🌟🌟🌟
🌟N'oubliez pas de voter et de commenter🌟
Point de vue : Juan Arroyo
Je suis Juan Arroyo. Président de la république colombienne depuis maintenant un an. Juste avant, j'ai été ministre de la Justice. J'ai été élu grâce à mon programme bien sûr, mais aussi grâce à des personnalités au placer. Ces personnalités et moi avons les mêmes objectifs. Ces objectifs restent encore secrets pour l'instant. Mais au sein du gouvernement, tout le monde est au courant de nos objectifs. Ces personnalités aux placés se nome l'Élite.
Mina Angela Valdez. Je connais ta mère. Et ta mère me connaît. Nous nous connaissons bien plus que tu puisses l'imaginer. Que son âme repose en paix. Angela Valdez. Mina ressemble à sa mère de la tête au pied et même dans la façon de s'exprimer. J'ai l'impression d'avoir Angela devant moi. L'impression qu'Angela a ressuscité dans sa fille.
La porte de mon bureau a frappée et c'est ce qui m'a permis de sortir de mes pensées autour d'Angela. La porte s'est ouverte sur Fernando Peraltta. Je me suis levé et je me suis avancé vers lui. On s'est serré la main et je lui ai fait signe de s'assoir. J'ai refermé la porte et je me suis installé face à lui.
Vous allez sûrement, vous demandez pourquoi un président rencontre un narcotrafiquant ? C'est comme ça en Colombie. La corruption. Je ne suis pas corrompu. Je suis plutôt ce que l'Élite nous indique. Et pour ça, qu'il faut traiter avec des narcotrafiquants et tous types de personnes.
Revenons à l'Elite. Pour l'instant, je vous ai donné que quelques infos sur cette organisations. Cette organisation est pire que la mafia elle-même.
- Je te sers quelque chose ?
- Non, ça va aller, répond-il en regardant mon bureau.
- J'ai rencontré la dernière fille d'Angela.
Il m'a regardé, il a passé sa main sur son visage et il s'est redressé parfaitement dans mon fauteuil. Il a souri de manière malicieuse. J'ai croisé mes jambes et je l'ai regardé à mon tour.
- Et comment as-tu pu la rencontrer ?
- Ma fille et elles sont copines. Elles étudient dans la même classe à Santa Monica.
- Eh bien, les Valdez ont réussi à sortir de la misère à ce que je vois.
- Elle est dans cette école grâce à une bourse d'étude. C'est Sofia qui me l'a dit.
Mes mains deviennent de plus en plus moites. Ça m'énerve. Et cela s'appelle le stress. Mon cœur bat à une allure, c'est horrible. Et je pense que Fernando en face de moi ressent mon stress.
- Comment est-elle ? Me demande-t-il.
J'ai soupiré un grand coup. Et j'ai passé ma main sur mon visage.
- Elle est... elle est comme sa mère. Elle s'exprime comme sa mère, la beauté comme sa mère. Angela lui a donné son prénom. Mina Angela Valdez, dis-je de manière assez nerveuse.
- J'ai l'impression qu'Angela a ressuscité dans le corps de sa fille. Juste la façon dont elle m'a regardé l'autre jour quand elle était à la maison. J'avais l'impression d'avoir Angela devant mes yeux. Et...
Je n'ai même pas eu le temps de répondre qu'il m'a interrompu
- Et tu as l'impression qu'Angela va revenir à travers sa fille pour se venger ?
J'ai commencé à rigoler nerveusement. Vous croyez que les morts peuvent utiliser leurs proches pour réclamer justice ? Personnellement, j'y crois moyens. Mina ne cause pas encore de problème fin pour l'instant.
- Non. C'est des bêtises. Et comment tu veux que sa fille lui rende justice si elle n'est au courant de rien ?
- J'avoue que sur ce point-là, tu as raison. Tu ne devrais pas te faire de soucis. Cette jeune femme ne te causera aucun problème...
- Je sais, je sais. Elle est innocente et pure comme sa mère. Et justement, c'est ça qui me fait le plus peur de savoir qu'elle est identique à sa mère.
- Et c'est pour ça que tu l'as aimé non ?
« C'est pour ça que tu l'as aimé. »
« C'est pour ça que tu l'as aimé. »
« C'est pour ça que tu l'as aimé. »
« C'est pour ça que tu l'as aimé. »
« C'est pour ça que tu l'as aimé. »
« C'est pour ça que tu l'as aimé. »
« C'est pour ça que tu l'as aimé. »
« C'est pour ça que tu l'as aimé. »
« C'est pour ça que tu l'as aimé. »
C'est pour ça que moi, Juan Arroyo, j'ai aimé Angela Valdez. Je t'ai aimé à cause de ta pureté et de ton innocence. Je t'ai aimé à cause de ta loyauté, à cause de ton amour. Je t'ai détesté pour finalement t'aimer.
Pardonne-moi, Angela Valdez. Je sais que même dans la mort, tu me détestes et m'aime toujours autant.
•••
J'ai frappé à la porte de sa chambre. Elle doit sûrement dormir ou travailler, car je ne l'ai pas vu de la journée. Elle a crié un grand « oui » donc j'ai ouvert cette porte. Et je l'ai vu, ces cheveux blonds , ses yeux noisette. Cette petite bouche rose. Son petit nez qui est identique à celui de sa mère. Son visage toujours aussi rayonnant qui me permet d'oublier parfois mon mal à être à cause de mes actes passés. Sofia, tu m'as sauvé. Elle a relevé la tête de son téléphone. Je me suis avancé vers elle. Je me suis assis au bord de son lit et elle s'est redressée.
- Ça va, demande-je d'un air nerveux.
- Oui ça va papa. Et toi alors ça va ?
« Papa » quand elle le prononce, je ressens toujours ce même sentiment de fierté. Car elle est la première et dernière personne sur cette terre à m'appeler comme ça. Je lui ai simplement souri.
- Oui, ça va. J'ai juste beaucoup de travail.
Elle m'a souri en retour.
- Et comment va ta copine?
Elle arque un sourcil d'étonnement. Parce que je me suis jamais vraiment intéressé aux copines de ma fille, car elle ne m'a jamais présenté une copine à part Mina.
- Mina, elle va bien. J'ai passé la nuit là-bas chez elle. C'était drôle. Dit-elle avec un sourire.
- D'accord. Tant que vous vous êtes bien amusé, murmurais-je avec un sourire.
- Et papa, tu sais quoi, demande-t-elle en souriant afin d'attirer mon attention.
- Dis-moi tout ma chérie.
- Mina parle portugais et anglais. J'avais oublié de t'en parler l'autre jour. Bon après le portugais, c'est assez simple parce que notre langue maternelle est l'espagnol.
- Oh, prononçais-je d'étonnement. Mais c'est bien et en plus vu les études que vous faites ça vous sera réellement utile.
- Oui.
Je me suis donc levé du lit, mais Sofia m'a attrapé par le bras et je l'ai regardé pour comprendre ce geste.
- Tu sais quand maman rentre, dit-elle en s'agrippant à mon bras comme un enfant en détresse.
- Je... je ne sais pas ma chérie. Elle m'avait dit dans une semaine, mais je ne sais pas. Peut-être qu'elle a prolongé son séjour à l'étranger.
Elle a lâché mon bras et elle s'est remise au chaud dans sa couverte. Eva n'a jamais vraiment rempli son rôle de mère. J'ai l'impression de faire maman et papa pour ma fille. Alors que sa mère « vit » sous le même toit que nous. Mais c'est tout le contraire. Eva n'est pas investie dans l'éducation de Sofia. Et c'est pourquoi Sofia me considère plus que sa propre mère. Car sa propre mère ne s'occupe pas d'elle.
- D'accord. Essaye de voir si elle peut rester le plus longtemps possible. On est bien ici tous les deux. Tu ne trouves pas ?
J'ai souri, car j'avoue que c'est vrai. J'aime beaucoup ma femme, mais par moment, elle est épuisante. Je n'aime pas la façon dont elle se comporte avec Sofia. Et la mentalité qu'elle souhaite lui insérer dans la tête. Concernant les études, les relations par intérêt, le mariage et les enfants. Je ne suis pas parfait donc je ne peux pas choisir la vie de mon enfant. Ma fille est encore pure, elle ne connaît pas le péché comme je le connais. Donc, je la laisse mener sa vie. Comme elle le souhaite.
Sofia a été ma bénédiction. La réponse a toutes mes prières. L'amour d'un père pour sa fille est inexplicable, c'est ce que je ressens avec ma Sofia. Oui, ma Sofia, Sofia Arroyo. Elle a été la guérison de mes chagrins. Elle a été le remède de mes maladies incurables. Elle a été le sang riche en oxygène qui m'a permis de survivre. Elle a été la lumière dans les ténèbres. Alors, je lui dois tous cet amour. Je suis obligé de lui dédier cet amour. C'est mon rôle de père. Mon rôle est de l'aimer, la chérie, lui apporter mon soutien, mon attention. De lui faire comprendre que papa l'aime et qu'il sera toujours là pour toi Sofia. Oui Sofia Arroyo, papa t'aimera pour toujours. Papa n'hésitera pas à salir encore plus ses mains pour ton bonheur.
Je t'aime Sofia.
- D'accord. Je vais voir avec elle puis, je reviens vers toi.
- Merci papa.
Papa, ce mot me produit toujours autant de bonheur.
Je me suis donc avancé vers la sortie. Je l'ai regardé une dernière fois avant de franchir cette porte. Elle s'est concentrée à nouveau sur son téléphone. Je suis sorti et j'ai fermé la porte. Je suis tombé nez à nez avec mon conseiller Brandon. On a avancé jusqu'à mon bureau. Une fois à l'intérieur, il prit soin de fermer la porte à clé. J'ai contourné mon bureau et je me suis assis. Et il reste debout face à moi.
- Vous avez reçu une invitation, monsieur le président.
- Une invitation ? L'interrogeais-je en arquant mon sourcil droit. Et en croisant mes bras.
Il a sorti une enveloppe de son carnet et il la dépose sur mon bureau. Je l'ai avancé vers moi et j'ai identifié la lettre. Je l'ai ouverte.
« Juan Arroyo, invités le 5 février 20**. Afin d'assister à la réunion de l'élite. Le lieu de rendez-vous vous sera communiqué un mois avant l'événement. Signé Raphaël Perez. »
Après l'avoir lu, j'ai ouvert le tiroir de mon bureau. Et j'ai jeté la lettre à l'intérieur. Le 5 février est dans neuf mois. On a le temps et d'ici là, j'ai énormément de chose à gérer. Avant d'être voué à l'élite, je suis voué à mon rôle de père et de président. L'élite salît mes mains encore plus qu'elles le sont déjà.
Pourtant, toi Angela, tu as essayé de laver ses mains. Tu as essayé de les purifier. Tu as à essayer de me rendre pur. Mais quinze ans après, mes mains sont toujours aussi sales. Et elles sont encore plus sales qu'avant. Ce n'est pas une fierté, mais je n'ai pas le choix. C'est la vie que j'ai décidé de mener. Et ça tu ne l'as jamais accepté Angela.