La légende des deux royaumes...

By Miss-Laure

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" Lorsque la Lumière sombrera et que l'Obscurité périra Le doute et la peur apparaitront. En ces... More

Chapitre 1 - Partie 1
Chapitre 1 - Partie 2
Chapitre 2 - Partie 1
Chapitre 2 - Partie 2
Chapitre 3 - Partie 1
Chapitre 3 - Partie 2
Chapitre 4 - Partie 1
Chapitre 4 - Partie 2
Chapitre 5 - Partie 1
Chapitre 5 - Partie 2
Chapitre 6 - Partie 1
Chapitre 6 - Partie 2
Chapitre 7 - Partie 1
Chapitre 7 - Partie 2
Chapitre 8 - Partie 1
Chapitre 8 - Partie 2
Chapitre 9 - Partie 1
Chapitre 9 - Partie 2
Chapitre 10 - Partie 1
Chapitre 10 - Partie 2
Chapitre 11 - Partie 1
Chapitre 11 - partie 2
Chapitre 12 - Partie 1
Chapitre 12 - Partie 2
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15 - Partie 1
Chapitre 15 - Partie 2
Chapitre 16 - Partie 1
Chapitre 16 - Partie 2
Chapitre 17 - Partie 1
Chapitre 17 - Partie 2
Chapitre 18
Chapitre 19 - partie 1
Chapitre 19 - Partie 2
Chapitre 20 - Partie 1
Chapitre 20 - Partie 2
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Épilogue de la 1ère partie
Blabla
Chapitre 1 - Partie 1
Chapitre 1 - Partie 2
Chapitre 2 - Partie 1
Chapitre 2 - Partie 2
Chapitre 3 - Partie 1
Chapitre 3 - Partie 2
Chapitre 4 - Partie 1
Chapitre 4 - Partie 2
Chapitre 5 - Partie 1
Chapitre 5 - Partie 2
Chapitre 6
Chapitre 7 - Partie 1
Chapitre 7 - Partie 2
Chapitre 8 - Partie 1
Chapitre 8 - Partie 2
Chapitre 9 - Partie 1
Chapitre 9 - Partie 2
Chapitre 10 - Partie 1
Chapitre 10 - Partie 2
Nouvelles
C'est parti !
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Epilogue
Blabla de fin

Chapitre 3 - Partie 3

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By Miss-Laure

Dans un état second, dû à son instinct et à son étourdissement, Océane se précipita sur l'homme qui l'avait menacée pour le rouer de coup. Sa frappe ne le détourna pas de son but, mais l'agaça assez pour qu'il bouscule la jeune femme. Sentant qu'elle allait tomber par terre, la servante eut juste le temps de se saisir du poignard du mercenaire avant de s'écrouler. Rapidement, elle se remit sur pieds et se jeta sur le dos de l'homme, s'agrippant sauvagement à lui. Et tandis qu'elle s'accrocha à ses cheveux de sa main libre, lui tirant la tête en arrière, elle enfonça la dague dans la gorge de l'homme qui s'effondra en arrière, tombant sur elle. Elle laissa échapper un râle sous le choc, tant la douleur dans son corps était grande.

Le second assassin, surpris durant un court instant, relâcha légèrement son attention. William en profita pour se dégager et enfonça son poing dans le nez de son adversaire, dans un craquement sinistre. Profitant qu'il était sonné, William passa derrière lui et, d'un mouvement expert, lui dévissa la nuque. Telle une poupée de chiffon, le mercenaire s'effondra au sol dans une posture improbable.

Océane, de son côté, essaya de se soustraire au corps pesant de l'homme qu'elle venait de tuer, sans succès. Elle était encore trop sonnée pour bouger un tel poids. William, sans plus de cérémonie, le dégagea avant de pencher son visage inquiet sur elle.

- Tout va bien ? questionna-t-il, la détaillant pour voir si aucune blessure n'était à constater.

Elle hocha la tête avant de se redresser, non sans douleur. Ils regardèrent autour d'eux. La chambre était sens dessus dessous, le sol était trempé à la fois de l'eau du bain renversée et de sang. Sang qui s'écoulait de la gorge d'un des deux mercenaires mais aussi de la cuisse de William.

Lorsqu'Océane s'en aperçut, elle en oubliant instantanément son propre corps et sa propre douleur. Elle attrapa la main de William et l'entraina de force jusqu'à son lit où elle le fit assoir. Elle apposa ensuite un torchon sur sa plaie qu'elle l'obligea à maintenir en place pour stopper le saignement.

- Il va falloir guérir cette blessure, sinon vous risquez la mort. Vous avez l'air d'avoir déjà perdu beaucoup de sang.

William la regarda intrigué de la voir agir si sûrement. Toutefois, avant qu'elle aille plus loin, il reprit un peu le contrôle de la situation.

- Je vais survivre, ne t'en fais pas. Avant toute chose, va voir dans le couloir si nous avons réveillé des gens. Si c'est le cas, rassure-les et empêche-les de venir voir ici et revient en refermant bien la porte derrière-toi.

Océane stoppa ce qu'elle était en train de faire et regarda vers l'entrée. La porte était grande ouverte. Elle imagina la réaction des gens en voyant deux cadavres dans la pièce. Elle se précipita sur la porte pour regarder au dehors, mais personne ne se trouvait dans les couloirs. Soulagée, elle referma derrière elle et retourna vers son maître sans regarder autour d'elle. A présent que la pression retombait, elle ne voulait plus voir le cadavre de l'homme qu'elle venait de tuer.

La plaie sur la jambe de William était profonde. Mais fort heureusement, l'homme qui avait voulu le tuer avait manqué l'artère de peu. Océane avait déjà vu un homme prendre un coup à cet endroit précis et il était mort en très peu de temps. Elle l'expliqua à William tandis qu'elle fouillait dans une poche de sa robe pour en sortir une petite trousse qu'elle déplia sur le lit. Dedans, elle prit une aiguille incurvée et un fil épais.

- Comment sais-tu tout ceci ?

Relevant la tête, Océane prit conscience qu'il s'agissait d'un être de chair et de sang et sa position, au-delà d'être équivoque, était pour le moins troublante. Elle prit conscience à cet instant de la nudité de son maître.

- Ma grand-mère m'a transmis ses secrets, fit-elle légèrement balbutiante avant de reprendre. Pourriez-vous vous couvrir un peu, s'il-vous-plaît.

- Ah, oui ! La discrétion c'est cela ? Rien à voir avec la pudibonderie, en effet, la taquina-t-il.

- Tout à fait ! Vous ne devriez pas contrarier une personne qui va coudre vos chairs. Ça me semble risqué comme comportement, le menaça-t-elle faiblement.

Cette réflexion fit rire le Seigneur William qui se couvrit toutefois.

Pendant ce temps, Océane chauffa l'aiguille sur la flamme d'une bougie, comme elle avait vu sa grand-mère le faire des dizaines de fois. Puis, une fois qu'elle fut refroidie, elle passa le fil.

- Je vais faire plusieurs nœuds, expliqua-t-elle à son maître. Vous en garderez certainement une trace lorsque je retirerai les fils. Mais votre blessure se refermera plus vite. Je vous amènerai l'onguent qu'il faut pour garder la plaie propre.

- Ta grand-mère était guérisseuse ? demanda William alors que sa cuisse se crispait lorsqu'elle y enfonça l'aiguille.

- Oui, elle tirait ce savoir de ses aïeules et m'a tout appris.

- Pas à ta mère ? continua de questionner William.

- C'est souvent le cas, ainsi, cette connaissance reste plus longtemps sur terre, fit Océane concentrée sur son ouvrage.

- Ce qui fait de toi la nouvelle guérisseuse des environs, non ?

La jeune femme arrêta son geste et releva la tête.

- Je suppose, en effet. Je n'y avais pas réfléchi, dit-elle finalement après un moment de réflexion.

- Ce qui doit expliquer pourquoi tu es toujours à mon service...

Le ton sous-entendait un intérêt qu'Océane ne semblait pas à même de percevoir.

- Je ne suis pas rentrée chez moi depuis des jours, expliqua-t-elle avant de se remettre à l'œuvre.

William grimaça, toujours en l'observant, avant de lâcher à nouveau.

- Tes cheveux ont foncé.

- Il fait nuit.

- Ils étaient blonds avant, même la nuit, rétorqua-t-il.

Océane haussa les épaules, soit elle ignorait ce changement de couleur, soit elle s'en moquait. Elle finit son dernier nœud, puis se releva et, avec le torchon qu'elle humidifia, elle nettoya les traces de sang qu'il restait. Durant tout ce temps, le Seigneur William ne cessa de l'observer puis, quand elle eut fini, elle tourna la tête vers lui, intriguée de cet intérêt. Il détourna les yeux, fronçant les sourcils.

A vrai dire, il avait voulu dévier l'attention de la jeune femme du bain de sang qui se trouvait derrière, mais bientôt, elle y ferait face. Il revoyait encore comment elle s'était jetée sur le mercenaire, et, sans l'ombre d'une hésitation, lui avait planté un couteau dans la gorge. Elle n'avait pas tremblé ensuite et s'était occupée de lui, ce qui prouvait une force de caractère peu commune. Mais il savait que bientôt la pression allait retomber et ce qu'il allait lui dire n'allait pas aider. Vraiment pas.

- Merci, déclara-t-il. Pour m'avoir sauvé et soigné.

Océane se figea et doucement, elle se retourna vers les cadavres pour observer les corps inertes à terre. Dans un mouvement souple, le Seigneur William l'attrapa par les épaules et l'aida à s'assoir sur le lit où il se trouvait quelques instants plus tôt. Il enfila son pantalon le plus rapidement qu'il put avec sa jambe blessée et il revint à elle. La servante n'avait pas détaché son regard des deux morts, surtout de l'homme qu'elle avait achevé.

- Sans ton aide, je serais mort à l'heure qu'il est.

Mais Océane ne semblait pas l'entendre. Elle alla s'agenouiller auprès de sa victime. Elle avait tué un homme, probablement un assassin mais cela ne changeait rien. Elle avait ôté une vie de ses mains. Elle l'avait fait presque sans réfléchir. Dès qu'elle s'était retrouvée avec la dague entre ses mains, elle avait frappé à la gorge, instinctivement. William vint à ses côtés et l'obligea à se tourner vers lui.

- Tu as fait ce qui était juste, tu m'entends ? Avec ce poignard, tu m'as sauvé la vie.

Comme pour appuyer son geste, il retira l'arme du mort pour lui tendre. Mais quand il vit le manche de la dague son visage se crispa, blanchit avant qu'il ne reprenne contenance. Puis, d'une voix assurée, bien que légèrement tremblante, il déclara :

- Ecoute-moi bien. Je vais te demander de ne révéler à personne ce qu'il s'est passé ici, cette nuit.

Océane releva la tête vers lui et fronça les sourcils.

- Pourquoi ?

- La situation est compliquée... Je pensais que c'était Mordrais qui avait envoyé des hommes pour me tuer, mais ce poignard prouve qu'il n'en est rien. Si ce n'est pas lui, alors il ne doit rien savoir.

- Si vous pensez qu'il voulait vous tuer, c'est parce que vous avez quelque chose à cacher, fit Océane, méfiante, avant de comprendre. Vous n'êtes pas là pour les raisons que vous prétendez. Vous n'êtes pas là pour trahir les vôtres mais pour espionner le Seigneur Mordrais, s'exclama-t-elle en se relevant.

- Ecoute-moi...

William se redressa à son tour, non sans mal et avec une grimace qui lui barra le visage. Sa blessure le lançait affreusement mais la jeune femme ne s'apitoya pas. Elle récupéra la dague et la pointa vers lui.

- Êtes-vous un espion ?

William se renfrogna. Il ne pouvait rien lui dire. Pour elle, pour ne pas l'impliquer d'avantage. Mais lorsque le regard furieux d'Océane se planta dans le sien, lui prouvant qu'elle n'abandonnerait pas, il sut qu'il ne pourrait pas lui cacher la vérité. Pas après qu'elle eut risqué sa vie pour lui. Il ne pouvait pas lui mentir.

Alors il soupira, se passa la main devant les yeux. Ses traits se firent plus fatigués, comme si, pour la première fois, il lui laissait voir le poids qui pesait sur ses épaules.

- J'ignore si tu sais comment ton Roi, Danector, est arrivé sur le trône.

Elle secoua la tête, se demandant où il voulait en venir, mais ne l'interrompit pas.

- Tout a commencé il y a bien longtemps. A l'époque, c'était le frère de Danector qui était Roi et Finwë, le Prince héritier devait prendre la place de son père à sa mort. Malheureusement, Finwë est aussi fou qu'il est dangereux. Il a assassiné ses parents alors qu'il n'avait que quinze ans, certainement pour monter sur le trône plus rapidement. Danector a rapidement repris la situation en main mais n'a pas pu se résoudre à exécuter son neveu. Il l'a exilé des Plaines du Soleil. Finwë a erré sur notre continent mais aussi sur Osembrun durant presque vingt ans, mais des rumeurs disent qu'il serait revenu et qu'il chercherait à s'emparer du trône pour retrouver la place qu'il estime être sienne.

- Qu'est-ce que cela a à voir avec vous ? lâcha Océane sur les nerfs.

- Finwë voue une haine féroce à Lysianna et s'il monte sur le trône, il n'hésitera pas longtemps avant d'attaquer Somgysaï. Je cherche à savoir avec qui il s'allie dans le but de récupérer la couronne à son oncle. Je pense que Mordrais fait partie de ses plus fervents alliés, et c'est pour cette raison que je suis là.

- Vous êtes un espion, se récria Océane dégoutée. Un traître ! J'ai tué un homme pour un traître.

- N'emploie pas de mots dont tu ne saisis pas le sens, fit William durement avant de se ressaisir et reprendre d'un ton plus posé. Je ne suis pas un traître, je me renseigne simplement sur cet homme. Si Finwë venait à devenir Roi, ce serait un drame pour tout le continent. Crois-tu que s'il déclenche une guerre, ta famille et toi-même serez épargnés ?

- Comment vous croire ? Comment puis-je vous faire confiance ? questionna Océane sur la défensive.

- C'est à toi de voir. Mais je te devais la vérité après ce que tu as fait pour moi. De ça, je te suis éternellement reconnaissant.

Océane observa son maître. Elle lisait la fatigue et la sincérité dans ses traits. Mais pouvait-elle se fier à lui ? Son jugement hésitait. Elle souhaitait lui faire confiance mais ignorait pour quelle raison elle le désirait. Avait-elle assez de recul pour voir la vérité et non ce qu'elle voulait ? Non. Le nom de Finwë éveillait en elle un mauvais pressentiment. Bien qu'elle ignorait le pourquoi de cette sensation, elle décida de se fier à son jugement.

- Êtes-vous certain que ce n'est pas Mordrais qui a envoyé ces hommes vous tuer ?

- Je sais à qui ce poignard appartient et ce n'est pas à lui.

Il ne semblait pas vouloir en dire plus à ce sujet et attendait la décision de sa servante.

- Je ne lui dirai rien, décida-t-elle.

Les traits de William se détendirent visiblement.

- Je te remercie...

- Mais à une condition, continua néanmoins Océane.

- Laquelle ?

La méfiance du Seigneur était revenue au grand galop.

- Je veux que vous m'appreniez à me battre.

- Pourquoi ferai-je cela ?

- Parce que vous me le devez. Parce que, si j'accepte de me taire, je n'accepte cependant pas de risquer ma vie pour vous. Pouvez-vous me jurer qu'elle telle chose n'arrivera plus jamais ? Je ne le crois pas. Si cela devait se reproduire, je veux être en mesure de pouvoir me défendre.

William resta indéchiffrable et la jeune femme se demanda ce qui l'avait poussée à faire une telle requête. Mais c'était comme pour sa crainte de Finwë et sa foi en son maître. Elle sentait, au plus profond d'elle-même que sa demande était justifiée.

- Je suppose que je te dois cela.

De ces paroles, ils scellèrent un pacte tacite. Finalement, pour le jeune homme, il était plus facile de lui donner quelque chose. Il lui devait la vie, ainsi, il aurait l'impression de payer une partie de sa dette. Un sourire passa sur son visage et détendit ses traits le rendant presque enfantin. Il s'approcha d'elle et du bout des doigts, toucha sa pommette. Elle se contracta à ce contact.

- Tu commences à gonfler, lui fit son maître.

- La gifle m'a fait tomber et j'ai heurté le sol un peu durement, expliqua-t-elle encore un peu sur la défensive. J'ai l'onguent parfait pour cela.

- Tu te bats souvent ? demanda-t-il amusé.

- Moi non, mais mon frère oui. C'est le premier baume que j'ai appris à faire, ajouta-t-elle en se détendant un peu. Puis-je garder la dague ? Pour me souvenir de ce que j'ai fait aujourd'hui.

Le Seigneur William comprit et hocha la tête pour approuver. Il la récupéra un instant, le temps de la nettoyer avant de la lui rendre.

- C'est une bonne arme, fit-il sobrement. Je vais me débarrasser des corps, si tu pouvais ranger la chambre.

La jeune femme s'activa un long moment et fit bruler les torchons avec lesquels elle venait de tout laver. Sa robe était marquée, mais dans l'obscurité, cela ne se verrait pas, elle s'en débarrasserait une fois chez elle. William finit par revenir. Elle ignorait comment il avait pu faire disparaitre deux corps, mais il semblait exténué et elle ne le questionna pas. Alors qu'elle était sur le seuil de la porte, elle se tourna impulsivement vers lui et lâcha :

- Je crois que je vais retourner à la ferme de mes parents.

Illui sourit, mais cela ne chassa pas son air las. Il ferma la porte derrièreelle et la jeune femme rentra chez elle sous l'éclat bienveillant de la Lune.


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