BROKEN

By bejaouiolfa

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[ UNE RÉÉCRITURE EST PRÉVUE ] Il voulait se venger, elle voulait mourir. « Tu es l'erreur de l'erreur » Accab... More

Avant propos
Prologue
1.
2.
3.
4.
5.
6.
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8.
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50.
51.
Epilogue + remerciements
BONUS

37.

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By bejaouiolfa

Rosa

Après la réunion, Angelo et Zack ont décidé d'aller vérifier eux mêmes le vieux port où Ben devrait être selon les paroles de Vanessa.

Me voilà seule.

Avant, j'aurais sauté de joie comme DeRossi me gardait sous surveillance h24. Je ne supportais pas sa présence. Je ne supportais rien chez lui.

Aujourd'hui j'arrive à le supporter et également à l'apprécier.

Rien de plus.

Au fond, j'aimerais le pardonner. Vraiment. Mais je n'y arrive pas.

Tu veux pas le pardonner ou tu veux avoir un prétexte pour continuer à le détester?

La ferme.

Il m'a fait énormément de mal. Il m'a également traité comme une grosse merde. À vrai dire je ne sais pas comment on en est arrivé à ça.

Je me penche vers ma table de nuit et ouvre le tiroir pour sortir mon carnet dans lequel j'ai commencé à écrire l'évolution avec DeRossi afin de comprendre ce qu'il est pour moi. Les pages défilaient sous mes yeux...les premières pages étaient les plus difficiles à écrire.

Et dire qu'on s'est rencontré parce que moi j'étais partie chercher mes médicaments et lui il devait...se défaire d'un corps.

Nous voilà presque un an après. Un an que j'ai dû le supporter. Un an pendant lequel j'ai subi des expériences horrifiantes. Je n'ai plus aucun lien avec ma famille mise à part le nom de famille.

Qu'est-ce que cette année m'a rapporté?

J'y réfléchis en m'allongeant, mon regard rivé vers le plafond. Cette année a été la pire année de ma vie, malgré tout et les circonstances j'ai eu le droit d'avoir pour la première fois dans ma vie des vrais amis. Non. Je me rectifie. Une famille.

Les liens de sang ne font pas une famille.

Ben et Zack m'ont accueilli avec beaucoup d'amour et de bienveillance. Ils ont dû affronter les nombreuses crises de colère de DeRossi. Ils n'ont jamais hésité à me protéger contre le Fou.

Au souvenir de ce surnom, un rire échappe de mes lèvres. Ce surnom était plus que adapté pour lui. Déjà à partir du moment qu'il a compris que la seule chose que je souhaitais de cette vie merdique c'est la mort, il ne faisait que s'amuser à me faire peur en continuation.

J'ai dû jouer la folle le jour où il avait dévoilé ma vrai identité. Il le méritait. Ça l'a calmé, je dois l'avouer. Sa réaction était réjouissante.

Je me rappelle de quand je lui adressais plus la parole pendant 3 mois. C'était après qu'il ait tué l'homme qui avait forcé avec moi en boîte. Au début je lui en voulais, avec le temps j'ai commencé à l'accepter.

La seule interaction qu'on avait eu après les trois mois, c'était quand il était venu demander mon aide pour voler les données depuis l'ordinateur de mon père.

J'étais tombé à califourchon sur lui. J'avais pris son joint pour le provoquer. À l'époque ce n'était qu'un jeu de séduction. On adorait provoquer l'autre et le pousser toujours plus.

"Tu penses à quoi DeRossi"

"Tu ne vas pas apprécier ma pensée"

"Qu'est-ce que t'en sais"

"Je pensais à tes lèvres."

"Elles ont quoi? Elles te dérangent aussi?"

"Je me demande quel goût elles ont"

"Tu n'auras jamais la réponse à ta question."

Mon ventre se contracte à ce souvenir alors que la sensation de ses lèvres en contact avec les miennes refait surface me menant au jour où il m'avait embrassé. Son corps entre mes cuisses, ma main qui parcourt son torse nu alors que nos langues se savourent réciproquement, mélangeant la haine et le désirs.

Mon corps, en se rappelant de ces sensations, augmente sa température. Je ne sais pas pourquoi il réagit de cette manière mais je décide d'écouter mon corps et ce qu'il réclame.

Pendant ce temps-là je me retrouve plongé dans le souvenir du soir où on était dans la cuisine. C'était la fois où on avait cédé au contrôle sans réellement franchir les limites. Nos égos prenaient le dessus.

La manière dont il me suppliait de céder pour l'embrasser, la façon dont il embrassait mon cou, sa manière de me toucher...comment mon corps réagissait.

Mon ventre se contracte encore plus alors que mes cuisses se pressent afin de créer une friction et calmer mon désir. Je croyais qu'en fermant mes yeux ça m'aurait aidé à me concentrer, finalement c'était une mauvaise idée car la seule chose que mon cerveau me projette, c'est DeRossi précédemment à genoux entre mes jambes et entrain d'embrasser l'intérieur de mes cuisses.

Mon imagination me transporte dans un univers parallèle où Angelo est le fruit de mes faiblesses. De mes envies. De mes désirs.

Je l'imagine en train de remonter mon t-shirt, que je porte actuellement, alors que ses lèvres embrassent mon ventre et remontent jusqu'au creux de mon cou. Il le fait d'une manière aussi docile et possessive.

D'une main j'agrippe la racine de ses cheveux ce qui le rend encore plus dingue et augmente la cadence de ses baisers laissant ses mains couvrir mon corps.

Soudainement il cesse tout. Il se redresse alors que je le regarde avec les yeux plissés. Il enlève son t-shirt qu'il jette sur le sol, le tout en laissant son regard me brûler. Il m'attrape par la taille et me tire jusqu'à ce que mon bassin se retrouve sur le bord du lit.

Toujours sans me quitter du regard, il s'agenouille et écarte soigneusement mes cuisses pour ensuite, avec deux doigts, mettre sur le côté mon sous vêtement. Je me redresse sur mes coudes pour avoir un meilleur accès à son image. À ses gestes.

Avant de plonger sa tête entre mes jambes, il me regarde à travers ses cils accompagné d'un sourire au coin.

Lorsque je sens son souffle chaud contre mes lèvres inférieures, ma respiration se fait déjà haletante. Mon état se dégrade lorsqu'il commence à faire travailler sa langue à l'intérieur. Mes cuisses tentent de se refermer mais sa main libre agrippe ma cuisse, empêchant tout type de mouvement.

Je sens le coin de ses lèvres s'étirer au moment où d'une main je pousse sa tête encore plus contre moi.

- Angelo - dis-je sentant mon orgasme monter qui va pas tarder à exploser - s-s'il te plait.

Mon supplice l'incite à augmenter les va et vient de sa langue, je baisse mon regard vers lui où je croise le sien en train d'admirer l'état dans lequel il m'a mis.

Oh putain.

Je finis par crier son prénom en même temps que mon corps explose se laissant submerger par l'orgasme suivi par des tremblements.

Lorsque j'ouvre mes yeux, mes doigts qui étaient en moi sont recouverts de mon propre liquide. Je réalise que tout ce que j'ai ressentis jusqu'à cet instant précis, ce n'était rien d'autre que mon imagination. Rien n'était réel.

Des larmes mouillent mon visage alors qu'un sourire se dessine sur mon visage. Je suis fière de moi. Pour la première fois j'ai éprouvé du plaisir. Mes démons n'avaient pas fait surface. Y'avait que DeRossi et moi.

Y'avait que Angelo et Rosa.

Angelo a été le seul homme à me faire retrouver le désir et le contrôle de mon propre corps. Ce corps qui a été brisé. Maltraité. Abusé. Salit.

Il m'a fait comprendre qu'il l'apprécie. Il m'a appris à m'aimer. À porter mes cicatrices avec fierté.

Alors que mes paupières commencent à se faire lourdes, une odeur familière me parvient.

L'odeur de sa cigarette.

Ne me dit pas que...

Un boost d'énergie me fait retrouver assise à redescendre mon t-shirt oversize afin de me couvrir et le regarder, alors que mon cœur tambourine par la panique qu'il m'ait vue.

Il est adossé contre l'encadrement de la porte, les jambes croisées et le regard rivé vers moi à me détailler sans aucune gêne.

Puis il avance lentement vers moi tenant sa cigarette entre l'indexe et le pouce et dit :

- Je t'ai entendu crier - commence-t-il d'une voix chaude - Je croyais que t'étais en danger - un rire nasal se fait entendre alors qu'il écrase son mégot dans le cendrier - finalement je découvre que tu fantasmais sur moi.

Son regard ne tarde pas à tomber vers ma main, plus précisément vers mes doigts, maintenant brillants comme ils sont toujours recouverts par mon liquide. Je m'apprête à la cacher derrière moi pour essayer de m'essuyer sur mon t-shirt. Il empêche mon mouvement en attrapant mon poignet et me tirer vers lui.

- C'est dommage de gaspiller ce trésor - il se penche approchant mes doigts vers la bouche qu'il finit par sucer en me regardant - même en fantasmant sur moi j'arrive à te faire crier hein.

Mes joues picotent tellement qu'elles doivent être rouges. La seule chose à laquelle je pense c'est qu'il m'a vu. Il était là. Il m'a vu pendant que je prenais du plaisir.

Pourtant l'idée qu'il m'ait vu dans cet état irradie mon corps d'excitation. Lui avoir montré que je peux me procurer du plaisir sans avoir besoin de lui. Lui priver de me procurer ce plaisir et être spectateur.

- Je ne fantasmais pas sur toi - mens-je dans le but de le provoquer.

- Amore, devrais-je te faire crier à nouveau mon prénom?

Je lève mon menton en souriant malicieusement me préparant à profiter de sa réaction:

- Je fantasmais sur Madden - son regard s'assombrit le tout en me fusillant du regard. Il se penche pour être au même niveau que mon regard. Ma main se pose sur sa joue que je commence à caresser d'une manière docile. Alors que sa bouche s'ouvre pour parler, je le devance en disant - Il m'embrassait partout. Littéralement.

Je sens la colère s'emparer d'Angelo. Ce n'est pas assez, je veux plus. Maintenant ses mains sont plaquées sur le matelas alors que dans son regard je peux voir qu'il est en train de s'imaginer les paroles que je viens de lui raconter.

- Il le faisait d'une manière aus-

- Tu veux que je te nique ta race Rosa? - m'interrompt-il d'une voix profonde, ce qui me fait taire pendant quelques secondes et reprendre la parole.

- Je préfère que ça soit Madden.

Alors qu'on se défiait du regard mélangeant cette haine qui nous parcourt, soudainement son regard tombe vers mes lèvres. Je finis par faire de même.

Sa main glisse derrière ma nuque alors que son pouce commence à caresser ma mâchoire tout en me forçant à aligner nos regards.

Il passe sa langue sur ses lèvres et retrouve mon regard.

- Pourquoi tu me regardes de cette manière? - je lui demande d'une voix voilée.

- Tu m'obsède Rosa.

- Et moi je te déteste.

Un rictus se dessine sur sa figure alors qu'il se penche jusqu'à ses lèvres se posent entre mon cou et ma mâchoire. Ma main se pose instantanément sur sa nuque.

- Tu me détestes encore? - dit-il alors qu'il couvrait mon cou de baisers.

Je déglutis et essaye de contrôler ma respiration:

- Oui - affirme-je dans un souffle alors que ma main passe entre ses cheveux faisant légèrement pression.

- Pourtant ton corps me montre l'exact contraire, Amore - fait-il avant de remonter vers mon oreille - Pourquoi tu ne me dis pas ce que je faisais dans ton fantasme - murmure-t-il d'une voix basse dans mon oreille, laissant son souffle chaud me provoquer des frissons pour ensuite embrasser le derrière de mon oreille.

Sa voix me fait tellement d'effet qu'elle fait vibrer chaque parcelle de mon corps. Ses mains qui se baladent sur mon corps laissant la froideur de ses bagues me couvrir de chair de poule. N'ayant pas donné une réponse, il reprend la parole:

- Ou tu préfères me montrer comment tu prenais soin de toi alors que tu pensais à moi?

J'aimerais le laisser faire. J'aimerais le toucher, le laisser me toucher. Le laisser me posséder et se laisser hanter.

Pourtant j'ai peur que mes démons refassent surface. Qu'ils gâchent tout. Qu'ils me provoquent une crise d'angoisse. Cette pensée fait tendre mon corps et déglutir avec difficulté.

Angelo ne voudra plus de moi. Il me verra comme celle qui gâche tout. Après tout, c'est ce que je sais faire le mieux.

Le concerné arrête tous ses mouvements et plonge ses iris verts dans les miens. Son regard est inquiet alors qu'il prend mon visage entre ses mains.

- Rosa, tu vas bien? - honteuse, je le fuis du regard, chose qu'il n'apprécie pas comme il me force à le regarder - Tu veux ça? On peut arrêter tu sais?

Désespérée, j'écrase mes lèvres contre les siennes alors que des larmes tracent mon visage. Je me force à l'embrasser. Je me force à éloigner ces sombres pensées. Je ne veux pas qu'il me refuse.

Offrir mon corps a toujours été la solution. Même si je ne le voulais pas.

Il remarque le désespoir dans mon acte. Mes larmes. Il doit sûrement entendre mon coeur battre tellement fort.

Il met fin à notre baiser en fronçant les sourcils et me regarde.

- Quand je te touche, tu penses à eux? - me demande-t-il.

À sa question mes larmes se redoublent. Il comprend que je me déteste encore plus. Personne ne m'a jamais comprise autant.

Il me prend dans ses bras. Son odeur m'enveloppe au point que ça me détend, alors que sa main caresse l'arrière de la nuque.

Je me déteste. Je les déteste.

- Plus jamais tu te force à apprécier un moment alors qu'au fond tu ne le veux pas - me dit-il. Je relève ma tête pour croiser son regard et dire:

- J'avais peur que tu me veuilles plus si je refuse. Que tu me trouves insupportable. Une erreur.

Ses mains saisissent mon visage, avec ses pouces il essuie mes larmes perlantes, il prend ma main et la pose sur la gauche de son torse et répond:

- Comment tu peux être une erreur si t'arrives à faire battre mon cœur.

Mon cœur se resserre comme ma respiration. Son regard est tellement adoucit que j'ai l'impression de fondre. Il trouve toujours une réponse à mes mots, à mes maux. C'est comme s'il savait ce que je demandais de sa part sans que je lui dise réellement. Il arrive à me faire découvrir qui je suis. Des fois j'ai l'impression qu'il me connaît tellement bien que ça m'effraie.

Mes sourcils se haussent laissant le bout de ceux-ci s'approcher alors que mon regard se reflète dans le sien. Je me détache de ses bras et m'approche de ses lèvres, déposant un baiser de la manière la plus tendre auquel il répond de même.

Cette fois-ci c'est moi qui demande l'accès à sa bouche, chose qu'il me laisse faire. Petit à petit je me redresse, une main sur sa joue alors que l'autre caresse son torse, jusqu'à ce que je me retrouve à califourchon sur lui.

Il arrête le baiser et prend son temps pour me regarder d'une manière comme s'il voulait retenir chaque détail. Je mets fin à sa contemplation en partageant ma pensée:

- Angelo? - il relève ses iris verts vers moi plongeant son regard perçant dans le mien - Je veux oublier leurs touchers avec le tien. Je veux me rappeler de ton toucher et pas du leur.

Je ne sais pas réellement à quoi je m'attends de sa part. En partageant ça peut-être il me comprendra. Peut-être que je serais plus soulagée.

Je ne sais pas.

J'avais tout simplement envie de partager mon ressenti avec lui.

Il me regarde pendant quelques instant pour ensuite exposer ses paumes entre nous et dire:

- Fais-le. Sens-toi libre d'utiliser mes mains et mon corps pour t'imprimer de nouveaux souvenirs. Utilise moi comme tu le souhaites. Je suis à toi.

Il veut que ma conscience gagne sa confiance en me confiant entièrement son corps. Il veut m'aider à vaincre mes traumatismes en m'offrant sa main et surpasser le tout ensemble.

Angelo DeRossi a été celui qui a illuminé ma vie. Maintenant c'est celui qui me réchauffe. La prochaine étape, ça sera quoi?

Mon regard se baisse à nouveau vers ses mains que je prends et pose à ma taille. Je penche ensuite pour l'embrasser avec plus de passion. Mon corps se colle encore plus contre le sien comme mon corps réclame bien plus qu'un baiser.

Ma main descend jusqu'au bas de son t-shirt et l'enfile au-dessous pour retrouver sa chaleureuse peau. Je le sens se contracter à chaque endroit que je touche. J'aime le découvrir. Nos respiration se font de plus en plus haletantes au point que je me retrouve sans air et me détache de lui.

Je profite de cette pause pour lui enlever le t-shirt. Ses mains passent au-dessous de mon t-shirt et commencent à caresser mon dos, ensuite il tente de le remonter mais je l'arrête nettement en attrapant ses mains et le regardant avec un sourire malicieux.

Son regard se fait encore plus brûlant. Lui priver de découvrir mon corps l'irrite et l'excite à la fois.

Ses mains glissent de mon dos, à mes fesses jusqu'à mes cuisses qu'il finit par agripper me collant encore contre lui. Je commence à embrasser son cou et son torse alors qu'il se détend profitant du moment.

- Mi rendi pazzo ( tu me rends fou ) - dit-il en italien d'une voix profonde.

Sa voix, spécialement lorsqu'il parle italien, a un effet hallucinant sur moi. Je ne cherche pas à connaître la traduction et continue à presser mes lèvres sur son torse, épaules et cou.

Puis j'arrête tout et prend ses mains l'incitant à enlever le seul vêtement que je porte me retrouvant qu'avec mes sous vêtements en dentelle couleur blanc.

Ses yeux brillants me regardent d'une manière aussi marquante que je me sens en embarras. Il m'admire comme si j'étais la chose la plus belle qu'il ait jamais vue.

Je prends à nouveau ses mains et lui dit:

- Marque moi à ta manière. Je te fais confiance - et je l'embrasse alors qu'il inverse nos positions, je me retrouve affalé sur le matelas le tout sans jamais interrompre notre baisers qui se fait de plus en plus intense.

Je sens sa main descendre caressant mon ventre jusqu'à rejoindre l'élastique de ma culotte mais sans aller plus loin. Je sais ce qu'il attend de ma part.

Il attend mon consentement.

- Rosa, je peux?

- Oui

- Arrête moi lorsque tu ressens le besoin.

Je lui souris et le tire à nouveau pour retrouver le goût de ses lèvres.

Sa main retrouve sa place initiale et glisse à l'intérieur de ma culotte. D'abord il caresse soigneusement l'endroit. Mon dos s'arque pour chercher encore plus de friction. Mes premiers gémissements sont étouffés par sa bouche.

Sa main libre rejoint mon dos. Plus précisément à la fermeture de mon soutiens gorge, qu'il ouvre d'une facilité en utilisant que deux doigts. Maintenant ma poitrine est entièrement exposée.

Toujours avec la même main, il commence à malaxer un sein tandis que sa bouche s'occupe de l'autre. Ce qui me rend haletante et enfonce encore plus mes ongles dans son immense dos musclé.

Une fois assuré d'avoir assez lubrifié mon intimité, ses deux doigts me pénètrent et commencent à faire des va et vient. Ma respiration se fait plus saccadée. Mon corps est devenu trop sensible avec toutes ces sensations.

J'ai l'impression d'être vivante. Que mon corps est vivant. Qu'il apprécie son toucher et l'attention qu'il lui apporte.

Alors que ses doigts augmentent de plus en plus la cadence, j'ai comme l'impression que ce n'est pas assez. Mon bassin commence à suivre son rythme me provoquant encore plus de plaisir.

À un moment son pouce se pose sur l'endroit parfait, m'arrachant un cri de plaisir. Toujours avec le pouce, il commence à contourner mon clitoris. L'orgasme commence à monter s'approchant de plus en plus au pic, rendant mon corps de plus en plus brûlant alors que mes paupières se plissent pour mieux me concentrer à ses mouvements.

- Angelo - l'interpelle-je haletante.

- Putain - jure-t-il avant d'écraser ses levres contre les miennes.

Sa voix. Sa respiration chaude qui écrase ma peau me rend encore plus sensible. Je sens l'orgasme arriver, il doit le ressentir également comme ses doigts se font plus intenses en moi.

- oh putain - je gemis au moment où l'orgasme m'impacte.

Il ressort ses doigts de moi et se redresse en me regardant et nettoyant ses doigts qui étaient en moi en les suçotant. Allongé sur le lit, je le regarde profiter de mon goût. De son regard il me fait comprendre qu'il n'a pas terminé avec moi.

- Tu es délicieuse - dit-il - Ton goût, toi. Tout putain.

Il se penche pour m'embrasser et partager mon goût qui envahit sa bouche. Lorsque mon propre goût me parvient, un petit gémissement quitte mes lèvres.

Pendant qu'on s'embrassait, mes mains glissaient de son torse, à ses abdominaux jusqu'à la fermeture de son pantalon. À travers le tissu je peux déjà sentir son érection. Je déboutonne son bas et il finit par s'en libérer.

Mon regard descend vers son érection et la première question que je me pose:

merde?

Il lit l'inquiétude dans mon regard. Il m'incite à m'allonger alors que la vitesse à laquelle mon cœur bat est tellement rapide qu'à tout moment il va me relâcher.

Il se met au dessus alors qu'il positionne le bout de son gland entre mes lèvres inférieures. Ce simple contact me met déjà hors de moi.

- N'oublie pas que tu peux tout arrêter Amore - me rappelle-t-il auquel je réponds par un "oui". La seconde d'après il commence à rentrer en moi. Ma bouche s'ouvre à l'intrusion. Son front se pose sur le mien laissant son souffle chaud caresser ma joue. Mes mains, afin de soulager la pénétration, s'enfoncent dans son large dos laissant les ongles le griffer au passage ce qui lui arrache un gémissement, signe qu'il apprécie.

Pour faciliter la pénétration, il attrape ma cuisse et l'enroule à sa taille. Je le sens rentrer d'un coup. Lorsqu'il est entièrement en moi, les deux on crie.

Il embrasse mon front alors que j'essaye de bien me positionner afin d'être installé plus confortablement et m'habituer à sa taille. J'ai comme l'impression qu'il est dans mon ventre.

- Brava ragazza  - il dégage mes cheveux de mon visage - sono fiero di te ( bonne fille/ good girl, je suis fier de toi ) - dit-il en prenant ma main et enroulant nos doigts en la plaquant à côté de ma tête. Lorsqu'il a parlé italien il a dû sentir mes parois se resserrer en lui. Il se penche et embrasse mon cou en disant - Je te fais autant d'effet Amore hein?

- Ferme là.

- Toujours dans l'agressivité...t'es pas dans une situation à me donner un tel ordre.

- Va te faire foutre

En une fraction de seconde, il s'est retiré prenant soin de garder le bout à l'intérieur, et donner son premier coup de rein sec m'arrachant un hoquet de surprise qui s'est vite transformé en gémissement.

Pendant ses coups de rein, son torse frôle en continuation mes seins, rendant mes tétons pointus donc plus sensibles. Ses dents mordillent l'un d'eux alors qu'avec ses doigts ils masse mon autre seins.

Mon dos s'arque tellement que je me retrouve encore plus collés à lui, lui donnant un meilleur angle pour une meilleure pénétration parvenant à des endroits qui me rendent encore plus sensibles qu'avant.

- Tu me prends à la perfection putain - gémi-t-il continuant ses mouvements - tu as été faite pour moi. J'ai été fait pour toi.

J'ai envie de le provoquer sachant pertinemment que j'en paierai les conséquences.

Après tout, on n'a qu'une seule vie. Autant en profiter.

- C'est tout ce que tu sais faire? - dis-je en essayant de paraître le plus naturel possible.

Un coup de rein plus brutal me fait fermer les yeux étouffant également un gémissement. Si j'aurais su que celui-ci était docile par rapport aux suivants, j'aurais pu mieux me préparer.

Son collier, à force de ses mouvements, ne fait que penduler et se frapper contre mon menton. Alors que j'ai tenté de poser mes mains sur son cou, d'une main il attrape mes poignets et les cloue au dessus de ma tête.

Alors que ses va et vient se font plus rapides et profonds, ce qui approche mon deuxième orgasme me faisant complètement planer au point que je ne sais plus ce que je dis, probablement je suis en train de répéter en continuation son prénom.

- Angelo, oh putain, oui oui

Alors que j'allais atteindre mon deuxième orgasme il m'en prive en s'arrêtant et me regardant ce qui me fait pleurer. De déception ou douleur? Probablement les deux.

- Tu penses toujours le mériter après ce que tu m'as dit Amore?

- S'il te plait, s'il te plait Angelo, s'il te plait.

Il est toujours en moi. Il ne s'est jamais retiré. Il m'embrasse rapidement après avoir profité de mon état et me dire:

- Retourne toi. Sur tes genoux et tes mains.

Je fais ce qu'il me demande et tombe nez à nez avec le miroir. À travers celle-ci je le vois se positionner derrière et croiser mon regard dans le miroir et dire:

- Admire ce que j'admire. La beauté que tu m'offres, le plaisir que je te donne - sa main commence à caresser mon dos en montant et descendant pour m'inciter à arquer celui-ci.

Avec son autre main, il saisit son membre et le positionne à mon ouverture. Je regarde ses cheveux complètement décoiffés, qui le rendent atrocement sexy, son torse recouvert de perles de sueurs, son regard ardent, ses bras veineux.

Tout ce qui me plaît.

Alors que j'étais perdue à l'analyse, il rentre en moi. Cette position me fait prouver encore plus de plaisir le laissant toucher l'endroit le plus sensible de mon intimité que je roule les yeux.

Je le regarde à travers le miroir me prendre, où je croise son regard rempli de désirs. Ce simple contact visuel l'incite à m'attraper par la nuque et me coller à son torse. Sans jamais arrêter ses mouvements.

Sa bouche s'approche de mon oreille pour dire en me regardant à travers la glace:

- Ose me dire que tu fantasmais sur un autre homme et je prendrais soin à te rappeler quel nom tu cries le soir - mon corps suit ses mouvements, monte et descend sur sa longueur. Sa main caresse le bas de mon ventre où il ressent à quel point il me remplie et dit - putain Rosa

Je mordille mes lèvres en ressentant la douleur se mélanger au plaisir. D'une main j'approche son visage pour l'embrasser afin de soulager mes sensations. Ma main s'attrappe à ses cheveux ce qui lui fait étouffer un gémissement.

- T'as mal? - me demande-t-il en gémissant et faisant glisser sa main vers mon sein.

- mmh - je mordille ma lèvre en fronçant les sourcils.

Subitement je le retrouve allongé alors que je suis au-dessus de lui. Je ne sais pas comment il l'a fait, je suis tellement prise par le moment que je ne fais plus attention à ce qui se passe.

Ses mains posées sur mon bassin, il m'aide à monter et descendre sur son pénis. Les yeux plissés il me regarde. Il regarde mes seins qui suivent mes mouvements. Il regarde mon visage entièrement contracté.

- Magnifica...perfetta...( magnifique...parfaite...)- il gémit gardant ses yeux plissées toujours rivés vers moi - Qualsiasi cosa tu faccia, non ti fermare ( quoi que tu fasses, ne t'arrête pas )

Je me penche pour embrasser son cou et mordiller son épaule. Il gémit. Le fait de savoir que je suis la cause de cela m'excite. Je refais la même chose afin de l'entendre à nouveau.

- Rosa

Je finis par faire les derniers mouvements avant que l'orgasme nous parvient en même temps. Je le sens venir en moi alors que mes parois le retiennent.

Je finis par m'effondrer sur son torse. On n'entend que nos respirations haletantes. On est épuisées.

Ses énormes bras finissent par m'envelopper alors qu'il dépose un baiser au-dessus de mon crâne.

- Amore?

- Mmhh?

- Ta blessure ? Elle ne t'as pas fait mal?

- Non

Il marque à nouveau un silence avant de reprendre la parole:

- N'oublie pas d'aller aux toilettes.

- mmhh - dis-je alors que le sommeil commençait à me prendre.

Remarquant que je commençais à m'endormir, il se redresse et me prend dans ses bras le tout faisant attention à me couvrir avec une couverture.

Il nous emmène dans les toilettes où il me pose sur le wc alors qu'il rentre sous la douche pour se laver.

Je finis de faire ma toilette et retourner sur le lit où je me jette dessus sans me soucier du fait d'être nue.

Quelques minutes après, il me rejoint sous les couvertures. Il embrassa ma tempe et enroula ses bras autour de ma taille me tirant vers lui, laissant le sommeil nous bercer.

Alors que je commençais à m'endormir je l'entend dire à voix basse:

- Ho guardato in molti occhi, ma mi sono solo perso nei tuoi

( J'ai regardé dans beaucoup de yeux mais je ne me suis perdu que dans les tiens )

Comme la fatigue était beaucoup plus présente, je ne me prends pas la tête pour comprendre ce qu'il a dit et m'endors.

________________

Hey!
Nous voilà à la fin de ce chapitre, j'espère que ça vous a plus!

Cette semaine je vous ai régalé avec les chapitres 🕺🕺🕺

Aloors

Il a fait assez chaud, vous ne trouvez pas?

Bon je vous avoue que je ne sais pas quoi penser...c'est pas moi qui a écrit ce chapitre 😃 ( je rigole...)
Je suis tout simplement choquée de ce que j'ai écrit voilà.

Je tiens quand même à préciser que je n'ai jamais écrit du smut et ça c'était la première fois, donc si vous ne l'avez pas kiffé ou quoique ce soit je comprends mais soyez tout de même bienveillant🥲

N'oubliez pas de voter si vous avez kiffé ça fait toujours plaisir 💞

À bientôt!
Baci, Olfa 💕

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