La Nouvelle-France

By Kajaani27

187 45 21

Au cœur des déserts qui menacent d'engloutir l'histoire et la civilisation, se trouve la Nouvelle-France, une... More

Chapitre 1: Au seuil du destin
Chapitre 2: Des Liens Révélés et Brisés
Prologue
Chapitre 3: L'odysée de Sophie
Chapitre 4: les façades de l'invisible
Chapitre 5 : dans le cœur de la Cité
Chapitre 6: La cathédrale de roche et de lumière
Chapitre 7: Les héritiers du passé
Chapitre 8 : Corruption et bénédiction de l'âme
Chapitre 10: La chambre aux souvenirs brisés
Chapitre 11: Les voix du chapitre
Chapitre 12: Une respiration dans la marche du destin
Chapitre 13: La Schole
Chapitre 14 : La préparation
Chapitre 15: Les vertus de la montagne
Chapitre 16: Le mal du désert
Chapitre 17: La maison de Dieu
Chapitre 18: Le Jugement
Chapitre 19: La décision
Chapitre 20: l'intronisation

Chapitre 9 : Au coeur du sanctuaire

3 2 0
By Kajaani27

Alors que le repas de la messe tirait à sa fin, une vague de nostalgie m'envahissait. Chaque bouchée, chaque sip de vin, me transportait vers les dimanches au monastère, ces moments partagés en silence profond. L'ambiance solennelle de ces repas, où le seul bruit était celui des couverts maniés avec discrétion, contrastait fortement avec le bourdonnement chaleureux de la cathédrale, où nous, fidèles réunis comme une grande famille, partagions pensées et rires.

Je me surpris à sourire en repensant à un déjeuner particulier avec Pétrarque. Lui, avec ses visions du monde souvent surprenantes et sa perspective singulièrement unique, avait le don rare de transformer des moments ordinaires en souvenirs impérissables. Ce jour-là, sa tentative de découper un morceau de pain avec une précision extrême avait abouti à un lancement accidentel à travers la table, déclenchant une onde de rires contagieux parmi nous. Bien qu'initialement embarrassé, Pétrarque avait fini par se joindre à notre hilarité, ses yeux brillant d'un amusement sincère. 

Ce souvenir éveillait en moi une tendresse pour mon ami et pour tous ceux que j'avais laissés derrière le mur du monastère. Nos repas là-bas, bien qu'emprunts de réserve et de discipline, étaient chargés d'une spiritualité profonde et d'une camaraderie qui nous liait les uns aux autres. C'était une forme de partage différente, mais tout aussi enrichissante, qui commençait déjà à me manquer.

Pourtant, en observant les visages autour de moi, illuminés par la lumière des chandelles, je réalisais que cette nouvelle famille, celle de la Nouvelle-France, m'offrait elle aussi un sentiment d'appartenance. Les discussions animées, les débats autour des sermons, et même les rires partagés sur des anecdotes de la foire aux reliques, contribuaient tous à renforcer les liens entre les citoyens.

Je ressentais une profonde gratitude pour ces deux mondes qui m'avaient modelé : le monastère, avec sa quête introspective et son silence parlant, et la Nouvelle-France, avec sa diversité vibrante et ses liens tissés en pleine lumière.

Pétrarque me manquait, c'était indéniable, mais je savais que notre amitié était de celles qui transcendent les distances et les silences. Je me promettais de le revoir bientôt, de l'autre côté du mur, pour lui partager les récits de cette nouvelle vie et, peut-être, rire ensemble des caprices du destin.

À mesure que la messe se concluait et que le dernier écho des chants résonnait contre les voûtes séculaires de la cathédrale, une atmosphère de calme anticipatif s'installait parmi les fidèles. Nous étions invités à nous diriger vers la sortie, non pas celle par laquelle nous étions entrés, mais une autre, menant directement au cœur de la montagne. La transition de l'obscurité paisible de l'église vers la lumière éclatante de l'extérieur était presque spirituelle. En franchissant ce seuil, je découvrais avec émerveillement le sanctuaire naturel qui s'ouvrait devant nous : une vaste clairière bordée de montagnes majestueuses.

Le sanctuaire naturel où nous nous trouvions était un tableau vivant d'une beauté presque irréelle. Encerclé par d'imposantes montagnes enneigées, le cirque offrait une vision de majesté et de tranquillité, comme si nous étions enveloppés dans un monde à part, loin de tout. Malgré la présence imposante de la neige, qui drapait les sommets d'un manteau blanc éclatant, une chaleur étonnamment douce régnait dans la clairière. C'était comme si le lieu était béni, touché par une grâce invisible qui équilibrait les éléments avec une harmonie parfaite. Les rayons du soleil, filtrant à travers l'air frais de l'altitude, réchauffaient la peau et invitaient à la détente, créant un contraste saisissant avec le froid apparent des hauteurs environnantes. Cette oasis de chaleur au cœur des montagnes semblait défier les lois de la nature, offrant un refuge paisible où le temps et les saisons jouaient selon des règles différentes.

Autour de moi, la clairière s'étendait, ornée de fleurs sauvages aux couleurs vibrantes et de parcelles soigneusement aménagées de jardins fleuris. L'air était chargé des parfums mélangés de la flore, une symphonie olfactive qui ajoutait une couche supplémentaire d'enchantement au lieu. Face à ce spectacle, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une profonde gratitude pour la beauté et la sérénité qui m'entouraient, un sentiment de paix intérieure renforcé par le murmure apaisant du vent dans la roche. 

Le sanctuaire naturel, avec son tapis d'herbe verte parsemé de fleurs sauvages aux couleurs vives, était un spectacle à couper le souffle. Des groupes de personnes commençaient déjà à se former, certains autour des tables de jeu installées çà et là, d'autres se regroupant en cercles pour discuter de sujets variés. J'aperçus des plateaux de rithmomachie et d'échecs, des jeux que je connaissais bien pour les avoir pratiqués au monastère. La rithmomachie, en particulier, avec sa complexité et son élégance, avait toujours été pour moi source de fascination et de réflexion profonde.

Sophie, animée d'un esprit de compétition à peine dissimulé, se dirigea vers un groupe rassemblé autour d'une table d'échecs. Son regard pétillant trahissait son enthousiasme à l'idée de se mesurer aux autres, une flamme de défi illuminant ses yeux. "Je vais les rejoindre pour une partie," annonça-t-elle avec un sourire malicieux, comme si elle anticipait déjà la victoire. Elle s'installa avec aisance parmi les joueurs, saluant certains visages familiers, sa présence accueillie par des hochements de tête respectueux et quelques sourires complices. Je l'observai s'engager dans le jeu avec détermination et je ne pus m'empêcher d'admirer sa confiance et sa joie de vivre. Pendant qu'elle déplaçait ses pièces avec précision, une foule s'était peu à peu formée autour de la table, captivée par la stratégie et l'intensité de la partie.

Alors que je m'avançais, hésitant sur à quel groupe me joindre, ma mère, Violette, s'approcha de moi, un sourire radieux illuminant son visage. Elle me prit par le bras, me guidant à travers la clairière en direction d'une partie du jardin spécialement aménagée avec une variété impressionnante de fleurs. "Odilon, regarde toutes ces merveilles," s'exclama-t-elle, son enthousiasme contagieux. "Tu n'as jamais vu de telles fleurs au monastère, n'est-ce pas ?"

Elle avait raison. Bien que le monastère abritât un jardin où l'on cultivait des plantes médicinales et quelques fleurs pour l'autel, rien ne pouvait se comparer à la diversité et à la beauté de ce que j'avais sous les yeux. Violette, avec son savoir en botanique, commença à me nommer les différentes espèces, soulignant celles qui étaient endémiques des Pyrénées. Il y avait des Iris Latifolia, aux pétales d'un bleu profond, des gentianes printanières dont le jaune éclatant semblait capturer la lumière du soleil, et des lys des Pyrénées, majestueux et élégants avec ses six étamines d'un rouge couleur de brique.

Je me faisais guider à travers ce labyrinthe floral. "Regarde, Odilon, ces anémones des Pyrénées, avec leurs couleurs vives, n'ont rien à envier aux vitraux de la cathédrale," disait-elle en pointant du doigt les pétales délicats

"Ces fleurs, elles sont comme les mots d'un poème que seul le cœur peut lire," disait ma mère. 

Nous nous sommes installés près d'un champ de gentianes, le bleu profond de leurs fleurs contrastant avec le vert éclatant de l'herbe. Je me sentais étrangement relié à ces fleurs, à ces montagnes. C'était comme si, après avoir vécu tant d'années dans l'enceinte protégée du monastère, je découvrais pour la première fois la véritable étendue du monde. Chaque pétale, chaque feuille, me parlait d'un univers où la spiritualité n'était pas confinée aux murs d'une église, mais se manifestait librement dans le vent, dans le chant des oiseaux, dans le murmure de l'eau courante.

Le souvenir de Petrarque revenait sans cesse. Je me demandais comment il aurait perçu ce lieu, lui qui trouvait toujours le moyen de voir au-delà de l'évidence, d'appréhender le monde d'une manière unique. "Il aurait probablement trouvé un moyen de cataloguer chaque fleur, de leur attribuer des caractéristiques mathématiques," me dis-je en souriant à l'idée.

Alors que la clairière baignait dans une lumière douce, témoin de la communion fraternelle en plein air, Hildegarde s'approcha de nous avec une prestance qui semblait défier les lois de l'âge et de la gravité. Son apparition était toujours une révélation. Sa présence, dans cette clairière entourée par les montagnes enneigées, ajoutait à l'atmosphère déjà chargée d'un caractère solennel et mystique.

"Odilon," commença-t-elle, sa voix portant les nuances de mille sermons et chants, "je suis heureuse de voir que tu t'es joint à nous en ce jour béni. Les oblats, comme toi, jouent un rôle essentiel dans le tissu de notre cité. Vous êtes les gardiens de nos valeurs, les porteurs de notre flamme spirituelle dans ce monde matériel."

Son discours, bien que teinté de formalité, était imprégné d'une chaleur qui me rassurait. Observant de plus près, je distinguais son visage à travers le voilage, ses yeux lumineux capturant toute l'essence de sa sainteté. Elle semblait à la fois ancienne et éternellement jeune, un paradoxe vivant reflétant la dualité de son existence sainte.

"La Nouvelle-France repose sur les épaules de ceux qui, comme toi, choisissent de se consacrer entièrement à leur communauté. Ton parcours est essentiel, non seulement pour ton développement personnel, mais aussi pour l'avenir de notre cité."

"Ma Grande-mère" répondis-je, mon cœur empli de gratitude et d'une profonde révérence envers sa présence presque éthérée, "c'est un grand honneur pour moi d'avoir quitté le monastère pour servir la Nouvelle-France. Votre confiance en mon humble personne me touche profondément et renforce mon engagement envers notre communauté."

Je fis une pause, cherchant les mots justes pour exprimer l'ampleur de mon dévouement. "Je suis ici pour apprendre et pour contribuer, guidé par les enseignements et les exemples des saints. J'attends avec impatience les conseils et les leçons que vous, et les autres figures de notre communauté, pourrez m'offrir. Je suis prêt à porter notre flamme spirituelle et à défendre nos valeurs, à chaque instant et en tout lieu."

Ma voix, bien que calme, portait une conviction ferme. "Je souhaite être un instrument de notre foi, travaillant sans relâche pour le bien-être et la prospérité de la Nouvelle-France. Que les saints m'accordent la sagesse et la force nécessaires pour accomplir cette mission sacrée."

Hildegarde m'observait attentivement, son regard empli d'une lumière qui semblait sonder les profondeurs de mon âme. "Que les saints te guident, Odilon," conclut-elle avec un sourire bienveillant. "Et que ton chemin soit éclairé par la lumière de leur sagesse et de leur amour."

Ma mère, Violette, écoutait attentivement, un sourire teinté de fierté illuminant son visage. La conversation prit alors une tournure plus légère, Hildegarde nous interrogeant sur les fleurs sauvages qui émaillaient la clairière, partageant son savoir sur leurs propriétés et leurs significations.

Pourtant, au-delà des échanges amicaux, le poids de ses mots restait gravé dans mon esprit. Sentant le regard d'Hildegarde posé sur moi, je ne pouvais m'empêcher de me sentir à la fois honoré et écrasé par l'ampleur des responsabilités qu'impliquait mon futur rôle d'oblat. Son assurance que ma contribution serait cruciale pour la Nouvelle-France ne faisait qu'accroître mon désir de mériter cette confiance, de devenir le pilier sur lequel elle et d'autres comme elle pouvaient s'appuyer.

Alors que notre conversation touchait à sa fin, Hildegarde posa sa main sur mon épaule, un geste empreint de soutien et de transmission de force. "Ton voyage ne fait que commencer, Odilon. Garde la foi, et souviens-toi que même dans les moments de doute, tu es guidé par la lumière de ceux qui sont passés avant toi."

Regardant la sainte femme s'éloigner, rejoignant d'autres fidèles avec la même grâce, je sentais une vague de détermination m'envahir. Inspiré par sa présence, par l'histoire et les enseignements de la Nouvelle-France, j'étais prêt à embrasser pleinement le chemin qui s'ouvrait devant moi, porté par l'aura de sainteté qui semblait flotter dans l'air, même après son départ.

                                                                                         ****

L'après-midi touchait à sa fin dans le sanctuaire, le soleil descendant doucement derrière les sommets enneigés qui encerclaient la clairière. Les jeux et les discussions philosophiques battaient leur plein, mais mon esprit était ailleurs, perdu dans une nostalgie soudaine. .

C'est alors que l'attention générale fut détournée par l'approche de Robert, le Grand Abbé. Ma mère, Violette, se raidit légèrement à sa vue, un frisson perceptible dans l'air.  La tension entre eux était palpable, même enveloppée dans les conventions de la politesse.

Robert s'avança avec la dignité qui lui était coutumière, sa robe de moine flottant avec gravité autour de lui. "Odilon, c'est un plaisir de te voir en ces lieux sacrés," commença-t-il, sa voix portant un mélange de solennité et d'espoir. "Je suis convaincu que ta formation d'oblat te servira bien et que tu trouveras ta place au sein de notre cité. La semaine prochaine, lors de ta consécration en tant qu'aspirant chanoine, marquera le début de ton véritable service." Son regard, bienveillant mais empreint d'autorité, se posa brièvement sur ma mère avant de revenir à moi. "Et ton père... il a joué son rôle dans l'histoire de notre communauté. Il ne faut pas oublier les leçons du passé, mais il est également important de se tourner vers l'avenir."

La mention de mon père me toucha profondément, ravivant des souvenirs. Robert parlait avec une assurance qui ne laissait place ni au doute ni à la contestation, et pourtant, derrière ses mots, je percevais un fil de regret, une nuance presque imperceptible qui adoucissait son autorité.

"Grand-père Robert," répondis-je, ma voix teintée d'une respectueuse admiration, "c'est un honneur immense pour moi de vous voir et de recevoir votre bienveillance. Ce premier jour hors du monastère a été riche en expérience."

Je pris un moment pour rassembler mes pensées, conscient de l'importance de ce que j'allais partager. 

"La joie de retrouver ma famille a illuminé ma vie," continuai-je, un sourire doux-amer ourlant mes lèvres. "Chaque moment passé avec eux est un trésor précieux, un baume pour mon cœur qui, bien que réjoui par ces retrouvailles, porte aussi le poids du chagrin pour la perte de mon père."

"Et alors que je me prépare à assumer de nouvelles responsabilités au sein de notre communauté, je suis reconnaissant pour le soutien inébranlable de ma famille. Leur présence me rassure et me motive à avancer"

*****

Robert écouta attentivement, son visage exprimant une profonde empathie. Après un bref silence, il répondit d'une voix douce, imprégnée de respect et de compréhension.

"Odilon, ton arrivé et ton engagement sont des sources de joie non seulement pour ta famille mais aussi pour nous" commença-t-il. "La perte de ton père n'a pas été une chose facile"

Il marqua une pause, choisissant ses mots avec soin. "Tu incarnes l'espoir que ton père a toujours souhaité pour la Nouvelle-France. il est essentiel de se rappeler que, malgré les épreuves, chaque individu contribue à notre histoire collective de manière unique. Ton rôle en tant que futur chanoine est crucial, et je suis convaincu que tu sauras guider les nôtres avec sagesse et compassion."

À ce moment, la mère d'Odilon, ayant écouté la conversation, s'approcha et posa une main réconfortante sur l'épaule de son fils. "Odilon," dit-elle, sa voix tremblante d'émotion, "ton père serait si fier de te voir aujourd'hui. Tu as grandi en un homme de bien, fort de tes convictions et fidèle à tes racines."

Elle se tourna vers Robert, son regard plein de gratitude. "Grand Abbé, votre soutien à notre famille dans ces moments difficiles a été notre ancre. Nous vous en sommes profondément reconnaissants."

Ma gorge se serra légèrement, touché par la mention de mon père et par la sagesse de Robert. "Je vous remercie, Grand-père. La vie au monastère était, à bien des égards, une préparation, mais ce que je commence à vivre ici avec vous tous est le véritable commencement de mon voyage."

Robert posa une main bienveillante sur mon épaule. "Odilon, ta sincérité et ta volonté de servir sont des lumières qui guideront sûrement ta route. Continue à chercher la sagesse, à écouter et à apprendre. Nos portes, et plus encore nos cœurs, te sont grand ouverts. Fais de ce lieu non seulement un refuge mais aussi un foyer pour ton esprit."

Le poids de ses mots, la chaleur de son geste, tout cela me rassura plus que je ne l'aurais imaginé. 

La soirée avançait, et la lumière du jour commençait à faiblir, teintant le paysage d'une douceur mélancolique. Autour de nous, les discussions se faisaient plus intimes, les rires plus contenus, comme si la clairière elle-même nous invitait à la réflexion, à la contemplation.

Alors que la nuit enveloppait la clairière, laissant place à un ciel étoilé spectaculaire, je savais que ce moment resterait gravé en moi. La transition du monastère à cette vie nouvelle était comme le passage d'une saison à une autre, chaque fleur, chaque étoile, un guide sur mon chemin. Et dans ce sanctuaire naturel, entouré de ma grande famille, je me sentais prêt à explorer ce monde vaste et mystérieux.

Alors que le soleil se couchait derrière les sommets des Pyrénées, teintant le ciel de couleurs vives, notre petite famille se dirigea vers la maison. La pensée du foyer, chaud et accueillant, apaisait les fatigues de la journée et promettait un repos bien mérité. 


Continue Reading

You'll Also Like

2.5M 116K 113
Mariage Forcé et la nouvelle tendance sur Wattpad, je vous laisse découvrir le mien . Surtout ne vous arrêter pas simplement sur la couverture, je v...
629K 27.9K 29
2300. Les loups-garous ont désormais pris le contrôle total du monde. Ils se sont révélés il y a 100 ans. Au début, tout le monde voulait éviter un...
238K 15.1K 41
Cassiopée Lewis une jeune femme de 17 ans vient de perdre ses parents ainsi que son jeune frère dans un accident de voiture. Sa tante et son oncle la...
18.6K 1.4K 48
« Laissez entrer le passé, ouvrez une parenthèse dans le présent, préparez-vous à écrire votre futur ». Or Thalya a tout oublié. Un traumatisme lui...