- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -

By ufrasnakee

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Souleyman Al Rahman un mafieux Saoudien et Argentin, redoutable, craint de tous comme un monstre impitoyable... More

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POINT DE VUE SOULEYMAN.



Je me rends dans la salle où normalement Jasmeen et Myabell sont présentes, mais à mon arrivée, il n'y a personne.

Absolument personne.

Je me tourne vers Ezio et Einar pour leur demander des explications, mais leurs visages sont complètement décomposés. Omar est totalement silencieux, et même lui est assez choqué de ne pas trouver Jasmeen et Myabell.

Moi : Bah elles sont où la ?

Dis-je en leur lançant un regard interrogateur. Ils n'osent même pas croiser mon regard, fixant intensément l'endroit où Jasmeen et Myabell étaient censées être.

J'espérais vraiment au fond de moi que ce n'était pas ce que je redoutais. Vous voulez dire qu'elles ont été enlevées pendant mon absence ?

Putain de merde.

Moi : Qu'est-ce qui n'était pas clair dans le fait de « veiller sur elles » ?

Dis-je en leur lançant un regard glacial, pendant qu'ils demeurent complètement silencieux.

Ezio : On a entendu du bruit venant de l'entrée, alors on s'est approchés pour voir ce qui se passait, et on s'est soudainement retrouvés sous le feu des balles de Kalachnikov.

Moi : Et vous n'avez pas pensé que c'était peut-être une diversion ?!

Ezio : Sur le moment, non. On a vraiment foiré, on le sait... Désolé pour cette merde. On fera plus la même erreur, patron.

Il dit ça avec une sincérité palpable et un air désolé, je me contente d'acquiescer en tournant mon regard vers Einar, qui n'avait toujours pas ouvert la bouche, pas même une fois.

Moi : T'as perdu ta langue ou quoi, toi ?

Einar : Je... elles sont où, bordel ? Elle est où ? Faut qu'on aille les chercher, maintenant.

Il dit ça totalement déterminé, je hausse légèrement les sourcils en le voyant dans cet état, ce n'est pas dans ses habitudes de se comporter et d'être déstabilisé comme ça.

Einar : Elles sont sûrement en danger ! Faut qu'on se dépêche.

Omar : Très bien, mise à part que vous avez entendu des bruits à l'entrée, il n'y a rien eu d'anormal ?

Einar : Si, au moment où on est parti voir d'où venait le bruit, Ezio et moi avons reçu un message.

Moi : Qu'est-ce qu'il y avait dans ce message ?

Dis-je en fronçant légèrement les sourcils. Qui est le batard qui a osé me la mettre à l'envers ?

Si Jasmeen n'était pas dans le coma, j'aurais misé sur elle, mais cette fois ce n'est pas elle qui a joué avec mes couilles.

Pourtant, c'est la seule qui ose le faire.

Einar : Dans le message, ça disait « Êtes-vous prêt ? » Et au même moment, une rafale de balles nous a envahis et on a entendu les cris de Myabell.

Il sort son téléphone et me montre le message. Je fronce les sourcils en entendant ça. Qui est ce fils de pute ? Qui a osé profiter de mon absence pour m'enlever Jasmeen.

Omar : Bon, Souleyman, je te sens assez tendu. On va se poser et réfléchir, d'accord ?

Moi : Réfléchir à quoi ? De quelle manière je vais leur arracher la tête, parce que même garder deux putain de femmes, ils sont incapables, ou réfléchir à ce que je vais faire à Jasmeen car elle a osé me voler sous mon toit ?

Omar : Aucun des deux, je pense... on va réfléchir à comment récupérer Jasmeen et Myabell.

Je serre la mâchoire violemment. Putain, avec toutes les personnes qui veulent la peau de Jasmeen, je ne sais même pas qui est derrière tout ça !

Et en vrai, l'enlèvement est arrivé au bon moment. Parce que personne ne sait de quoi j'aurais été capable de lui faire sous le coup des nerfs. Elle a touché à quelque chose de sacré et elle m'a volé la clé du coffre et une photo.

La seule photo que je possède de lui.

Putain, comment cette garce peut oser me faire des coups pareils ? Personne n'ose se mesurer à moi. Personne ne me tient tête. Personne ne me contredit.

Pourquoi elle le fait-elle ?

« Jamais de ma putain de vie je te craindrai, Souleyman. »

Personne n'avait osé me le dire, et le pire, c'est qu'elle est totalement sérieuse et qu'elle croyait en ces paroles. Et je sais qu'à son réveil, elle ne me craindra toujours pas.

Et elle est bien la seule à ne pas me craindre. Pourtant, elle le devrait. Elle ne me connaît pas réellement pour le moment. Et je pense qu'elle ne me craint pas car elle sait que j'ai besoin de la garder en vie pour le moment.

Mais au moment où je n'aurai plus besoin d'elle, je me débarrasserai d'elle aussi vite que je l'aurai manipulée et utilisée.

Elle est reconnue pour être une grande manipulatrice. Mais elle ignore à quel point je peux être un manipulateur redoutable.

Einar : C'est quoi le plan ?

Dit-il, prêt et déterminé. Nous sortons tous les 4 de la villa et prenons la voiture en direction du grand manoir, le manoir des Al Rahman, pour pouvoir élaborer un plan.

Nous devons découvrir l'origine de ce message et son expéditeur, le plus rapidement possible. La personne qui se cache derrière ça, n'est qu'une personne qui cherche à nuire à Jasmeen et probablement à moi aussi.

Et pour retrouver Jasmeen et savoir où elle se trouve, ce sera un jeu d'enfant.

Un véritable jeu d'enfant.

Je peux localiser Jasmeen en un claquement de doigt, sans qu'elle ne comprenne comment je fais pour toujours savoir où elle est.

Après de longues minutes, nous arrivons au manoir. D'un pas déterminé, nous entrons dans la pièce principale où tout le monde est installé.

Ils se lèvent tous, je leur fais un signe de tête pour qu'ils me suivent. Ils obéissent et me suivent en direction du bureau, une pièce avec une longue et grande table, ma chaise étant au milieu, pour que nous puissions élaborer un plan stratégique.

Moi : Asseyez-vous, on n'a pas beaucoup de temps. Vous allez tous m'écouter attentivement, je ne le répéterai pas deux fois.

Dis-je en leur lançant à tous des regards sombres, pendant qu'ils prennent place autour de la grande table, en m'écoutant attentivement.

Omar : D'accord, maintenant que j'ai capté votre attention. Nous aurons besoin de chacun de vous. Jasmeen El Jazzar et Myabell Williams ont été enlevées par une personne qui semble encore inconnue pour le moment.

Einar : J'appelle tout de suite Niccolò ! Il nous aidera à repérer l'endroit.

Je hoche la tête pendant qu'il quitte la pièce pour contacter Niccolò Di Francesco. C'est un gars qui bosse pour moi depuis environ un an. Il est un vrai génie en informatique.

Il est exceptionnellement douée et talentueux dans le domaine de l'informatique. Il a une compréhension approfondie et il maitrise parfaitement les systèmes informatiques, les logiciels, les codages et de la technologie en général.

Moi : D'après Einar et Ezio, ils ont pénétré par effraction dans la villa de l'ouest et ont ouvert le feu avec des Kalashnikovs.

Ezio : Ils devaient être une vingtaine, tous de bons tireurs. Mon frère et moi avons réussi à en blesser quelques-uns, mais ils ont soudainement cessé de tirer lorsque le patron et son bras droit sont arrivés.

Omar : Va falloir être très adroit et perspicace pour cette mission faite à la dernière minute.

Moi : Il est hors de question qu'on échoue. Nous n'avons jamais connu l'échec, ce n'est pas aujourd'hui que ça va arriver. J'ai été clair ?

Ils hochent tous la tête frénétiquement. Einar revient dans la pièce en nous faisant signe que Niccolò n'allait pas tarder à arriver. Après de longues minutes, Niccolò entre dans le bureau avec son ordinateur portable et tout son équipement.

Omar : Allez, trouve-moi sa position rapidement. On ne peut pas se permettre de perdre du temps.

Niccolò hoche la tête et tape rapidement sur son clavier d'ordinateur, puis il allume le vidéoprojecteur et éjecte toutes ses données.

Niccolò : Parfait, la position de Jasmeen El Jazzar est stable pour le moment. Elle se trouve dans une grande maison à environ 45 minutes d'ici, dans un endroit complètement isolé.

On regarde attentivement ce qu'il projette sur le vidéoprojecteur. Il défile les informations en nous expliquant tout en détail.

Niccolò : Cette maison est bien sécurisée par des caméras de surveillances, je vais perturber les propriétaires et bloquer l'accès de toutes les caméras.

Moi : Assure-toi que la maison ne comporte pas de systèmes de sécurité dangereux ou qui pourraient nous empêcher de nous infiltrer à l'intérieur.

Niccolò : Tout de suite.

Dit-il en mettant en pratique ce que je viens de lui dire, pendant que d'autres se préparent et rechargent plusieurs de leurs armes et les équipements pour cette mission.

Niccolò : Il y a effectivement des systèmes de sécurité dangereux qui pourraient vous empêcher d'accomplir la mission. Je les désactive tous maintenant.

Moi : Non, pas tout de suite. Ils vont se douter de quelque chose.

Omar : Tu pourrais les désactiver une fois qu'on sera sur place ?

Niccolò : Sans problème.

Omar : Parfait.

Il continue à chercher toute information qu'il pourrait nous fournir et nous aider.

Niccolò : Des gardes du corps sont à l'entrée de la maison et à l'arrière, il y en a même à l'intérieur.

Moi : Très bien. Vous sept, rendez-vous à l'arrière de la maison très discrètement, et neutralisez tous les gardes que vous voyez avec vos fusils silencieux.

Je marque une pause, alors que les sept hommes que j'ai désignés pour cette mission hochent la tête.

Moi : Vous ! Tous à l'avant, et neutralisez chaque garde du corps que vous voyez aussi. N'en laissez pas un seul en vie.

Dis-je fermement. Ils hochent tous la tête en préparant les équipements.

Moi : Et vous ! Prenez les côtés et entrez les premiers.

Ils acquiescent tous, et se mettent directement au travail sans discuter. On a pas de temps à perdre. Je dois garder Jasmeen en vie, même si je meurs d'envie de la tuer après tout ce qu'elle a fait.







POINT DE VUE EXTÉRIEUR.





Cependant, Myabell et Jasmeen étaient enfermées dans une pièce au sous-sol de cette gigantesque maison isolée dans un endroit complètement paumé. Myabell a été droguée après avoir hurlé et supplié les hommes de la laisser tranquille, elle et Jasmeen.

Elle s'est réveillée de longues minutes après, les mains et les jambes ligotées à une chaise. Prise de panique, elle regarde autour d'elle en essayant de savoir où elle se trouve, mais cet endroit lui est inconnu.

Elle ne sait pas où elle est. Elle est dans une pièce assez sinistre, où les murs sont gris, et il n'y a qu'un matelas sale par terre avec Jasmeen sur le même lit, attachée à des machines qui la maintiennent en vie. Et il y a aussi une grande porte métallique qui semble être électrique et qui s'ouvre avec un code.

Elle respire vite et fort, elle tente de se libérer, mais c'est vraiment impossible pour elle. Ses larmes montent petit à petit sans savoir quoi faire.

Myabell : Y'a quelqu'un ?! Sortez-moi d'ici !!

Hurle-t-elle en espérant que quelqu'un lui réponde et lui vienne en aide, mais rien ni personne ne lui répond. Elle est en plein stress, ne comprenant pas ce qu'elle fait ici.

Myabell : Au secours !! Aidez-moi !!

Elle hurle depuis de longues minutes, mais personne ne lui répond. Ses larmes deviennent de plus en plus difficiles à retenir.

... : T'as fini de gueuler ?

Un grand homme roux se tenait fièrement au milieu de la pièce, il venait d'entrée dans la salle, en écrasant sa cigarette au sol.

Myabell : Qui êtes-vous ?!

... : John, et toi tu es ? Myabell, c'est ça ?

Myabell : Qu'est-ce que vous me voulez ?

John : Moi ? Rien. Mais mon supérieur a besoin de toi.

Myabell : Qui est-ce ?!

John : Allons, allons... pas si vite ! Avant que je te le dise, tu vas répondre à quelques questions d'abord.

Myabell : Réponds d'abord à la mienne.

John s'approche d'elle avec une menace palpable, et lui assène une énorme gifle qui lui fait résonner les oreilles. Myabell, totalement choquée de ne pas s'attendre à recevoir un coup aussi violent au visage, le regarde les yeux larmoyants.

Myabell : Vous êtes complètement fou ou quoi ?!

John : Tu n'as encore rien vu.

Dit-il en s'approchant encore plus d'elle, elle se raidit et a du mal à respirer correctement, puis finit par lui asséner un gros coup de poing au visage. Le coup était si violent qu'elle s'est mise à cracher du sang par terre.

John : Tu vas répondre à toute mes questions.

Elle hoche frénétiquement la tête de terreur, John laisse échapper un sourire sadique, prend une chaise et s'assoit près d'elle.

John : Jasmeen recherche une clé depuis un moment, un homme nommé Sayed a tourné le dos à mon boss et l'a aidé à retrouver la clé volée par Souleyman Al Rahman. Tu es d'accord avec ça ?

Myabell : Je.. je ne sais pas..

Dit-elle d'une voix tremblante. John serre violemment la mâchoire et lui envoie un énorme coup de pied au ventre, la faisant tomber en arrière avec sa chaise.

Elle hurle de douleur quand sa tête heurte le sol, il se place au-dessus d'elle et lui donne un énorme coup de pied au ventre.

John : Tu es d'accord avec ça ou pas ?!

Dit-il, agacé, elle le regarde, les yeux larmoyants, ne sachant pas quoi répondre.

John : Est-ce qu'elle a trouvé cette fichue clé ?!

Myabell : Je ne sais pas ! Je ne me mêle pas de ce genre d'affaires. S'il vous plaît, laissez-moi tranquille ! Je n'ai rien fait et je ne sais rien !

John : Tu mens, espèce de vielle conne ! Comment tu peux protéger cette salope ?!

Myabell : Je ne la protège pas ! Je ne sais pas de quoi vous parlez, putain !

John, très agacé, se rend dans un coin de la pièce pour prendre un grand bâton en bois. Myabell lui lance un regard apeuré de ce qu'il s'apprête à faire.

John : Tu sais où est la clé et tu sais aussi qu'elle la possède. Mon boss a trafiqué tous vos appels téléphoniques, vous discutez sans cesse de cette clé.

Dit-il en contractant la mâchoire, elle se raidit et n'ose même plus ouvrir la bouche.

John : Tu es peut-être un génie en informatique, mais tu n'as pas pensé à bloquer l'accès aux appels téléphoniques.

Il lève son bâton en l'air et commence à la frapper très fort sur ses côtés, ses bras et ses jambes. Elle hurle de douleur en le suppliant d'arrêter.

John : Ouvre ta putain de gueule !!

Elle est en larmes, souffrant des coups qu'il lui a infligés sans le moindre scrupule. Elle tremble, et n'arrive même pas à parler. John était tellement agacé par son comportement qu'il décida de la soulever du sol par les cheveux.

Myabell : Par pitié !! Laissez-moi, je.. je.. lâchez-moi !!

John : Je ne te lâcherai pas tant que tu n'auras pas ouvert ta gueule !!

Dit-il en criant, il se pencha tout près de son visage, prêt à lui donner un coup de tête, pendant qu'elle le supplie du regard.

John : Si je ne donne pas d'infos à mon boss, il me fera la peau !! Alors, ouvre ta putain de grosse gueule et tout ira bien pour toi et cette salope !!

Dit-il en la fixant droit dans les yeux, attendant qu'elle parle. Ses lèvres tremblent et les larmes continuent de couler, et avec le peu de courage qu'il lui reste, elle secoue la tête de gauche à droite.

John : Je vais te buter, espèce de conne !!

Dit-il en lui assénant à nouveau un énorme coup de poing au visage, elle crache du sang, et il continue de la frapper sans relâche. Elle crie et pleure sans interruption, espérant qu'il cesse de la frapper de cette manière.

Elle crie à l'aide et cherche de l'aide, mais personne n'est là. Il continue de s'en prendre violemment à elle pendant qu'elle lutte pour rester solide.

Après de longues minutes à la frapper, il s'arrête soudainement et se dirige vers le lit où Jasmeen est complètement inconsciente. Myabell regarde la scène, paniquée par ce qu'il s'apprête à faire à Jasmeen.

Il saisit violemment le bras de Jasmeen et lui arrache le bracelet en signe de l'infini qui était autour de son poignet.

John : Un sur trois.

Il met le bracelet dans sa poche, puis il se rapproche encore d'elle et attrape le bâton en bois pour la frapper encore plus violemment alors qu'elle est déjà très blessée.

John : Tu ne comptes toujours pas ouvrir ta gueule ?!

Myabell, dans un état médiocre, se bat toujours pour garder les yeux ouverts.

John : T'es vraiment prête a crever pour elle ?!

Avec la faible force qui lui reste, elle hoche la tête en le regardant droit dans les yeux.

Écarquillant les yeux, surpris par son choix, elle persiste à le regarder droit dans les yeux, hochant la tête avec détermination à se sacrifier pour Jasmeen.

Myabell : Je suis prête à crever pour elle. Alors vas-y, fais ce que tu veux et tue-moi. Mais sache que je ne te dirai rien. Rien du tout.

Il serre la mâchoire brusquement sans dire un mot, il quitte la pièce et claque violemment la porte derrière lui, laissant Myabell et Jasmeen à l'intérieur.

Elle laisse échapper un soupir en le voyant sortir de la pièce. Avec la faible force qui lui reste, elle tourne la tête pour regarder Jasmeen, allongée et inconsciente.

Et elle esquisse un petit sourire, rassurée qu'elle n'a rien et qu'il ne l'a pas touchée.

Elle semble s'en moquer qu'il la torture et la tabasse ainsi, du moment qu'il ne s'en prend pas à Jasmeen, ça lui convient.

Torturer Jasmeen aurait été pire que de la torturer elle-même. Elle aurait encore plus souffert en la voyant endurer la douleur. Elle préfère subir ce type de douleur plutôt que de la voir infligée à Jasmeen.

L'expression du visage de Jasmeen était totalement neutre et apaisée. Elle ne peut s'empêcher de sourire en la voyant si détendue, même après avoir reçu des coups et avoir été presque défigurée.

Au même moment, trois grands hommes qui lui semble inconnu entrent dans la pièce, portant des instruments de torture. Ils la fixent tous sans la moindre émotion, alors qu'elle est en proie à une panique totale.

Myabell : Non.. par pitié.. s'il vous plaît...

Dit-elle, redoutant ce qu'ils s'apprêtaient à lui infliger. Ils s'approchent d'elle avec détermination, elle ferme les yeux de terreur. Et c'est reparti pour un autre moment de torture.

Pendant ce temps, Souleyman et Omar étaient en train de finaliser le plan, et Niccolò essayait de repérer Jasmeen et Myabell dans les caméras. Soudain, il lève le bras et fait un signe de la main à Souleyman et Omar pour qu'ils viennent voir ce qu'il a découvert.

Niccolò : J'ai trouvé quelques choses ! Elles sont là.

Dit-il en pointant son écran. Ezio et Einar s'approchent également pour regarder, affichant tous un air choqué en voyant ce qu'ils découvrent.

Omar : Oh putain..

Dit-il en apercevant l'état de Myabell, ils voient les hommes de dos en train de la torturer alors qu'elle lutte pour rester consciente.

Souleyman serre violemment la mâchoire, puis il lève la tête et fait un signe de tête à quelques-uns de ces hommes pour qu'ils se dépêchent de préparer toutes les voitures.

Souleyman : Toi. Une fois sur place, on désactivera tous les systèmes de sécurité et toutes les caméras de surveillance.

Dit-il en s'adressant à Niccolò qui hoche la tête sans discuter. Il reprend son regard sur l'ordinateur et constate qu'ils sont nombreux, des hommes armés, à protéger cette maison.

Einar : Il faut se dépêcher, elle ne tiendra pas longtemps face aux coups qu'ils lui infligent !

Dit-il très stressé, il sort de la pièce avec son frère en prenant toutes les armes et en les chargeant toutes au maximum.

Omar : Je vais démarrer la voiture. Je t'attends en bas.

Dit-il en s'adressant à Souleyman qui semblait réfléchir à quelque chose. Omar quitte la pièce. Il ne reste plus que Souleyman, Niccolò et quelques hommes qui rechargent encore les armes.

Souleyman : La porte de cette pièce est électrique, n'est-ce pas ?

Dit-il en pointant du doigt la pièce où se trouvent Myabell et Jasmeen.

Niccolò : Je vais vérifier tout de suite.

Il tape sur les claviers de son ordinateur, puis il hoche la tête en confirmant que la porte est électronique et qu'elle s'ouvre uniquement par un code ou un autre système de sécurité.

Souleyman : Barricade immédiatement cette pièce avec les systèmes de sécurité.

Dit-il sûr de lui, tous les hommes regardent Souleyman choqués de ce qu'il vient de dire. Veut-il vraiment barricader cette pièce où se trouvent Jasmeen et Myabell avec 3 hommes dangereux à l'intérieur ?

Souleyman : Exécute mes ordres.

Dit-il d'un ton froid, il s'exécute en tapant rapidement sur son clavier pour finalement barricader la pièce où se trouvaient Jasmeen, Myabell et les 3 hommes dangereux avec des éléments de torture.

Les 3 hommes cessent soudainement de martyriser Myabell en entendant un bruit indiquant que la porte est verrouillée et qu'ils sont donc enfermés à l'intérieur. Ils se regardent tous, puis tentent d'ouvrir la porte qui est complètement fermée et impossible à ouvrir.

Peu importe le code saisi et les coups portés à la porte, elle reste verrouillée et bloquée. Les hommes à l'extérieur tentent de forcer la porte, mais en vain.

... : La porte est verrouillée !

... : Essayez le code de l'extérieur !

... : C'est ce qu'on a fait, mais la porte reste bloquée !!

... : Putain de merde !!

Disent-ils, agacés et ne comprenant pas ce qui se passe. Leurs regards se tournent vers Myabell, qui est à moitié inconsciente. Souleyman observe la scène attentivement sans rien dire.

L'un des trois hommes s'approche du lit de Jasmeen. Souleyman fronce légèrement les sourcils en le voyant s'approcher d'elle.

... : Vous pensez que c'est à cause de cette salope ?

Myabell : Comment voulez-vous... qu'elle soit derrière tout ça...? Elle... elle est... dans le coma.

Dit-elle d'une voix très faible. Les trois hommes tournent leurs regards vers Myabell. L'un d'eux s'approche dangereusement d'elle et lui assène une énorme gifle en plein visage.

... : Ferme ta gueule !!! Est-ce qu'on t'a demandé ton avis ?!

Dit-il en s'approchant de son visage couvert de sang et de bleus. Elle baisse la tête sans rien dire, pendant qu'ils reprennent leur conversation.

... : Le boss nous a dit qu'elle était très rusée. Peut-être qu'elle avait tout prévu.

... : Comment aurait-elle tout prévu ?

... : Justement, personne ne le sait. C'est le grand mystère des coups de pétasse de Jasmeen El Jazzar.

Dit-il en attrapant violemment le bras de Jasmeen, tandis que l'un des trois la saisit par le col et la secoue.

... : Si c'est toi, on te promet de te frapper, espèce de chienne !!

Dit-il en la secouant violemment. Pendant que Myabell ouvre grand les yeux et crie pour qu'ils la lâchent.

Myabell : Lâchez-la !! Ce n'est pas elle !! Ne la touchez pas, elle n'est pas derrière tout ça !! Elle est dans le coma, bordel !! Lâchez-la, je vous en prie !!

En la voyant si paniquée quand on la touche, ils se regardent tous en laissant échapper un sourire moqueur, et l'un des trois la saisit par le cou.

Myabell : Non !! Attrapez-moi mais pas elle !! S'il vous plaît !! Elle est dans le coma, elle est déjà dans un état déplorable. Par pitié, laissez-la !!

Dit-elle en criant et en pleurant sans s'arrêter. Son cœur s'accélère, prêt même à sortir de sa poitrine. À sa voix et à son regard, on peut voir à quel point elle a peur.

Le regard de Souleyman se durcit en voyant cette scène, il serre la mâchoire et recharge son arme en la glissant à l'arrière de son pantalon. Il fait un signe de tête à tous ces hommes qui se lèvent et sortent rapidement de la pièce.

Ils descendent tous rapidement les escaliers en direction du grand garage au sous-sol. Toutes les voitures étaient prêtes. Il y avait 8 voitures de luxe noires, prêtes à démarrer à toute vitesse.

Omar : On y va ! Roulez sans vous arrêter ! On doit arriver le plus vite possible là-bas !!

Ils hochent tous la tête, montent dans les voitures et toutes les voitures démarrent une par une, puis ils suivent la voiture où se trouvent Souleyman, Omar, Ezio et Einar.

Ils roulent tous très rapidement. Plein de voitures noires au milieu de la route qui roulent à toute vitesse pendant de longues minutes. Niccolò est resté au manoir pour effectuer ses tâches, qui consistent à tout désactiver une fois qu'ils seront tous sur place.

Au bout de très longues minutes, ils arrivent enfin. Tout le monde se met en place, des hommes à l'arrière, d'autres à l'avant, et certains sur les côtés. Ils étaient tous armés, prêts à tirer.

Ils attendent seulement le signal de Souleyman Al Rahman pour agir.

Souleyman : Donnez-moi vos téléphones.

Dit-il en s'adressant à Einar et Ezio. Ils froncent légèrement les sourcils en tendant leurs téléphones. Il tape quelque chose dessus puis les leur rend.

Ensuite, il sort son propre téléphone et envoie un message à un inconnu.

« Êtes-vous prêts ? »

Écrit-il à la même personne qui a envoyé le même message à Einar et Ezio. Il envoie le message en laissant échapper un léger sourire, puis il lève la tête en donnant le signal à tous ses hommes.

Ils commencent tous à éliminer silencieusement leurs cibles, sans faire aucun bruit avec leurs fusils qui font aucun son. Cette stratégie astucieuse leur permettra d'entrer sans encombre à l'intérieur.

Les hommes qui étaient sur les côtés pénètrent en premier dans la maison, laissant les gardes du corps inanimés sur le sol. Tous restent sur leurs gardes pendant que Souleyman observe la scène avec un sourire en coin.

Ils éliminent chaque homme qu'ils voient, les balles fusent et font exploser les vitres et les meubles. Les balles volent dans tous les sens, trouant la chair et peignant les murs de rouge. Les cris de douleur résonnent dans l'air alors que le sol se gorge du sang des victimes.

C'est un véritable bain de sang, une scène cauchemardesque où la violence règne en maître.

Les balles sifflent, frappant chaque cible sans pitié. Les corps tombent en silence, laissant derrière eux un tableau macabre de destruction.

Les impacts des balles résonnent dans la pièce, créant un chaos mortel. Chaque coup est suivi d'un éclat de verre et d'un éclat de bois, remplissant l'air de cris étouffés et de gémissements de douleurs.

Le sol se gorge rapidement du liquide rouge, formant des rivières sombres entre les corps inanimés. C'est un véritable massacre, une scène terrifiante où la cruauté et la brutalité se déploient sans retenue.

Les tirs continus déchirent l'atmosphère, les échos des détonations se mêlant aux hurlements des hommes du côté adverse.

Chaque impact est comme une note macabre dans cette symphonie de destruction. Le sol, autrefois immaculé, devient rapidement le théâtre d'une danse macabre, laissant des traînées écarlates dans leur sillage.

C'est un tableau d'horreur, où la vie se consume dans un tourbillon de violence et de désespoir.

Einar et Ezio pénètrent dans la maison en courant, restant constamment sur leurs gardes, abattant chaque homme se dressant sur leur chemin.

Sur ordre de Souleyman, ils éliminent impitoyablement chaque individu qu'ils croisent, sans la moindre hésitation.

Einar : Direction le sous-sol ! Elles sont là-bas !!

Ezio : Je te suis, on y va ensemble, pas question d'y aller seul !

Il lui lance un regard de solidarité, et tous les deux avancent pour descendre les escaliers, sous les bruits des balles qui résonnent à travers toute la maison.

Ils se retrouvent face à une grande porte électrique munie d'un code. Malgré leur frustration, ils tentent en vain de la briser. Soudain, un homme à l'intérieur de la pièce demande :

... : Qui c'est ?!

Einar frappe frénétiquement la porte, mais sans succès.

Einar : Ouvrez cette putain de porte !!

Les trois hommes à l'intérieur se regardent, ne reconnaissant pas la voix d'Einar. Myabell, alertée par sa voix, s'écrie :

Myabell : Einar ?!

Espérant être entendue. Einar, levant légèrement les sourcils, regarde son frère.

Einar : Oui, c'est moi ! Accroche-toi, je suis là ! On va te sortir de là !!

Il continue de frapper la porte avec son frère, mais elle reste bloquée.

Einar : Putain de merde, mais ouvre-toi !!

Agacé, il continue à cogner cette porte. Au même moment, il entend le cri strident de Myabell. Il se tend, frappant la porte encore plus fort.

Ezio : Lâchez-la et ouvrez cette fichue porte !!

Einar continue de frapper la porte sans relâche, devenant de plus en plus agacé car elle refuse de s'ouvrir malgré ses efforts. Au même moment, Omar arrive au sous-sol et voit les frères frustrés de ne pas réussir à ouvrir la porte.

Omar : Niccolò, va la débarricader, garde patience !

Einar : Elle est en danger, putain ! Dites-lui de se grouiller !

Omar et Einar se précipitent à l'étage pour avertir Souleyman de débarricader cette pièce. Quelques instants plus tard, la porte électrique s'ouvre.

Niccolò vient de débarricader la pièce.

La porte s'ouvre lentement sur les trois hommes face à Myabell, encore en train de la martyriser.

Einar sort son arme et tire sur deux d'entre eux sans le moindre scrupule. Ils s'apprêtent à entrer dans la pièce pour neutraliser le troisième homme, sauf que celui-ci a son arme pointée sur le front de Jasmeen.

Il a son arme pointée sur le front de Jasmeen !

Il entre dans la pièce et se place devant Myabell, qui était à moitié inconsciente, pour la protéger, en maintenant toujours son arme pointée sur le troisième homme.

... : Tente de me tuer et je m'occuperai d'elle.

Dit-il en parlant de Jasmeen. Si ça tenait à Einar, il aurait laissé Jasmeen mourir, mais il sait que si il fait ça, Souleyman sera hors de lui et le tuera sans le moindre scrupule.

Il sait que Jasmeen El Jazzar doit rester en vie pour le plan de Souleyman Al Rahman. Si elle mourait, alors tout le monde mourra sous la colère de Souleyman.

Myabell : Einar... s'il te plaît, sauve-la.

Dit-elle d'une voix très faible. Il respire fort en continuant à pointer son arme sur lui, sans détourner une seule fois le regard.

... : Baisse ton arme et pose-la au sol.

Dit-il en le regardant droit dans les yeux. Einar ne dit rien et garde son arme levée en le défiant du regard.

Myabell : Par pitié... Einar... baisse ton arme. Fais ce qu'il te dit... s'il te plaît, sauve-la.

Il respire très vite et contracte violemment la mâchoire, ne sachant pas quoi faire.

Myabell : S'il te plaît... sauve-la... pour moi.

Il se raidit, hésite quelques secondes, puis finit par baisser son arme en la posant au sol, tout en le regardant droit dans les yeux.

L'homme en face de lui hausse légèrement les sourcils et laisse échapper un sourire narquois.

Einar : Recule d'elle maintenant.

Dit-il en le fusillant du regard. L'homme ne dit rien et continue à le défier du regard, affichant son sourire provocateur.

Il secoue la tête de gauche à droite en signe de négation et s'apprête à appuyer sur la gâchette.

Mais au même moment il s'écroule au sol.

... : J'ai pas compris, il s'apprêtait à faire quoi ce fils de pute la ?

Dis Souleyman d'un air ironique en étant appuyé sur le bâti de la porte, rangeant son arme à l'arrière de son pantalon et entrant dans la pièce.

Souleyman venait de l'abattre en lui tirant une balle en plein cœur, visant très précisément.

Einar laisse échapper un soupir de soulagement en se tournant vers Myabell qui lutte encore pour rester en vie.

Il s'accroupit pour se mettre au niveau de Myabell et la détache de ces cordes qui doivent lui faire un mal de chien. Une fois libérée, elle s'écroule de la chaise, mais Einar la rattrape.

Einar : C'est moi... je suis là, tu es en sécurité.

Dit-il alors qu'elle s'effondre dans ses bras. Il lui tient la tête jusqu'à ce qu'il pose sa main sur sa joue en lui adressant un léger sourire pendant qu'elle ferme progressivement les yeux.

Einar : Je suis là.. c'est bon.

Elle ferme complètement les yeux, sombrant dans l'inconscience. Einar la soulève et la porte pendant que Souleyman se dirige vers Jasmeen.

Souleyman : Même inconsciente, tu continues à semer la merde.

Dit-il en parlant de Jasmeen, passant ses mains en dessous d'elle pour la soulever, tandis qu'Omar prend toutes ses machines.

Souleyman : Regarde-la, moi celle-là.

Dit-il en s'adressant à Omar, le fusillant du regard. Il lutte pour ne pas lui débrancher les machines qui la maintiennent en vie. Il ressent une profonde haine envers elle pour ce qu'elle a osé faire.

Souleyman : Une envieuse et une garce dans la légende...

Omar : Jasmeen El Jazzar, en effet.

Il laisse échapper un sourire complice à Souleyman. Ils finissent par monter, il n'y avait plus aucun bruit. Tous les hommes étaient à terre et baignaient dans une rivière de sang.

Ils sortent rapidement de la maison, prêts à démarrer la voiture, mais Souleyman s'arrête au dernier moment.

Omar : Qu'est-ce que tu fais ?

Souleyman : Je vais rajouter un peu d'humour à cette mission.

Il se dirige vers le coffre, sous le regard perplexe d'Omar. En ouvrant le coffre, il sort un bidon d'essence.

Ezio : Ne me dis pas que...

Omar : Si... il va le faire.

Dit-il d'un désespéré du comportement enfantin de Souleyman, il se dirige vers la maison et verse tout le bidon d'essence. Puis, il sort un briquet de sa poche et le lance, provoquant ainsi une grande explosion.

Après avoir accompli cela, il se dépoussière les mains et monte dans la voiture, sous les regards d'Omar, Ezio et Einar.

Omar : De l'humour, tu disais ?

Souleyman esquisse un petit rire et ignore complètement sa remarque. Ensuite, il démarre la voiture, avec Omar à ses côtés et Ezio, Einar à l'arrière, tandis que Myabell est complètement inconsciente, allongée, la tête reposant sur les cuisses de Einar.

Il démarre la voiture, et toutes les voitures de ces hommes le suivent. Pendant de longues minutes, le trajet se fait dans le silence, quand soudain des voitures surgissent à une vitesse folle de nulle part.

Souleyman et les autres regardent autour d'eux sans comprendre d'où viennent ces voitures. Omar penche la tête par la fenêtre pour voir, et à ce moment précis, des balles fusent.

Ezio : Oh putain !

Une course-poursuite.

Omar : Sortez vos armes et tirez ! Crevez leurs pneus !

Souleyman : Prends le volant !

Il ordonne à Omar. Ils se passent rapidement le volant, Souleyman penche la tête et commence à tirer, suivi de ses hommes qui font de même.

Les voitures étaient gris foncé, avec des hommes cagoulés à l'intérieur.

Les véhicules foncent à toute allure sur la route, les pneus crissant, tandis que des balles fusent de partout. Tout les conducteurs des hommes de Souleyman jonglent entre l'accélération et la visée précise, tentant de toucher les pneus de leurs adversaires pour les stopper.

Chaque virage peut être décisif. Les bruits des moteurs, des tirs et des pneus qui éclatent créent une atmosphère palpitante et haletante. Une véritable bataille sur roues où la vitesse et la précision sont essentielles pour survivre et prendre l'avantage.

Ezio : J'ai épuisé mes munitions !

Einar : Moi aussi !

Omar : Prenez mes deux armes !

Dit-il en continuant à conduire à une vitesse folle. La fumée des pneus qui s'échappe des voitures lancées à pleine vitesse, les conducteurs se frôlant dangereusement tout en tirant à travers les vitres.

Les balles sifflent, les pare-brise volent en éclats, et l'adrénaline est à son comble. Chaque manœuvre est calculée, chaque coup de volant crucial.

C'est une danse mortelle où la moindre erreur peut être fatale. Les rues se transforment en champ de bataille, et seuls les plus habiles et audacieux pourront en sortir indemnes. Une scène d'action à couper le souffle où la tension est à son paroxysme.

Les routes sinueuses, les conducteurs se livrant à une course effrénée. Soudain, plusieurs des voitures rate un virage et dévale le flanc d'un ravin, suivie de près par d'autres véhicules.

Les cris des conducteurs résonnent dans l'air alors que les voitures chutent en cascade, rebondissant sur les rochers avant de disparaître dans les ténèbres du précipice.

Souleyman : Bloquez toutes les routes de sortie !! Tant qu'ils sont en vie, on ne les laisse pas passer !!

Crie-t-il à ses hommes. Ils obéissent, tirant tout en bloquant les sorties. Une fois bloquées, toutes les voitures noires s'arrêtent, ce qui entraîne l'arrêt des voitures grises également.

Ils descendent tous de leur voiture, les armes à la main, prêts à en découdre. Les ordres fusent alors qu'ils commencent à se tirer dessus, créant un vacarme assourdissant.

Les balles sifflent, les pneus crissent sur le bitume. C'est un véritable duel où chaque geste compte, chaque tir est calculé dans l'urgence de l'instant.

Les hommes adversaires tombent un par un, touchés par les tirs précis et déterminés de leurs ennemis qui sont Souleyman et tout ces hommes qui suivent ces ordres.

Chaque coup est fatal, chaque silhouette qui s'effondre sur le sol marque un tournant dans ce combat intense.

La tension monte à mesure que le nombre d'adversaires diminue.

Laissant place à un silence pesant interrompu seulement par le bruit des balles et des souffles haletants.

C'est une situation où la ruse et la détermination l'emportent, malgré le caractère imprévu de la course poursuite pour Souleyman et ses hommes.











{...}





Souleyman : Sa maison est plus sécurisée que toutes les autres.

Omar : Comment peux-tu en être si sûr ?

Souleyman : Elle me l'a dit.

Omar : Qui ça ? Jasmeen ?

Souleyman : Non.

Omar : Oh.. oui, je vois.

Souleyman avait décidé d'hospitaliser Jasmeen chez elle, convaincu que sa maison était la plus sécurisée, rendant l'accès impossible.

Même Jasmeen n'était pas au courant. Elle pensait vivre dans une maison normale, mais en réalité, c'était tout le contraire. Sa demeure était la plus sécurisée qui puisse exister, et le pire, c'est que cela passait inaperçu, discrètement réalisé.

Il parvient à entrer dans la maison de Jasmeen avec une clé que même elle n'avait pas.

Plusieurs médecins étaient déjà présents pour Jasmeen et Myabell. Ils interviennent immédiatement en urgence, les examinent et les soignent, malgré les regards menaçants de Souleyman.

Souleyman sort du manoir de Jasmeen pour aller fumer une clope, pendant qu'Omar, Ezio et Einar surveillent. En sortant, il remarque une voiture garée devant.

Il crache sa fumée sur le côté avant d'observer qui est à l'intérieur. Un soupir lui échappe en voyant la personne en sortir.

Nael.

Il roule des yeux en le voyant s'approcher de la maison.

Nael : Je suis venu voir Jasmeen, j'aimerais discuter avec elle.

Souleyman : Ok ? Et Pourquoi tu racontes encore une fois ta vie ?

Sans un mot, Nael contracte la mâchoire, en ignorant sa remarque.

Nael : Où est Jasmeen ?

En s'adressant à Souleyman qui recrache sa fumée, Nael reçoit un signe de tête lui indiquant qu'elle est à l'intérieur. Il hoche la tête et entre. En découvrant l'état de Jasmeen et Myabell, Nael est outré.

Nael : Que s'est-il passé ?!

Il élève la voix alors que Souleyman est dehors, riant de la réaction de Nael.

Ezio : Qui es-tu au juste ?

Nael : Vous qui êtes vous ?! Pourquoi êtes-vous dans la maison de ma copine ? Et qu'est-ce qui lui est arrivé ?!

Einar : Dans la maison de qui ?

Nael : Dans celle de ma copine ! Vous êtes sourd ou quoi ?!

Ezio : Je crois que t'as fait erreur, ta copine n'est pas ici.

Nael : Vous vous moquez de moi j'espère ?!

Nael s'approche de Jasmeen. Tous froncent les sourcils, ne comprenant pas son comportement.

Nael : Oh non... qu'est-ce qui lui est arrivé ?

Ezio et Einar se regardent et éclatent de rire.

Nael : Qu'est-ce qui vous fait rire ?!

Einar : C'est ta copine ?

Nael : Bien sûr que oui ! Bande d'idiots !

Ezio : Je pense que c'est toi l'idiot...

Ils se retiennent tous de rire. Souleyman entre avec un sourire en coin. Nael le fixe d'un regard noir.

Nael : Ne commence même pas à te foutre de ma gueule, toi.

Il dit en regardant Souleyman qui a toujours ce sourire en coin.

Souleyman : T'en fais pas, Jasmeen s'en charge déjà pour moi.

Omar, Ezio et Einar éclatent de rire, pendant que Nael serre les poings, la mâchoire crispée. Alors que Souleyman lance un regard plein de défi et d'arrogance.

Nael : Qu'est-ce que t'as dit là ?

Souleyman : Qu'elle se fout de ta gueule en plus d'être con, t'es sourd ?

Il serre la mâchoire pour se calmer et ne pas s'emporter face à son insolence. Il tente de changer de sujet pour se calmer.

Nael : Qu'à t-elle ?

Omar : Elle est dans le coma.

Nael : Je te demande pardon ?!

Omar : Elle a fait un grave, accident y'a pas très longtemps.

Nael : Et pourquoi je suis au courant que maintenant ?!

Souleyman : Écoute... c'est la vie.

Dit-il ironique en écrasant sa clope dans un cendrier, puis il s'affale sur le canapé en regardant Nael.

Nael : Quand va-t-elle se réveiller ?

Dit-il en s'adressant à Souleyman qui est assis sur le canapé.

Souleyman : J'ai pas une gueule de médecin.

Dit-il d'un ton froid. Nael reste silencieux et tourne son regard vers Myabell.

Nael : Et elle ? Qu'est-ce qu'elle a ?

Einar : Occupe-toi de tes affaires.

Nael : M'occuper de mes affaires ? Je la connais depuis longtemps ! J'ai quand même le droit de demander ce qu'elle a !

Souleyman : J'arrive toujours pas à saisir pourquoi t'es toujours obligé de raconter ta vie ?

Dit-il d'un ton arrogant pour le provoquer. Mais Nael se bat pour rester calme et ne pas s'énerver. Il s'assoit près de Jasmeen et pose sa main sur sa joue.

Nael : Ça va aller... tout ira bien, ma chérie.

Ils se regardent tous tour à tour, puis éclatent de rire devant Nael, qui reste perplexe. Il lâche un soupir d'agacement, sans dire un mot.

Il attrape sa main, la serre et enlace ces doigt dans celle-ci et au même moment, il sent la main de Jasmeen lui serrer en retour.

Il fronce les sourcils et il regarde tout autour de lui en sentant Jasmeen répondre à son geste.

Nael : Elle serre ma main !! Elle est entrain de serrer ma main !!



...







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