𝐅𝐈𝐃𝐄𝐋𝐄 - 𝐅𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧 �...

By urfavsmood

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Dans l'obscurité palpitante d'une boîte de nuit, Camille et Fermín se lient pour une nuit sans lendemain. Mai... More

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𝐄𝐏𝐈𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 25

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By urfavsmood

📆 samedi 18 janvier
5 mois plus tard

- 𝐂𝐚𝐦𝐢𝐥𝐥𝐞 -

Jamais je n'aimais autant les week end que depuis que j'ai repris la fac. Désormais en deuxième année de psychologie, il faut dire que le rythme est difficile mais je m'accroche. J'ai cependant réussi mes examens ce qui m'a permis de valider mon semestre.

Mon retour en France a été un peu plus compliqué que je ne le croyais. En effet, j'ai ressenti le manque. Le gros manque. Mais j'avais été claire sur le fait qu'entre Fermín et moi c'était terminé et que c'était mieux ainsi. Alors même s'il m'a fallut un petit moment pour m'en remettre, je suis désormais sorti d'affaire.

Je continue tout de même de recevoir des messages et des appels de Fermin mais je me force à ne pas lui répondre. Nous devons avancer chacun de notre côté et je reste convaincue que c'était la meilleure décision pour tous les deux. Il n'était pas capable de m'apporter ce dont j'avais besoin, et je pense également qu'il n'était pas prêt pour une relation sérieuse, sur le long terme. Alors même si ça nous peine sûrement tous les deux, le seul remède c'est le temps. Pour lui du moins, parce que de mon côté j'ai réussi à passer au delà de cette relation.

Ces cinq derniers mois il s'est quand même passé pas mal de choses. J'ai eu l'occasion de revoir Ella et Loïs qui ont fait le déplacement jusqu'à Lyon pour quelques jours. Nous avons profité de ce court séjour pour visiter la ville et passer du temps toutes les trois. C'était vraiment sympa et je leur ai promis de revenir à Barcelone pour revoir un peu tout le monde un de ces quatre.

Je suis également très bien entourée à Lyon et je n'ai pas eu de mal a m'intégrer. J'ai quelques amis sur qui je peux compter, mais c'est surtout grâce à Loris. Parce que oui, dès le jour où nous nous sommes retrouvé, à mon arrivée, nous ne nous sommes plus lâchés.

Et c'est aussi la raison pour laquelle je me réveille ce matin dans les bras de Loris. Si on m'avait dit un jour que nos parents avaient raison lorsqu'ils disaient qu'on terminerait ensemble je ne l'aurai pas cru. Enfin, nous ne sommes pas vraiment ensemble mais c'est tout comme. Et finalement...

- Il pleut aujourd'hui... c'est les week-ends comme ça qui me déprime... dit-il en me serrant contre lui.

- C'est un temps à rester au lit toute la journée ça...

- J'aimerais aussi beaucoup mais tu as un partiel à réviser pour lundi...

- Argh... ne m'en parle pas !

- Je t'ai dis que j'allais t'aider à réviser.

- Il est quelle heure ? je demande.

- Presque onze heures.

- Ah ouai on a bien dormi...

- Disons qu'on s'est couché un peu tard alors forcément...

Je me souvenais très vite de la nuit torride que nous avons passé et comprenais finalement ce long sommeil que nous venions d'avoir. Et c'est en tournant la tête vers la fenêtre que j'aperçois un temps gris, déprimant comme il le dit si bien.

- Tes parents sont là ? je demande.

- Non, ils sont partis ce matin tôt, ils rentrent lundi matin.

- Oh...

- Tu n'as qu'à rester ici tout le week end !

- C'est ce que j'avais déjà prévu de faire enfaite...

- J'aime le fait que tu ne puisses plus te passer de moi !

- C'est ce que j'aime te faire croire en réalité...

Rapidement, Loris et moi rigolions après qu'il m'ait gentiment chatouillé de bon matin. Je l'embrassais autant que j'en avais l'occasion puis, on finissait par se lever.

Loris et moi n'étions pas ensemble, on s'entendait simplement très bien. On aimait passer du temps ensemble et on agissait comme un couple, sans en être un. Disons qu'on ne se prend pas la tête et qu'une relation pareille nous convient à tous les deux.

- Tu veux déjeuner ? demande-t'il de la cuisine.

- Ouai, j'ai franchement faim.

- Je prépare ça.

J'allais faire un tour au toilette pendant que monsieur préparait le petit déjeuner. Je repensais au week end qui nous attendait : les révisions. On avait l'habitude de réviser ensemble, alors on réussissait ensemble. Loris aussi avait réussi son semestre et il faut dire que nous avons énormément travaillé. Comme quoi, le travail paye.

- Cam, y'a ton téléphone qui sonne ! dit-il.

- J'arrive.

Je me lavais les mains à la salle de bain avant de rejoindre Loris à la cuisine. J'attrapais mon téléphone avant de souffler un coup.

- C'est Fermín... dis-je désespérée.

- Encore ?

- Et oui...

- Tu sais, je pense que tu devrais vraiment avoir une conversation avec lui. Peut importe l'issue de celle-ci, je crois que c'est nécessaire, pour vous deux. S'il t'appelles et t'envoies encore des messages cinq mois après c'est qu'il n'est pas passé à autre chose...

- Je sais, mais je pensais avoir été clair le jour où nous avons rompus...

- Et tes copines, qu'est ce qu'elles en disent ?

- Loïs et Ella ?

- Oui.

- Qu'il n'arrive toujours pas à tourner la page. Mais je ne peux rien faire de plus. J'ignore ses appels et messages, on ne se voit plus, je ne sais pas ce qu'il reste à faire pour qu'il passe à autre chose.

- Discuter Camille. Il a sûrement besoin de t'entendre, quitte à ce que tu le remballes à nouveau.

- J'ai peur que ça ne soit pire si tu veux tout savoir...

- Tu es comment toi vis à vis de lui aujourd'hui ?

- J'en sais rien. Je suis passée au dessus.

- T'es encore un peu amoureuse, ça se voit.

- Non Loris, vraiment pas.

- Tu te mens à toi même ! rit-il.

- Si je l'aimais vraiment encore je serai sûrement déjà repartie à Barcelone. Mais je suis la, avec toi !

- On a quand même une relation particulière toi et moi... rigole-t'il.

- Oui, mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas attachée à toi.

- Et je ne t'en voudrais pas si tu voulais retourner avec lui... parce que t'es une meuf géniale Camille, et que tu mérites tout le bonheur du monde.

- C'est pas avec lui que je serai heureuse, ni avec toi d'ailleurs ! plaisantais-je.

- Quoi ? je suis en train de te préparer le petit déjeuner et tu serais pas heureuse avec moi ? non mais je rêve ! dit-il faussement vexé.

Je rigolais et contournais l'îlot central avant de l'enlacer par derrière. Je savais qu'il ne m'en voudrais pas si j'allais voir ailleurs, et ça serait pareille dans la situation inverse. On s'apprécie bien c'est vrai, mais disons qu'on profite simplement de la situation. Mais on ne sait pas de quoi l'avenir est fait. Peut être sommes-nous réellement fait pour être ensemble ? Et si nos parents avaient raison depuis le début ? Si Loris était l'homme qu'il me fallait ?

- Et voilà madame ! dit-il après avoir terminé de tout préparé.

- En fait c'est à médité... dis-je.

- Quoi donc ?

- Le fait que je pourrais être heureuse avec toi.

- Je préfère ouai !

Je riais puis l'embrassais pour le remercier. On allait finalement se poser sur le canapé et je sortais de mon sac les cours de la semaine. La matinée était déjà bien entamée, il était donc nécessaire que l'on travaille un peu, surtout si l'on veut profiter un peu tous les deux après.

- Par quoi on commence ? je demande. La neuroscience où la psychologie cognitive ?

- Peut importe, choisis.

- La neuroscience allez !

Lorsque j'avais terminé de manger le petit déjeuner, je m'affalais sur le canapé. Loris s'asseyait tout proche, et j'en profitais pour caler mes jambes sur les siennes. Il les caressait pendant que je commençais à lire le cours à voix haute.

Pendant deux bonnes heures, et dans toutes les positions possibles et inimaginables, Loris et moi étudions. Lorsque nous n'arrivions plus à nous concentrer, on décidait de faire une pause.

- Cam, tu veux bien me masser ? demande Loris, encore douloureux du dos.

- Oui, donne moi la crème.

Désormais dans sa chambre, j'étais assise au niveau de son fessier. Loris était torse nu alors je baladais mes mains sur son dos, dans l'unique but d'apaiser sa douleur.

Si lui et moi étions aussi proches, c'est parce que nous étions tous les deux dans une situation similaires. Loris comme moi avions rompus à la même période. Je suis presque certaine qu'il ressent pour son ex, la même chose que je ressens pour Fermin. De la déception, le manque et la nostalgie. Et cette relation entre lui et moi, c'est comme pour oublier nos exs respectifs. C'est aussi une façon pour nous de passer à autre chose avec ce qui est désormais du passé.

Et le fait d'être dans la même situation aide forcément au rapprochement. Loris se montre très bienveillant et compréhensif à mon égard, tout comme je le suis également avec lui. C'est une situation qui nous fait du bien et qui nous fait sentir vivant. On ne se met pas la pression, on vit au jour le jour, sans se poser de questions.

- Et voilà... dis-je après un moment à le masser.

- Merci !

Je descendais de son beau fessier avant qu'il ne se retourne sur le dos. Son large sourire suffit à réchauffer mon cœur, mais lorsqu'il m'ouvre ses bras, je ne peux m'empêcher de plonger dans ceux-ci.

- T'es vraiment une bonne masseuse toi... dit-il.

- Ouai je sais, ça fait parti de mes talents cachés ! ris-je.

- Et ce p'tit cul ? demande-t'il sourire en coin en l'agrippant.

Il n'en fallait pas plus pour qu'en quelques secondes, la chaleur et la tension se propage dans la chambre. Voilà donc que rapidement, nous sommes tous les deux nus, l'un sur l'autre, prêt à entamer une nouvelle partie de jambes en l'air.

_______________________________

qu'avez vous pensé de ce chapitre cinq mois après la rupture ?😌

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