle pour voir que c'est France ? Elle se trouvait évidemment là quand la marchandise a été trouvée. Je n'aurais jamais mis de la drogue dans des magazines que Leslie pouvez venir reprendre à n'importe quel moment ! France ne s'est évidemment pas procuré la drogue comme elle est mineure. Elle a ramassé ça au mariage. Un mec s'est effondré dans les toilettes, défoncé jusqu'à la moelle et il a laissé tomber un paquet à terre. France l'a pris par curiosité sûrement. Ce n'est pas Nina ! France dis-leur bon sang !
France avait relevé la tête, le menton tremblant, les yeux encore clos parla honte et la peur. Elle les ouvrit doucement en s'attendant à ce que tout le monde se tourne vers elle, mais seules Nina et Alix la fixaient avec insistance.
Tout le monde restait à regarder Alix comme si elle avait dit la chose la plus insensée qu'il soit.
Anne s'empourpra de colère et vint se planter nez-à-nez avec Alix qui empêchait Nina de se jeter sur Frank.
— Vous accusez donc une fille de quatorze ans d'avoir pris de la drogue et en plus de ça vous accusez la famille et les amis de la mariés d'être détenteurs de drogue ? Si un incident était arrivé on l'aurait sûrement su ! Est-ce que vous vous rendez compte que vous êtes stupide de dire ça ? Qui pourrait vous croire ? Vous mettez votre propre parole et la confiance qu'ont vos patrons en vous pour défendre une droguée ? On comprend que ce soit votre amie, mais faites-vous en d'autres Al...
— Parce que vous savez ce que c'est l'amitié, vous ?
Elle l'avait coupée avec un regard accusateur qui signifiait « Je sais tout ». Alix se rapprocha d'elle pour lui souffler :
— Quand on couche avec le mari de son amie d'enfance on la ferme.
Seule Nina avait pu entendre la chose et elle leva des yeux écœurés et surpris vers Anne. Cette dernière perdit son sang froid et retourna à sa place, les yeux baissés comme France.
— Nina nous vous prendrons un billet d'avion pour JFK d'ici quelques heures. Vous partirez d'ici demain, trancha Frank. Nous ne pouvons pas faire honte plus longtemps à notre hôte. Je pense parler au nom de tous quand je dis que vos n'êtes plus la bienvenue ici.
— Allez vous faire foutre ! tonna Nina en se jetant à grandes enjambées dans l'escalier.
Alix allait la suivre quand elle entendit Leslie parler à ses filles :
—Je sais que la scène n'a pas été facile pour vous deux mes chéries mais il fallait que tout le monde soit présent. C'était essentiel pour qu'on règle cette affaire. Bon, maintenant que tout cela est réglé montez vous coucher les filles. Je viendrai tout à l'heure pour qu'on en parle.
C'était parfait. France allait monter et Alix en profiterait pour lui tomber dessus. Elle ne se coucherait pas sans avoir refait le portrait de la gnome !
Elle se faufila donc derrière France et Constance quand elles montèrent les escaliers quatre par quatre. Personne ne pouvait trouver suspect le fait qu'elle les accompagne puisqu'elle était leur nounou.
C'est dans la chambre de Constance et France qu'Alix empoigna France et la plaqua contre le mur, l'adrénaline de son agression n'étant toujours pas redescendue.
— C'est ma mère, couina France avec une grimace atroce ! C'est ma mère ! Elle m'a interdit de dire que c'était moi qui avait ramené la drogue. Au début on n'a rien voulu dire mais quand Anne est arrivée on était piégées ! Alix, pitié !
Alix avait brandi la main, une force intérieure l'incitait pourtant à attendre l'explication France. Elle resserra son étreinte, accentuant le débit de parole de France :
— Maman ne voulait pas qu'on salisse la réputation des Moody, la mienne, celle de papa et de l'entreprise... Tu comprends ? J'étais pas d'accord, je te jure ! gémit-elle en essayant de se dessaisir de la poigne d'Alix.
Mais ce fut Constance qui vint gifler sèchement sa sœur. Alix ne comprit pas. Constance serra les poings tout en regardant droit dans les yeux France. Cette dernière, abasourdie, portait une main vexée où sa sœur l'avait frappée.
—T'es vraiment bête France ! Nous on risque rien, on est des enfants, mais Alix et Nina elles risquent gros ! Tu gâches mon cadeau d'anniversaire avec tes bêtises !
France voulut se jeter sur sa sœur pour se venger. Alix s'interposa à temps, la menaçant vivement du regard et lui rappelant qu'elle n'était pas sortie d'affaire.
France se débattit, voulant atteindre Constance, mais elle se laissa finalement choir, abattue, désemparée.
— Je suis honnête, mugit-elle avec une voix étouffée. Je ne suis peut-être pas un exemple de douceur mais je suis honnête, je ne mens pas, et je dis même trop ce que je pense... Maman m'a fait jurer ! Elle a menacé de me retirer de mon école et m'a dit qu'elle m'empêcherait de voir mes meilleures amies. Plus d'Anna-Tess, plus de Jamie... Plus de... Slade...
Sa voix s'éteignit soudainement.
— Slade... Tout ça c'est de ta faute !
France fit alors une chose qu'Alix n'avait jamais pensé la voir faire une seconde fois : elle pleura. Elle pleura de honte, de rage et de frustration à la fois. Alix devina que ses motivations étaient liées à ce dénommé Slade.
Constance regarda sa sœur, embêtée, ne sachant quoi faire. Même Alix dans sa robe de soirée grandiose espérait que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve où elle se réveillerait dans les bras de Hans, mais c'était bien la réalité. Un effet boule de neige incontrôlable venait de frapper. La naïveté, l'idiotie amoureuse en était le moteur.
La chambre fut bercée par les sanglots de France.
Sans qu'elle s'en rende vraiment compte Alix s'était agenouillée et dans un geste plein d'appréhension, elle prit France dans ses bras. L'adolescente se laissa faire et mouilla abondamment la robe d'Alix, pleurant avec plus de force encore, honteuse. Alix soupira et en lui tapotant maladroitement le dos.
En même temps qu'elle la prenait dans ses bras Alix sentait l'incongruité de la scène. Elle consolait la personne qui avait entraîné Nina dans cette démence... Qu'aurait-elle pu bien faire d'autre ? La frapper ? Elle aurait tant voulu mais Constance l'avait fait pour elle. Il n'y avait plus rien à faire, du moins à ce niveau là.
Après tout France n'était pas la première à tomber dans les filets d'hommes imbéciles et à connaître une autorité parentale abusive. Alix ne connaissait que trop bien cette sensation humiliante qui envahissait France à cet instant et le souvenir amer qu'elle en garderait longtemps.
Volontaire ou involontaire, le geste de France allait pourtant avoir un prix à payer, un prix trop douloureux.
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Alors....
QUI AVAIT DEVINE QUE NINA SERAIT ACCUSÉE ?! QUE FRANCE AVOUERAIT A SA MÈRE MAIS QU'ELLE FERAIT SA B*TCH ?
On se retrouve la semaine prochaine pour une suite qui vous plaira, foi d'Apolite !
Bisous choco-noisette !
- Apolite
PS : Je sais que j'avais dit que je posterai tous les vendredis, mais étant donné que j'ai tout commencé en décalé, je posterai TOUS LES DIMANCHES. Bref, vous aurez une dose de Loubout' chaque semaine ! ;)
PSS: Les cochons n'ont toujours pas d'ailes, pour ceux qui attendaient vraiment la réponse !!! XD