LOVE IN RED // Charles Leclerc

By njhxlively

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« Personne ne sait ni quand, ni comment l'amour ou la foudre vont tomber, mais tout ce qu'on sait, c'est que... More

Zéro.
Un.
Deux.
Trois.
Quatre.
Cinq.
Six.
Sept.
Huit.
Neuf.
Dix.
Onze.
Douze.
Treize.
Quatorze.
Quinze.
Seize.
Dix-sept.
Dix-huit
Dix-neuf.
Vingt.
Vingt-et-un.
Vingt-deux.
Vingt-trois.
Vingt-quatre.
Vingt-cinq.
Vingt-six.
Vingt-sept.
Vingt-huit.
Vingt-neuf.
Trente-et-un.
Trente-deux. 🔞
Trente-trois.
Trente-quatre.
Trente-cinq.
Trente-six.
Trente-sept.
Trente-huit.
Trente-neuf.
Quarante.
Quarante-et-un.
Quarante-deux.
Quarante-trois.
Quarante-quatre.
Quarante-cinq.
Quarante-six.
Quarante-sept.
Quarante-huit.
Quarante-neuf. 🔞
Cinquante.
Cinquante-et-un.
Cinquante-deux.
Cinquante-trois.
Cinquante-quatre.
Cinquante-cinq.
Cinquante-six.
Cinquante-sept.
Cinquante-huit.
Cinquante-neuf.
Soixante.
Soixante-et-un.

Trente.

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By njhxlively

Nora Wilson.
| Silverstone. Dimanche 23 Juillet 2023. |

De la pluie est tombée cette nuit et ce matin, rendant le circuit très humide. Heureusement, le temps semble s'être calmé et le soleil commence à pointer le bout de son nez. D'ailleurs, cela ne semble pas avoir entacher la venue du public parce que énormément de personnes sont au rendez-vous pour ce jour de grand prix alors avec Ben, nous nous frayons un chemin à travers la foule pour retourner jusqu'à l'hospitalité italienne que nous avons abandonné un temps plus tôt pour aller se balader sur le paddock. Charles était en pleine préparation d'avant course avec Joris et Andrea alors j'en ai profiter pour m'évader un peu avec mon meilleur ami et profiter de nos derniers moments ensembles avant quelques semaines. Non pas que la compagnie de mon petit ami me dérange mais à quelques heures du départ, je me suis dit qu'il avait probablement envie de se focaliser sur la course pour laquelle il partira quatrième. Ce n'est pas ce qu'il espérait mais c'est la meilleure position qu'il a réussi à tirer alors il n'est pas mécontent et moi, je l'encouragerai jusqu'au bout.

Entre les médias et leurs caméras, les salariés des écuries, ceux du paddocks et les fans, c'est une vraie fourmilière et je n'en mène pas large. Je ne m'attendais pas à un tel engouement et en réalité, je crois qu'on ne rend pas vraiment compte de tous l'engouement que provoquer un grand prix de F1 lorsque nous ne pas embarquer dedans. Les pilotes sont de vrais super stars. Outre les caméras des médias qui épient leur moindre faits et gestes dans le paddock, ils sont aussi bien épiés par un bon nombre de fans et je ne parle même pas de la jeune génération de pilotes comme Charles qui sont épiés par un bon nombre de fans féminines plus ou moins jeunes. La preuve en est avec le petit groupe de jeunes femmes qui vient de nous passer sous le nez pour courir vers l'un des pilotes de l'écurie McLaren, sortant à peine de l'hospitalité.

Ben - Tu crois qu'on était comme ça, Lalou ?
Moi - On a pleuré quand on a vu les One Direction pour la première fois alors j'imagine qu'on était probablement pire.
Ben - C'est vrai.

Je rigole en observant le petit groupe se former autour du pilote McLaren et je me revois moi, il y a une dizaine d'année, en train d'assister à mon premier concert des One Direction avec Ben et mon père qui avait prit sa journée pour nous accompagner. Je me souviens l'avoir embarquer dans cette foule de gens, en plein milieu du stade de Wembley et surtout, je me souviens à quel point j'étais heureuse de les voir sur scène pour la première fois. Nous avions passé une soirée mémorable, probablement l'un de nos meilleurs souvenirs ensembles et j'imagine que finalement, c'est probablement la sensation qu'ils ressentent en ce moment.

Ben - D'ailleurs, c'est fou comme tous ces hommes en combinaison me donnent chaud d'un coup !
Moi - Alessandro est déjà aux oubliettes ?
Ben - Non, mais je suis au régime, il soupire en remettant ses lunettes de soleil sur le nez. Et Alessandro est un énorme gâteau au chocolat qui me fait de l'œil mais auquel je n'ai pas le droit de toucher.
Moi - Parce que... Peter ?
Ben - Absolument, il affirme. Ce n'est pas parce que ça ne va pas avec Peter que je dois me laisser tenter par le premier gâteau au chocolat en face de moi... Un gâteau tellement sexy, cela dit.

Il soupire longuement et j'esquisse un sourire presque compatissant. Au moins, il admet enfin que les choses ne vont pas. Ce n'est pas forcément le moment d'en parler mais si les choses se passent toujours aussi mal d'ici la trêve estivale, j'aurai une discussion avec lui. On s'est toujours soutenu en gardant un certain recule concernant nos relations mais en tant qu'amie, je ne peux pas le laisser dépérir dans une relation qui ne lui convient pas et je sais qu'il ferait la même chose pour moi.

Après quelques mètres parcourus, nous arrivons enfin devant les bâtiments rouge et noir de l'écurie Italienne. Nous traversons la terrasse avant d'arriver à la porte devant laquelle un homme vêtu d'un tee-shirt rouge à l'effigie de la scuderia nous coupe dans notre élan en nous bloquant l'entrée.

... - Mademoiselle, il me dit dans un fort accent italien, vous n'avez pas le droit d'être dans l'hospitalité sans pass.
Moi - Oh, mais j'ai mon pass !

Je m'apprête à lui tendre mais je me rend vite compte que mise à part le pass VIP argent et orange autour de mon cou, il semblerait que j'ai oublié le fameux pass me permettant d'entrée et sortir librement de l'hospitalité au cheval cabré. Je ne m'avoue pas vaincue pour autant et prend le temps de fouiller dans mon sac comme si j'allais le trouver mais évidemment, il n'y est pas. Je me souviens l'avoir déposé sur la table lorsque nous nous sommes assit avec Joris à la même table qu'hier. Quand Charles et Andrea sont parti et que Joris les a suivi, nous nous sommes lever avec Ben pour aller se balader dans le paddock. C'est à ce moment que j'ai dû l'oublier et comme il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, il semblerait que Ben l'ait lui aussi oublié.

Moi - J'ai pas mon pass...
L'homme en rouge - Alors vous ne pouvez pas rentrer.
Ben - Nous avons été invité par Charles.
L'homme en rouge - Bien sûr, il lâche un rire. Comme beaucoup de fan, je suppose.
Ben - Non mais on_
Moi - Laisse, je souffle l'air résigné. Je vais l'appeler.

L'homme en rouge nous regarde nous éloigner des portes de l'hospitalité et je sors mon téléphone pour appeler Charles en espérant qu'il réponde. Par chance, sa voix raisonne dans le combiné après seulement deux sonneries.

Moi_ Charlie ?
Charles_ C'est moi, j'esquisse un sourire en l'entendant. Je te manque tant que ça pour que tu m'appelles ?
Moi_ J'ai... je crois qu'on a dû oublier nos badges à la cafétéria ou je ne sais où mais on... On les a perdu et le gentil monsieur en face de nous ne veut pas nous laisser rentrer dans l'hospitalité.

Je me mord la lèvre en m'attendant à ce qu'il peste contre moi parce que je l'ai dérangé dans sa préparation mais au lieu de ça, je l'entend simplement rire aux éclats comme si la situation dans laquelle on se trouvait n'était pas déjà suffisamment cocasse.

Charles_  Je sais, il rigole. Je me demandais quand est-ce que tu allais m'appeler.
Moi_ Je suis désolée, je soupire. Je pensais qu'on les avait pris en partant mais_ Attend, quoi ?
Charles_ Bougez pas, il fait comme si de rien n'était. Arthur va venir vous chercher.
Moi_ D'accord...

Je raccroche après lui avoir indiquer l'endroit où nous nous trouvons et on patiente quelque instant avant d'apercevoir une tête blonde apparaître par dessus l'épaule de l'agent de sécurité qui nous a barré la route.

Arthur - Ils sont avec nous, Leonardo.

Le visage du fameux Leonardo se détend. Les choses ne se seraient pas passer comme ça si nous n'avions pas laissé nos badges sur la table alors je ne me sens pas très à l'aise vis à vis de la situation.

Arthur - Ils peuvent rentrer, maintenant ?
Leonardo - Oui, maintenant que je suis certain qu'ils sont avec vous.

Ce dernier nous adresse un sourire en se décalant sur le côté et nous le remercions poliment en avançant vers Arthur qui, je le vois à son regard et à sa tête, a juste envie de rire de la situation alors que de mon côté, je me pince les lèvres, infiniment gênée par la situation que je viens de causer.

Moi - Ne dis rien, s'il te plaît.
Arthur - Je ne dirais rien, il rigole. Mais j'en connais un qui va s'en charger.

Et il ne croit pas si bien dire. À peine avons nous mit un pied dans la partie du motor-home où se trouvent les garçons que Charles s'approche de moi, sa combinaison de course tombant sur son bassin en tenant les deux badges dans sa main.

Charles - C'était ça que tu cherchais ?
Moi - J'étais persuadée de l'avoir sur moi, je suis désolée.
Charles - C'est pas grave, il sourit en passant le badge autour de mon cou. Tu éviteras juste de le perdre une seconde fois parce que je ne suis pas sûr qu'on me le ramène encore.
Moi - Je vais plus le lâcher, c'est promis.

Un rictus étire mes lèvres alors qu'il m'embrasse la joue, me prouvant juste qu'il n'est pas fâché et donne le second badge à Benjamin qui s'empresse lui aussi de le mettre autour de son cou.

Les minutes défilent et Charles finit par être appeler par son ingénieur. Il est temps pour lui d'aller faire le point avant le début de la course alors après un câlin et des encouragement, je décide de monter directement sur le balcon au dessus du garage avec les garçons, histoire d'avoir la meilleure vue pour le départ. C'est une vraie fourmilière, tous le monde bouge de partout et si il y avait déjà beaucoup de pression pendant le qualification d'hier, ce n'est rien par rapport à aujourd'hui.

Une hymne et un tour de formation plus tard, les voitures sont enfin en place sur la grille de départ. Cette fois, place au calme et après un temps de silence, les feux s'allument puis s'éteignent avant que les monoplaces ne s'élancent enfin sur la piste. C'est parti !

Dès les premiers mètres, je ressens une grosse boule se former dans ma gorge et je ne peux m'empêcher d'attraper le bras de Benjamin en le serrant fort entre mes doigts, sans parler de mon coeur qui bat à cent à l'heure en regardant la caméra embarquée de la voiture numéro seize en face de moi. Je dois lui faire un mal de chien mais en un regard, je comprend qu'il est bien trop poli pour me le faire remarquer et il se contente simplement de me faire un sourire alors qu'Arthur et Joris, se trouvant à nos côtés. Ils sont complètements focalisés sur la course qui est en train de se jouer en face de nous et à ce moment, les paroles d'une discussion avec Lorenzo me reviennent en tête : « c'est parfois les montagnes russes mais dans ses moments, on doit être la personne stable ». Je comprend ce qu'il voulait dire mais personnellement, mon cœur loupe un battement à chaque accélération à travers la caméra embarqué du numéro seize.

Après quelques tours, Charles effectue un premier arrêt au stand suivi par Carlos. L'enchaînement des arrêts semble parfait mais manque de chance, le moteur de la monoplace d'une des Haas prend feu au trente-deuxième tour et elle est immobilisée au milieu de la piste. Le déploiement de la voiture de sécurité offre un arrêt aux stands gratuit pour les trois pilotes en tête de la course : Max Verstappen, Lando Norris et Lewis Hamilton. Le trio de tête s'est formé et à ce stade, il n'est plus difficile de deviner qu'une place sur le podium n'est même plus envisageable pour Charles. Les Ferrari sont compléments empêtré dans leur mauvaise gestion des arrêts au stand et après quarante-six tours dû aux six tours de neutralisation après le problème de la Haas, elles finissent par passer la ligne respectivement neuvième et dixième. J'imagine déjà la déception de mon brun d'être passé de quatrième à neuvième mais c'était probablement le meilleur résultat qu'il pouvait tirer aujourd'hui.

Après avoir garé sa monoplace, il passe à nos pieds accompagner d'Andrea pour se rendre à la pesée et en zone d'interview alors nous en profitons pour descendre tous les quatre jusqu'à sa driver-room. Les garçons debrief tous les trois pendant que j'attend patiemment le retour de Charles après son passage en zone d'interview tout en jetant un coup d'œil au podium sur les écrans. Les deux britanniques sont acclamés par la foule au moment de faire leur entrée en deuxième et troisième. La foule scande les prénoms de Lewis Hamilton et Lando Norris comme si ils étaient tous les deux en première position.

... - Ils méritaient leurs podium.
Moi - C'est vrai, je me tourne vers mon brun qui vient d'arriver. Mais ils ne sont pas aussi beau que toi.

J'esquisse un sourire en posant mon regard sur lui mais en croisant son regard, j'y découvre toute la fatigue et la déception qui émane de lui après cette course.

Charles - Je suis désolé de pas avoir assuré.
Moi - Ce n'est pas toi, Charles.
Charles - Je comprend pas ce qu'il s'est passé, il souffle. Je veux dire... On a pas dégradé nos pneus plus que les autres.
Moi - Je pense que t'es mieux placé que moi pour savoir ce qu'il s'est passé mais... Il y avait du vent et la voiture de sécurité qui intervient au pire moment pour toi et l'équipe, c'est plutôt ce que j'appelle de la malchance.

Il soupire en passant sa main sur son visage et ce geste me rend complètement impuissante. J'ai l'impression que quoi que je dise, il ne sera pas satisfait de sa course et c'est tout à fait légitime.

Charles - À ce niveau, je ne suis pas sur que ce soit de la malchance...
Moi - Alors peut-être que Mercedes et McLaren étaient meilleurs sur ce circuit mais ça ne veut pas dire que vous n'allez pas gagner ailleurs. Tu as toute la deuxième partie de saison pour briller et je suis persuadée que c'est ce qui va arriver.
Charles - Je ne suis pas sûr que tu sois très objective.
Moi - C'est vrai, mais je mise beaucoup sur le beau gosse de la voiture numéro seize...

Je le vois finalement esquisser un sourire et m'attraper la main pour me rapprocher de lui. Je me hisse sur la pointe des pieds et lui vole un baiser auquel il me répond avant de me serrer dans ses bras. Son souffle chaud s'écrase dans ma nuque alors qu'il ressert son étreinte autour de mon corps en me serrant fort contre lui. À ce contact, mon corps est parcouru de frissons et je réalise que mon cœur n'a jamais battu aussi fort pour quelqu'un. Aucun de nous ne parle mais nos gestes parlent pour nous et je voudrais que ce moment dure encore longtemps.

• • • • •

Bonjour ! Bonsoir !

Tout d'abord, laissez moi vous souhaitez une très bonne année 2024. Je vous souhaite toutes les meilleurs choses qui puissent vous arriver pour cette nouvelle année. 🫶🏼

Je reviens doucement avec un nouveau chapitre. J'espère qu'il vous a plus. En tout cas, je vous retrouve très vite pour la suite et en attendant j'attend vos avis avec un patience !

À très vite,
Léna ♥️

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