Charles Leclerc
Milan, Italie
12 septembre 2022
Je ne prends même pas le temps d'attendre l'ascenseur et dévale ces escaliers à une vitesse folle. J'ai ce besoin viscéral de fuir, de m'éloigner et d'oublier. Ce n'est qu'une fois dehors, l'air frais pénétrant mes poumons, que je parviens enfin à respirer correctement.
La colère fait pulser mon sang dans mes veines, alors que je peine à retrouver les idées claires. Je marche en direction de ma voiture, déterminé à partir de cette ville au plus vite, mais ma seule envie actuellement c'est de frapper dans tout ce que je croise.
Je la déteste réellement de me faire ressentir tout ça. Cette douleur qui irradie ma poitrine est insupportable, et je me hais de m'être laissé embarqué là dedans alors que je savais pertinemment que nous foncions dans un mur.
Il y a des mois je n'aurais jamais pensé perdre ce pari futile lancé avec un air de défi entre deux personnes qui s'attiraient sexuellement. Aujourd'hui c'est pourtant bien le cas, malheureusement pour moi.
Je me retrouve seul, entrain de tomber amoureux d'une femme incapable d'avoir une discussion honnête sur ce qu'il se passe entre nous.
-Charles Leclerc!
Je ne peux retenir le soupire qui s'échappe de mes lèvres alors que je m'arrête en entendant des jeunes crier mon prénom depuis le bout de la rue. Aujourd'hui est bien un des jours où je rêverais de passer inaperçue.
Je place un sourire de façade sur mon visage et passe quelques minutes avec eux. Une fois la dernière photo prise je les remercie pour leurs nombreux compliments et reprends mon chemin, désormais plus que pressé d'arriver à ma voiture.
Alors que j'ouvre ma portière et m'installe, je sens mon portable vibrer dans ma poche. Voir le prénom de Sasha sur mon écran me déclenche un sentiment particulier, j'ai envie de décrocher parce que je tiens à elle et qu'au fond je n'ai pas envie de la laisser là, mais de l'autre ma douleur prend le pas. Elle ne se rend sûrement pas compte du mal qu'elle me fait en voulant à tout prix m'éloigner de sa vie.
J'ignore son appel et les messages qui suivent, me contentant de prévenir Pierre de mon départ. Puis je prends la route direction Monaco sans plus tarder. Ces 3h30 de route, seul, sont exactement ce qu'il me faut actuellement pour calmer le tourbillon qui prend possession de mon corps.
Je roule sûrement un peu trop vite, mais cette adrénaline que j'ai toujours ressenti derrière un volant est l'unique chose en capacité de me détendre. Je me vide la tête, n'essaye même plus de trouver de solution et me contente de conduire.
Point de vue Sasha
20h14
-Tu as fais quoi?! S'exclame Alia, choquée, à travers mon téléphone tandis que je suis sur la route retour depuis l'aéroport de Genève jusqu'à chez mes parents.
-Tu as très bien entendu... Soupirais je, incapable de répéter cette histoire une seconde fois.
-Oui mais je ne suis pas sûre d'avoir compris! S'étonne t'elle. Résumons : le mec vient jusqu'à chez toi pour te dire la vérité de sa propre initiative, ayant compris que tu avais sûrement mal interprété la chose, toi tu le repousses, il t'avoue une fois de plus son ressenti avant de te dire qu'il est entrain de tomber amoureux, et toi tu le laisses partir sans rien faire?
-Plus ou moins. Avouais je honteuse, revoyant les images de ce matin passer dans ma tête.
-Saches que tu as de la chance qu'on soit séparées par l'océan Atlantique Sasha Miller! Affirme ma meilleure amie, sur la défensive.
-Mais tu crois que je ne sais pas que j'ai fais de la merde? Tu crois que je ne m'en veux pas de ne pas arriver à passer mes blocages? Tu crois que je n'ai pas honte de lui faire du mal? M'emportais je, désemparée.
-Sasha ce qu'il te faut c'est un putain de saut dans le vide. Enchaîne t'elle, tandis que j'entends les bruits de son cabinet vétérinaire en fond. Ce mec en a plus fait pour toi en quelques mois que l'autre connard en des années, tu ne peux pas les comparer. Et il est grand temps que tu entames la dernière étape de ta guérison : la reconstruction.
-Même si je le voulais c'est trop tard, je lui ai déjà fais trop de mal. Marmonnais je, vérifiant encore une fois s'il n'a pas répondu à mes messages.
-Il t'a avoué qu'il tombait amoureux de toi alors que tu ne fais que le repousser et tu crois qu'il n'en a plus rien à faire de toi? S'exclame t'elle. Il attend juste que tu réagisses, que tu lui montres à ton tour que tu ne veux pas mettre un terme à ce qu'il y a entre vous et surtout que tu lui dise ce que tu ressens.
-Je sais... Avouais je dans un souffle.
-La question est simple Sash. Continue t'elle sérieusement. Est-ce que tu est prête à le laisser partir?
-Non. Répondais je plus rapidement que je n'aurais pu l'imaginer.
-Alors on a notre réponse. Maintenant il est temps d'inverser les rôles. Il t'a plus que prouvé et dit les choses, c'est à ton tour désormais. Affirme Alia, aussi encourageante que moralisatrice. C'est à ton tour de sauter dans l'inconnu, même si ça te fait peur.
-Je te déteste... Soupirais je.
-Pourquoi?
-Parce que tu as toujours raison et que je ne peux pas te contredire. Affirmais je dans un léger rire.
-Et oui! Maintenant tu vas prendre tes responsabilités en mains si tu ne veux pas le perdre définitivement. Sourit elle avec assurance.
Je sais qu'elle a raison, et j'ai envie de tout faire pour prouver à Charles que je n'en ai pas rien à faire de lui comme il peut le penser. Je dois me rattraper et arrêter de laisser mon passé gouverner mon présent. Et ce même si c'est angoissant.
Je discute avec elle jusqu'à arriver chez mes parents. Je prends note de ses précieux conseils et finit par raccrocher.
Il est grand temps que je reprenne le contrôle de ma vie personnelle.
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Alia.prds My baby love 🐶🤩
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Sasha.miller Ma vétérinaire pref
Valentin_vincent 😍😍😍
21h30
-Elle n'a rien à te dire, il faut que tu partes maintenant.
Mes sourcils se froncent en entendant la voix de ma mère résonner ainsi depuis l'entrée. Étant rentrée en voiture depuis le garage à l'arrière de la maison, je n'avais pas remarqué qu'ils étaient à la porte.
Je dépose mes affaires dans un coin de la buanderie et avance dans le couloir pour essayer de comprendre à qui ils parlent.
-Je vais appeler la police si ça continue. S'exaspère mon père en haussant le ton.
-S'il vous plaît, laissez moi entrer.
Mon sang se glace alors que mes jambes se figent sur place. Cette voix me fait frissonner d'angoisse tandis que petit à petit je comprends de qui il s'agit. Je prends alors une longue inspiration, espérant me calmer intérieurement, avant de m'avancer dans l'entrée.
Mes parents sont dos à moi et ne me remarquent pas immédiatement, ce sont ses yeux sombres qui se posent sur moi les premiers. Son sourire en coin me fait froid dans le dos.
-Qu'est-ce que tu fais ici? Demandais je froidement, mes bras qui se croisent contre ma poitrine.
Mes parents se retournent instantanément, surpris par ma présence. Alors qu'ils s'excusent, me disent qu'ils ont essayé de le faire partir et que je ne dois pas m'inquiéter, je reste incapable de détacher mon regard de celui qui me l'a bien trop souvent fait baisser.
-Alors? Répétais je tandis qu'il est resté muet. Je t'ai posé une question : qu'est-ce que tu fais ici Raphaël?
-Je voulais te parler. Déclare t'il calmement.
-Me parler? Rigolais je nerveusement. C'est nouveau ça.
-Ne fais pas l'enfant Sasha. Accorde moi 5 minutes. Enchaîne t'il en avançant d'un pas.
Mon père s'interpose et place sa main devant mon ex petit ami, l'empêchant de trop s'approcher de moi. Je sens ma main se mettre à trembler en le sentant si proche, mais je ne le montre pas et me contente de l'enfoncer dans la poche de mon jean.
-On a rien à se dire. Répondais je.
-S'il te plaît. Insiste t'il avec son regard que je déteste désormais. Tu as peur ou quoi?
-Je n'ai plus peur de toi. Affirmais je calmement alors que la tempête à l'intérieur de moi veut me prouver le contraire.
-Alors accorde moi 5 minutes, tu n'as rien à perdre dans ce cas. Sourit il, sachant exactement comment me manipuler même des années après.
Mes parents ne me lâchent pas du regard, et je vois qu'ils ne sont pas favorables à cette discussion. Mais c'est ma vie et mes choix, alors c'est presque sans y réfléchir, voulant sûrement me prouver quelque chose à moi même, que j'accepte.
-5 minutes. Pas plus. Dis je, catégorique.
Son sourire satisfait me tend un peu plus, et alors que je regrette presque immédiatement ma décision je remarque l'attitude de mon père qui est sur la défensive, ne lâchant pas Raphaël des yeux une seule seconde.
-On va aller sur la terrasse. Affirmais je, désirant avoir une certaine intimité.
-On est juste à côté ma chérie, n'hésite pas. Me chuchote ma mère en passant près de moi.
Je la remercie avant de lancer un regard vers celui qui m'a tourmenté pendant des années et m'empêche encore aujourd'hui d'être pleinement heureuse. Je lui fais signe de me suivre et marche jusqu'à la baie vitrée du salon pour rejoindre la terrasse de mes parents.
La nuit étant tombée, seul les lumières extérieures du jardin et celles de la maison nous éclairent. Pourtant je peux desceller avec facilité chaque trait de son visage. Sûrement parce qu'il fut un temps où je l'aimais plus que tout au monde et que j'aurais pu passer des heures entières à l'observer.
-Je te conseille de faire vite, 5 minutes c'est rapide. Soupirais je en perdant patience, tandis que je le vois debout devant moi.
-La dernière fois qu'on s'est vu tu étais bien plus sympathique. Ironise t'il en me rappelant notre entrevue à l'hôpital il y a quelques mois.
-Je suis venue parce que j'y étais obligée. Ne prends pas tes rêves pour des réalités. Rectifiais je agacée.
-En tout cas tu es toujours aussi belle, ça me fait plaisir de te voir. Sourit il, ignorant mes propos, avant de scruter mon corps avec attention.
-Bon qu'est-ce que tu veux? Enchaînais je, essayant d'oublier le dégoût qui s'empare de moi en le voyant me regarder ainsi.
-Toi.
Je ne peux retenir le rire nerveux qui s'empare de moi, se transformant presque en fou rire tellement il est incompréhensible.
-Tu as beaucoup d'autres blagues comme ça? Rigolais je.
-Je ne rigole pas Sasha, je veux te récupérer. Continue t'il sérieusement.
Mon sourire s'affaisse face à cette révélation plus qu'inattendue. Je le regarde attendant qu'il me dise qu'il rigole, que tout ça n'est qu'une plaisanterie visant à me blesser une fois de plus, mais il n'en fait rien.
-Pourquoi tu ferais ça? Pourquoi maintenant? L'interrogeais je, perdue, alors que je m'assois sur l'un des fauteuils.
-Parce que tu me manques, parce que je t'aime encore. Dit il avec son sourire en coin qui autrefois me faisait craquer en une seconde, alors qu'il vient s'assoir face à moi.
-Arrête. Tu ne m'as jamais aimé Raph, tu le sais comme moi. Affirmais je, un goût amer dans la bouche.
-Tu n'as pas le droit de dire ça. Soupire t'il, visiblement blessé et agacé.
-Comme tu n'avais pas le droit de m'insulter, de me frapper, de me mentir, de me tromper, de me rabaisser et de me violer. Pourtant tu l'as fais pendant 4 ans. M'énervais je.
-J'ai changé Sasha, je ne suis plus le même homme. Affirme t'il en tentant d'attraper ma main.
-Ne me touches pas. M'exclamais je en reculant. Tu n'as pas changé, je ne sais pas à qui tu essayes de faire croire ça!
-Je t'aime Sasha. Murmure t'il en plantant son regard dans le mien.
J'ai un frisson lorsque des centaines de flashbacks me viennent en tête. Des souvenirs identiques, où je suis en pleurs, à bout, et où il me dit qu'il m'aime avec un regard qui me laisse croire que c'est le cas. Cela a marché autant de fois qu'il l'a fait, je restais. Mais aujourd'hui, c'est finis.
-Ça ne marche plus comme ça. Je ne suis plus la gamine crédule qui croit à tes belles paroles. Soufflais je agacée, mais tout de même sûre de moi. Si tu es là c'est juste parce que actuellement tu n'as trouvé personne pour rentrer dans ton petit jeu malsain et que tu t'ennuies. Mais je ne t'appartiens plus Raphaël, tu n'as plus de pouvoir sur moi.
-Pourquoi tu réagis comme ça Sasha? S'étonne t'il. On a passé 5 ans ensemble et tu me traites comme la pire des ordures.
-Parce que c'est ce que tu es! Rigolais je nerveusement en me remettant debout. Tu m'as complètement détruite. Tu m'as fais devenir une personne que je n'étais pas. Tu m'as fais détester l'amour alors que je ne rêvais que d'être aimée. Tu m'as fais me haïr et m'éloigner de chaque personne qui comptait pour moi. Tu m'as fais croire que tu m'aimais en sachant pertinemment que ce n'était pas le cas. Parce que quoi que tu dises tu ne m'as jamais aimé. Parce que quand on aime quelqu'un on ne lui fait pas subir tout ce que tu m'as fais subir. Tu as été la leçon la plus dure que j'ai eu à apprendre dans ma vie. Mais finalement je devrais peut-être t'être reconnaissante. Parce que tu m'as montré exactement quel type d'homme je ne voulais pas dans ma vie.
-Je te trouve dure. Tu remets en question toute notre histoire pour quelques disputes. Ça arrive dans chaque couple, ce n'est pas pour autant qu'il n'y a pas d'amour. Affirme t'il de manière désinvolte, comme s'il ne voulait pas comprendre.
-De simples disputes? M'emportais je, complètement abasourdie. Tu m'as cassé le poignet à deux reprises, tu m'as brûlé avec tes cigarettes, tu m'as traîner par les cheveux dans tout l'appartement, tu m'as giflé un nombre incalculable de fois, tu me mettais sous une douche d'eau froide dès que tu estimais que j'avais trop pleuré, tu me forçais à coucher avec toi n'importe quand, tu m'insultais de tous les noms en permanence et tu appelles ça de « simples disputes »?! Remets toi en question deux secondes, par pitié.
Il me regarde sans aucune émotion, et ce même si je viens de lui rappeler une infime partie du calvaire qu'il a pu me faire vivre.
-Et oui il y avait de l'amour, c'est certain. Reprenais je avant qu'il ne puisse prendre la parole. Il y en avait parce que je t'ai aimé comme il est rarement possible d'aimer. Je t'ai tout donné Raphaël, presque jusqu'à ma vie. Mais en retour je n'ai rien eu, si ce n'est des bleus et des larmes. J'ai perdu quatre ans de ma vie à espérer que tu changerais, parce que je ne voulais pas écouter les signes qui étaient pourtant évident. Parce que je voulais te faire confiance. Parce que je voulais croire que tes sentiments étaient sincères, que tu pensaient ce que tu me disais. Je voulais croire que la façon dont tu me regardais voulais dire que tu allais rester avec moi quoi qu'il arrive. Je voulais croire que tu n'allais plus me faire de mal. Je voulais croire que tu étais différent. Mais en réalité tu n'étais rien de plus qu'une illusion. Un mensonge qui dormait à mes côtés en ignorant mes larmes et ma douleur.
La confiance qui s'empare de moi à ce moment me soulage comme je ne l'avais pas été depuis des années. L'avoir face à moi, lui dire tout ce que je n'avais jamais réussi à lui dire et réaliser qu'il n'a plus aucun pouvoir sur moi est le meilleur cadeau que je pouvais me faire.
-Et tu sais quoi? Si pendant longtemps j'ai attendu tes excuses aujourd'hui je n'en ai plus rien à faire. Les seules excuses qui m'importent ce sont les miennes. Parce que oui je me dois des excuses pour toutes le mauvaises choses que j'ai pu penser de moi à cause de toi et pour tout le temps que j'ai perdu en te laissant avoir le contrôle. Je suis restée à tes côtés bien trop longtemps après avoir compris que je ne devrais plus être là. Et pour ça aussi j'en prends la responsabilité. Affirmais je, sentant un sentiment de soulagement s'emparer de moi. Je n'attends plus rien de toi Raphaël, et ça fait bien longtemps. Je ne sais pas pourquoi tu es là ce soir en vérité mais je te remercie parce que je viens de réaliser à quel point tu n'es que l'ombre d'un passé que je ne veux plus. Je ne le renie pas, il m'a beaucoup appris, mais il est grand temps que je le laisse derrière moi pour avancer.
-T'as tellement changé Sasha, je ne te reconnais pas... Affirme Raphaël en me regardant avec déception, essayant une nouvelle tentative de manipulation. Je ne le connais malheureusement que trop bien.
-Tu sais quoi? C'est le meilleur compliment que tu puisses me faire Raph. Souriais je sincèrement. Je ne veux plus jamais être celle que tu m'as fais devenir. Celle qui s'abaissait à tes moindres désirs, celle qui s'oubliait pour te contenter, celle qui se laissait insulter sans broncher, celle qui se faisait frapper sans même chercher à se défendre, celle qui pleurait seule, celle qui pensait être heureuse et pouvoir se contenter d'une vie comme celle que tu m'offrais. Plus jamais. Tu m'entends? Plus jamais.
À ce moment là plus qu'un autre je commence à réaliser le chemin parcourue depuis toutes ces années. Je ne suis plus la même, je ne suis plus celle qui s'est effondrée à cause d'un homme, et je ne suis plus la jeune femme apeurée qui ne sait pas comment avancer. Je n'avais pas réussi à le comprendre, mais aujourd'hui c'est le cas.
C'est face à mes propres démons que je réalise enfin la manière dont je suis parvenue à les exorciser sans même en prendre conscience.
-Alors maintenant je vais te demander de partir, de cette maison mais aussi de ma vie. Je ne veux plus te voir. M'exclamais je en le regardant droit dans les yeux. Tu as eu ta chance Raphaël, maintenant c'est trop tard.
-Tu ne seras jamais aussi heureuse que ce que tu pourrais l'être à mes côtés. Tente t'il en se plaçant face à moi.
-Permets moi de douter de ça. Rigolais je sans pouvoir m'en empêcher. Quoi qu'il en soit ne t'inquiète pas pour moi. Je serais heureuse. Que ce soit seule, ou avec les autres. Parce que j'ai réappris à m'aimer et à être aimé.
Mes derniers mots flottent entre nous. Je ne fais plus attention au reflet de mon passé qui se tient face à moi, mais ne peut m'empêcher de penser à mon avenir. Je n'ai jamais été aussi sûr de ce que je voulais, mais surtout de qui je voulais...
...
Alors? J'ai un faible pour ce chapitre et en particulier cette discussion entre Sasha et Raphaël. Elle fait un grand pas en avant dans sa reconstruction et c'est le début d'une nouvelle page...
J'attends vos retours avec impatience!
À très vite!