- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -

By ufrasnakee

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Souleyman Al Rahman un mafieux Saoudien et Argentin, redoutable, craint de tous comme un monstre impitoyable... More

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By ufrasnakee






... : Je suis Bryan Windsor.

Dit-il en accentuant son sourire pendant que Nael et Souleyman le regardent avec incompréhension.

Nael : Que faites vous ici ?

Dit-il en ayant les sourcils froncés, pendant que Souleyman a le visage totalement neutre presque ennuyer.

Bryan : Je suis à la recherche de Jasmeen.

Nael lance un regard noir à ce fameux Bryan, en ne comprenant pas pourquoi il cherche Jasmeen.

Bryan : On m'a dit que je devais me tourner vers vous, pour la trouver.

Dit-il en s'adressant à Nael qui était fou de rage.

Nael : Pourquoi la chercher vous ?

Bryan : C'est personnel.

Dit-il en ayant un sourire en coin. Il contracte violemment la mâchoire en s'approchant dangereusement de lui. Souleyman laisse échapper un sourire moqueur en regardant la scène qui l'amuser grandement.

Nael : Ça te fait rire toi ?!

Souleyman explose de rire. C'est un peu un rire de manière qui est perçue irrespectueuse et insolente envers Nael.

Nael s'approche dangereusement de Souleyman qui était en train de ricaner sous son nez de manière très provocante, pendant que Nael était fou de rage.

Nael : Je te jure que je vais te...

... : Nael ! Mais qu'est-ce qui te prend ?!

Dit Issam, le père de Nael. Il entre dans la pièce et il se met entre Souleyman et Nael en regardant son fils de manière agressive.

Issam : Tu es complètement fou ou quoi ?!

Nael : Je te demande pardon ? Tu sais ce qu'il a fait ?!

Issam : Peu importe ce qu'il a fait ! Ne t'avise plus jamais de faire ce genre de chose à Souleyman !

Nael très étonné que son père dise ça, il le dévisage et le regarde avec incompréhension.

Issam semble très nerveux, stressé, et même effrayé à propos de quelque chose et plus particulièrement Souleyman puisqu'il ne fait que le regarde comme s'il craignait quelque chose.

Souleyman : Écoute papa, c'est mieux pour toi.

Dit-il d'une manière qui cherche à provoquer une réaction chez Nael, à l'agacer et à le défier.

Nael le fusille du regard et le contourne pour se rapprocher une nouvelle fois dangereusement de Souleyman qui lui, la situation l'amusait.

Souleyman : Es-tu au courant que je peux te briser les os en une fraction de seconde ? Vus ton corps de lâche.

Dit-il de façon à le défier et à l'énerver. Issam écarquille les yeux, c'est comme s'il était super-tendue et préoccupé par quelque chose. Il était vraiment nerveux quand il voyait son fils ce comporter comme telle avec Souleyman.

C'est comme s'il craignait quelque chose.

Nael : Tu as oublié que tu bosser pour moi ?

Souleyman laisse échapper un rire moquer et il regarde Issam.

Souleyman : Dis à ton fils que tu travailles pour moi.

Nael : Qu'est-ce que tu dis ?

Souleyman : Je dis juste que ton père est sous mes ordres.

Nael le fusille du regard en s'approchant de plus en plus de Souleyman.

Issam : Nael ! Je t'interdis de faire quoi que ce soit, ai-je été clair ?!

Nael : C'est quoi ce bordel ?! Tu ne sais même pas pourquoi j'agis comme ça !

Issam : Je m'en fou complètement ! Agis comme ça avec qui tu veux mais pas avec lui. C'est un conseille que je te donne. Alors écartes-toi de lui très vite !

Nael fronce les sourcils et le regarde en le questionnant du regard. Pendant que Souleyman a un sourire tellement provocateur scotcher au visage.

Bryan : Je serais à votre place, j'écouterai votre père.

Nael : Mais qu'est-ce qu'ils vous arrivent à tous là ?! Putain de merde, je ne comprends rien !

Souleyman : Écoute ton papa et tout ira bien pour ta gueule.

Nael tourne sa tête vers Souleyman et il contacte la mâchoire, à son regard on peut apercevoir qu'il se retient de ne pas lui coller son poing a la gueule. Ce que Nael ne sait pas c'est que Souleyman est bien plus fort que lui physiquement et qu'il pourrait le réduire en miette en une minutes chrono.

Souleyman : Continue à me regarder comme ça et je te crève les yeux.

Dit-il de manière agressive, hostile et irritante. Nael hausse légèrement les sourcils étonnés du ton que Souleyman a employé.

Quand soudain ils entendent un toussotement qui provient à l'entrée de la porte de la pièce. Et ils aperçoivent tous Jasmeen appuyer sur le bâti de la porte, les bras croisés.

Elle roule des yeux en laissant échapper un soupire, puis elle s'invite au milieu de ces 4 hommes qui la détaillent tous un par un.

Jasmeen : C'était vraiment nécessaire de faire tout ça ?

Souleyman : Non, mais c'était amusant.

Dit-il en lui adressant un sourire provocateur pendant qu'elle soupire.

Nael : Tu as tout entendu depuis le début ?

Jasmeen : Bien évidemment.

Elle les regarde tous un par un puis elle fronce les sourcils en voyant Bryan qui semble inconnu pour elle.

Jasmeen : T'es qui toi ?

Dit-elle en s'adressant à Bryan, il hausse légèrement les sourcils mais toujours en la détaillant du regard, vraiment d'une manière très attentive et observatrice, en remarquant chaque détail de son apparence et même de son comportement.

Bryan : Je suis Bryan Windsor, et j'imagine que vous êtes Jasmeen El Jazzar ?

Dit-il en lui adressant un grand sourire, elle hausse légèrement les sourcils et elle le regarde de haut en bas.

Jasmeen : Exactement. Comment me connaissez-vous ?

Elle entend Souleyman pouffé de rire, elle se tourne donc et elle regarde en le questionnant du regard.

Jasmeen  : Qu'est-ce qui te fait rire toi ?

Souleyman : Tu le tutoies puis tu le vouvoies, faudrais choisir.

Jasmeen : Es-ce qu'il t'a demandé son avis ?
Je ne crois pas.

Elle tourne sa tête vers Bryan et elle lui adresse un petit sourire, qui le déstabilise fortement.

Jasmeen : Ça vous dérange si je vous tutoie ?

Bryan : Absolument pas, au contraire.

Elle tourne sa tête vers Souleyman, et elle lui lance un regard amusé pour le narguer. Il lève les sourcils et roules des yeux.

Jasmeen : Donc ?

Bryan : Eh bien, j'aimerai biens avoir une discussion avec vous, en privé préférablement.

Jasmeen : Très bien, nous remettrons ça à plus tard. Maintenant, pourquoi toi t'es fou de rage ?

Dit-elle en s'adressant à Nael, qui avait les sourcils froncé et la mâchoire contractée.

Nael : Tu as dit que tu avais tout entendu non ?Tu sais très bien ce qu'il a dit. Il a dit que...

Jasmeen : Il a dit que de la merde.

Dit-elle en l'interrompant, il hoche la tête en attendant une réaction de la part de Jasmeen.

Jasmeen : Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?

Nael : Je ne sais pas, justifies-toi.

Elle hausse les légèrement les sourcils et elle laisse échapper un léger rire nerveux.

Jasmeen : Tu rigoles j'espère ?

Dit-elle en le regardant droit dans les yeux, pendant qu'il attend d'espérant des explications.

Nael : T'es sérieuse Jasmeen ?! Tu ne comptes même pas me donner d'explications ?

Jasmeen : Alors là ta crise d'ados tu vas la faire sans moi. Tu penses sincèrement que je n'ai que ça à faire à me justifier ? Je t'ai dit qu'il disait de la merde, ça suffit. Libre a toi de me croire ou pas.

Il contracte la mâchoire, et sort de la pièce les poings serrer et en claquant la porte derrière lui.

Jasmeen : Très bien. Quelques choses à rajouter ?

Dit-elle en s'adressant à Souleyman, Bryan et Isaam. Ils secouent tous la tête de gauche à droite. Elle soupire et elle s'assoit sur une chaise face à ces 3 hommes.

Ils la regardent tous de manière intense et prolongée, sans détourner le regard. Elle les regarde tous un par un sans détourner ses yeux aussi, en les questionnant du regard.

Jasmeen : Un problème ?

Bryan : Pas du tout.

Jasmeen : C'est bien ce qu'il me semblait.

Dit-elle en croisant les jambes et mettant ces cheveux en arrière.

Issam : Je pense, retourner à la fête.

Dit-il en se grattant la tête sûrement gêner de la situation. Souleyman l'attrape par le bras pour le retenir de s'en aller.

Souleyman : Tu vas rester ici sagement, et tu vas écouter ce que j'ai à te dire.

Il reste totalement stoïque. Il ne bouge pas du tout, il est complètement statique sans faire le moindre mouvement. C'est comme s'il était figé par la peur.

Souleyman : Tu préfères qu'on en discute en privé ? Mais malheureusement pour toi tu seras moins sécurisé en étant avec moi dans la pièce en sachant que je souhaite qu'une seule chose en ce moment même, c'est de t'arracher la gorge. Ou bien tu préfères discuter ici ?

Dit-il de manière très neutre. Au regard d'Issam on remarque qu'il est angoissé de la présence de Souleyman.

Ce qui perturbe et questionne fortement Jasmeen de voir le père de famille si terrifié de Souleyman.

Issam : Ici...

Souleyman : Très bien. Alors, tu vas prévenir ton enfoiré de fils.

Issam : Il ne savait pas, il ne te connaît pas... justement je le préserve de ce genre d'affaire, j'essaye de l'éloigner le plus possible de cette histoire. Il pense seulement que tu es un garde du corps... Mais j'en suis sure que s'il apprend qui tu es, il ne recommencera plus jamais.

Souleyman : Je m'en branle qu'il sait qui je suis ou pas. La prochaine fois je n'hésiterai pas une seule seconde à le démembrer à mains nues, sans aucune pitié.

Il avale difficilement sa salive. Il ressent comme une grande peur et une angoisse face à Souleyman qui l'effraie tant. Ce qui provoque à Issam des tremblements et une accélération du rythme cardiaque

Souleyman : La situation m'a drôlement amusé car c'est moi qui l'ai provoqué, alors j'ai été très clément. Remercie-moi de ne pas l'avoir battue à mort, pour son arrogance.

Issam : Je vous remercie... Patron. Je... je... ça ne se reproduira plus, je vous le promets.

Dit-il d'une voix tremblante, Souleyman lui fait un signe de tête qui signifie qui peut quitter la pièce maintenant. Issam exécute et ferme la porte derrière lui.

Jasmeen : Pourquoi tu dois toujours prouver que t'es méchant ?

Dit-elle en regardant droit dans les yeux Souleyman qui laisse échapper un sourire en coin.

Souleyman : Pourquoi je prouverai ? Si je le suis, ma douce.

Elle roule des yeux en laissant échapper un soupire. Pendant que lui est très amusé de la situation.

Jasmeen : Tu es très fort pour tout contrôler, mais nul pour te venger, ce n'est pas en foutant la pagaille dans ma vie et dans mes relations avec les gens que je côtoie que tu réussiras à te venger.

Souleyman : Je suis nulle pour me venger ? J'ai clairement démembré ton détective privé et je t'ai fait de magnifiques dessins avec son propre sang. Et tu oses dire que je suis nul pour me venger ?

Elle soupire en roulant des yeux et elle remarque que Bryan qui était encore dans la pièce était assez perturbé par leur conversations. Mais c'est totalement compréhensible... vu la discussion qu'ils entretiennent devant lui.

Jasmeen : Je pense qu'il n'a pas besoin de savoir que tu es un dégénéré.

Dit-elle en s'adressant à Souleyman qui est perçut comme un fou devant Bryan qui était totalement stoïque. Elle détourne le regard vers Bryan en le questionnant du regard.

Bryan : J'aimerais vous parler en privé.

Souleyman : Hélas, elle ne parle pas sans présence de son avocat, qui est donc moi.

Dit-il d'un air humoristique, Jasmeen laisse échapper un léger rire sincère.

Bryan : Ça ne serait pas l'inverse par hasard ? À ce que je sache, elle est avocate.

Jasmeen fronce légèrement les sourcils en le regardant droit dans les yeux.

Jasmeen : Comment le sais-tu ?

Bryan hausse légèrement les épaules en adressant lui adressant un sourire.

Jasmeen : On se connaît ?

Bryan : Non, mais nous pouvons très bien faire connaissance.

Dit-il en s'approchant de Jasmeen et en prenant sa main. Elle hausse les sourcils pendant que lui dépose un baiser sur sa main.

Jasmeen était sur le point de répliquer quand soudain le corps de Bryan s'effondre devant elle.

Elle fronce légèrement les sourcils en ne comprenant pas tout de suite, mais elle finit par comprendre aisément que Souleyman venait de lui mettre un coup violent à la tête avec son arme ce qui l'a fait perdre connaissance.

Jasmeen : T'es sérieux là ?

Dit-elle d'une manière complètement désespéré du comportement de Souleyman.

Souleyman : Quoi ? Ce petit merdeux n'allait pas tarder à te demander une nuit avec lui. Je n'ai fait que mon humble boulot de garde du corps.

Elle laisse échapper un petit rire et elle se lève de sa chaise.

Souleyman : Qu'est-ce qui ya ? Tu veux être la prochaine que j'achève ?

D'une démarche assurée, elle se rapproche de lui. Ils étaient désormais si proches l'un de l'autre qu'elle devait presque se tordre le cou pour continuer à le défier du regard. Elle battit des cils, en posant son attention sur les lèvres de Souleyman.

Il se sent soudainement perturbé, désorientée et même déconcertée par le regard de Jasmeen qui a rivé sur ces lèvres.

C'est vraiment une situation inattendue et un changement soudain d'ambiance dans la pièce.

Elle s'approche de plus en plus de lui et elle pose sa main sur son torse, pendant que lui la regarde en essayant de comprendre pourquoi réagit-elle comme ça. Mais il se laisse faire, la situation était plus entrain de l'amuser que de l'inquiéter.

Elle était totalement collée à son corps, pendant que lui la dominer par sa taille, elle continue de passer ses mains sur le torse de Souleyman, ce qui ne lui déplaît absolument pas.

Jasmeen : Achève-moi où embrasse-moi ? Nous savons que tu n'es capable que d'un seul en ce moment même.

Dit-elle en s'approchant encore plus de lui, il la détaille de haut en bas et puis il finit par fixer ces lèvres, elle laisse échapper un sourire narquois et elle s'approche son visage du sien.

Une ambiance chargée d'énergie et de désir s'installe dans la pièce. Cela se manifeste par des regards intenses, des gestes suggestifs et de la communication chargée de sous-entendus sexuels.

Il y a une forte attraction mais une retenue en même temps, tout ça accompagnée d'une anticipation de ce qui pourrait se passer ensuite. Les regards intenses, les sourires complices, les gestes suggestifs... tout cela contribue à alimenter cette tension qui peut rendre une interaction très excitante et passionnée.

C'est clairement un mélange d'attirance physique et émotionnelle qui peut rendre un moment particulièrement intense.

Elle était sur le point de l'embrasser quand soudain, Souleyman s'effondre sur le sol.

Elle accentue son sourire en le voyant allongée sur le sol.

Elle venait de violemment le taser.

Avec un des tasers les plus puissants au monde. Elle lui a envoyé des dizaines de décharges électriques qui a réussi à le plonger dans l'inconscience en une fraction de seconde.

Il avait les yeux à moitié ouvert, il lutter pour ne pas les fermer. Elle s'accroupit pour ce mette à son niveau et elle lui adresse un sourire.

Jasmeen : Tu as pris malheureusement trop d'avance par rapport à moi.

Dit-elle en accentuant son sourire et en caressant les cheveux de Souleyman qui lutte coûte que coûte pour rester fébrile et réveiller après les violents coups de décharges électriques qu'il a reçues.

Jasmeen : Il ne faut jamais me sous-estimé Souleyman, car quand je veux quelque chose.

Elle marque une pause en le regardant droit dans les yeux.

Jasmeen : Je l'obtiens.

Dit-elle en enfonçant une piqûre à son cou, contenue de substance et d'un médicament qui provoque la somnolence et l'endormissement. Cette piqûre contient aussi des sédatifs et des anesthésiques qui ont cet effet.

Elle sait qu'il est préférable de toujours utiliser ce type de substance sous la supervision d'un professionnel de la santé pour éviter tout risque.

Mais est-ce qu'elle en sincèrement quelques choses à foutre ?

Elle se lève, et elle attrape un rouge à lèvres rouge poser sur une commode de la pièce, elle en met puis elle dépose un baiser sur la joue de Souleyman.

Jasmeen : Bonne nuit.

Dit-elle en laissant échapper un sourire satisfaite.

Elle attrape un mouchoir qui est sur la commode à coter et elle retire le rouge à lèvres en laissant le mouchoir à côté de Souleyman.









POINT DE VUE JASMEEN.







Oui je venais de taser violemment Souleyman et en l'endormant avec quelques substances que je me suis procurée dans un hôpital. C'est fou tout ce qu'on peut obtenir avec de l'argent et des menaces.

Quand je le vois fermer complètement les yeux. Je laisse échapper un sourire satisfait, et je fouille dans ces poches pour prendre mon bracelet et une arme.

Il sera dans l'inconscience environ plus de 24 heures.

Vous vous demandez sûrement pourquoi je les assommer et endormi de cette manière. Car je compte aller dans la banque d'Éva, et récupérer des informations. Il m'a dit que je pourrais trouver énormément de choses là-bas.

Mais Souleyman a pris une longueur d'avance par rapport à moi. Je ne pouvais pas le laisser faire. Et j'avoue aussi que j'en rêvais depuis un certain temps de le mettre à terre....

Enfin bref ! Je sors de la pièce par la suite, je n'avais ni de poche et ni de sac alors j'ai dû descendre les escaliers avec une arme dans la main. Tous les regards étaient rivés sur moi et l'arme que je tiens. Des regards paniqués et inquiets de ce que je faisais avec une arme à la main.

Myabell pose son regard sur moi et sur ce que je tiens à la main et elle fronce les sourcils. Je lui fais un signe de tête pour qu'elle me suive, elle hoche la tête et elle me suit.

Tous les regards étaient rivés sur moi malgré que j'essaye de cacher l'arme le plus possible. Mais je n'y prête pas attention et je sors du manoir sans adresser la parole à personne.

On arrive à l'arrière du manoir et soudain elle m'attrape par le bras, je me tourne et je la regarde droit dans les yeux.

Myabell : Qu'est-ce que tu fais avec ça ?!

Moi : Arrête de crier. Tu vas m'aider.

Elle regarde autour d'elle et elle se rapproche de moi en m'adressant un regard sérieux.

Myabell : T'aider à quoi au juste ?

Moi : Pour faire court, je vais te kidnapper.

Myabell : Quoi ?

Dit-elle en me regardant avec incompréhension. Je laisse échapper un petit rire.

Moi : Je plaisante.. fin pas trop.

Myabell : Jasmeen, sérieusement.

Moi : Bon d'accord... alors, Souleyman a assommé un homme dans la même pièce que moi et je les donc fais sombrer dans l'inconscience et j'ai besoin de quelqu'un pour me débarrasser de son corps.

Myabell : Je te demande pardon ? Tu as fais quoi...?

Je me gratte la tête et je détourne le regarde en ayant un petit sourire afficher sur mes lèvres.

Myabell : Mais est-ce que tu te rends compte une seconde, de ce que tu as fait-là ?

Moi : Oui mais je t'expliquerai ! Mais là j'ai besoin qu'on m'aide à me débarrasser des corps.

Myabell : Je dois t'aider à te débarrasser des corps là ?

Moi : Mais ce n'est pas toi qui vas te débarrasser du corps.

Myabell : Bah c'est qui alors ?

Moi : Malik.

Myabell : Et tu crois sérieusement qu'il va le faire en sachant que Souleyman est son collègue ?

Moi : Justement, c'est pour ça que tu es là.

Dis-je en lui adressant un grand sourire. Elle fronce les sourcils, en essayant de comprendre ou je veux en venir.

Moi : Et en plus de ça je n'ai pas pris ma voiture. Nael m'a accompagné... mais on n'est pas en bon terme.

Dis-je en lui adressant un sourire en coin. Elle regarde soudainement mes lèvres quelques secondes puis elle reprend ces esprits.

Myabell : Comment tu as faits pour le faire sombré dans l'inconscience ?

Moi : Je les taser puis je lui ai injecté des substances qui provoquent la somnolence et l'endormissement pendant plus de 24 heures.

Elle écarquille ces yeux pour montrer sa surprise et son étonnement. Je lui adresse un regard gêné et un sourire assez timide pendant qu'elle ne réalise pas ce que j'ai faits.

Myabell : Tu rigoles, j'espère ?

Moi : Absolument pas.

Myabell : Oh putain...

Moi : Oui je sais... bon, tu veux bien m'aider ?

Dis-je timidement, elle me regarde et elle semble très hésitante. C'est comme si elle n'était pas sûre de ce qu'elle veut dire ou faire, alors elle prend un moment pour réfléchir quelques instants.

Je la fixe droit dans les yeux. Je ne la lâche pas du regard, je la détaille. Je la regarde de manière très attentive, en examinant chaque détail de son visage et de son apparence.

Ce qui la déstabilise fortement.

Myabell : Bon, d'accord !

Je lui adresse un grand sourire, et j'applaudis rapidement avec mes mains pour montrer que je suis excitée et contente. Elle laisse échapper un léger sourire en me voyant si heureuse.

Myabell : C'est quoi le plan ?

Moi : Suis-moi.

Dis-je en lui attrapant la main, elle est assez étonnée de mon geste mais elle m'adresse un doux sourire en me suivant.

On arrive devant un gros buisson, je me baisse et j'attrape une corde et un rouleau de scotch, et une arme, elle me lance un regard rempli d'incompréhension, et je me lève.

Myabell : Pourquoi tu as une deuxième arme ?

Moi : Ne t'en fais pas. Elle n'est pas chargé.

Myabell : Tu avais déjà tout prévu.

Moi : Exactement.

Dis-je en lui adressant un grand sourire, elle laisse échapper un petit rire et elle prend tout ce que je possède dans les mains.

Myabell : Et maintenant ?

Moi : Maintenant, je vais t'attacher les mains et je vais te mettre du scotch autour de la bouche.

Myabell : D'accord... et ensuite ?

Moi : J'appelle Malik, pour qu'il nous rejoint ici.

Elle hoche la tête, et je lui adresse un sourire en prenant mon téléphone pour appeler Malik.

...

Moi : Peux-tu venir à l'arrière du manoir s'il te plaît ?

Malik : Pourquoi ? Je suis en pleine surveillance.

Moi : Ça ne durera pas longtemps. J'ai vraiment besoin de toi.

Malik : Très bien... j'arrive tout de suite.

...

Moi : Tiens.

Dis-je en passant l'arme de Souleyman à Myabell pour qu'elle la mette à l'arrière de son pantalon car je suis en robe. Tandis que moi je garde l'autre arme qui n'est pas chargée qui était dans les buissons.

Quelques minutes plus tard, je vois Malik arriver d'un pas rapide vers moi. Arriver à ma hauteur il me questionne du regard pendant que moi je lui adresse un grand sourire.

J'ai mes mains derrière mon dos pour qu'il ne puisse pas apercevoir l'arme que je possède à la main.

Moi : Pourrais-tu me prêter tes clés de voiture ?

Malik : Pourquoi ?

Moi : S'il te plaît. J'aimerais rentrée chez moi.

Malik : Nael t'a accompagné jusqu'ici pourquoi tu ne lui demande pas de te raccompagner jusque chez toi ?

Dit-il confus de ma demande, je laisse échapper un soupir.

Moi : Nous ne sommes pas en bons termes en ce moment... et j'aimerai bien rentrer.

Malik : Je vois... à la fin de la fête si tu veux je t'accompagnerai jusqu'a chez toi.

Moi : Non maintenant.

Malik : Je suis en pleine surveillance. Je ne peux pas m'en aller comme ça.

Moi : Maintenant.

Malik : Non, ça ne sera pas possible. Plus tard je te raccompagnerais.

Moi : Je suis impatiente. Je déteste attendre.

Malik : Va falloir changer ça, car tu vas devoir patienter.

Je le fusille du regard en laissant échapper un soupire de frustration.

Moi : Visiblement la gentillesse ça marche pas avec toi.

Dis-je en le fusillant du regard, il me regarde avec incompréhension.

Moi : Myabell !

Elle sort du muret qui était derrière moi, les mains ligoter et la bouche scotcher. J'enlève mes mains derrière le dos et je pointe mon arme sur le front de Myabell qui laisse échapper un hoquet de surprise.

Malik : Qu'est-ce qu...

Moi : Sort ton arme à l'arrière de ton pantalon.

Dis-je en m'adressant à Malik. Il me regarde totalement choqué et il hésite quelques secondes, mais il finit par la sortir et en la posant sur le sol, et en me l'envoyant avec son pied jusqu'à moi, sous mon regard menaçant.

Moi : T'es clé de voiture.

Malik : Je..

Moi : Tout de suite.

Il fouille rapidement dans sa poche et il sort les clés de sa voiture et il me les tend avec son regard rempli d'incompréhension. Je prends les clés et je lui adresse un sourire.

Moi : Tu vois ? Quand tu veux.

Dis-je satisfaite qu'il met passer ces clés, pendant que lui est totalement outré de mon comportement.

Malik : Laisse la tranquille.

Dit-il en observent Myabell qui a les yeux larmoyants.

Moi : Maintenant ton téléphone.

Il fronce les sourcils et fouille une nouvelle fois dans sa poche pour me passer son téléphone déverrouiller.

Moi : Très bien, maintenant... il y a deux corps allongés sur le sol d'une pièce à l'étage. Je veux que tu t'en débarrasses.

Malik : Quoi..?

Moi : Débarrasses-toi de ces corps.

Malik : Qui sont ces gens ?

Moi : Un homme qui semble inconnu pour moi et Souleyman.

Malik : Souleyman..?

Moi : Il n'est pas prêt de se réveiller maintenant, tandis que l'autre ne va pas tarder à se réveiller.

Malik : T'est complètement malade ?!

Je le fusille du regard, je me rapproche de Myabell en insistant l'arme sur sa tempe.

Moi : Crie une nouvelle fois et je la flingue.

Malik : Jasmeen..

Moi : Y a pas de Jasmeen, fais ce que je te dis et ne discute pas.

Il est complètement choqué de mon comportement, après tout... il ne m'avait jamais vu comme ça.

Malik : Qu'est-ce que... tu leur as fait ?

Moi : Moi ? Mais rien du tout, voyons !

Dis-je d'un air ironique, pendant que lui me regarde de façon étrange, comme si j'étais complètement folle.

Moi : Déplace-moi ces corps, démerdes-toi pour que personne ne les voit.

Je marque une pause. Il ne dit rien, mais j'arrive à apercevoir la peur dans son regard.

Moi : J'espère que tu ne comptes pas en parler à quelqu'un.

Dis-je en le questionnant du regard. Il détourne le regard sans rien dire.

Moi : Tu vas vraiment m'obliger de la prendre en otage chez moi, pour que tu puisses fermer ta grande gueule ?

Il écarquille grand les yeux, et se raidit complètement en avalant difficilement sa salive, en secouant la tête de gauche à droite.

Moi : C'est bien ce qui me semblait.

Dis-je en lui adressant un grand sourire pendant que lui est totalement terrorisé par ma présence.

Moi : Ça serait dommage qu'elle meurt par ta faute non ?

Malik : Tu n'oserais pas.

Moi : Ah bon, tu crois ?

Dis-je en le défiant. Je tourne ma tête vers Myabell en lui pointant violant l'arme sur son front, elle se met à genoux en laissant échapper une larme.

Malik : Tu ne peux pas la tuer.

Moi : Non seulement je le peux et en plus, ça me démange. J'ai une envie folle de le faire.

Dis-je en le regardant droit dans les yeux, je lui lance un regard rempli de défis et de provocation. Il fixe l'arme, il ne l'a lâché pas du regard.

Et en une fraction de seconde, il m'avait désarmé et j'avais l'arme pointé sur mon front. Il me fusille du regard, pendant que je lui adresse un sourire rempli de provocation.

Tout ce passe comme prévu.

Moi : Tire.

Dis-je en continuant à le défier pendant que lui me lance un regard rempli de noirceur.

Malik : J'en suis capable.

Moi : Prouve-le.

Dis-je totalement sereine, il me fixe droit dans les yeux, je le regarde aussi sans détourner une seule fois le regard.

Moi : Alors, auras-tu le courage de tuer Jasmeen El Jazzar ?

Dis-je d'un ton humoristique et rempli de provocation à la fois. Il contracte violemment la mâchoire en hésitant.

Je réfléchis quelques instants et j'ai la merveilleuse idée, de faire...

Un gros geste brusque.

Il recule soudainement et il baisse l'arme vers ma jambe et il appuie sur la gâchette sauf qu'il n'y a aucun bruit et aucune balle qui sort, il fronce les sourcils et il re appuie sur la gâchette mais toujours rien.

Je laisse échapper un rire moqueur en le voyant si dans l'incompréhension. Il lève ses yeux vers moi et il me fusille du regard.

Ce serait stupide de ma part de menacer un garde du corps avec une arme chargée en sachant qu'il doit être entraîné et qu'il saura me désarmer en une fraction de seconde.

Je lui adresse un grand sourire, et je lui mets un énorme coup de pied avec mes talons sur le tibia.

Il se tord de douleur, en laissant échapper un crie, je m'approche de lui et en le poussant violemment ce qui le fait tomber sur le sol. J'attrape la deuxième arme, celle de Souleyman, qui se trouvait à l'arrière du pantalon de Myabell.

Malik était allongé sur le sol en ce tenant la jambe, je m'approche de lui. J'étais au-dessus de lui avec mon arme pointer sur son front.

Moi : Je peux t'assurer que cette fois si cette l'arme est chargée.

Il me regarde droit dans les yeux en continuant de se torde de douleur.

Moi : Tu veux qu'on essaye ?

Dis-je en lui adressant un sourire provocateur. Il secoue la tête de gauche à droite alors qu'il lutte contre sa grosse douleur au tibia. Je m'accroupis pour être à son niveau, avec toujours l'arme pointée sur son front.

Moi : Tu vas m'écouter attentivement. Tu vas te débarrasser des corps que je t'ai dits, discrètement et tu vas fermer ta grosse gueule et en parler à absolument personne.

Je marque une pause en insistant mon arme sur son front.

Moi : J'ai Myabell en otage, ne tente pas de faire le contraire de ce que je t'ai dit car tu auras de sérieux ennuis, comme par exemple... je rendrais visite à ta tendre tante Natasha et son mari Joseph qui vivent à 30 minutes d'ici et leur mettre une balle entre les deux yeux.

Dis-je en lui adressant un léger sourire, tandis que lui a les grands ouverts. J'ai bien évidemment fais des recherches avant de m'attaquer à Malik. Je sais que sa mère est décédé d'une sévère dépression après l'incarcération d'un de ces fils, et la seule famille qui lui reste du côté de sa mère c'est sa tante et son mari.

Moi : Ce serait bête qu'ils meurent dans d'affreuse conditions, et tu sais c'est quoi le pire ? C'est que personne ne pourra m'en empêcher.

Il ne dit rien, mais vu son regard, je pense qu'il a très bien compris mon message. Je lui adresse un grand sourire en lui caressant les cheveux, en guise de provocation.

Moi : Tu peux retourner surveiller cette stupide fête.

Dis-je d'un ton ironique, et en retirant mon arme sur le front de Malik. Il soupire de soulagement.

Moi : N'oublie pas de te débarrasser des corps sinon... Tata Natasha et Tonton Joseph seront vite dans mon collimateur.

Dis-je en lui adressant un sourire en coin pendant qu'il me regarde sans rien dire. J'attrape son arme qu'il m'avait envoyé avec son pied au début de la confrontation.

Moi : Une de plus.

Dis-je d'un ton humoristique. J'appuie sur le bouton de la clé ce qui déverrouille la voiture, et j'y monte suivi de Myabell par la suite en le laissant planter la.

Je démarre la voiture et je tourne ma tête vers Myabell qui était encore ligotée et la bouche scotcher. Je laisse échapper un rire en la voyant comme ça.

Elle roule des yeux, en me tendant ses mains. Je m'arrête en plein milieu de la route, il y avait absolument personne, alors je me suis permise. Et je lui détache les mains, et je reprends le volant pendant qu'elle se retire le scotch qu'elle a sur la bouche.

Myabell : Jasmeen ! Putain, mais t'a été incroyable !

Dit-elle en ayant un grand sourire affiché sur le visage, je laisse échapper un rire en la voyant si fasciné de ce que j'ai faits.

Elle me tend sa main et je tends la mienne pour qu'on puisse faire un check, elle était tellement excitée et choqué en même temps que ça me faisait rire.

Myabell : Ton plan à marcher !

Moi : Bien sûr qu'il a marché. J'avais déjà tout prévu depuis le début.

J'avais déjà tout planifié. J'avais prévu de taser Souleyman ce soir. Le faux kidnapping, les informations sur la famille de Malik, les armes chargées et déchargés.

Myabell : J'adore ! Tu es tellement maligne, sournoise et même fourbe ! T'as étais incroyable et badass si je puisse me permettre !

J'éclate de rire pendant qu'elle est tellement enthousiaste et excitée par tout ce qui nous est arrivé.

Moi : On en parle de tes talents d'actrice ? Tu as réussi à pleurer et à le supplier du regard quand même !

Elle explose de rire, suivi de moi. Ça a créé une atmosphère tellement joyeuse et contagieuse. Ça m'a fait du bien de partager des moments de rire avec elle, ça faisait tellement longtemps que ça m'était pas arrivée.

Après de longues minutes de route on arrive enfin au manoir. Je m'installe confortablement sur le canapé accompagné de Myabell et je prends le téléphone de Malik pour fouiller son contenue.

Malik et Souleyman sont collègues, à la base le téléphone n'était pas prévu dans le plan mais sur le moment j'ai réfléchi quelques instants et je me suis dit qu'ils doivent sûrement avoir des contacts en commun. Peu-être qu'en fouillant dans son téléphone je pourrais découvrir quelques choses.

Myabell : Qu'est-ce que tu cherches ?

Moi : Des informations.

Je fouille un peu partout tranquillement. Mais je ne trouve absolument rien. Je respire profondément et lentement pour exprimer mon agacement et mon exaspération.

J'étais sur le point d'éteindre le téléphone de Malik quand il reçoit un message d'un certain « mon frère » je fronce les sourcils en voyant le contenue du message.

« Jasmeen El Jazzar ? »

Myabell me regarde et fronce les sourcils, je la regarde de la même manière. Et je clique sur la notification, et j'entre dans une conversation entre Malik et « mon frère » qui est sans doute le frère de Malik.

Ce qui m'a fortement perturbé c'est que son frère a envoyé un message avec comme contenu, mon prénom et mon nom de famille.

J'accède à la conversion et je remonte un peu en essayant de comprendre pourquoi je suis inclus dans leurs conversations.

...

19h56

Malik : Je ne pourrais pas venir.

Mon frère : Et pourquoi ?

Malik : Je suis en surveillance chez les Alalouf, ce soir.

Mon frère : Fait chier, j'ai vraiment besoin que tu me déposes.

Malik : Désolé, je ne peux pas.

Mon frère : Il se passe quoi chez les Alalouf, ce soir ?

Malik : Issam et Rawija célèbrent leur anniversaire de mariage, et puis la petite copine de Nael revient d'un long voyage aussi.

Mon frère : D'accord.

00h43

Mon frère : Pourquoi tu ne réponds pas au téléphone ?

Malik : J'étais déjà au téléphone avec quelqu'un.

Mon frère : Qui ça ?

Malik : Jasmeen, elle a besoin de quelques choses.

Mon frère : Jasmeen ?

Malik : Oui.

01h49

Mon frère : Jasmeen El Jazzar ?

...

Je fronce les sourcils en voyant mon prénom et nom de famille évoqué. Me connaît-il ? C'est assez perturbant. Entre... Bryan Windsor qui me connaît et lui qui me connaît alors que moi je n'ai jamais entendu parler d'eux, c'est assez bizarre.

Myabell : Mais c'est qui lui ?

Moi : Sans doute le frère à Malik.

Myabell : Tu le connais ?

Moi : Pas du tout.

Myabell : Comment il te connaît lui ?

Moi : J'en ai pas la moindre idée.

Myabell : Putain... qu'est-ce que tu comptes faire la ?

Moi : Lui répondre.

J'ai donc répondu « Oui » a la place de Malik pour bien savoir ce qu'il va répondre. Mais ça fait une minute qu'il ne pas m'a répondu.

Je suis impatiente.

Alors j'ai appelé au bout d'une minute d'attente.

Myabell : Mais qu'est-ce que tu fais ?

Moi : J'appelle. Ça m'énerve d'attendre.

Elle pouffe de rire. Ça sonne et au bout de la troisième sonnerie le fameux « Mon frère » décroche.

... : Allo ?

Et je raccroche directement.

Je fronce légèrement les sourcils et je réfléchis quelques instants.

Mais...

Sa voix me parait assez à familière.

Myabell : J'ai l'impression d'avoir déjà entendu cette voix quelque part.

Moi : Ab bon ? Même moi, cette voix me semble tellement familière.

Myabell : Pareil, mais j'arrive pas à savoir qui c'est.

Je réfléchis quelques instants mais je n'arrive pas à savoir qui c'est. J'ai beau me creuser le cerveau je n'arrive pas à parvenir à trouver qui c'est. Ce qui m'agace fortement.

Je respire profondément pour montrer que je suis agacé, frustré et même contrarié de ne pas trouver qui c'est.

Moi : Putain... je trouve pas.

Myabell : Pareil.

Nous soupirons de frustration en même temps, et on se regarde et on explose de rire, après quelques secondes, elle arrête de rire et elle me sourit seulement en me regardant avec tendresse, admiration et affection.

Je détourne le regard en roulant des yeux avec un petit sourire en coin, je l'entends pouffer de rire en continuant de me regarder.

Myabell : J'ai l'impression de t'avoir toujours connue.

Dit-elle si sincèrement, je ne dis rien et je continue à regarder droit devant moi avec toujours ce petit regard en coin. Je sens toujours son regard sur moi, et je finis par tourner ma tête et à la regarder droit dans les yeux ce qui la déstabilise fortement.

Moi : Merci pour tout ce que tu as faits pour moi depuis qu'on se connaît... Mya.

Dis-je en lui adressant un petit sourire sincère. Son visage s'illumine et elle hoche légèrement la tête en me souriant.

Moi : Pourrais-tu me remettre mon bracelet ?

Dis-je en lui tendant mon bracelet qui était maintenant difficile à remettre car il a était très abîmé, presque cassé. Elle le prend et elle me le met en m'adressant un grand sourire que je lui rend.

Myabell : Ça te dirait, qu'on regarde les caméras de surveillance du manoir des Alalouf pour voir ce que Malik a fait après notre départ ?

Dit-elle en ayant un grand sourire, je lui réponds par un sourire complice et je me lève du canapé pour lui apporter un ordinateur portable.

Au bout de quelques minutes elle réussit à accéder aux caméras de surveillance et on aperçoit Malik entrain de déplacer les corps discrètement et retourner à la fête en boitant, comme s'il ne s'était rien passer

On riait devant l'écran en le voyant boiter, après... le violemment coup de talon que je lui envoyais au tibia, c'est un peu normal qu'il boite un peu.















{...}







Le lendemain, en fin d'après-midi... et si mes calculs sont bons, Souleyman est toujours inconscient, et il compte se réveiller dans moins de deux heures.

Donc c'est le moment où jamais de me rendre à la banque d'Éva. D'après Sayed, je pourrais trouver des informations sur la relation entre Tarek et Éva et pleins d'autre chose !

En connaissant depuis peu Souleyman, je sais qu'il m'aurait suivi sans même l'avoir averti d'où j'allais, il finit toujours par savoir où je suis.

Alors j'ai préféré me débarrasser de lui pendant plus de 24 heures. C'est vraiment un très gros risque de ma part de faire ça, en sachant qu'il me fera payer très cher pour ce que j'ai osé lui faire.

Je me dirige vers mon armoire, et je prends des vêtements. Je m'habille d'un pantalon noir très moulant, et d'un décolleté noir qui laisse aperçoit mon ventre et un peu ma poitrine, accompagné d'une veste courte en cuire et d'une paire de talons transparents, et en laissant mes longs et cheveux noirs détachés comme à leurs habitudes.

Et je finis par sortir quelque temps après en prenant ma voiture, mais avant de démarrer j'ai le réflexe de vérifié si je ne suis pas tracé. J'ai donc vérifié et il avait yen pas. J'attache ma ceinture et direction la banque d'Éva.

Après de longues minutes de route, j'arrive enfin à l'ancien lieu de travail d'Éva.

Je ne peux pas m'empêcher de ressentir une douleur intense et une grande tristesse en voyant le lieu de travail de la personne qui compte le plus pour moi.

Je prends une grande inspiration pour empêcher mes larmes de se manifester.

Et j'avance d'un pat déterminé vers la porte d'entrée ou se trouve la sécurité de la banque. Quand ils me voient, ils hochent seulement la tête et ils me laissent passer, en sachant pertinemment que je suis la fille d'Éva. J'entre à l'intérieur, il y a quelques personnes à l'intérieur, des gens qui travaillaient avec Éva.

Ils m'adressent tous un sourire et reprennent leurs occupations. Je me dirige vers le poste d'Éva et je m'installe sur la chaise en regardant autour de moi.

Je peux pas m'empêcher de me rappeler toutes les fois où Éva m'a amené ici pour me faire découvrir son travaille. Je laisse échapper un sourire nostalgique en regardant autour de moi.

J'ouvre son ordinateur, et j'entre les mots de passe que je connais. Car elle me l'avait passé quand j'étais un peu plus petite, je faisais mes devoirs dessus quand elle me ramène à son travail, et depuis elle ne la jamais changer. Mais je me suis jamais permis de fouiller à l'intérieur avant, mais maintenant c'est nécessaire que je le fasse. 

Je regarde un peu partout, et je tombe sur des gros montants d'argents encore une fois avec plein de client différent.

Et à chaque client qu'elle avait, il y a inscrit des dossiers et des informations sur chacun d'eux. J'ai lu pratiquement tout et c'est tous des mafieux.

Absolument tous.

Et dans tous ces noms il y a le nom de mon père et celui de mon frère.

Il n'y a pas un seul client qui n'est pas un dangereux mafieux. Je réfléchis quelques instants en me creusant le cerveau et puis je réussit à faire le lien.


Issam : Et vous Eva, vous gérez la plus grande banque de Monaco, n'est-ce pas ?

Eva : C'est ça.

Issam : Je vois, c'est très bien. Depuis combien de temps ?

Eva : Un peu plus de seize ans.

Issam : Je comprends mieux pourquoi les plus grands mafieux des pays du coin vous font extrêmement confiance.

Pourquoi je n'avais pas compris tout de suite. Je me sens tellement stupide. Eva n'était pas qu'une simple patronne de banque, elle était patronne de banque consacré aux mafieux. Elle gérait tout l'argent et le business des mafieux.

Je me mords violemment les lèvres en voyant ça. Pourquoi m'a-t-elle caché ça pendant des années ? Pourquoi j'apprends ça que maintenant.

Je laisse échapper un soupir profond pour exprimer mon agacement, et ma lassitude face à cette situation.

Je m'apprêtais à continuer à fouiller pour en apprendre un peu plus quand soudain j'entends des gros coups de feu. Je me lève rapidement de ma chaise en comprenant pas ce qui se passe.

J'entends des cries, des hurlements, des gros coups de feu qui provient de l'entrée principale de la banque. Je suis complètement figée. Je ne sais pas quoi faire. Je n'ai aucune arme sur moi, et je suis toute seule dans le bureau d'Éva.

Je ne savais pas quoi faire, est-ce que je dois sortir de là ou rester. J'essaye de réfléchir mais les coups de feu me perturber et m'empêcher de réfléchir correctement pour trouver un plan stratégique.

Quand soudain la porte s'ouvre brusquement sur une femme.

Une femme qui semble inconnue pour moi. Physiquement elle est un peu plus grande que moi de taille, sa peau est assez métisse, des yeux en amande de couleur noire, des cheveux mi-long noirs aussi et des lèvres légèrement pulpeuses.

Elle tenait une arme à la main, elle entre dans la pièce et elle ferme la porte derrière elle et elle me regarde droit dans les yeux, puis elle baisse son regard sur mon bracelet.

... : Oh putain... c'est toi Jasmeen ?

Je la regarde avec incompréhension et je hoche la tête, elle respire fort et elle s'approche de moi.

Moi : Et toi, t'es qui ?

... : Alaia, suis-moi.

Moi : Qu'est-ce qui se passe ?!

Alaia : T'entend les coups de feu ?

Elle marque une pause et je hoche la tête en guise d'affirmation.

Alaia : C'est des gens qui sont en train de retourner cette banque pour te retrouver.

Moi : Me retrouver ?

Alaia : Je n'ai pas le temps de parler. Je dois te faire sortir d'ici, saine et sauve. Suis-moi !

Dit-elle en m'attrapant la main, je fronce les sourcils et je finis par la suivre. Nous sortons du poste d'Éva, et on longe le couloir, tout en entendant des cries et des coups de feu.

On arrive devant une porte de secours qui conduit sur le toit de la banque, elle pousse la porte et au même moment on entend.

... : Elle est la !!

Cri-il en me pointant du doigt. Tous les regards sont rivés sur moi. C'était tous des gens vêtus d'une tenue toute noire et des cagoules qui me laissaient pas perçoir leurs têtes.

Alaia : Grouille toi !

Dit-elle en me laissant passer devant elle, je monte les marches d'escalier de secours à une vitesse folle suivis d'Alaia derrière moi. On arrive sur le toit, ou se trouve un hélicoptère.

Moi : C'est quoi ce bordel ?

Dis-je en voyant deux hommes à l'intérieur en me faisant un signe de la main pour que je monte à l'intérieur.

Alaia : Suis-moi ! Dépêches-toi !

J'allais répliquer et demander des explications quand je vois 4 hommes cagoulés arriver sur le toit au même moment.

Je me précipite avec Alaia vers l'hélicoptère et je monte à l'intérieur sans comprendre ce qui ce passe. Quelques instants après l'hélicoptère décolle, et les 4 hommes qui étaient sur le toit se mettant à tirer d'en bas mais ils s'y parviennent pas.

Quelques secondes plus tard, j'aperçois d'autres hommes cagoulés arrivaient sur le toit et ils se mettant à tirer aussi mais on était beaucoup trop haut pour qu'ils réussissent à nous atteindre.

Ils étaient au moins une dizaine. Tous ces hommes étaient à ma trousse là ? Comment c'est possible ? Et qui est cet Alaia et pourquoi me sauve-t-elle des griffes de ces hommes ?

Je laisse échapper un soupir profond et de soulagement en voyant qu'on les a semé, après cette période de stress et d'incertitude.

Moi : Qui êtes-vous ?

Dis-je en m'adressant aux deux hommes qui étaient dans le même hélicoptère qu'Alaia et moi.

... : Moi, je m'appelle Ezio.

... : Et moi, Einar.

Disent-ils en m'adressant un petit sourire pour me rassurer, ça se voit qu'ils sont frères. Il se ressemble comment deux gouttes d'eau.

Moi : Mais vous êtes qui ?

Dis-je en m'adressant à Ezio, Einar et Alaia. J'étais complètement dans l'incompréhension. Qui sont-ils ? Pourquoi m'ont-ils aidé ? Et comment me connaissent-ils ?

Alaia : Des envoyées.

Moi : Des envoyés ? Mais des envoyées de qui ?

Alaia : D'une personne qui souhaite rester anonyme.

Je fronce les sourcils et je les regarde tous avec incompréhension.

Moi : C'est quoi ce bordel ? Je comprends plus rien là.

Alaia : T'en fait pas. Tu n'as plus rien à craindre, tu es en sécurité maintenant.

Moi : Je vous en remercie. Mais je ne comprends toujours pas ce qu'il s'est passée ! Et puis vous m'emmenez ou là ?

Alaia : Dans un endroit, où tu seras en sécurité.




...







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