𝐓𝐇𝐄𝐑𝐄 𝐖𝐀𝐒 𝐀𝐍 πˆπƒπ„...

By Lea_marie15

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By Lea_marie15

Lauren se trouvait au milieu d'une immense pièce sombre, elle plissa les yeux, essayant d'adapter sa vision à cette obscurité totale. La pièce semblait vide. Aucun meuble, aucun bibelot, aucune fenêtre, aucun signe de vie. L'anxiété la gagna, elle avait l'impression d'être prise au piège dans cette pièce sans issu. L'air devint tout à coup difficilement respirable.

- Qu'est-ce que c'est que ce délire ? dit-elle dans un souffle.

Elle avança un peu, prudemment, se disant qu'elle finirait bien par trouver un mur pour la guider, mais l'obscurité toujours présente, lui donna une impression d'immensité, comme prise au piège dans son pire cauchemar enfermée, perdue, condamnée à errer dans la pénombre. Elle avança encore et encore, assurant chacun de ses pas, toujours rien.

Le souffle court, elle avait l'impression que deux mains invisibles lui compressaient la gorge. L'angoisse prenait possession de son corps. Elle posa ses mains sur ses genoux pour reprendre son souffle, se calmer, rationaliser. Après quelques secondes, elle releva la tête.

En face d'elle, se trouvait une porte. Elle en était persuadée, cette porte ne se trouvait pas là quelques secondes plus tôt. Elle hésita un instant, mais cette porte, semblait être son unique chance de sortie.

Elle avança d'un pas, posa sa main sur la grande porte en bois sculptée à deux battants, tout droit sortie d'un autre temps. Elle tourna la poignée et passa le seuil sans un regard en arrière.

L'obscurité se dissipa doucement pour laisser apparaître un grand hall austère. Lauren tourna sur elle-même pour observer l'endroit, faisant résonner ses pas sur le carrelage usé damier de marbre noir et blanc. En face d'elle se tenait un grand escalier menant à un étage qu'elle ne distinguait pas, trop sombre. Sur sa gauche, un imposant comptoir d'accueil en bois sculpté lui aussi de fleurs et autres plantes. A sa droite, une grande salle vitrée dans laquelle avait été disposées quelques tables en bois, faisant penser à un réfectoire. Elle huma l'air un instant, cette odeur qui l'emplissait lui était familière. Une forte odeur de produit d'entretiens, de bois et de cire pour marbre.

- Je connais cet endroit, murmura-t-elle pour elle-même.

- Bien-sûr que tu le connais.

Lauren sursauta et fit un pas en arrière.

- Qu'est-ce que...

- Bonjour Lauren.

Lauren fronça les sourcils. Elle observa la femme en face d'elle qui était apparue de manière aussi inattendue et discrète que la porte un peu plus tôt. C'était une femme d'une cinquantaine d'année, grande et frêle, vêtue d'une jupe tailleur grise et d'une veste de la même couleur, boutonnée au milieu. Sur le revers de sa veste était épinglée une imposante broche en or représentant un dahlia fleuri. Son visage portait le poids des années, ses joues creusées et ses cheveux grisonnant tirés en arrière en un chignon parfait, lui conféraient un air peu accueillant et austère, à l'image du bâtiment. Ses yeux perçants fixaient Lauren et un sourire étirait ses lèvres fines couvertes d'un rouge à lèvres clair.

- Vous ? s'étonna Lauren après avoir reconnu la femme, pourquoi est-ce que je suis ici ?

- Tu es la seule à connaître la réponse à cette question, répondit la femme.

- Oh mon dieu, que se passe-t-il ? se demanda Lauren en prenant sa tête entre ses mains.

La blonde se trouvait en fait dans le hall de l'orphelinat de Philadelphie, là où elle avait passé de nombreuses années durant son enfance. Cette femme en face d'elle, n'était nulle autre que la directrice de l'établissement, Madame Paterson, que Lauren avait alors tant haïe.

- Marchons un peu, dit la directrice.

Lauren s'exécuta et marcha aux côtés de la directrice qui se dirigea vers le grand escalier en marbre que Lauren avait repéré un peu plus tôt. En montant les marches une à une, Lauren se rappela à quel point elle détestait cet endroit, elle avait envie de prendre ses jambes à son cou et fuir loin de ce bâtiment aux allures d'hôpital réhabilité en orphelinat. Chaque marche franchie, augmentait peu à peu son angoisse et la boule qui grandissait dans son estomac et dans sa gorge lui bloquant la respiration.

- Que voulez-vous me faire voir ? demanda Lauren.

- Tu le sauras bien assez tôt.

En haut de l'escalier s'étendait un grand couloir éclairé par une faible lumière, une pauvre ampoule suspendue au bout d'un vieux fil électrique. Les deux femmes s'engagèrent dans ce long couloir. Si le côté droit n'était qu'un mur sans importance, le côté gauche, lui, comportait plusieurs portes, espacées du même écart, toutes étaient ouvertes. Lauren s'approcha de la première, Madame Paterson resta en retrait. Une petite fille blonde était assise en tailleur sur son lit, ses joues étaient trempées de larmes, elle sanglotait bruyamment. Dans ses mains, un cadre photo sur lequel s'écrasait les larmes chaudes et salées de la petite fille. Le cœur de Lauren se serra, cette enfant c'était elle. La première semaine qu'elle avait passé à l'orphelinat, elle l'avait passée à pleurer la mort de Bianca en regardant cette photo qui représentait tout qu'il lui restait de sa mère adoptive.

- Pourquoi est-ce que vous me faîtes voir ça ? demanda Lauren en colère, je n'ai pas besoin de revoir tout ça, je l'ai vécu.

La directrice ne répondit pas et se contenta d'avancer vers la chambre suivante. Lauren lui emboîta le pas. Arrivées devant la porte, Mme Paterson invita Lauren à entrer, cette dernière l'observa un moment, la directrice était impassible aucune émotion ne se lisait sur son visage.

Dans la pièce, un homme se tenait debout devant la fenêtre, dos à elle. Dans un coin, confortablement installée dans un fauteuil, une femme lisait. Lauren se racla la gorge, personne ne bougea. Lauren s'approcha des deux personnes dont elle ignorait encore l'identité. Elle se plaça à côté de l'homme, il ne la voyait pas. C'était un homme d'une soixantaine d'année, aux cheveux grisonnant.

- Combien de temps encore vas-tu fixer cette fenêtre John ? demanda la femme dans le fauteuil.

Lauren pu alors voir son visage. Elle avait le même âge que l'homme et ses cheveux blonds devenus blancs étaient attachés en une tresse sur le côté.

- Elle ne reviendra pas John.

Lauren fronça les sourcils, elle connaissait ce couple. Son cœur loupa un battement lorsqu'elle réalisa qu'elle se trouvait dans la même pièce que John Hamilton et Diane Miller. Lauren se trouvait dans la même pièce que ses parents.

- Je garde encore espoir, répondit-il.

Lauren s'appuya contre le mur derrière elle, se laissant glisser contre, jusqu'au sol, quelques larmes roulèrent sur ses joues.

- Elle a choisis sa voie et tu l'as accepté.

Lauren essuya ses larmes et fronça les sourcils.

- De qui parlent-ils ? demanda-t-elle en se tournant vers la directrice.

Cette dernière resta silencieuse.

- Pourquoi ne me voient-ils pas ?

Aucune réponse.

Lauren était sur le point d'exploser, les questions bouillonnaient dans son esprit. Elle aurait tellement aimé leur parler.

- Emily est une femme indépendante et prudente, elle s'en sortira, et quand elle reviendra nous serons là pour l'accueillir.

- J'espère qu'elle reviendra, je ne veux pas perdre ma fille unique.

- Quoi ? s'étonna Lauren en se levant, comment ça leur fille unique ?

- Lauren, tu n'existes plus pour tes parents. Ils t'ont remplacé.

- Non... non c'est impossible, ça ne s'est pas passé comme ça !

Elle observa le couple qui s'enlaçait, les larmes affluèrent de nouveau.

Derrière elle, une porte s'ouvrit Jamie entra, Peter sur ses talons, ils riaient ensemble, s'amusaient. Un sourire étira les lèvres de Lauren à travers ses larmes, mais il s'estompa rapidement, lorsqu'elle comprit qu'eux non plus ne la voyaient pas.

- Alors je n'existe plus pour eux non plus ? demanda Lauren.

La directrice secoua la tête négativement.

- Tu as toujours eu peur de la solitude, Lauren, reprit la directrice.

- J'ai vécu seule pendant des années, je n'ai pas peur de la solitude.

- Tu as peur d'être oubliée et de te retrouver seule. Cette famille que tu t'es construite au sein du SHIELD puis des Avengers ne la trouves-tu pas fausse ? Crois-tu qu'ils en ont vraiment quelque chose à faire de toi ?

- Bien-sûr que oui, nous sommes une famille, répondit la blonde.

- Baliverne, ricana la directrice, ils te tourneront le dos dès qu'ils n'auront plus besoin de toi Lauren ! Ils n'hésiteront pas à te remplacer dès qu'ils trouveront un autre clown pour leur troupe !

- Vous vous trompez !

- Oh vraiment ? Et tes parents ? Ont-ils hésité avant d'avoir un autre enfant ? Ils t'ont remplacé eux aussi, pourquoi n'ont-ils pas chercher à te retrouver après toutes ces années ?

Lauren déglutis difficilement.

- Jamie et Peter ne valent pas mieux qu'eux, reprit-elle, Jamie a encore un pied chez Hydra, tu crois à sa rédemption mais ce n'est qu'une illusion, un mirage, tu dois ouvrir les yeux Lauren. Et Peter a une famille lui aussi, tu t'efforces de le cajoler comme une mère parce que tu as vécu une enfance similaire à la sienne mais c'est seulement pour combler le vide dans ton cœur, non le sien.

La directrice observa Lauren longuement. La blonde resta silencieuse.

- Aucune famille est éternelle, ajouta Mme Paterson, tout le monde finit par être oublié, nul n'est indispensable et tout le monde peut rapidement être remplacé, tu ne fais pas exception à cette règle Lauren.

Les larmes dévalaient les joues de Lauren sans discontinuer. Recroquevillée sur elle-même dans un coin de la pièce elle refusait de croire les paroles de la directrice et tenta de trouver une explication rationnelle à sa situation.

- C'est mon cauchemar, rien de tout ça n'est réel, n'est-ce pas ? demanda-t-elle.

La directrice ne répondit pas. Lauren regarda ses parents, Peter et Jamie, elle pensa aux Avengers et soudain elle se souvint de la mission qu'ils menaient ensemble avant cette illusion que lui avait fait voir Wanda Maximoff. Tout ceci était faux, Wanda avait réussi à puiser dans les plus noires craintes de la blonde pour créer cette illusion.

- Vous n'êtes pas vraiment là, dit-elle, et eux non plus.

C'est alors que tout s'estompa autour d'elle, la directrice disparue, ses parents, Jamie et Peter également. Elle se retrouva dans cette grande pièce sombre en dehors de l'orphelinat, entourée d'un épais brouillard. Il lui sembla soudain qu'elle était en chute libre, elle tenta de crier mais aucun son ne franchit la barrière de ses lèvres. Elle sentie une main se poser sur son épaule et, comme tirée d'un songe elle ouvrit les yeux. Cette main, c'était celle de Tony.

- Tony...

- Lauren, tout va bien ?

Elle se redressa et prit le milliardaire dans ses bras, versant quelques larmes contre son épaule. Tony passa maladroitement sa main dans le dos de la blonde, resserrant doucement l'étreinte.

- C'est terminé Lauren.

- Merci d'être là.

- Vous ne croyiez quand même pas que j'allais vous abandonner ?

Lauren le regarda dans les yeux, ces quelques mots venaient de réduire à néant l'angoisse qu'elle avait connu dans son illusion.

- Merci Tony, vous n'en parlerez à personne, pas vrai ?

- Ça restera entre nous, je vous le promets, répondit-il.

Il aida la blonde à se relever, elle se sentait si faible. Ensemble ils regagnèrent le Quinjet, où se trouvait déjà le reste de l'équipe. Sur le chemin, Tony avait raconté à Lauren que Bruce Banner sous la forme de Hulk avait eu des ennuis. Dans un excès de colère le monstre vert avait détruit une ville côtière et blessé de nombreux habitants. C'est pour cette raison qu'il fallait qu'ils s'en aillent au plus vite et qu'ils fassent profil bas un moment.

- Les chaînes d'infos vous adorent les amis, mais personne d'autre, déclara Maria qui était en appel vidéo avec Tony depuis la tour des Avengers, pas de mandat pour l'arrestation de Banner pour l'instant, mais ça lui pend au nez... comment va l'équipe ?

- Tout le monde est... on a été secoué, on s'en remettra , répondit Tony.

- Eh bien pour l'instant restez en monde furtif et ne revenez pas ici.

- Alors on fuit et on se cache ?

- Jusqu'à ce que nous retrouvions Ultron, je n'ai pas grand-chose d'autre à proposer.

- Et nous non plus.

Tony coupa la transmission et se retourna un moment vers les quatre membres de l'équipe qui avaient le plus souffert durant cette mission, chacun assis à un endroit différent de l'appareil, silencieux, se remémorant les images de la vision que leur avait faire voir Wanda Maximoff. Lauren, Natasha et Steve en étaient tous les trois bouleversés. Banner lui, s'était endormi, mais son sommeil semblait agité; en songe, il revoyait probablement ses agissements sous la forme de Hulk dans la petite ville africaine qu'il avait détruit.

Tony l'air triste, rejoignit Clint dans le cockpit pour le reste du voyage vers un abri sûr comme l'avait mentionné l'archer un peu plus tôt.

°•°

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