Entre deux Sexy Boys

By aminaVehabovic9

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Emily Jensen, 23 ans, termine ses dernières années de fac en Psychologies. Colocataire dans un petit appartem... More

- PROLOGUE -
CASTING #1
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2 - Emily -
Jesse Chardson
James Fleming
CHAPITRE 3 - Emily -
CHAPITRE 4 - Emily -
CHAPITRE 5 - Emily -
CHAPITRE 6 - Emily -
CHAPITRE 7 -Emily-
CHAPITRE 8 - Emily -
CHAPITRE 9 - Jesse -
CHAPITRE 10 (2) - Emily -
CHAPITRE 11 - Jesse -
CHAPITRE 12 - Emily -
CHAPITRE 13 - Emily -

CHAPITRE 10 - Jesse -

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By aminaVehabovic9


Ce chapitre est un peu long, je l'ai coupé en deux (je pense à vos yeux hihi @-@) Si tu es sous une couette retire la parce que ce chapitre c'est du feu ;)

POUTOU SUR VOUS ET COMME D'HABITUDE, BOOOONNE LECTURE <3 

----------------------------------------- 

La route fut longue, on dirait que Rick n'a pas pris de raccourci. Nous avions eu plus de trois longues attentes. Au bout d'une vingtaine de minutes, Emily s'est endormie contre le rebord de la fenêtre. Je règle quelques affaires d'argent concernant TKC's Chardson Company. C'est franchement sympa le fait qu'on peut travailler à partir de son Iphone. Sauf quand tu le fais tomber du pont par-dessus le toit de la voiture sans faire exprès après t'être énervé parce qu'on a annoncé un diner de famille. Ah bah du coup, c'était fait exprès. Tant pis. J'en ai racheté un autre, et je n'ai même pas remarqué les nouvelles mises à jours qu'on me proposait. C'est comme si on avait repêché mon Iphone, remis en état, avec tous ses dossiers intacts dedans. L'écran affiche une affaire positive d'à peine 1,97%. Je passe ma main sur le visage, étouffé par la chaleur. Je demande à Rick d'allumer le ventilateur. Je suis putain d'énervé quand je vois ce faible chiffre. Il faut que je fasse plus si je veux le détrôner. Merde !

- Désirez-vous aller à Barclays Investment Bank ?

- Pas pour le moment. Nous n'avons pas de temps.

- Rick, du Whisky ? Je lui propose.

- Je conduis.

- Evidemment. Je soupire, puis me sers un verre.

Il faut que je me détende. Dès que la tension monte en moi, j'ai l'impression que mes épaules se bloquent, ainsi que mon cou...c'est insupportable. Je ne suis pas comme ça. Je devais jusqu'à maintenant apprendre à me contrôler. Mon poing a une terrible envie de frapper violemment sur quelque chose. Rick est au courant de mes pulsions, ça le dérange pas, il dit « je comprends, je comprends, c'est le travail, c'est pas facile, surtout pour vous. Moi je ne suis qu'un conducteur ». Pour les conducteurs non plus ce n'est pas facile. On est à New York, ça suffit. Mais je reste figé sur ce siège en cuir brûlant et collant tel un caramel au soleil, interdit de toucher quoi que ce soit. Emily dort. Je me ressers un verre, et savoure le...quatrième ?

- Doucement, monsieur. Veillez à rester sobre, la journée n'est pas terminée.

- Mais je ne fais que m'hydrater. Je lève le verre.

- Si vous le dites. Rick me quitta du regard depuis le rétroviseur.

- La demoiselle s'est endormie ?

- Oui.

Elle ne semble pas intéressée par New York et ses gratte-ciels. Je me mis à regarder Jensen, endormie comme une huitre. Et rien qu'à la regarder, elle me permit de me calmer. Rick a raison, la journée est loin d'être terminée, et Jensen me fait confiance. Elle a l'air vraiment fatiguée. Ses longs cheveux tombent sur ses seins, sa poitrine se lève et descend d'un rythme hypnotisant, ses jambes sont collées l'une à l'autre, comme si elle était assise sur son fauteuil, ses mains se tiennent l'une à l'autre. Ses doigts se sont attachés aux autres. Comme si sa main droite tenait la main de quelqu'un d'autre, qui est sa gauche. Elle la tient fort.

Je sens soudain les effets de l'alcool. Oh putain... On passe à l'étape de « j'oublie tout et je m'en branle » Non, non c'est pas le moment, on va bientôt arriver.

- Rick, vous aurez de l'eau ? je lui demande.

- Ah ! Non...Je vous avais dit d'aller doucement mais vous ne m'écoutez pas.

- Je n'ai jamais écouté qui que ce soit, et encore moins mes parents...Boudai-je.

Emily se réveille, elle gratte ses yeux, puis en se redressant, fit les gros yeux.

- Bien dormi ? Je sais qu'un lit aurait été plus confortable... J'essaie d'avoir l'air sobre.

- Je suis désolée. J'ai dormi combien de temps ?

- Une petite demi-heure. Nous sommes arrivés monsieur.

- Bien. La voiture se gare.

- Ca sent l'alcool ou c'est moi ? Rit Jensen. Sa voix est plus grave quand elle se réveille que quand elle a l'habitude de parler dans la journée. C'est mignon !

- C'est toi. Fis-je.

- C'est l'alcool. Répond Rick.

- Rick !

- Les gentlemen ne mentent jamais à une fille.

- Oh merde...Emily me regardait.

- Tu as bu ?

- Je me sens tellement frustré, entre deux états celui du sobre, du vrai moi, et celui dont j'ai peur. Je n'ai même pas envie de répondre.

- On va sortir de cette voiture l'air est ingérable, merci Rick. Elle sourit. Elle n'est pas en colère ? La voiture nous laissa seuls face au bâtiment.

- Pourquoi tu as bu ?

- Tu es en plein forme, je suis content, on va pouvoir baiser tout l'après-midi.

- Combien de verres ? Fit-elle. Son visage a pris du rouge.

- Je suis sobre. J'en ai pris qu'un, ma gorge était sèche. Je t'ai fait peur ? J'essaie de prendre du recul.

- Non. Fit-elle froidement.

- Je pense que nous ne sommes pas venus ici pour parler de mes problèmes avec l'alcool.

- Parce qu'en plus t'en alcoolique ? S'exclama t-elle en ricanant.

- Non. Tout le monde boit. N'est ce pas ? Je pris son silence pour un oui.

- J'ai besoin de boire quelque chose qui va me dé-saouler.

Nous marchons vers l'ascenseur.

- Il t'appartient, cet immeuble ?

- Non. C'est un hôtel que j'ai loué pour deux mois. Ma maison a quelques travaux à subir.

- Oh ! Tu as bon gout pour les hôtels alors. Pourquoi on est là ?

- On est là parce tu as une réunion ce soir, et j'en suis persuadé que je suis le seul à pouvoir décontracter tous ces muscles en toi.

* * * Emily * * *

Nous entrons dans son appartement gigantesque, celui dans lequel j'ai passé la première nuit ivre, après une soirée. Les grandes fenêtres laissent entrer toute la lumière, la grande pièce est éclairée au maximum. Ca fait tellement du bien contrairement à mon appartement. Mais j'en suis quand même satisfaite. Ce n'est pas non plus un trou à rats. Les couleurs beiges des murs et le draps banc du lit m'éblouissent.

- C'est beau. Jesse pose les clés sur la commode en bois blanc, et me fixe intensément. Il s'approche, le continue de la regarder dans sa tenue de sport. Il enlève son débardeur, et j'étouffe un « oh ». Des pectos, des abdos, des biceps, des triceps...tout ce dont une fille a besoin, tout ce dont elle rêve.

- Oh RedOne ! Konvict, Gaga ! I've had a little bit too much, oh oh Oh oh ! Il se met à effectuer des mouvements maladroits.

- Bronzage réussi ! Plaisantai-je. Jesse me plaqua contre son corps, je sentis son érection.

- Arrête de chanter du Lady Gaga, Chardson...Je l'attrape par le menton, il empeste l'alcool. Ça fait pitié, fis-je hilare.

Il fait pitié. Mais ça m'amuse de le voir ainsi.

- J'ai envie de te prendre, là, tout de suite. Très vite. Ses lèvres se mirent à me couvrir de baisers chauds, je penchai ma tête.

Mon intimité se mit à pulser, et lorsque je gémis, Jesse s'écarta brusquement, puis disparu de la pièce. J'entends de l'eau couler. Il revient.

- Tu veux te laver ? Y'a pas de soucis, je ne vais pas t'empêcher de faire ce que t'as à faire, tu as fait du sport et...

Il m'interrompt en me poussant lentement sur le lit. Je me retrouve couchée. La sensation froide du tissu me fait tellement du bien. Enfin de la fraicheur. Jesse tira mes jambes, jusqu'au bord du lit, et s'agenouilla. Entre mes jambes, il m'envoya un regard plein de désir. Je soupirai hardiment en me redressant sur les coudes.

- J'ai envie de te gouter, de te baiser avec ma langue. Je veux gouter ton miel.

- Tu crois que ça va te dé-saouler ? Lui demandai-je, son visage entre mes mains.

- Chut... le bruit de sa bouche et de l'eau coulant au loin m'excita. Jesse se mit à mordre mon genou, puis, le long des cuisses, et jusqu'à arriver avec ses jolis doigts presse mon intimité. Il enleva la culotte, je me mordis la lèvre.

- Tu vas adorer. Il plongea sa tête entre ses jambes, je ne vois plus que ses cheveux sombres, noirs.

Sa langue titilla mon clitoris, je gémis. Puis son doigt fait des va-et-vient, je me cambre. Lentement, il fait monter la température de mon corps. Les coups de sa langue accélèrent, je m'attrape aux draps. Cette chaleur...insupportable.

- Laisse-moi t'allumer. Deux doigts entrèrent en moi, et Jesse se releva en m'emportant avec lui.

- Mon dieu... Jesse fit tomber ma robe, puis colla son torse nu contre le mien. Ses doigts m'embrasant toujours, Jesse se mit à effectuer des mouvements de va-et-vient avec ses hanches, ses doigts entrant toujours profondément en moi, comme si son sexe le faisait. Je gémis plus fort.

- Oui, Emily, laisse-moi te donner du plaisir.

Il enleva son short de sport. Il se trouve qu'en boxer noir, j'admire ses formes. Son membre est dressé par-dessus le tissu. Il se dirige vers ta table de chevet, puis sort un emballage.

Je ne sais pas si je suis prête, ça fait que deux-mois que je connais Jesse, et, je n'ai jamais fait ça auparavant, je ne crois pas être prête aujourd'hui, même si au fond de moi je le veux.

- Jesse, je...

- Un problème ?

- Je crois qu'on devrait aller doucement.

Il s'assied sur le lit.

- On va trop vite ? Est-ce-que toi et moi on...a une relation spéciale ou...

- Je crois qu'on est tous les deux confus. On a dit qu'on était amis quand il s'agit de faire ça, et...

- On se donne du plaisir, parce que je veux que tu voies le bon côté du sexe. Mais je veux que tu comprennes que je ne pense qu'à ça aussi.

- Message reçu. Mais je crois que ce n'est pas ça le vrai problème.

- Ah ? Il s'étonna.

- Non...Je veux dire, ton comportement est on ne peut plus normal. Tout le monde peut avoir des relations sexuelles, tous les jours, à n'importe quelle heure !

- Je ne t'ai pas tout montré.

- Qu'est ce que tu attends ?

- Je ne sais pas si c'est une bonne idée.

- Fais ce que tu penses être juste, et on suivra selon les conséquences. Je lui souris.

- D'accord. Samedi soir. Je t'attendrai à vingt-et-une heure.

- Quoi ? Mon coeur se mit soudainement à battre, sans explication. Peut-être parce que quand je regarde Jesse, quelque chose semble avoir changé. J'ai toujours un mauvais pré-sentiment quand il s'agit à Jesse d'avoir un plan en tête.

- Je t'expliquerai ça après Emily.

- D'accord Jesse.

Quand il m'appelle par mon prénom, j'oublie complètement notre histoire de patient et psychologue, et nous sommes les deux individus qui se sont rencontrés à une soirée. Ca arrive à tout le monde. Nous sommes de bons amis, peut-être. Je connais des choses sur Jesse. Son métier, ses gouts en cuisine, il pratique du sport, il se réveille à six heures, et ne travaille pas les week-ends. Il m'a raconté quelques souvenirs de son enfance, mais a refusé de trop en parler. C'est quelqu'un de persévérant et de courageux.

- Maintenant, j'aimerais passer du temps avec toi, histoire de plus penser à mon côté sombre.

- Va te laver, ensuite on ira faire un tour, si tu veux.

- Faire un tour...ou ca ? Il me regarde narquoisement.

- Arrête un peu. Je ris. Il se leva, puis s'arrêta à deux centimètres de ma joue.

- Tu veux te joindre à moi ? L'eau est froide. C'est rafraichissant.

- Je crois que tu sais te laver seul.

- Je viens de me prendre une petite gifle là.

- Oui ! Nous rions. Aller, file.

* * * Jesse * * *

Quel crétin ! L'idée que j'avais en tête depuis le début de la promesse qu'a fait Emily m'est sortie. Je n'arrive toujours pas à croire que je lui ai proposé un Samedi soir avec moi. Et elle a accepté, sans hésiter. Ca me donne la chair de poule rien qu'en pensant à tous les scénarios qui pourraient tous tourner en désastre. J'ai encore six jours devant moi, pour faire quoi, au juste ? Changer de décision ? C'est bien trop compliqué, parce que de un, j'ai ce sentiment d'avoir besoin de le faire, certainement pour tout merder parce que tous mes choix dans la vie ont été mauvais. Très mauvais. Ensuite, je pourrai peut-être diminuer mon anxiété en voyant le bon côté des choses, mais comment ? Je n'ai jamais été optimiste. Samedi est vraiment une mauvaise idée. C'est comme si, à partir de maintenant, je marche sur des oeufs pourris prêts à craquer. Je n'ai même pas envie de sortir de la salle de bain. J'entre dans la baignoire remplie à rat-bord d'eau froide. Putain...elle est très froide. On dirait qu'on a mis des glaçons. C'est pas chouette... Je prends le temps de respirer lentement, et profondément. Je déteste la détente, la sérénité. Ces mots ne veulent strictement rien dire. Hm, hm, la zen attitude. Mon cul ouais. Non, moi je me suis habitué à être une boule électrique. J'ai plusieurs fois essayé de bloquer ma respiration, en songeant toujours au fait que si j'y arrive, la vie sera différente. Mon quotidien changerait enfin de rythme, je ne vivrais pas ces journées répétitives, j'oublierais toutes mes erreurs, tous mes doutes, mes incertitudes.

Mon souffle est encore lié au sien, j'ai l'impression. Mon âme restera liée à notre passé. Je n'ai pas demandé à Laury si elle ressentait les mêmes choses que moi, parce que je la connais du bout des doigts, elle tourne très vite les pages, et peut terminer un livre en une semaine. En un après-midi même, si l'histoire ne lui plait pas. Parce que le lendemain, elle en trouvera un autre, et meilleur. Laury avance, tandis que moi je stagne. C'est quoi ce manque de confiance tout d'un coup ? C'est le Whisky ? En général, l'alcool me rend plus fort. Ca fait un très long moment que je n'ai pas autant réfléchi. Ou sinon je réfléchis toujours, sans m'en rendre compte. Bordel, je vais devenir fou. Je plonge mon corps entier sous l'eau glacée, et réussis à bloquer ma respiration. C'est comme ça que je me sens bien. Parce qu'il y a quelque chose que je n'aime pas. Ce quelque chose, je le connais peut-être, ou pas. Seulement, il n'y a que le silence, et j'ignore combien de temps cela dure. Mais c'est apaisant.

Pour la première, je pense que ne plus accéder à l'air pollué de la Terre est apaisant. On change d'habitude. On aime changer d'habitude parce qu'on peut, contrairement à ce que nous sommes, ou devenons. Je ne pense plus, ça fatigue trop. De l'eau salée entre par mes narines, je ne proteste pas. Tout d'un coup, comme en état secondaire, je suis dans un rêve. Une voix d'une femme crie mon prénom au loin. Je me contente d'imaginer mes cheveux noirs flotter comme par magie. Cette même voix continue d'appeler, je voudrais bien la faire taire, mais sa voix est encore plus puissante.

- Jesse ! Jesse Chardson ! La voix se fait de plus en plus forte, mais ne me perturbe pas. Je suis dans mon cocon, et il est impossible de l'envahir. Jesse ! Mon dieu ! Deux bras me soulèvent, mes poumons respirent à nouveau.

Merde...Jesse...Elle murmure mon nom, suivi d'injures, lorsque j'ai les yeux fermés. Je les rouvre et trouve Emily dans un état de pétrification, pâlie par la panique telle une statue romaine.

- Mais tu es un connard...qu'est ce que tu fais ?

Je reprends les esprits quand elle me rappela qui j'étais. J'aurais bien souri. J'ai réussi à l'énerver. Elle est bandante, putain...

- Et mignonne. Je ris.

- T'es vraiment idiot parfois.

- Tu t'es décidée à me joindre. Fis-je d'un ton comique.

- Tu te noyais ! S'écria t-elle, furieuse. Lève-toi, tu es gelé...Je m'exécutai. Elle vit ma bite, puis ouvrit grand la bouche, choquée. C'est pas ce qu'elle a voulu ? Je me suis levé. Bon ok, j'aurais pu cacher cette beauté glorieuse, mais je ne suis pas pudique, en fait. Elle enroula mon corps d'une serviette chaude, je frissonne face au contact nu de ses bras frôlant mes cuisses musclées.

- Mon dieu, Mon dieu...murmure Emily sans arrêt. Je ne suis pas si croyant qu'elle, je n'ai rien contre les soeurs. Nous nous asseyons sur le lit, et je me sens mal d'un coup. Je me sens mélancolique, je ressens de la colère en moi. Il faut que je la canalise, et vite.

- Jesse...elle murmure mon prénom, alors que je me fais discret.

- Est-ce-que tu es...suicidaire ? Je sais que c'est précipité, le dire comma ça, mais...

- Non, bien sûr que non ! M'écriai-je, nerveux. Je n'ai jamais pensé à me tuer, faut être fou pour le croire !

- Mais que faisais-tu sous l'eau ?

- Je réfléchissais.

Ou j'essayais de ne pas réfléchir, je sais pas trop.

- Que veux-tu dire par là ?

- J'attendais pour qu'on me dise ce que j'attends pour faire du mauvais quelque chose de bien.

- Qu'est ce que tu as fait de mauvais, Jesse ? Elle posa sa main sur mes cheveux mouillés, je sursaute face à ce contact très familier. Mais ça fait plus de deux ans qu'une femme ne m'a pas touchée, sauf quand il s'agissait que je la baise. Mais Emily est la première des femmes à caresser mes cheveux. Ce comportement est une addiction, ce n'est pas exagéré, et je le sais très bien parce que le faire cinq fois par jour ne me suffit même plus !

- J'ai fait pleins de choses mauvaises. Je n'arrive pas à les oublier.

- C'est pour ça que tu utilises le sexe ?

Elle n'a peut-être pas tort. A chaque fois qu'il s'agissait de m'envoyer en l'air, c'est quand rien ne va. J'ai besoin de débloquer quelque chose en moi, et je cours toujours après cela, mais je n'arrive pas à l'atteindre. C'est trop demandé d'effort, d'attraper quelque chose qu'on a pas vraiment connu ? Merde !

- Réfléchis. Ton problème ne s'arrête pas à cette addiction. S'exclama t-elle d'une voix aiguë comme si nous venons de trouver le code du coffre au fort. Cette supposée addiction qui n'en est pas une, serait qu'un passe-temps pour ne plus penser à quelque chose qui te perturbe énormément au point de troubler tes émotions, tes vraies envies. Le problème ne vient pas d'en bas, mais de là. Elle pointe mon coeur. Je suis son doigt, puis lève mes yeux vers les siens. Ils sont brillants, deux perles grises. Son inquiétude s'est transformée en un enthousiasme, qui m'enthousiasma moi aussi. Je la couchai sur le lit, et allongea mon corps froid entre ses jambes chaudes. Elle poussa un cri de surprise, ce qui me donna envie de pouffer, mais je gardai mon sérieux. Je me mis à terriblement bander entre ses jambes, et collai mon bassin contre ses fines hanches. Putain, elle m'excite maintenant. Elle m'excite depuis toujours.

- Tu es sûre que c'est pas dans ma tête que ça cloche ?

- Non, Jesse. Tu es un bel homme, intelligent, et...non, sinon je l'aurais remarqué. Elle se mord les lèvres.

- Moi intelligent ? Je ri.

- J'ai vu ton parcours. Très intéressant. Tu as beaucoup de diplômes, très doué en langues... comment ça se fait que tu travailles si jeune à TKC's Company ?

Ses compliments me firent chaud au coeur. Une question me vient juste à l'esprit : d'où a-t-elle eu ces informations ?

- Ce ne sont pas tes affaires. Je me mis à frotter mon sexe contre le sien, nous soupirons.

- Je veux seulement nous faire du bien Emily, d'accord ? Je me débarrasse de la serviette et me retrouve nu sur elle. J'écarte la petite culotte, et la pénètre du doigt. Que le doigt, que le doigt...Je râle dans ma tête. Mais elle veut prendre son temps, elle a carrément raison.

- Oh mon dieu...

Et concernant les diplômes, les langues sont en effet ma spécialité. Lui fis-je remarquer sous un ton sarcastique. Je plongeai ma tête. Je lui offre encore un orgasme, mais nous devons nous dépêcher parce que ce soir c'est diner de famille pour moi, il me faut une tenue, et pour Emily, ce sera sa première fichue réunion. Je l'emmène faire du shopping, et elle y trouva aussitôt son bonheur. Au début, j'ai boudé pendant une demi-heure, ensuite, lorsque j'ai remarqué que Jensen n'était pas aussi une amatrice de shopping. Elle quand même de bons gouts. Pour sa réunion, elle a choisi une robe noir avec des petits pois blancs, mi-longue avec une ceinture qui forme un noeud à l'arrière. Le haut est en col V, col chemise. La silhouette évasée lui ira parfaitement. Les manches courtes dévoilent ses longs bras fins blancs. Elle ressemble à une étudiante sérieuse pour son premier entretien s'embauche. Elégance, et innocence.

- Le vintage est un très bon choix. Lui fis-je.

- Merci. Et toi ? Tu choisis quoi ?

- Crois-moi si je pouvais aller en pyjama, je le ferais. Mais mes deux pères seront là.

- Oh ! Tu veux dire Kart et Tram ?

- Oui. Encore une fois surpris. Comment tu connais les noms ?

- Je suis curieuse, c'est tout.

- Hm. J'haussai les épaules, nous continuons. Ca ne me dérange pas. Je m'en branle qu'elle sache ces infos. Elles ne valent rien, contrairement à ce que je connais sur moi. Nous dégustons une glace à la menthe, et Emily me trouve le costume.

- Pas mal. Nous passons en caisse. Le bleu marin est une de mes couleurs préférées après le noir, le gris, le blanc, et le marron. Ensuite, c'est un thé Détox que nous buvons. La saveur préférée à Emily, c'est pomme/cannelle.

Je n'avais pas prévu de discuter autant avec Emily, mais le temps passa plus rapidement ainsi.

- Tu as des frères et soeurs ?

- Hm. Une soeur. Elle s'appelle Laury. Elle a un an de moins que moi. Elle est écrivaine.

- C'est génial ! S'exclama t-elle.

- Il est dix-huit heures, tu devrais rentrer. Je te raccompagne. Je ne plante pas le clou plus profond.

- C'est pas la peine, Jesse, merci tu en fais déjà beaucoup. Répliqua-elle sous un sourire qui me fit hausser un sourcil. Elle me remercia pour la robe, et bla bla bla...Je m'en fiche de la politesse, du moment que ça lui fait plaisir. Elle tendit le bras, un taxi s'arrêta. Avant qu'elle entre, mon bras la stoppa.

- Aie confiance en toi, Jensen. Vous allez gérer. Vous êtes une psychologue loin d'avoir des défauts. Hmm...peut-être un peu coincée mais je m'en chargerai. Sur ce, elle me quitta.

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