La secrétaire de Monsieur Adr...

By Chemical_Romances8

2.5K 240 234

Nastasya Zaysteva est une jeune femme qui vit en Russie dans les années 1980. Aînée d'une famille nombreuse... More

[Note de l'auteure]
[Playlist]
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34

Chapitre 27

30 3 7
By Chemical_Romances8

NASTASYA

En sortant du cabinet, je remarque que le soleil présent à mon arrivée à Korolev a été remplacé par des nuages menaçants et un vent glacial. Je rabats aussitôt mon manteau autour de mon corps frigorifié et attends que mon collègue ferme le verrou derrière lui..

Tymon, lui, ne semble pas atteint par les bourrasques qui menacent de m'emporter et se dirige calmement vers sa voiture noire, élégante et sûrement hors de prix.

Assise sur le siège passager, j'examine l'intérieur de la voiture en silence, son tableau de bord moderne, ses fauteuils en cuir brun et l'odeur du neuf. Je ne suis pas habituée à ce luxe chez moi à l'exception des trajets nocturnes dans la Mercedes Benz 560 d'Adrik. Mon père se rend à pieds au travail et ma mère est femme au foyer. Pour nous sept nous ne possédons qu'une minuscule voiture cabossée. De mon coté, j'utilisais le bus lorsque je travaillais à la maison close et je sais que je devrais me résoudre à l'utiliser de nouveau pour me rendre à mon poste de secrétaire malgré l'incident de ce matin. Je ne vois pas de solution pour y échapper car je ne me sens pas de parler de cette agression à quiconque, ni à mes parents, ni à Tymon et encore moins à Adrik. Donc je ferais avec, comme je l'ai toujours fait.

Le trajet fût silencieux mais j'ai pu entrevoir quelques regards portés par Tymon qui se voulaient rassurants. Il a dû remarquer mon pied droit tapant frénétiquement sur les tapis de la voiture, signe de mon anxiété grandissante à force que nous approchions de notre destination. Une dizaine de minutes passa avant que nous arrivâmes sur le parking de l'hôpital.

En passant les portes vitrées, l'odeur de propre et d'aseptisant envahit mes narines. La salle d'attente était bien remplie mais silencieuse. Certaines personnes s'étaient assoupies, sûrement dans l'attente de nouvelles d'un proche qui commençaient à s'éterniser..

Dès la porte d'entrée passée et les environs repérés, j'eus envie de me ruer au comptoir pour demander au plus vite le numéro de la chambre d'Adrik mais ma conscience m'ordonna de me contenir.

-  « Bonjour, comment puis-je vous être utile ? Avez-vous pris rendez-vous ? » demanda la secrétaire d'une voix mielleuse.

- « Bonjour, est-il possible de rendre visite à Monsieur Guseva ? Il a été prit en urgence hier soir par vos services. » affirmai-je timidement.

- « Êtes vous de sa famille ou parmi son cercle proche ? »

Je ne su quoi répondre. Je ne pouvais pas affirmer être de sa famille puisque ce n'est pas le cas et me considérait-il comme faisant partie de son cercle proche ? Je ne savais plus.

- « Hum... nous- » m'apprêtais-je à répondre.

- « Oui, je suis son plus proche ami, Monsieur Tskowsva. Madame Guseva pourra vous le confirmer et voici Mademoiselle Zaysteva, sa compagne. » Affirma Tymon sans la moindre once d'hésitation.

Sa compagne? Je sentis mes joues chauffer. Le terme compagne est, pour moi, beaucoup plus signifiant qu'une simple petite amie.

Est-ce que Tymon a utilisé ce terme car il le pensait vraiment ou était-ce dans l'unique but de nous laisser passer ?

- « Parfait, allons voir. Monsieur Guseva c'est bien ça ? demanda la jeune femme. Ce nom me dit quelque chose... marmonna-t-elle tout bas. Alors... Galimov... Gouriev... énuméra la secrétaire son index suivant sur sa feuille. Guseva ! Le voilà, la chambre de Monsieur est la 17B à l'étage. Je préviens un médecin de votre venue afin qu'il vous encadre et vous explique la situation de votre proche. »

Arrivés à l'étage, le silence qui plongeait le rez de chaussée fut remplacé par un brouhaha de médecins en blouses blanches, d'infirmières passant d'une chambre à l'autre et de bips à répétition. En avançant d'un pas effréné dans le couloir, nous passâmes devant une porte ouverte de laquelle je perçus les pleurs déchirant d'une femme. Je n'eus pas le temps de ralentir le pas mais mon cœur se comprima. Plus nous avançâmes dans ce couloir agité, plus ma respiration le devenait aussi. Chaque pas effectué me rapprochait un peu plus d'Adrik, de sa mère, de la vérité sur cet accident soudain. Vérité obscure et effrayante.

Respire...

Tymon, que je suivais depuis le début ne connaissant pas du moindre cet endroit, ralentit le pas.

- « 16C... 17A.... La voici, 17B. » annonça t'il.

À peine arrivés devant la 17B, un homme aux cheveux poivre et sel se dirigeait vers nous.

- « Bonjour, je me présente, Docteur Luklov. Faites vous bien partie du cercle proche de Monsieur Adrik Guseva ? Pour des questions sanitaires vous comprenez.  »

Nous acquiesçâmes et nous présentâmes comme nous l'avions fait avec la dame de l'accueil.

Sans perdre de temps, le professionnel de santé nous introduisit la situation.

- « Tout d'abord, je tiens à préciser que le cas de votre ami et compagnon a été, lors de sa prise en charge, pas des moins inquiétant. »

Respire...

Voyant que j'essayais de cacher mon anxiété en vain en me grattant les peaux autour des ongles, Tymon pris ma main gauche et la serra fort dans la sienne. Comme si la liaison de nos mains permettrait de se passer des ondes positives.

- « En effet, Monsieur a dû consommer une quantité d'alcool conséquente vu les résultats de ses analyses sanguines et l'état dans lequel il a été retrouvé. Votre proche a eu beaucoup de chance car la route forestière située entre Moscou et Korolev sur laquelle il conduisait est peu fréquentée à cette heure du soir et, par je ne sais quel miracle, une de nos ambulances passait dans les environs et a repéré sa voiture tout juste accidentée. Je me dois d'être honnête avec vous, la survie de notre patient s'est jouée à quelques minutes près... »

La main de Tymon se serra davantage autour de la mienne.

- « Dû à son état d'ivresse, il a perdu le contrôle du volant et sa voiture a heurté de plein fouet un arbre sur le bas coté de la route. La police en a déduit que la vitesse à laquelle il roulait devait sûrement être supérieure aux réglementations sur ce type de route car les dommages corporels et matériels ne sont pas négligeables. Heureusement pour monsieur et son assurance, l'accident n'a causé aucune autre victime que lui même. Si son état d'ébriété avait provoqué un décès ou autre dommage collatéral, votre compagnon aurait eu plusieurs années de prison à faire et une grosse somme d'argent à débourser notamment pour dédommager la famille du défunt. Mais ayant entendu parler du statut de Monsieur Guseva dans la presse, je ne pense pas que l'argent soit un soucis pour lui. Par conséquent, un scandale comme celui ci aurait réduit à néant sa réputation. »

- «  Ce ne sont pas vos affaires cracha Tymon, contentez vous de faire votre travail et d'aller droit au but Monsieur Luklov. »

L'injonction sortie de la bouche de celui qui me tient la main me surpris mais je le remerciais intérieurement car au fond de moi je pensais la même chose.

Même si Adrik est un comptable de renom et qu'il possède l'un des plus grands complexe d'appartements de Korolev, je ne savais pas que des rumeurs couraient à son sujet. Qu'il était si connu et apparemment très riche. Le premier soir où ce grand blond est arrivé à la maison close, lunettes de soleil sur les yeux alors que le crépuscule tendait vers l'obscurité, je l'ai pris pour un étranger. Je n'avais encore jamais entendu son nom de famille qui aujourd'hui fait partie de mon quotidien et m'a amené devant cette chambre d'hôpital.

- « Veuillez m'excuser reprit le médecin, me sortant de mes pensées. Donc, Le choc brutal de l'accident a causé à Monsieur Guseva un traumatisme crânien ainsi qu'une importante hémorragie qui, pris en charge trop tard auraient pu lui être fatals. Il a aussi subit plusieurs fractures qui nécessiteront un temps de rémission conséquent. Dans des accidents comme le sien, certains restent handicapés à vie. Notre patient a eu une chance miraculeuse ! Enfin, pour l'instant, son état est stable mais en raison de ses importantes et nombreuses séquelles physiques, nous l'avons placé sous coma artificiel pour atténuer ses douleurs. Vous allez donc pouvoir lui rendre visite mais il ne se réveillera pas en entendant votre voix et sera incapable de vous répondre. Il me semble que madame Guseva est revenue le voir il y a trente minutes, je crois qu'elle est toujours dans la chambre si vous souhaitez lui parler. Et prévenez là que son temps de visite se termine dans moins de dix minutes, s'il vous plaît.»

Après nous avoir donné toutes ces informations d'une traite, Dr Luklov nous quitta et Tymon et moi restâmes silencieux quelques secondes devant la porte 17B.

Nous étions toujours main dans la main et ce contact ne me dérangeait pas. J'avais l'impression de connaître cet homme depuis des années alors que ce n'est pas du tout le cas.

Rassembler toutes les informations concernant l'accident d'Adrik dans ma tête, son état d'ivresse, ses blessures, ses chances de survies si minces me comprima le cœur à un point où ça en devint douloureux. Je jetais un coup d'œil en direction de Tymon et déchiffrai en lui une peine immense qu'il tentait d'enfouir derrière son sourire... Quand il vit que je le regardais sombrer dans sa tristesse, il se redressa rapidement et arbora une mine qui se fit plus joyeuse et rassurante. Il serra mes deux mains entre les siennes et me murmura « Tout ira bien. Connaissant Adrik, je peux t'affirmer que ce gars là a la tête dure !» Il rit et lâcha mes mains pour ouvrir la porte après avoir toqué...

La pièce est construite de sorte que lorsque nous rentrons, seul le bout du lit médical est visible ainsi qu'une grande fenêtre qui laisse entrer beaucoup de lumière. J'ai tellement peur de voir Adrik et ses blessures mais en même temps j'aimerais pouvoir le serrer dans mes bras, mais je sais que cela sera impossible...

Je ne sais pas si Madame Guseva est toujours là mais ma question reçoit vite une réponse lorsque je fais deux pas supplémentaires. Ayant entendu le léger bruit de la porte et nous prenant sûrement pour des médecins, elle se lève en vitesse de la chaise en plastique située près du lit de son fils. La sexagénaire était vêtue du même tailleur qu'hier mais d'un coloris différent. Ses yeux étaient rouges et gonflés et elle rangea dans sa poche de pantalon un mouchoir qu'elle venait sûrement d'utiliser pour essuyer ses larmes.

Par chance ou par malchance, je ne sais pas, l'endroit où elle était située ne me permettais pas de voir le visage d'Adrik. Juste ses mains étendues sur le drap et branchées à des tuyaux étaient visibles. Un frisson me parcourut.

Quelques secondes de réaction permirent à madame Guseva de reconnaître le meilleur ami de son fils et... moi.

Tymon s'approcha pour la réconforter dans une embrasse chaleureuse puis, une fois celle ci terminée, la mère posa ses yeux sur moi. Elle faisait bien dix centimètres de plus que moi alors elle me regardait presque de haut, avec son regard dédaigneux qu'elle n'avait pas posé une seule seconde sur Tymon. Ses cheveux blonds tirant vers le blanc étaient serrés par une pince au milieu de son crâne et lui donnaient un air encore plus sérieux.

Elle a dit des choses déplacées hier et son attitude envers moi n'est pas des plus agréables mais au moins pour Adrik, nous pourrions essayer de s'apprécier ? De « faire la paix » ? Après tout, c'est quand même son fils qui se trouve dans ce lit d'hôpital... ça ne doit pas être facile d'apprendre que son fils a frôlé la mort. Ça ne l'est pas non plus pour le reste de ses proches... Je fis donc deux pas en avant pour au minimum lui serrer une main amicale mais alors que je lui tendis ma main droite, elle ne tendis pas la sienne en retour et me laissa ainsi, comme une idiote avec mon bras dans le vide.

Elle ne dit rien et se contenta de me toiser du regard.

Tymon fut témoin de la scène et mis sa main dans le haut de mon dos pour me conseiller de lâcher l'affaire.

Je retourna à ma place initiale aux cotés du brun et respira profondément pour calmer les tremblements de mes mains.

Quelques secondes après ce moment d'embarras (pour moi du moins), la femme blonde se décala pour parler avec Tymon et ma respiration se bloqua..

Adrik.

Son visage endormi, tuméfié, égratigné et bandé me choqua. Sur le coup je ne le reconnu pas car des dizaines de tuyaux le reliaient à des poches d'eau et de sédatifs.

Si j'avais été seule dans la pièce, je me serais effondrée au pied du lit mais là, je retenais des sanglots qui me brûlaient la gorge et ma vision devint floue par les larmes bordant mes yeux.

Une grosse larme chaude coula le long de ma joue tandis que mon regard restait figé sur ce corps immobile, fracturé.

Je n'entendis pas ce que Tymon et la femme aux cheveux clairs se disaient mais mon collègue affichait une mine désolée.

Leur conversation prit fin et Tymon me rejoignis face au lit.

Je sursautais au contact de son bras autour de mon épaule puis détendis mes muscles quand je compris que c'était lui.

Cet homme est tactile a un point qui me surprendra toujours. Ayant été forcée dès mon adolescence à être touchée par de parfaits inconnus à longueur de journée, je suis souvent réticente face aux contacts physiques trop rapprochés et non prévenus.

Cela ne fait que deux jour que je l'ai quitté mais j'ai peur de retourner dans cet enfer de prostitution.

Peur d'être abusée.

Peur qu'on ignore mon consentement, à nouveau.

Peur d'être une femme.

Mais étonnement le contact de Tymon lui, est rassurant. Il dégage une aura qui me met en confiance alors que nous nous connaissons depuis à peine vingt quatre heures.

Adrik a lui aussi eu presque le même effet sur moi le soir où nous nous sommes rencontrés à la maison close.

Quand il est entré dans ma chambre avec sa grande taille et ses lunettes de soleil par cette nuit glaciale d'octobre, je n'ai pas sentie la peur que je ressentais habituellement avec mes autres clients habituels. Il avait quelque chose de différent qui m'a intriguée.

Avant de passer à l'acte, quand il m'a demandé de croiser son regard, j'ai cru apercevoir quelque chose dans la lueur smaragdin de ses yeux.

Comme un déclic. Ce même déclic qui m'a foudroyé au cœur et chatouillé le bas du ventre.

Et la douceur de ses gestes, de ses murmures... Jamais aucun de mes clients ne m'avaient traitée ainsi. Les autres me prenaient souvent pour une poupée gonflable que l'on peut toucher, pénétrer comme bon vous semble mais même si ils me payaient, d'un montant convenable, j'ai des émotions, des sensations, je suis humaine.

Adrik lui a fait attention à sa dureté contre moi, à l'intérieur de moi, à son allure, à ses mots, à mon plaisir...

Et la sensation que j'ai ressentie les soirs suivants, en service ou pendant nos trajets en voiture, je ne savais pas que ça s'appelait de l'amour. Comme des milliers de papillons prenant leur envol dans mon ventre. Le cœur qui bat plus vite en la présence de l'autre, l'envie de le revoir plus régulièrement. Comment pouvais-je savoir que c'était de l'amour si on ne m'avait jamais appris à aimer ?

Notre attirance l'un pour l'autre est évidente je pense. Pourtant, je n'ai pas réussi à lui dire je t'aime et le voila sur un lit d'hôpital. Plongé dans un coma artificiel pour atténuer ses douleurs physiques. Tous ces médicaments qui lui sont administrés par ces dizaine de tuyaux, calment-t'ils aussi les peines de cœur ?

Madame Guseva me sort de mes pensées en annonçant à Tymon quelle partait mais reviendrait en fin de journée. Avant de quitter la pièce, elle s'approche de moi, dos à Tymon qui s'est décalé de moi, elle lui donne l'illusion quelle me serre dans ses bras, mais en profite pour me chuchoter à l'oreille :

-  « Tout cela est de votre faute. Si Adrik se trouve ici, c'est à cause de vous mademoiselle. Finalement, vous ne valez pas mieux que les autres filles qu'il a pu avoir. J'ai déjà perdu mon mari, je ne vous laisserais pas me prendre mon seul fils. »

Elle se défit de sa fausse embrasse, un sourire tout aussi faux sur les lèvres et sortit de la chambre.

Tout cela est de votre faute.

Je ne vous laisserais pas me prendre mon seul fils.

Tymon ne sembla pas avoir entendu ces accusations, il a seulement vu la face embellie de cette embrasse car il ne semble pas étonné.

Mais moi, mon cœur est brisé comme un miroir dans lequel on aurait frappé en son centre. Dès lors que la porte s'est refermée derrière Mme Guseva, je fonds en larmes tel un barrage d'eau qui se serait effondré.

Je m'écroule à genoux devant le lit d'hôpital et appuie mes coudes dans le matelas d'Adrik en cachant ma tête entre mes mains. Tant pis pour mon maquillage.

Tymon me rejoins et me tends un mouchoir. Il me dit des paroles rassurantes mais je ne les entends qu'a moitié car mes sanglots prennent le dessus.

Le trop-plein événements survenus dans cette journée qui n'est qu'à moitié entamée me fait craquer et j'ai envie de vomir.

Mon agression dans le bus, l'accident d'Adrik, les couloirs anxiogènes de l'hôpital, la vision d'Adrik blessé et la mise en garde de sa mère. C'est trop pour moi.

En relevant la tête vers Tymon, j'aperçois chez lui aussi, une larme sur sa joue gauche. Elle tombe au sol et une deuxième est prête à couler le long de son visage.

Nous sommes tous les deux en train de pleurer agenouillés au pied du lit de cet homme qui nous relie et qui ne nous entend pas le moindre du monde.

Je caresse du pouce le dessus de la main d'Adrik qui ne bouge pas d'un poil, si ce n'est pour respirer. Il ne porte plus le bracelet discret au symbole infini que j'ai repéré quotidiennement à son poignet gauche. Son meilleur ami, Tymon tend lui aussi la main pour effleurer sa main, le sentir, vivant, et je repère à son poignet, le même bracelet infini en ficelle brune.

Un bracelet d'amitié. les liant pour toujours.


_______

Heyy! 

J'espère que vous allez bien et que vous avez aimé ce chapitre, plus long que d'habitude! Si vous avez été un peu perdus dans ce chapitre, n'hésitez pas à relire les précédents car vu que je ne poste pas souvent, la mémoire n'est plus toute fraiche après un mois! XD

Venez me dire en commentaires vos impressions, remarques, si vous repérez des incohérences, c'est super important de me le faire remarquer!

On arrive bientôt à 1000 lectures, merci beaucoup!<3

Chemical_Romances8





Continue Reading

You'll Also Like

51.4K 1.3K 76
Histoire fictive avec des faits réels. C'est l'histoire de Amina, une jeune fille âgée de 17 ans qui tombe amoureuse pour la première fois de sa vie...
87K 2.5K 85
Chronique réelle. La devise : toujours dire al hamdulillah.
2.9M 114K 108
Haïdah. Une jeune Malienne de 19 ans. Marier de force par sa belle mere , Haïdah est une fille ambitieuse mais aussi déçu par la vie ... venez suivre...
188K 17.6K 23
On dit que l'amour est aveugle, mais est-ce réellement le cas ? Aylin a bientôt vingt ans et s'il y a bien une chose qu'elle a du mal à faire, c'est...