BROKEN

By bejaouiolfa

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[ UNE RÉÉCRITURE EST PRÉVUE ] Il voulait se venger, elle voulait mourir. « Tu es l'erreur de l'erreur » Accab... More

Avant propos
Prologue
1.
2.
3.
4.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
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13.
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20.
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47.
48.
49.
50.
51.
Epilogue + remerciements
BONUS

5.

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By bejaouiolfa




Angelo

Le fait de l'avoir appelé par son prénom l'a déstabilisée, chose qu'elle a remarquée puisqu'elle finit par plisser les yeux et reprendre son expression impassible. Avec l'esprit lointain, elle prend une grande inspiration.

- Je ne m'appelle pas Rosa - nie-t-elle faiblement, les genoux contre sa poitrine, elle cache son visage dans ses bras éclatant en sanglots.

Cazzo déjà elle me ment en plus je dois supporter ses pleures de gamine.

Je commençais à perdre patience en ouvrant ma bouche pour mettre fin à cette torture, sauf que soudainement sa tête se relève. Ce que mes yeux voient font froncer mes sourcils d'étonnement.

Il n'y a pas de larmes.

Elle ne pleurait pas réellement.

A sa mise en scène, le coin de ses lèvres s'étire laissant un sourire machiavélique prendre place sur sa figure ayant le regard plombé vers moi pleine de satisfaction. Sa bouche s'ouvre pour proclamer:

- J'ai joué à ton jeu depuis que je t'ai rencontré - déclare-t-elle insolemment se relevant de sa place en se mettant en face de moi - j'aurais pu continuer...mais maintenant tu veux aussi jouer aux devinettes...je refuse. Dommage je commençais à m'amuser à me foutre de ta gueule - le menton levé, me défiant du regard, sa main se lève se dirigeant vers ma joue afin de le tapoter, pour accentuer mon humiliation. D'un geste rapide, j'attrape son poignet et la tire brusquement vers moi.

- Une fois que tu joues à mon jeu, tu ne peux plus refuser - mon regard parcourt sa silhouette de haut en bas - je vois que tu ne te rappelles plus des règles.

- T'as cru que je suis une de tes putes qui va t'écouter? Mais laisse moi rire - rétorque-t-elle en riant, ce qui fait secouer son corps alors que sa main essaie de se libérer de mon emprise. C'est la première fois qu'elle se débat depuis qu'elle a croisé mon chemin.

Son agitation, qui se fait de plus en plus violente, me force à la plaquer contre le mur présent derrière elle. Afin d'éviter qu'elle me frappe avec sa main libre, j'attrape ses deux poignets et les colles suivant la longueur de son corps. La couleur de ses iris, initialement noisette, ont gagné de surface à cause du rétrécissement de ses pupilles dû à la colère. Sa respiration est également influencée par cette émotion car elle est rapide. Malgré ça son putain de sourire, dans le but de me casser les couilles, n'a jamais quitté son visage.

La colère est le sentiment qu'on partage actuellement.

A cause de sa position, elle ne se débat plus, se résignant.

Elle veut jouer à celui qui casse le plus les couilles à l'autre? Très bien.

Je décide donc de me pencher laissant ma bouche s'approche de son oreille, gardant toujours une distance raisonnable, et d'une voix grave je murmure:

-Tu n'es pas ma pute, je dirai plutôt ma chienne...mais tu n'obéis pas à ton maître - mes propos font disparaître le sourire insupportable qu'elle avait sur sa gueule. Ayant compris qu'elle ne compte pas se débattre, je relâche lentement ses poignets laissant le bout de mes doigts caresser ses cheveux, alors qu'actuellement le seul désir que j'ai c'est de lui les arracher. Je vais donc me contenter de ce geste laissant l'imagination accomplir ce désir dans ma tête. - même pour être une bonne chienne tu n'y arrives pas.

- Don DeRossi. - Une voix, qui commence à me casser les couilles à force de m'interrompre, celle de Carlo, se fait entendre derrière. Je me détache donc de Rosa, la libérant et me retourne vers Carlo.

Je vais le tuer s'il continue à m'interrompre.

- Attends-moi devant la porte, et plus jamais tu m'interromps à part si tu veux rendre visite à ton fils décédé.

Ses yeux se rétrécirent puis sors sans dire un mot. Alors je me retourne à nouveau vers la fille me focalisant sur elle afin de trouver des réponses qu'elle pourrait me donner.

J'ai l'impression que la fille que j'ai rencontrée le premier jour a été remplacée par une étrangère. Ce n'est pas la même.

Je commence par la regarder essayant de déchiffrer son langage corporel.

Le langage corporel est celui qui nous trahit le plus, à part si on sait bien le gérer, pour cela il faut du temps et également de la pratique.

Je décide de sortir une clope et de l'allumer. Sous son regard observateur j'avance vers elle. Elle ne va pas trouver de réponse. Toute ma vie je n'ai fait qu'apprendre comment gérer mes expressions du visage pour que personne ne me déchiffre et l'utilise en leur faveur.

Alors que je profitais de ma clope elle finit par déclarer:

- Je viens d'avoir mes règles, j'ai besoin de toilettes.

Je tire une taffe tenant la clope avec mon pouce et l'index. Je réalise qu'elle n'a pas mangé depuis que je l'ai ramené ici, de plus je l'ai jamais ramené aux toilettes. ça revient à plus ou moins deux jours.

- Alors? - insiste-t-elle face à mon silence.

- Non.

À mon refus, son sourcil s'arque étouffant le rire moquer dans sa gorge.

- Les gens comme toi veulent sûrement quelque choses en échange, n'est-ce pas? - suppose-elle.

Le coin de mes lèvres se tire alors la clope se pose entre mes lèvres pour ensuite cracher la fumée en opinant de la tête alors que mes pas s'approchent lentement vers elle.

- Tu t'appelles comment, ne me mens surtout pas - l'alerte-je.

Malgré sa grande taille, elle se retrouve à lever la tête pour croiser mon regard afin de me défier.

- Ida Moretti - alors qu'elle prononçait ces deux mots mes yeux glissent de ses yeux à ses lèvres. Sa bouche est tellement habitué à répondre à cette question que c'en est devenu naturelle.

Une autre personne aurait cru qu'elle disait la vérité.

Personnellement je l'aurais cru, pourtant mon pressentiment me crie de ne pas la croire.

Et je vais l'écouter.

Pour savoir si ce qu'elle dit est du mensonge, il y a une question à laquelle elle devra répondre, suite à la réponse je pourrai éclaircir mes idées et prendre une décision - D'accord Ida. - réponds-je en la regardant de haut en bas pour continuer mon observation.

Ses épaules se détendent comme le reste de son corps. Signe de soulagement. Le soulagement est sûrement dû à la conviction d'avoir réussi à me faire croire à son mensonge.

Mon regard remonte de ses épaules, s'arrêtant au niveau de son cou, remarquant qu'elle a du mal à avaler sa salive pendant que ses doigts se mêlent entre eux. Je ne sais pas si ces deux remarques sont dues au stress ou à l'anxiété. Peu importe la réponse je sais qu'elle est perplexe car elle a compris que je compte lui poser une autre question.

- T'as fait quoi le dernier jour de ta liberté?

Grâce à sa réaction je comprends qu'elle est en train de chercher le piège dans ma question. Elle finit par se lécher rapidement ses lèvres déshydratée et prendre une grosse inspiration avant de prendre la parole.

Je commence à reconnaître la fille que j'ai ramené ici le premier jour. C'est une petite victoire de ma part.

- Tu veux savoir quoi?

- Tout. - dis-je avec un ton assez froid pendant que je tire une taffe.

- Je me suis levée, lavée, mangée et je suis sortie.

- Mmhh...continue.

- J'étais partie acheter des choses pour Min-

Elle a coupé sa phrase en ayant la voix cassée suite surement à un souvenir. Je la regarde en attendant la suite.

Elle baisse sa tête alors que ses lèvres se mettent à trembler suite aux murmures quittant celles-ci. Je tente de déchiffrer ce qu'elle dit sans jamais y parvenir.

Je commence à douter et me dire qu'elle est peut-être folle.

- Enfin j'étais partie faire les courses et une fois rentré, j'avais fait une petite sieste pour ensuite partir boire un verre au bar pas loin de chez moi, où je traîne souvent.

Un sourire de satisfaction s'affiche sur ma figure creusant mes joues et finit par avouer:

- La langue c'est le seul muscle dont on pense avoir le contrôle mais c'est celui qui nous trahit le plus. - manifeste-je.

Elle fronce ses sourcils sûrement ne comprenant pas pourquoi je dis ça. Le résumé de sa journée correspond à ce que Carlo avait trouvé. Elle était partie faire les courses dans une supérette du quartier puis elle ne s'est plus faite voir pendant quelques heures tout simplement parce qu'elle a fait une sieste. Le soir, elle a été aperçue dans le bar.

Étrangement je suis de bonne humeur. C'est son jour de chance parce que je compte lui éclairer les idées.

- Rosa...j'en ai rien à foutre de ta dernière journée de liberté. Je t'ai laissé parler parce que je savais que ta langue allait te tromper sans que je te force.

- J'ai besoin des toilettes - réplique-t-elle avec un ton agacé, ayant le sentiment d'être tombée dans le piège avec la seule envie de changer de sujet. Se sentant fragilisée, elle fuit mon contact visuel.

Je décide donc de sortir mon téléphone pour appeler Benito pour qu'il vienne la ramener aux chiottes. Une fois qu'il décroche je lui dis:

- Descends. Le chien a besoin de sa pause toilette.

- Depuis quand t'as un deuxième chien?

- Depuis que je t'ai rencontré.

- Et il s'appelle comment?...Oh je viens de comprendre. Ce n'est pas gentil d'insulter ta même espèce.

- Vaffanculo (va te faire foutre) Descends.- je finis par lui raccrocher au nez alors qu'il s'apprêtait à me répondre. Quelques minutes plus tard j'entends la voix de mon ami saluer Carlo qui m'attendait devant la porte de la cave et finit par pénétrer la pièce avec un sourire.

- Je suis là.

- Ramène la aux toilettes elle a ses règles. Tu t'assures qu'elle ne s'échappe pas.

- On n'a pas ce qu'il faut pour les règles.

- Pour l'instant elle va s'arranger. Ensuite tu vas chercher ce qu'il lui faut.

Il me regarde en fronçant ses sourcils. Il semble perplexe et finit par s'approcher en jetant un regard furtif vers la gamine, s'assurant qu'elle n'aille pas entendre ce qu'il va me dire.

- Angelo...uhm...depuis quand penses-tu aux besoins des prisonniers?

- J'ai besoin d'elle, ensuite je vais m'en foutre.

Obtenu sa réponse, il recule de quelques pas et pose son regard vers la brune l'incitant d'une voix bienveillante:

- Allez Cara ( ma chérie) on y va.

Elle ne semble pas confiante à l'idée de partir avec lui. Après un moment de réflexion d'un pas sans conviction, elle finit par le suivre. Alors que leurs silhouettes disparaissaient dans le sombre couloir, je rappelle Benito, en haussant légèrement ma voix pour pour m'assurer qu'il m'entende, et dire sévèrement:

- Tu la ramènes ici. Je ne veux pas la voir à l'étage.

- J'ai pensé à la ramener à acheter ses serviettes ou tampons avec moi- rétorque-t-il ironiquement. Son ton était un peu trop sérieux pour être ironique.

- Si dans 5 minutes je ne la retrouve pas ici je vais t'enfermer avec elle.

- Mais mec je ne comprends rien aux affaires des femmes. Y'a les tampons, les serviettes et pleins d'autres choses.

Je le connais à la perfection. Le mensonge n'a jamais été son point fort.

- Ramène Vanessa. Dépêche toi.

Quand les deux ont quitté le sous-sol, je décide enfin de sortir pour retrouver Carlo, sans m'arrêter je lui fais signe de me suivre. Nous nous retrouvant dans mon bureau. Une fois que chacun a pris sa place il commence par m'avouer:

- Don, vous savez très bien le respect que je vous apporte mais cela ne vous permet pas de parler de certains sujets afin de me blesser.

Le regard plombé vers lui, mon dos se pose sur le dossier sur le fauteuil de mon bureau alors que mes mains se joignent sur mon ventre.

- Y'avait quoi d'aussi urgent?

Il est déçu par ma réaction mais pas étonné. Un soupir quitte ses poumons et m'informe.

- DeAngelis cherche aussi Rosa.

Cette information confirme une de mes suppositions, plus précisément sur le fait qu'il ne la cache pas. S'il ne la cache pas alors pourquoi elle n'est pas avec eux? Pourquoi elle ne veut pas se faire retrouver?

- Bien. Tu peux sortir.

Sans un mot, le blond exécute mon ordre. Mon crâne va exploser à force de chercher sans cesse des réponses.

J'ai besoin d'un café putain.

Je décide donc de quitter mon bureau pour descendre vers la cuisine pour préparer ma boisson chaude et détendre mes nerfs. Je remarque rapidement la présence de la blonde assise sur la chaise de la cuisine. Je l'ignore en traversant la cuisine pour rejoindre la machine à café.

- Bonsoir Angelo.- dit d'une voix faussement douce à laquelle je ne réponds pas.

Flemme.

Dos à elle j'attends que la machine prépare mon putain de café. Mon silence la frustre lui provoquant un soufflement alors que j'entends le bruit de ses talons frapper contre le sol alors qu'elle s'approchait d'un pas lent jusqu'à se retrouver à côté de moi. Du bout de ses doigts elle caresse lentement mon bras. A peine elle m'a effleuré je repousse sa main, comme si je venais de me faire bruler, en lui jetant un regard noir.

- Tu me manques - m'avoue-t-elle d'une voix séduisante. Je sais où elle veut en arriver.

Je lui ai expliqué à plusieurs reprises que je ne veux rien d'elle, que c'était rien d'autre qu'une partie de jambes en l'air. La dernière fois, elle voulait savoir pourquoi je ne l'embrassais pas pendant les trois rapports qu'on a eu, la seule réponse qu'elle a eu de ma part c'était l'ignorance. Face à mon refus, elle avait fini par attraper le col de ma chemise et tiré vers elle mettant en place un baiser forcé. Alors que je lui avais littéralement dit non. Pour me libérer de son geste j'ai fini par enrouler une main autour de son cou et la repousser. Sa réaction? Un sourire. Un sourire d'excitation face à l'étranglement. Le fait de l'étrangler ça l'a excité surement lui rappelant le moment où je le faisais pendant un de nos coup. J'ai compris que je devais trouver un autre moyen pour qu'elle s'éloigne.

Sans me laisser le choix, j'ai opté pour la maltraitance.

C'est le seul moyen pour qu'elle n'éprouve pas du plaisir.

Le bip de la machine me fait comprendre que mon café est prêt. J'attrape la tasse et me retourne vers elle avec un regard menaçant.

- Touche moi encore une fois et je te couperai les mains.

Elle roule ses yeux d'exaspération et croise ses bras.

- Je ne veux pas aller avec Benito - se plaigne-t-elle, sûrement ayant appris la nouvelle.

Alors que je l'ignorais, je sors mon téléphone en sirotant mon café et avance vers le salon où je prends place sur le canapé où je croyais rester tranquille mais la blonde finit par me suivre jusqu'à se mettre en face de moi en se penchant vers l'avant.

- Je pourrais t'aider à te calmer - me propose avec séduction alors que ses mains se posent délicatement sur mes joues m'approchant de son visage.

Sans hésiter je lui renverse le café encore chaud sur sa figure, la faisant reculer en criant de douleur.

- Nettoie - je lui ordonne en la regardant de travers alors que je me lève me dirigeant vers les escaliers pour monter à l'étage quand soudain les silhouettes de Benito et Rosa apparaissent au bout du couloir alors que Ben vérifie les alentours sûrement pour s'assurer que je ne sois pas présent alors que Rosa croise mon regard, j'en profite pour la toiser du regard.

Elle s'est changée, de plus ses cheveux sont toujours mouillés.

Il l'a laissé se doucher

- oh merda ( oh merde)- sursaute le brun remarquant ma présence.

- Elle fait quoi ici! Je t'avais donné un seul cazzo d'ordre et tu n'arrives pas à le respecter! C'est quoi ton cazzo de problème putain! - interloqué-je en lui criant dessus.

- Elle s'était sali à cause de ses règles. Tu ne peux pas la laisser sale si t'as besoin d'elle, en plus elle n'a rien mangé ou bu. - réplique assez calmement cachant son stress derrière ses mots.

Je regarde la concernée remarquant qu'elle porte mes vêtements. Mes poings se serrent pour me retenir de lui en mettre une dans la gueule de celui qui était censé suivre mes ordres.

- Pourquoi elle porte mes putain de vêtements - dis-je en pointant du menton la concernée.

- Ses vêtements étaient sales. Je lui ai proposé de porter les vêtements de Vanessa parce qu'elle les trouvait trop trop dénués et inconfortables à porter.

- Pourquoi les miens et pas les tiens.

- Ils étaient beaucoup trop grands, les tiens aussi mais moins. Mec, t'as fini avec ton interrogatoire?

- Je vois que ce soir t'as une réponse pour tout. Je comptais lui donner à manger finalement, à cause de toi, elle ne va pas manger.

- Heureusement que je l'ai nourri quand t'étais avec Carlo - affirme le brun sans cacher la merde qu'il a fait.

- si tu penses que tu vas gagner mon respect en me maltraitant... tu ne l'auras jamais. Saches que la douleur et moi on cohabite depuis toujours. Ce que tu m'as fait subir, n'est rien comparé à ce que j'ai vécu. Tu comptes continuer à me faire du mal? Mais je t'en prie, fais toi plaisir - s'exprime Rosa sans bégayer et sans peur. Je me retourne vers elle sans montrer aucune émotion alors que Ben écarquille ses yeux ahuri de la réaction de jeune fille.

- Rosa, n'ose jamais me donner un défi. Je gagne toujours.

- Je suis désolée... - elle mime une mine faussement désolée - de t'avoir fait croire que t'avais mon respect.- termine-t-elle avec son sourire insupportable en haussant les sourcils. Le coin de mes yeux se plisse légèrement alors que mon nez se plisse, je sais qu'elle n'a pas terminé - dis moi ce que tu veux de moi.

- Que tu te la ferme. - je me retourne vers Benito, qui est encore plus abasourdi par Rosa. - Renferme la en bas et dépêche toi.

- Oui, dépêche-toi Benito. Elle croit qu'en portant les vêtements de Angelo elle peut se permettre de lui parler de cette façon - Dit Vanessa en avançant vers nous, une serviette à la main qu'elle a utilisé pour s'essuyer le café que je lui ai renversé, sa présence me casse encore plus les couilles.

Rosa la regarde avec les sourcils froncés n'appréciant pas le ton utilisé employé par la blonde. C'est la première fois qu'elle rencontre Vanessa.

- Enfin je rencontre une de tes putes. Heureusement que tu ne me compares pas à elles, j'aurais eu honte d'être comparé à une telle espèce.

- Comment oses-tu ?! Je suis juste une bonne amie - réplique la blonde choquée avec la bouche bien ouverte.

- Ferme ta gueule Vanessa et va acheter des serviettes. - réclame Benito. Pour une fois, il l'ouvre pour une bonne raison.

- Tu me donnes pas d'ordre - répond Vanessa irritée.

- Fait ce qu'il t'a dit - je lui ordonne sèchement. Elle me regarde étonné par le fait que je ne la défende pas. Je ne l'ai jamais défendu, pourquoi devrais-je la défendre à cet instant? Voyant que je ne compte pas changer d'avis, elle finit par avancer vers la porte principale prenant soin de la claquer derrière elle.

- Zaccaria avait raison quand il avait dit que tu n'es pas ce que tu montres Cara.- affirme le brun à Rosa, alors qu'en réalité son message est adressé à moi comme prévention puisqu'il m'a jeté un regard alors qu'il parlait à Rosa s'assurant du fait que je l'écoute.

- Dégagez de ma vue cazzo - je lève ma main la balayant dans le vide, signe que je ne veux plus rien entendre et surtout les voir, ce qui va les inciter à partir.

- Viens Cara, on y va - encourage le jeune homme à la brune à le suivre, chose qu'elle finit par faire n'ayant aucun choix.

Sous mon regard lourd, ils avancent vers les escaliers qui mènent aux caves. Avant de s'engager à les descendre, Rosa se retourne, s'assurant de me fulminer du regard, ce qui la rend encore plus ridicule. Je garde le contact visuel qu'elle a débuté s'attendant que je détourne le mien, ce qui l'irrite puisque j'ai fait exactement le contraire.

~~~~~~~

Jour suivant,
Quartier Général de Miami.

J'ai réuni Benito, Zaccaria, Carlo, Vanessa et Isaac pour faire un point et leur expliquer le plan.

- DeAngelis a pris l'incendie comme un message de menace. Personnellement j'en ai rien à foutre qu'il se sente menacé ou pas, mais je vais utiliser cette information à mon avantage. D'ailleurs il n'est pas au courant que j'ai un DeAngelis chez moi - le groupe m'écoute attentivement. Je laisse mon regard se déplacer d'une personne à l'autre pour m'assurer qu'il n'y a pas d'incompréhension, puisque ce n'est pas le cas je continue mon monologue - Deux options sont très envisageables: la première, qui est la plus violente, une attaque de sa part. La deuxième option c'est qu'il me contacte. L'option la plus probable est la deuxième.

En attendant les questions des personnes présentes à la réunion, je sirote mon verre de whisky afin de m'entretenir.

- S'il te contacte, qu'est-ce que tu comptes faire? - demande Isaac brisant le silence qui s'était installé.

- Ça ne te regarde pas.

Ses sourcils se haussent alors que ses bras se lèvent en guise d'innocence. Je décide de reprendre la parole:

- Il va vouloir faire un accord, chose que je vais accepter.

- Tu penses qu'il va te proposer quoi comme accord? - cette fois-ci c'est Zaccaria qui pose la question.

L'hésitation de répondre a duré pendant quelques instants mais je finis de même par répondre - Il va me proposer de travailler avec lui - je marque une pause pour regarder mes interlocuteurs, je sais que la suite va les étonner ce qui m'incite à reprendre - et je vais accepter.

Comme prévu, ils sont tous étonné se jetant quelques regards d'inquiétude. Certains ont écarquillé les yeux, d'autres ont ouvert grand la bouche...puis il y a cette personne qui réagit mais d'une manière discrète, faussement étonnée.

Ils sont surpris par le fait que j'allais accepter, ils savent très bien que c'est les gens qui acceptent mes accords, jamais le contraire.

Je leur ai menti.

Le plan que je leur ai donné...ce n'est pas le bon. Et si je l'ai fait ce n'est pas pour rien, c'est pour m'enlever un doute qui me hante depuis longtemps.

--------------------

Nous voilà à la fin de ce chapitre, j'espère que ça vous a plu.

Alorsss

Le comportement de Rosa est assez crazy vous ne trouvez pas😏

Vanessa et Angelo👀

Benito, mon chouchouuu

Le plan de Angelo🤨

Je viens de publier ce chapitre mais j'ai commencé le prochain 👩‍🦯👩‍🦯👩‍🦯.

Baci, Olfa 💕

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