Nora Wilson.
| Monaco. Dimanche 27 août 2023. |
Zandvoort a été un véritable désastre. La course a été catastrophique, au même titre que les essais et les qualifications des jours d'avant. Son crash durant les qualifications a endommagé son aileron et l'a empêcher de se classer correctement et aujourd'hui, un premier contact au départ avec Oscar Piastri a ruiné toutes ses chances de gros résultat mais son premier arrêt au stand, où les pneus n'étaient pas prêts à cause d'un appel radio trop tardif, a définitivement enterré tout ses espoirs de points avant de se résoudre à l'abandon après une quarantaine de tour. C'est encore un week-end à rayer de sa liste.
J'appréhendais l'état dans lequel j'allais le retrouver et je n'ai pas été déçue. Il est arrivait il y a quelques minutes, après avoir prit directement l'avion après la course et sa première et unique réaction a été simplement de me dire qu'il aurait préféré prolonger ses vacances. Sacré ambiance chez les rouges... Son prochain rendez-vous à Monza devrait lui permettre de recharger ses batteries mais pour le moment, c'est à moi de faire en sorte qu'il soit suffisamment en forme pour montrer au tifosi qu'il est là.
... - Bébé ?
Moi - Je suis là !
Je termine de dresser nos assiettes alors qu'il apparaît dans mon champ de vision, torse nu et les cheveux humides par la douche qu'il vient de prendre.
Charles - La vue est bonne ?
Moi - Pas mal, je souris. Vraiment pas mal !
Il rigole et m'embrasse le front avant d'attraper les deux assiettes pour les emmener au salon en me taquinant sur le fait que ça l'embêterai que je me blesse à nouveau.
On mange tous les deux en discutant mais à aucun moment il ne parle de la course. Il se contente de me parler des choses qui sont prévus pour cette semaine sur les terres italiennes de la scuderia mais à aucun moment il ne parle de la course qui vient de se passer.
À la fin du repas, il prend l'initiative de débarrasser seul, toujours sous prétexte qu'il ne souhaite pas que je me blesse à nouveau mais il ne faut pas qu'il en abuse parce que je risque de prendre goût à tout ça et je ne suis pas sûr que ça tourne à mon avantage encore longtemps.
Charles - Tu me fais une place ou je vais me faire voir ?
Moi - Viens !
Il s'assoit sur celui-ci et m'attire dans ses bras en soufflant légèrement. Ce soir, il semble juste vouloir rester là et ne rien faire. Ça me fait vraiment mal au cœur de le voir comme ça, il a l'air complètement blasé et à ce moment, je sais que rien que je ne puisse dire ou faire lui enlèvera sa frustration et sa déception.
Moi - Je suis désolée, je souffle. Je voudrais tellement t'aider quand c'est comme ça mais je ne sais pas quoi te dire. T'es pas bien et je...
Charles - Arrête, il me coupe. Tu n'as pas besoin de m'aider. T'es là, tu me soutiens et c'est tout ce qui compte.
Nos bouches ne sont qu'à quelques centimètres l'une de l'autre lorsque je croise son regard.
Moi - Je t'aime fort, tu sais ?
Il esquisse un sourire et se penche pour m'embrasser en prenant bien soin de s'étaler à moitié sur moi. Je rigole contre ses lèvres alors qu'il accentue notre échange en glissant sa main derrière mon cou pendant que j'agrippe les cheveux de sa nuque en gémissant contre ses lèvres. Sa bouche lâche la mienne, il commence à embrasser mon cou et son geste déclenche une nuée de frissons dans l'ensemble de mon corps. J'en veux plus. Tout de suite. Je passe ma main dans ses cheveux et lui penche la tête en arrière pour plaquer mes lèvres aux siennes. Je savoure le baiser jusqu'à ce qu'il se détache de moi pour plonger son regard brulant dans le mien.
Charles - Je t'aime aussi, amore mio.
Sans que je n'ai à dire quoi que ce soit, il me coupe le souffle en me tirant vers lui pour m'embrasser alors qu'il glisse ses mains sous mes fesses pour me soulever. Je met mes jambes autour de sa taille alors que ses lèvres avides et passionnés viennent trouver les miennes. On se fraye un chemin dans le couloir avant d'arriver dans la chambre et jusqu'au lit sur lequel il s'assoit, moi toujours assise sur lui alors que ses lèvres avides et passionnés continuent de chercher les miennes.
Entre deux baisers passionnés, je laisse mes doigts glisser le long de son tee-shirt pour descendre vers son short que je presse doucement entre mes mains alors que je l'entend gémir. C'est comme-ci il allait exploser, tellement excité que le moindre frôlement est susceptible de l'achever.
Charles - Pas ce soir.
Il m'attrape la main alors que je le regarde confuse, peu certaine de comprendre ce qu'il essaye de me dire.
Charles - C'est que toi, ce soir.
Ses lèvres reprennent vite possession des miennes alors qu'il puisse dans ses forces pour prendre le dessus et me coucher sur le lit. Le temps pour lui de se débarrasser de ses vêtements qu'il jette à travers la pièce avant de revenir vers moi pour m'aider à faire de même avec les miens. Je sais que je finirais par lui rendre la pareille à un moment alors je me laisse faire. Je ne suis plus qu'en sous-vêtements devant lui alors qu'il m'observe avec un sourire en coin. Je me sens tout à coup beaucoup plus puissante et plus désirable que jamais lorsque qu'il descend pour m'embrasser la poitrine, le ventre puis les cuisses qu'il prend le temps d'embrasser en faisant glisser mon sous-vêtements le long de mes jambes.
Il prend tout son temps pour me faire languir et je commence à devenir beaucoup trop impatiente pour ça mais lorsqu'il se décide enfin à passer aux choses sérieuses, j'ai beaucoup de mal à me retenir. Oh mon dieu ! Je me sens complètement abandonné sous ses caresses.
Moi - Ch... Charles, je gémis en plongeant ma main dans ses cheveux. Il faut que je... je jouisse, s'il te plaît.
Je sais pertinemment qu'il n'y a aucune gêne dans ma voix. Je sais que je peux tout lui demander, tout lui dire, tout être avec lui et je n'attend pas d'accord de sa part mais ma frustration est immense lorsque cette douce torture prend fin. Il remonte doucement vers mon ventre, ma poitrine, mon cou puis enfin mes lèvres qu'il embrasse de la plus douce des façons avant de s'immiscer doucement en moi. Par réflexe, j'enroule mes jambes autour de sa taille pour me presser contre lui et mieux le sentir contre moi. II bouge avec la même régularité et cela ne va pas tarder à m'amener au point de non retour. J'entre mes ongles au niveau de ses omoplates et encore ma tête contre son épaule pour contrôler mes gémissements.
Charles - Tu me rends dingue...
Il me chuchote ça entre deux gémissements rauque de sa part. Mon corps est comme une poupée de chiffon alors qu'il accélère un peu le rythme de ses coups de reins. Il va de plus en plus loin, de plus en plus vite, en donnant par moment des grands coups secs. Mes gémissements ne sont plus que des halètements brefs alors que je tente de ne pas penser à nos deux corps et à l'image que nous donnons dans ce lit, alors que je le laisse complètement diriger et qu'il me fait changer de position un beau nombre de fois.
Finalement, c'est moi qui réussi à prendre le dessus en me glissant à califourchon sur lui sans pour autant interrompre nos vas-et-vient. Dans cette position, il a entièrement accès à mon corps et ne s'en prive pas. Son corps se contracte signe qu'il approche du point de non-retour mais je vois bien qu'il essaye de se retenir. Moi, je n'en suis plus capable et je ferme les yeux en sentant un feu d'artifice se déclencher en moi. Il m'emporte et je peine à retenir mes gémissements. Quelques mouvements plus tard, il finit par me rejoindre en gémissant mon prénom dans un orgasme dévastateur. Je ralentis doucement avant de me laisser tomber contre son torse, complètement repu par le plaisir et l'intensité de ce rapport. Nous reprenons nos esprits en restant l'un contre l'autre, ses doigts enlacés aux miens.
Charles - J'aime tout ce qu'on a tous les deux, tu sais ?
Je relève la tête vers lui. Ses cheveux sont en bataille alors qu'il m'observe avec un petit sourire en coin.
Charles - Et je ne parle pas seulement du sexe qui est absolument fantastique, mais de tous le reste aussi... T'es tellement incroyable !
Moi - Charlie...
Charles - C'est vrai ! Je ne pensais pas que j'avais été assez bon pour avoir le droit à tout ça mais c'est arrivé alors je me dis que je suis peut-être la personne la plus chanceuse sur terre de t'avoir rencontré.
Comme simple réponse, je me contente simplement de l'embrasser avant de me fondre dans ses bras. Entre nous, je ne sais pas qui est de nous deux est le plus chanceux. Tout me parait tellement simple avec lui, c'est fou comme je l'aime.
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Bonjouuuur ! Vous allez bien ? Voici un nouveau chapitre et après je m'arrête, promis. 🙊
J'attend vos avis avec impatience.
Prenez soin de vous.
À la semaine prochaine.
Léna ♥️