📅 samedi 08 février
- 𝐂𝐚𝐦𝐢𝐥𝐥𝐞 -
Je ne sais pas comment Fermin et moi nous sommes retrouvés dans une position pareille, mais à peine sommes nous arrivés chez lui, que nous voilà désormais sur son lit, lui au dessus de moi.
Il y a une attirance inévitable entre nous, il suffit de le voir lorsque ses yeux plongent dans les miens. Il y a un silence parfait à ce moment précis, et je n'ai qu'une envie : qu'il me fasse l'amour toute la nuit. Et merde. J'en suis là.
- Est ce que tu es sure que c'est une bonne idée ? je demande, mes mains sur ses joues.
- La question ce n'est pas de savoir si c'est une bonne idée Camille, c'est plutôt de savoir si tu en as vraiment envie ?
La délicatesse de Fermin m'impressionnera toujours. Et je sais que si je refuse que l'on couche ensemble ce soir, il ne m'en voudra pas et ne le prendra pas mal. Et le fait qu'il me pose la question me rassure quant à son état d'esprit à mon égard.
- Je suis désolé Cam, j'avais peur être trop d'ambition... dit-il prêt à se relever.
- Non... répondais-je en le retenant.
- Non ?
Pour unique réponse, je l'attirais plus à moi jusqu'a ce que ses lèvres viennent s'écraser sur les miennes. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, je n'avais pas ressenti ce sentiment depuis six mois, depuis lui.
Les lèvres de Fermin étaient délicieuses, aussi douces qu'à l'époque où nous étions encore ensemble. Et ce simple contact suffisait à me faire ressentir les papillons dans le ventre, qui avouons le, m'avais tant manqué.
Je reprenais plaisir à me sentir vivante près de lui, et ce contact physique entre nous, n'était que le début d'une nuit torride qui nous attendait.
- Camille... dit-il entre deux baisers fougueux. Tes lèvres...
- Les tiennes aussi m'ont manqué... avouais-je.
Son sourire était terriblement beau, mais à nouveau, ce regard entre nous était d'une puissance, que jamais je ne pourrai y mettre de mots dessus.
Ensuite, je souriais lorsque ses baisers venaient chatouiller mon cou. Je caressais son dos, encore vêtu d'une belle chemise, puis je plongeais ma main dans ses cheveux, que j'aimais tant.
- Cam, tu es sure de le vouloir ? demande à nouveau Fermin.
- Fais moi l'amour toute la nuit Fer... réponds-je difficilement.
- Waw... sourit-il vainqueur. Dans ce cas, vos demandes sont des ordres mademoiselle !
Une nouvelle fois, ses lèvres venaient s'écraser sur les miennes, me faisant un bien fou. Je ne savais pas dans quel état d'esprit on se réveillerait demain, ni même si l'on regrettera mais je crois qu'il est important de profiter de l'instant présent.
C'est pourquoi, tout en délicatesse, Fermin ôtait chacun de mes vêtements, un par un, sans rapidité extrême, prenant plutôt le temps d'embrasser chaque partie de mon corps, désormais nue.
Je relâchais le plaisir que ses lèvres me procurait par quelques sons inintelligibles, et inconsciemment, je tirais ses cheveux tant j'étais transporté dans un autre monde.
Je savais que la soirée s'annonçait bonne, mais Fermin avait déjà commencé à faire de moi, sa proie pour la nuit.
(...)
Essoufflés après des heures de sport intensif au lit, Fermin et moi étions désormais couchés, l'un à côté de l'autre, en train de nous remettre de ce qu'il vient de se passer.
Les parties de jambes en l'air avec Fermin ont toujours été incroyable et intense mais ce qu'il s'est passé ce soir est indescriptible. Encore dans ses bras, je peine à exprimer ce que je ressens tant je suis encore psychologiquement ailleurs.
- Est ce que ça va ? demande-t'il finalement après un long silence.
- Oui...
- Ca n'a pas l'air... s'inquiète-t'il en se redressant pour m'avoir face à lui.
- Si, bien sûr que si, je suis juste encore... ailleurs... ça m'avait manqué...
- J'ai eu peur, je pensais qu'il s'était passé quelque chose. Et, il n'y a rien d'étonnant au fait que tout chez toi m'ait manqué.
- Ne t'inquiète pas, tout était parfait, seulement je suis... épuisée.
- Alors dormons. Je suis aussi un peu fatigué et je crois qu'on peut bien s'octroyer une petite grasse matinée demain.
- Merci pour tout Fermin...
Pour unique réponse, l'homme à mes côtés déposait un doux baiser sur ma tempe avant de resserrer ses bras autour de mon corps. Ce geste suffisait au rapprochement et j'avais désormais ma tête sur son torse. Je passais mes doigts sur celui-ci, encore nu, et j'appréciais les papouilles de Fermín dans mes cheveux.
Le fait que nous soyons encore nus ne me dérangeait pas, et je n'avais aucun problème avec ça. On se connaissait suffisamment pour ne pas avoir cette gêne entre nous, pas même après six mois de séparation.
Alors, c'est donc tout naturellement que je m'endormais, très rapidement, nue et dans les bras de l'homme que j'aime encore beaucoup malgré tout. Et si on m'avait dit que je me retrouverai dans cette situation quelques mois auparavant, j'aurai franchement eu du mal à y croire.
(...)
📅 dimanche 09 février
- 𝐅𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧 -
S'il y a bien une chose que je n'aurai jamais pensé, c'est bien me réveiller ce matin aux côtés de Camille.
Après la courte nuit que nous avons passé, le réveil ce matin est compliqué. Mon ex semble dormir comme un bébé, tandis que je suis réveillé, un peu par habitude. Disons qu'il est plutôt rare que je fasse des grasses matinées en ce moment, alors mon corps a prit le rythme.
Cependant, et même si nous avons passé un super séjour, outre sa révélation concernant sa grossesse, je suis bien déçu de savoir qu'elle part aujourd'hui. Je ne sais pas où nous en sommes elle et moi, mais je crois que nous avons fait un pas en avant, et cette nuit pourrait presque me le confirmer.
Mais alors qu'un silence règne dans la chambre, c'est le téléphone de Camille qui vient rompre cet instant suspendu. Réveillée par la sonnerie, elle attrape son téléphone, encore endormie, et décroche sans même regarder de qui il s'agit.
- Allo ? elle demande.
- Cam ? c'est Loris ! je te réveille ?
- Euh... on peut dire ça comme ça...
- Merde, désolé. Mais bon, il est onze heure passée.
- Onze heures ?! demande Camille en se redressant d'un coup.
- Euh... oui.
- Peut importe. Tout va bien ?
- Oui ça va, je voulais savoir quand tu rentrais...
- Oh, j'ai mon train vers 15 heures, donc dans la soirée j'imagine.
- Top, je passe te récupérer ? j'aimerai beaucoup te parler.
- Pas de problème. Mais tout va bien ?
- Oui ne t'en fais pas. Et toi de ton côté ça va ?
- Tres bien.
- Ca marche, bon je te laisse alors. On se voit tout à l'heure.
- C'est parfait, bisous.
Camille raccrochait avant de se tourner vers moi. Sans un mot de plus, elle se laissait tomber dans mes bras, visiblement désespéré d'un tel réveil.
- J'avais oublié que j'étais nue... dit-elle en remontant le drap.
- Mais tu es toujours aussi magnifique nue.
- Ca fait longtemps que tu es réveillé ?
- Pas vraiment. Mais tu dormais tellement bien que je n'osais pas bougé !
Camille riait doucement avant de se rapprocher plus encore. Nous étions proches, c'est vrai, mais plus encore lorsqu'elle passait ses bras autour de mon corps. Je caressais son dos un moment avant de la basculer sur moi. Madame était donc allongée sur toute la longueur de mon corps, et j'avais la chance d'avoir son si beau visage face à moi.
- Est ce que je peux t'embrasser ? je demande inconsciemment.
- Je suis nue, sur toi, nos sexes se frôlent et tu crois que je vais refuser ?
- Je préfère demander, on ne sait jamais...
Alors qu'elle me laissait le champ libre, j'attrapais son visage et l'embrasser langoureusement. Ce baiser était doux et bon, mais aussi terriblement bandant. A tel point qu'elle riait lorsqu'elle sentait mon sexe en folie.
- Je pars cette après midi, c'est notre dernière occasion de remettre le couvert ! dit-elle sourire en coin.
- Je ne vais pas refuser mais d'abord...
- Oui ?
- Quand tu vas partir, toi et moi... où est ce qu'on en sera ?
- Je... je ne sais pas Fermin. Je ne me prends pas la tête.
- Tu vas revoir ce Loris ?
- Oui, mais je vais discuter avec lui.
- Tu comptes revenir passer quelques jours à Barcelone ?
- Tout dépendra de mes examens...
- Alors... si tu acceptes bien sûr, je viendrais sur Lyon.
- Tu ferais ça ?
- Bien sur. Quand j'aurai quelques jours de libre je viendrai.
- Ecoute... tu me manques énormément quand on est loin tous les deux, et... même si j'aimerai pouvoir être heureuse à tes côtés, j'ai encore du mal à croire que ça soit pour maintenant. Alors... dès ce soir, je règlerai certaines choses avec Loris, avant de pouvoir me concentrer sur toi, sur nous.
- C'est que... tu nous laisses une seconde chance ?
- Entre toi et moi, ça serait plus la troisième non ? rit'elle.
- Je dirai plutôt la dernière !
- Tu m'as convaincu. Et oui, j'aimerai. Je pense que même si on ne mettra pas de termes sur notre relation quand je partirai, il sera nécessaire de faire tout comme. La distance nous permettra de voir comment évolue notre relation, ainsi que les sentiments. Et puis, on verra cet été ce que l'on fait.
- Ca signifie clairement que l'on est exclusif Camille...
- Exactement.
- Donc... toi et Loris...
- J'y mettrais un terme en rentrant. Mais tu sais que je n'accepterai aucun faux pas de ta part.
- Je suis bien au courant oui, merci. Et j'ai pris une bonne leçon il y a six mois, j'ai bien pour objectif de me rattraper.
- Alors, on verra comment ça se passe.
- Mais d'abord, on a des choses à faire ! dis-je en la retournant pour l'allonger sur le lit, de sorte à être au dessus.
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hehe, à donf les petits tourtereaux ! qu'en pensez vous ?😌