Italique : language des signes
Gras : écriture
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Louis et Harry sont rester comme ça pendant dix minutes, une demi-heure, six heures peut-être ? Mais ils étaient bien. Ils parlaient de leur vie tout les deux.
LOUIS : Tu sais... J'ai passé toute mon enfance dans un orphelinat parce que mes vrais parents n'ont pas été foutu de m'enlever normalement car j'étais muet.
Harry ne pouvait pourtant pas comprendre ce qu'il avait vécu. Il ne connaissait pas ce sentiment. Mais il essayait du mieux qu'il pouvait de le comprendre et l'aider à passer ça.
LOUIS : Et puis un jour où j'avais complètement baisser les bras, où je n'y croyais plus, ta maman est arrivée. Et elle change ma vie. Elle m'a fait sentir bien à la première seconde où je l'ai vu. J'ai su qu'elle allait me donné toute la tendresse que je n'ai jamais eu, toute une vie que je rêvais. Et je l'aime déjà plus que tout.
Harry sourit à travers toute les paroles du mécheux. Il se sent heureux. Heureux pour le frère dont-il a rêvé mainte et mainte fois. Il l'aime, ça c'est sûr. Il l'aime car il sent comme un courant qui passe entre eux, un courant fraternel. Il voulait que Louis se sente à sa place dans cette famille. Et en regardant les mains du plus petit, il se dit qu'il a réussi. Il a réussi alors qu'ils ne se connaissent que depuis quelques heures. Et pourtant, si une personne arrivait dans cette chambre en voyant deux garçons, assit en tailleur l'un en face de l'autre, on pourrait croire qu'ils se connaissent depuis toujours. C'est ce qu'il se passe quand la mère d'Harry, que dis-je, leur mère arrive dans la chambre du bouclé. Elle les regarde en souriant grandement. Elle sait qu'elle a enfin eu le second enfants qu'elle a rêver.
(non relu)