Highlander ~

Από mariejuhana

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Quand Aileen, jeune anglaise prisonnière d'un homme tyrannique et cruel rencontre Gabriel, Highlander fier et... Περισσότερα

Prologue ~
Chapitre 1 ~
Chapitre 2 ~
Chapitre 3 ~
Chapitre 4 ~
Chapitre 5 ~
Chapitre 6 ~
Chapitre 7 ~
Chapitre 8 ~
Chapitre 9 ~
Chapitre 10 ~
Chapitre 11 ~
Chapitre 13 ~
Chapitre 14 ~
Chapitre 15 ~
Chapitre 16 ~
Chapitre 17 ~
Chapitre 18 ~
Chapitre 19 ~
Chapitre 20 ~
Chapitre 21 ~
Chapitre 22 ~
Chapitre 23 ~
Chapitre 24 ~
Chapitre 25 ~
Chapitre 26 ~
Chapitre 27 ~
Chapitre 28 ~
Chapitre 29 ~
Chapitre 30 ~
Epilogue ~

Chapitre 12 ~

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Από mariejuhana

Accoudée à la fenêtre de sa chambre, Aileen soupira. Depuis une semaine, elle passait le plus clair de son temps dans cette position. Le regard porté au loin, elle attendait.

Quelques jours après le mariage, une missive était arrivée à Dunkeathe. Le roi Malcolm appelait tous les chefs de clan à le rejoindre, afin de partir en guerre contre le roi d'Angleterre. Ce dernier tentait à nouveau d'envahir l'écosse, il fallait un maximum d'hommes pour repousser l'attaque. Gabriel était donc parti pour Édimbourg le lendemain, accompagné de la majorité de ses hommes.

Même si elle n'en avait rien dit, son départ l'angoissait. Elle espérait qu'il reviendrait rapidement. Et surtout, qu'il reviendrait vivant. En l'absence des hommes du clan, la vie semblait ralentie au château comme au village. Chaque femme était inquiète pour son mari, son frère, son père... Essayant de s'occuper le plus possible, Aileen passait presque l'entièreté de ses journées au village. Mais comme pour la plupart des habitantes, le cœur n'y était pas. Et les jours se succédaient sans la moindre nouvelle. Moira entra dans la chambre, interrompant le fil de ses pensées.

- Bonjour Aileen !

- Oh, bonjour !

-Un message vient d'arriver pour vous.

Aileen se jeta sur la lettre que tenait Moira, espérant qu'il s'agissait de nouvelles de son mari. Avec un sourire, elle décacheta l'enveloppe et se mit à lire son contenu. Son sourire disparut aussitôt et elle devint très pâle.

-Que ce passe-t-il ?Demanda Moira.

-Rien...rien d'important. répondit Aileen en cachant la missive derrière son dos.

Elle tenta de changer de sujet en s'adressant de nouveau à sa femme de chambre.

-Alors, as-tu reçu des nouvelles de Callum?

-Non...murmura tristement Moira en baissant la tête.

- Il te manque n'est-ce pas ?

-Oui. Je m'inquiète pour lui. J'espère qu'il reviendra vite.

-Ne t'en fais pas. Je suis certaine qu'il se porte très bien, et qu'il sera bientôt de retour.

En disant cela, Aileen essayait de dissiper ses propres craintes. Moira savait que la jeune femme était tout aussi inquiète, et qu'elle aussi attendait impatiemment le retour des guerriers. D'un en particulier.

-Je crois que je ne suis pas la seule à être inquiète et à espérer leur retour...affirma doucement la femme de chambre.

-Non tu as raison. Je veux qu'il revienne. Vite.

-Comme vous venez de le dire, je suis certaine qu'ils ne tarderont pas. Ceci-dit, que contenait la lettre que vous avez caché dans votre dos ?

-Je...Je te l'ai dit, rien d'important.

-Je ne vous crois pas. Une mauvaise nouvelle peut-être ?

-Ce n'est vraiment rien, je t'assure. D'ailleurs je...Bon, ne me regarde pas comme ça ! Tiens, lis-là, mais surtout, promets-moi que tu n'en diras rien à Gabriel.

-Très bien c'est promis.

Moira s'empara de la missive et se hâta de la lire. Elle ne contenait qu'une seule phrase. Et bien qu'Aileen tentait d'en minimiser la gravité, elle n'était pas dupe. Elle avait promis de n'en rien dire, elle tiendrait parole. Toutefois, si quelque chose du même genre venait à se reproduire, elle en avertirait Gabriel. Voyant qu'Aileen était retournée à la fenêtre, elle cacha la lettre dans son tablier. Mieux valait la garder à portée de main, au cas où.

-Je vous laisse, j'ai encore du travail.

-Oh, bien sur ! Vas-y, je t'appellerai si j'ai besoin de toi.

La femme de chambre quitta la pièce, laissant une Aileen pensive et inquiète. Cette maudite lettre. Elle était certaine de l'identité de la personne qui l'avait envoyée.

« Tu es à moi, et je compte bien récupérer ce qui m'appartient. »

Elle savait pertinemment bien pourquoi il la poursuivait. Ce qu'elle se demandait en revanche, c'est la manière dont il comptait s'y prendre.

-William...murmura-t-elle pour elle-même.

Oui, mieux valait que Gabriel ignore le contenu de cette lettre. Elle savait qu'il serait furieux s'il venait à l'apprendre.

Quelques semaines passèrent sans que rien ne change. Aileen avait reçu trois autres lettres, dans le même style que la première. Elle avait réussi à les cacher, et elle était certaine que personne n'était au courant. Même Moira ignorait l'existence de ces nouvelles lettres, elle en était sûre. Elle essayait de ne pas y penser, mais ces menaces la hantaient jour après jour. De même que l'absence de son mari.

Elle était d'humeur maussade en permanence. Elle ne souriait presque plus, et ne mangeait plus tellement. Elle avait perdu du poids, et semblait toujours fatiguée. On avait l'impression qu'elle ne dormait pas. Ce qui était presque le cas, puisqu'elle faisait chaque nuit d'horribles cauchemars qui la réveillaient violemment.

Enfin, un matin, on entendit au loin des cavaliers. Se précipitant à sa fenêtre, Aileen constata avec soulagement que Gabriel et les autres étaient de retour. Elle se mit à courir jusque dans la cour du château, pour attendre leur arrivée. Enfin, ils posèrent le pied à terre. Enfin, ils étaient de retour. Enfin, il était là.

L'air fatigué, mais heureux d'être là, ils se précipitèrent sur leurs femmes et leurs enfants. Moira , d'habitude calme et réservée, se jeta dans les bras de Callum , tandis que ce dernier l'embrassait fougueusement devant tout le monde. Ce genre de comportement était tellement inhabituel de la part de ces deux là, que tout le monde ne pu s'empêcher de rire, chacun étant heureux pour le jeune couple.

Aileen n'avait pas bougé. Ses jambes refusaient d'avancer jusqu'à son mari. Elle voulait courir vers lui, mais elle ne pouvait pas. Dès qu'il était entré dans la cour du château, il l'avait cherchée du regard. Et enfin, ses yeux se posèrent sur elle. Dieu qu'elle lui avait manqué!

Il remarqua cependant qu'elle ne bougeait pas. Fronçant les sourcils, il descendit de sa monture, et se mit à avancer vers elle. Arrivé devant sa femme, il la regarda de plus près. Elle avait l'air fatiguée. Au moins autant que lui. Des cernes sombres se dessinaient sous ses yeux, et elle semblait avoir maigri aussi. Elle avait l'air d'avoir perdu la joie qui l'animait quelques semaines plutôt. Il faudrait qu'il découvre la cause de tout ça. Mais pour l'heure, elle était là. Près de lui. Enfin. Voyant qu'elle ne semblait pas vouloir bouger, il se mit à parler.

-Et bien, tu ne me dis pas bonjour ?

Sa voix grave et douce lui avait tellement manqué ! Étouffant un sanglot, elle se jeta enfin dans ses bras. Le serrant comme si sa vie en dépendait.

-J-je suis heureuse que tu sois de retour.

-Ah, je t'ai tout de même manqué alors ? demanda-t-il, satisfait.

-Tu n'imagines même pas.

Cette réponse le surprit, et son cœur rata un battement. Il resserra son étreinte.

-Et bien...toi, tu n'imagines pas à quel point je suis content d'être là.

-Je m'en doute, ça doit te faire du bien d'être enfin chez toi.

-Non, je veux dire là, en te tenant comme ça.

Aileen se mit à rougir. Se blottissant d'avantage contre lui, respirant son odeur qui lui avait tant manqué. Elle leva la tête pour mieux le regarder.

-Tu dois être fatigué. Tu devrais prendre un peu de repos.

-Bonne idée. Mais seulement si tu viens avec moi.

Il affichait un petit sourire en coin. Le regard pétillant, elle lui répondit.

-Parce que tu crois que je t'aurais laissé y aller seul ? Alors que tu es parti depuis des semaines ?

Il émit un petit rire. La soulevant dans ses bras, il entra dans la demeure en se dirigeant vers les escaliers qui menaient à leur chambre.

-Mais qu'est ce que tu fais ? Gabriel!

-Et bien quoi ? Tu es ma femme non ? Alors je te porte.

Il avait dit ça comme si ça allait de soi. Sachant qu'il était inutile de dire quoi que ce soit, elle se laissa porter, profitant de ce contact qu'elle avait attendu pendant des semaines. Arrivant enfin dans la pièce, Gabriel reposa sa femme sur le sol. Il se débarrassa de ses bottes et de ses armes, ne gardant que son tartan. Aileen ne pouvait s'empêcher de s'émerveiller devant la belle musculature de son mari. Elle s'approcha et se mit à tourner autour de lui, l'inspectant du regard.

-Je peux savoir ce que tu fais ? Demanda-t-il, intrigué par le comportement de sa femme.

Celle-ci vint se replacer devant lui avant de lui répondre.

-Je t'observe. Mais j'ai fini maintenant.

-Et pourquoi voulais-tu m'observer ?

-Pour vérifier. Mais ça va, je vois que tu n'es pas blessé. Je suis rassurée maintenant.

Décidément, cette femme arrivait à le surprendre chaque jour. Il n'en pouvait plus Il s'approcha d'elle, et l'embrassa. Exprimant ainsi combien elle lui avait manqué. Elle passa ses bras autour de sa nuque, et répondit à son baiser avec fougue. Se collant à lui autant qu'elle le pouvait. Elle avait besoin de lui. De sa présence. De son contact. Elle avait encore peur. Mais ce besoin violent dominait ses craintes.

Approfondissant leur baiser, Gabriel la porta sur le lit. Se plaçant au dessus d'elle, ses mains explorant le corps de sa femme. Il commença à délacer sa robe, lorsqu'elle mit fin à leur baiser et le regarda. Ne voulant pas la brusquer, il attendit de savoir ce qu'elle avait en tête.

-Tu m'as manqué Gabriel. Vraiment.

-Je sais. Je n'ai pas aimé être loin non plus.

Elle savait qu'à sa manière, il exprimait sa joie d'être de retour. Elle n'en demandait pas plus. L'enlaçant de nouveau, elle recommença à l'embrasser. Reprenant là où il en était, il finit d'enlever les vêtements d'Aileen, ainsi que les siens. Il essayait de garder le contrôle de lui-même parce qu'il ne voulait surtout pas précipiter les choses. Il voulait qu'elle apprécie ce moment autant que lui. Cependant, c'était de plus en plus difficile pour lui. Se replaçant au dessus d'elle, il lui murmura à l'oreille.

-Aileen...tu es sure de le vouloir ? Je ne veux pas que tu te sente obligée.

-J'en suis sure. Ces semaines sans toi m'ont fait réaliser bien des choses. J'ai besoin de toi Gabriel.

-Moi aussi. Si tu savait combien j'ai besoin de toi!

-Mais...je ne sais pas comment faire. Je ne veux pas que tu sois déçu...

-Ne pense pas à ça. Tu ne décevras pas, tu verras.

Laissant alors la passion se déchainer, il emmena Aileen sur les chemins de l'inconnu.

***

-Tu aurais plutôt du te reposer non ? demanda la jeune femme, alors qu'ils se reposaient.

-Me reposer ? Je préfère largement m'occuper autrement ! dit-il avec un regard plus qu'explicite.

Aileen émit un petit rire.

-C'est vrai.

-Et je...ça va ? je ne t'ai pas fait mal ?

-Si...au début. Mais pour être honnête, j'ai bien vite pensé à autre chose. C'était...Je ne sais pas. Tu m'as donné l'impression que pour toi aussi, c'était la première fois.

-C'était ma première fois avec toi.

Il ne savait pas comment mettre des mots là-dessus. Jamais aucune de ses maitresses ne lui avait fait cet effet là. Pas même Fiona . N'ayant aucune envie de se reposer, il se pencha dans le cou d'Aileen et commença à y déposer plein de petits baisers. Ne résistant pas bien longtemps à ce signal, Aileen se serra d'avantage contre lui. Chacun ne songeait qu'à apaiser la faim qu'il avait de l'autre. Songeant qu'ils auraient bien le temps de se reposer quand ils seraient morts, ils continuèrent de s'aimer jusqu'au petit matin.

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